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Les chroniques de Patricia : Pourquoi j’aime faire mon pain

14 avril 2020

« Déjà un mois. Dingue non ? Qu’est-ce que vous faites, vous ? Vous regardez par la fenêtre en rêvassant ? Vous remplissez des fichiers excel en pestant ? Vous parlez toute la journée à votre écran d’ordinateur en essayant de voir si votre interlocuteur en face a mis un pantalon ? Vous regardez les cheveux de votre ado qui a décidé de faire un challenge ‘no shampoo’ avec un léger dégout ? Vous faites de la gym en insultant la bombasse qui s’agite sur votre écran de smartphone tout en essayant de ne pas défoncer la commode avec un coup de pied incontrôlé ?

J’ai fait un peu de tout ça. La première semaine je sautais de mon lit à 7h (c’est pas parce qu’on est confiné qu’on va se laisser aller, hop hop hop). Je coupais du pain que j’avais fait moi même pour le petit déjeuner familial (évidemment je postais une photo de ma miche sur Instagram pour susciter l’admiration des foules), j’enfilais mon legging le temps de suivre un cours de pilates/abdo-fessiers/barre au sol. À 9h après avoir fait le ménage et lancé les machines, je chaussais mes lunettes et j’écrivais de ma plus jolie écriture d’institutrice des règles élémentaires de grammaire sur le cahier de mon fils de 7 ans. A midi je mettais un joli couvert et posais sur la table un plat délicieux (la cuisine de maman est meilleure que celle de la cantine, n’est-ce pas mes petits chats ?). L’après-midi je revoyais la factorisation et rédigeais une dissertation sur la poésie (faudra que je pense à parler à la prof de français, je ne suis pas tout à fait d’accord avec la note !). Le soir je méditais en pleine conscience de l’opportunité que nous donnais l’univers de faire une pause et de nous recentrer sur l’essentiel avant d’applaudir avec enthousiasme les soignants, mais aussi les humains formidables que nous sommes tous. Le vendredi soir j’étais rincée et vraiment contente d’être en week-end.

Aujourd’hui 27ème jour de confinement, je me lève quand j’ai envie (et franchement j’ai pas toujours très envie), j’enfile un legging, mais je ne l’enlève plus de la journée, je soupire de lassitude en voyant passer les live workout sur mon smartphone, la qualité de la cantine a sérieusement baissé (faut penser à écouler le stock de coquillettes). J’ai expliqué à mon fils de 7 ans que savoir ce qu’est un déterminant n’a aucun intérêt (c’est quoi d’ailleurs ?), le brevet des collèges a été annulé, ma fille a donc décidé de se concentrer exclusivement sur ses cheveux jusqu’au mois de juin. Quant à la factorisation, « seriously ? », « WTF ». J’ai la pleine conscience que je ne peux pas sortir et que les arbres fleurissent loin de moi, alors j’aimerais autant sombrer dans l’inconscience et me rouler en boule dans un coin en attendant de pouvoir fouler l’herbe fraiche de mes pieds nus. J’ai tout laissé tomber :  l‘éducation, l’alimentation, l’épilation, tout, sauf le pain : seule activité qui me sort de ma léthargie et vu le vide intersidéral du rayon levure boulangère, apparemment je ne suis pas la seule. Pourtant les boulangeries sont encore ouvertes, et il y a en une à moins de 4 mn de chez moi.  Alors qu’est ce qui nous pousse dans le pétrin ? Je vous donne mes raisons, vous me donnerez les vôtres.

1. Dans la cuisine j’ai la paix. Je peux fermer la porte et gueuler : laissez-moi tranquille, je fais du pain ! (le prochain qui m’appelle maman je le déshérite !).

2. Le mélange des ingrédients est rapide. Ça tombe bien, j’ai la capacité de concentration d’une mouche drosophile incapable de suivre le fil d’une même pensée pendant plus de 43 secondes.

3. Pétrir la pâte muscle les bras. Je vais peut-être prendre du cul mais j’aurais des biceps délicieusement dessinés sous mon débardeur. D’ailleurs je songe sérieusement à breveter une méthode de pétrissage avec les pieds, histoire de muscler les fessiers.

4 . Pétrir la pâte défoule. Je peux lui mettre des grands coups de latte contre le plan de travail en pensant à tout ce qui me contrarie (je vous laisse faire la liste).

5 . Pétrir la pâte hypnotise – que dis-je? – pétrir la pâte anesthésie.

6. Pendant que je pétris la pâte, j’ai les doigts qui collent et je ne peux spas croller bêtement, ça repose.

7. Il faut faire preuve de beaucoup de patience pour laisser la pâte lever. La regarder glouglouter, grandir, s’épanouir. La pâte est vivante et c’est toujours extrêmement satisfaisant de voir quelque chose prendre forme. Et ça laisse le temps de scroller bêtement pour trouver une autre recette.

8. L’aspect de la pâte une fois levée est toujours une surprise. La levée de la pâte est un excellent baromètre de mon humeur. Si la pâte a levé correctement je suis blanche neige qui sifflote en tournoyant dans sa cuisine, sinon je suis Cruella.

9. La cuisson du pain est assez rapide. On voit vite le résultat. J’ai beau être confinée je suis encore une parisienne pressée, en legging et chaussettes claquettes, mais parisienne quand même.

10. Sortir un pain tout chaud du four est extrêmement satisfaisant et donne un sentiment surpuissant de fierté. Comme un accouchement (la douleur en moins). La fabrication du pain doit aussi faire appel à nos racines ancestrales, à notre besoin d’indépendance face à la société de surconsommation, au partage, blablabla, mais rien ne vaut le bruit de la croûte qui croustille.

11. Je peux moi aussi inonder les WhatsApp et autres Instagram de photos de mes réalisations culinaires et partager les recettes avec d’autres acharnés de la boulangerie. Une belle miche fait toujours son petit effet.

12. Chaque changement de recette est un challenge et potentiellement une source d’applaudissements et le nombre de recettes est infini, pains, brioches, croissants, pâte à pizza, etc… (énorme avantage du pétrissage de la pâte à brioche : le beurre qui hydrate nos mains malmenées par les 250 lavages quotidiens).

Face à la pénurie de farine, j’ai dû séduire le gérant du Carrefour Market pour qu’il me donne l’heure exacte de la mise à disposition de la farine dans les rayons. Pour la levure boulangère, il est désolé, mais faut voir avec la centrale. Malheureusement, mon pouvoir de séduction s’arrête à 1 km de mon domicile.  Je me suis donc lancée dans la fabrication du levain, mélange pourri de farine et d’eau de source (le calcaire de l’eau du robinet tue les bactéries). Le levain est une matière vivante qu’on nourrit et qui grandit, une sorte d’animal de compagnie (qui pue un peu aussi). Je lui ai même donné un petit nom, il s’appelle Giscard (il est auvergnat, il boit de la Volvic). »

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Ma routine de soins du soir en live

7 avril 2020

Comfort Zone – Nettoyant très délicat 

Esthederm – Eau Cellulaire

Estée Lauder – Sérum Advanced Night Repair 

Comfort Zone – Sérum Sublime Skin 

Tata Harper – Contour des yeux Liftant 

Darphin – Crème de nuit Prédermine 

Nuxe – Baume lèvres Rêve de Miel

The Body Shop – Crème mains au chanvre 

SHOPPEZ MA ROUTINE

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Live avec Raphaël sur Instagram

26 mars 2020

Cette fois je préviens ici, parce lundi on en a fait un mais je ne vous avais prévenues que sur Instagram et du coup plein de gens l’ont loupé ;-)

J’explique un peu pour ceux qui ne sont pas super familiers d’Instagram : un live est un moment où on peut diffuser en direct et échanger avec sa communauté, qui peut intervenir et poser des questions.

Il se trouve qu’on peut même le faire à deux, et c’est hyper sympa ;-) Du coup on a décidé de recommencer, cette fois ce soir à 19h.

Pour suivre ça, connectez-vous sur Instagram et surveillez mes stories en haut de votre écran, vous verrez le live dedans quand la diffusion commencera et qu’il sera en court (on ne sait pas exactement combien de temps ça va durer, parfois Instagram met une limite de temps parce qu’il y a trop d’utilisateurs en ligne en même temps – et puis de toute façon à cette heure-là je vais avoir faim ;-)) – c’est vous qui avez choisi l’heure dans un sondage Instagram, pas moi ;-).

Ensuite le live reste 24h dans ma story, comme une story classique.

Voilààààà ! J’espère que ça vous fait plaisir (nous on est super contents) et que vous serez nombreux(ses) !

Edit : je refais un live (juste moi, cette fois) demain samedi 28 à 16h !

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Biomimesis, la nouveauté ultra technologique de Sensai

30 janvier 2020

La semaine dernière je suis allée à Londres pour assister à une conférence de presse donnée par Sensai à l’occasion du lancement de leur nouveauté, Biomimesis (je vous mets un lien vers leur chaîne You Tube, c’est le moyen le plus efficace de comprendre de quoi il s’agit).

Vous avez sûrement entendu parler de la marque, peut-être sous son ancien nom de Kanebo. Elle a été lancée en Grande Bretagne chez Harrods il y a 40 ans.

Ils lancent aujourd’hui (enfin ils l’ont lancé le 22 janvier ;-) un concept appelé Biomimesis et qui, grâce à un voile de micro-fibres pulvérisées sur le visage par un engin breveté, retient l’hydratation – et les soins – dans la peau pendant la nuit (tout en la laissant respirer, ça crée un maillage non-occlusif) et optimise donc la routine du soir. En effet la peau se régénère mieux si son niveau d’hydratation est optimal.

Le masque-voile créé sur la peau est hyper fin, ne se voit pas et ne se sent pas, et pourtant on le retire bel et bien le matin comme un masque peel-off, je n’avais jamais vu ça (j’ai même eu du mal à le retirer correctement tellement il est fin).

Le diffuseur est vendu exclusivement au Bon Marché et chez Harrods ; je trouve ça pas mal que ça ne soit pas vendu en ligne pour le moment, parce qu’il n’est pas inutile de se faire démontrer le fonctionnement du truc en live avant de l’utiliser dans sa salle de bain.

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Qui, de vous trois, est responsable de l’amélioration de mon dessous d’œil ?

15 janvier 2020

Peut-être les trois, à vrai dire. Ensemble, séparément, les uns après les autres ou les uns sur les autres. Dans la mesure où ils sont tous intervenus en même temps ou presque.

J’ai fait une cure 30 jours Bio Effect (terminée fin octobre), puis une du sérum EVE d’Esthederm (terminée il y a trois jours) ; et il y a deux semaines j’ai attaqué ce pot de Baume Yeux Lift Intense de Tata Harper.

Donc je pense qu’il est à peu près impossible de dire lequel des trois est responsable de l’amélioration indéniable de mon dessous d’oeil, ce qui m’ennuie bien parce que ça aurait été plus simple, mais je pense que c’est plutôt leur addition, la régularité et la longueur de la cure totale finale (plus de trois mois à ce jour) qui sont responsables.

Ca tient debout puisque les trois produits sont puissants, concentrés, efficaces et reconnus.

C’est quand je me maquille que je vois une réelle différence : j’ai bien moins de difficultés à poser mon anti-cernes, car la peau est plus tendue et les ridules verticales qui me dérangent tant sont nettement moins profondes. Ca se voit aussi en fin de journée, mon anti-cernes marque moins qu’avant (et comme vous savez je n’ai pas changé de produit anti-cernes).

Je n’ai pas fait de photos avant / après d’abord parce que je n’y arrive jamais, on ne voit jamais rien sur mes photos de peau en très gros plan, et ensuite parce que je ne pensais pas voir une différence.

J’ai utilisé les deux sérums sur tout le visage, contour des yeux compris (vu que c’était la zone qui m’intéressait en priorité), matin et soir.

J’utilise le Baume Tata Harper le soir, en petite quantité parce qu’il est hyper épais (encore plus que le baume à lèvres Nuxe). Je ne suis pas complètement certaine de faire le bon usage de ce baume, il est décrit comme un masque contour des yeux à faire ponctuellement, mais aussi comme un soin quotidien (ça dépend des sites et des fiches produits). J’ai décidé que vue l’étendue des dégâts, pour moi ça serait au quotidien le soir (je ne pense pas qu’on puisse se maquiller sur une texture pareille).

J’ai l’impression que c’est lui qui a « précipité » les choses : jusque là mon contour d’œil allait un peu moyennement, et depuis que j’utilise le baume je vois plus nettement une différence.

C’est pourquoi je ne peux pas vraiment dire si c’est lui le responsable, ou le fait qu’il arrive après les deux autres, excellents, et qui ont sans doute préparé le terrain ?

Mais je voulais vous en parler parce que c’est si rare que je vois une amélioration sur ma peau (surtout à cet endroit qui est ma zone à problème), que ça m’a semblé important de partager ça avec vous.

Je sais, deux de ces produits sont hors de prix (pas le Sérum EVE, c’est le prix habituel d’un sérum anti-âge de qualité en parfumerie). Je ne les ai pas choisis pour ça et je ne dis pas qu’il faut les acheter, comme toujours je vous rapporte mon expérience personnelle pour le cas où elle puisse vous aider.

Je les ai choisis pour leur concentration et leur efficacité parce que je suis vraiment concernée par mon dessous d’œil, mais je ne peux pas mettre de retinol sur cette zone car j’y suis allergique à cet endroit ; or s’il y a UN ingrédient dont on a prouvé l’efficacité anti-âge, c’est bien celui-là. Et il y en a à tous les prix, de très bonne qualité – voyez plutôt chez Caroline Hirons pour ça car elle en utilise souvent et s’y connaît à mort, alors que moi pas du tout. Si vous, vous pouvez en utiliser sur cette zone, ça vous coûtera bien moins cher en étant sans doute aussi efficace.

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Ma routine du soir en live

15 décembre 2019

Visage

Evolve – Baume Démaquillant Fondant

Tata Harper – Nettoyant Fraîcheur

Esthederm – Eau Cellulaire

Esthederm – Sérum EVE

Ole Henriksen – Banana Bright Eye Creme 

Esthederm – Crème Vitale à la gelée royale

Ren Skincare – Baume réparateur de Nuit Evercalm

Nuxe – Baume lèvres Rêve de Miel

Mains

Estée Lauder – Sérum Advanced Night Repair

The Body Shop – Crème mains au Chanvre

Je porte le vernis semi-permanent OPI On Her Majesty’s Secret Service.

SHOPPEZ MA ROUTINE

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Découvertes et favoris – octobre 2019

3 novembre 2019

Netflix – Better than us, The Holiday

Stephen King – Elevation

Manucure : Duhesme Beauté, 76 bis rue Duhesme, 75018 Paris (ici vernis semi-permanent OPI en Edinburgher And Tatties)

New Look – Legging

Clinique – Fond de teint Even Better Refresh en 04 Bone + By Terry – CC Sérum en Apricot Glow

Fenty Beauty – Crayon à sourcils en Black Brown

Erborian – Contour des yeux Ginseng Infusion le matin
*partenariat rémunéré avec Erborian*

Estée Lauder – Contour des yeux Revitalizing Supreme+ le soir et en masque

Benefit – Highlighter en Cookie

Je porte un pull Asos, le blush Nars en Deep Throat, le mascara Terribly en waterproof et le rouge à lèvres Givenchy en Beige Plume.

SHOPPEZ MES FAVORIS

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Les chroniques de Patricia : Changer n’est pas tricher

30 octobre 2019

« C’était en septembre, il y a une quinzaine d’années. Je flânais gentiment dans le vernissage d’une galerie hype quand une main chaude et déterminée agrippait la mienne et m’entraînait dans un coin isolé. Mon amie Luciana, tout juste revenue de vacances dans son Brésil natal, se tenait devant moi, radieuse. Sans prévenir, elle souleva son t-shirt et plaqua ma main, toujours dans la sienne, sur sa poitrine. Devant mon air ahuri elle s’exclama hilare : « T’as vu ? Touche, tu ne trouves pas que c’est super naturel ? ». Luciana avait gagné deux tailles de soutif et était manifestement enchantée du résultat.

J’étais sciée.

Pas qu’elle ait franchi le cap de la chirurgie esthétique, chacun fait bien ce qu’il veut et encore heureux, mais qu’elle l’assume aussi naturellement décomplexée devant moi et aussi devant tous les copains qui traînaient dans le coin.

Dans mon entourage parisien, les quelques-unes qui franchissaient le pas le faisaient à l’abri des regards, dans des cliniques feutrées, et elles auraient préféré crever la bouche ouverte plutôt que d’admettre que leur corps sublime et leur visage lisse n’étaient pas uniquement le résultat d’une génétique parfaite et d’une bonne hydratation. C’était aussi l’époque, souvenez-vous, où les stars de ciné repulpées et/ou défigurées juraient leurs grands Dieux que non, ô grand jamais, elles n’avaient eu recours à la chirurgie esthétique. La beauté devait être naturelle, sinon c’était de la triche.

Quelques années plus tard, je vivais au Brésil et d’un coup d’un seul je compris l’exubérance de Luciana ce soir de septembre. Ivo Pitanguy, le maître incontesté de la chirurgie esthétique, venait de nous quitter et on était à deux doigts du deuil national. Hommages à gogo sur toutes les chaînes de télé et témoignages de stars, mais aussi d’anonymes, louant la magie du docteur et son pouvoir de changer des vies en changeant des corps ou des visages. J’étais très loin de la pudibonderie et de l’hypocrisie française qui cache honteusement la moindre retouche. Au Brésil, les femmes vont chez le chirurgien comme on va au supermarché. Se faire opérer n’est pas tricher. La chirurgie offre la possibilité de se sentir mieux dans son corps. Pourquoi s’en priver et surtout pourquoi le cacher ? Alors les Brésiliennes s’échangent les bonnes adresses, elles se racontent les opérations passées et elles débattent sur les prochaines. Pas de tabous. On opine, on palpe et on se dit : pourquoi pas moi ?

J’étais déboussolée, je sortais d’un monde où tout doit être absolument naturel et subtil et dans lequel t’as intérêt à assumer ton nez de traviole, tes dents en vrac, tes seins beaucoup trop petits ou beaucoup trop gros, parce que tu es née avec et que c’est comme ça. On est d’accord : assumer n’est pas toujours évident. Non ?

Qui n’a jamais entendu « Regarde Rossy de Palma, son nez c’est toute sa personnalité », ou : « Jane Birkin est plate comme un éphèbe prépubère et néanmoins super sexy » ? Oui, c’est vrai, mais comment on fait quand on n’est ni l’une ni l’autre ?

Si on veut se modifier, on a toujours l’impression qu’on va être critiquée, jugée, voire stigmatisée. Alors, parfois, on fait quand même, mais surtout on ne dit rien, et la plupart du temps on ne fait pas, et on reste dans notre coin, enroulée dans un paréo pour cacher ce qu’on déteste, alors que la Brésilienne, elle, promène son derrière rebondi et retouché.

Cette différence culturelle ne concerne pas uniquement la chirurgie, elle concerne la beauté en général. Les Brésiliennes sont très attentives à leur apparence et dédient beaucoup de temps et d’énergie à soigner leurs cheveux, leurs ongles et leurs corps. Mais contrairement aux Françaises, elles ne le cachent pas. Elles se font tailler les sourcils dans des stands ouverts à tous les regards dans les galeries commerciales, elles remplissent leur caddie avec des papillotes sur la tête entre le shampoing et le brushing, elles circulent en tenue de sport avant et après avoir été courir sur un tapis. Au début, je leur jetais un regard réprobateur en jugeant leur manque de pudeur. À la fin, j’admirais leur liberté et surtout leur honnêteté. Prendre soin de soi prend du temps et ça ne doit pas être un secret. Et surtout, profiter des outils esthétiques disponibles, chirurgie, soin ou maquillage, pour se sentir mieux est une évidence. Face à la chirurgie, les Brésiliennes, comme nous, peuvent avoir des doutes, elles peuvent avoir peur que le résultat soit désastreux, avoir peur de l’opération — après tout ce n’est jamais anodin — elles peuvent également ne pas avoir les moyens financiers, mais elles n’ont jamais peur d’être jugées. Si elles franchissent le pas, c’est sans aucune culpabilité.

Je me souviens d’une interview de Cindy Crawford quand elle était au sommet de sa carrière. Elle parlait d’une fan qui lui avait écrit que son rêve le plus cher était d’un matin se réveiller en étant Cindy Crawford. Et Cindy C. qui répondait : « Oui, moi aussi j’aimerais me réveiller en étant Cindy Crawford » et décrivait ensuite par le menu le temps passé à se préparer pour cet entretien : le coiffeur, le maquilleur, l’éclairagiste, la nutritionniste, le coach sportif, etc. Jane Fonda, autre femme sublime avouait à peu près à la même époque que le secret de sa beauté c’était : « de bons gènes et un très bon chirurgien ! »

Non, ni l’une ni l’autre ne s’était réveillée comme ça, et elles avaient eu l’honnêteté de le dire.

Mais elles étaient bien les seules.

La bonne nouvelle, c’est que les choses changent, et une fois de plus les réseaux sociaux jouent un rôle important dans cette petite (ou grande) révolution. Aujourd’hui, des top influenceuses racontent leurs traitements esthétiques, leurs hésitations, leurs réussites et aussi parfois leurs échecs. Allez voir la vidéo de Camila Coelho qui parle de sa rhinoplastie, les séances, parfois gores, de « micro blending » subies par Gala Gonzalez pour avoir un teint éclatant, la vidéo de Sanaa sur la chirurgie,  notre chère Hélène qui filme ses séances d’injection chez le Docteur Botox, ou qui nous montre comment elle corrige son sourire. Lisez aussi l’interview d’Huda Kattan dans laquelle elle parle totalement décomplexée de ses opérations de remodelage de nez et de poitrine tout en s’étonnant que certaines stars internationales continuent de nier toute intervention et enfin, lisez la réponse de Cristina Cordula, star brésilienne de la télé française, faite à une journaliste du magazine Santé Femme qui s’étonne de son franc-parler concernant les actes esthétiques : « Je suis Brésilienne, ma chérie je viens du pays de la chirurgie esthétique, donc ‘pour’ évidemment ! Je n’ai aucun tabou là-dessus. Il faut juste que ce soit bien fait”

Ces femmes influentes assument et nous libèrent. Le monde de la beauté est un peu moins hypocrite et petit à petit les murs des tabous se fissurent et c’est ça qui compte vraiment : l’honnêteté. »

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En Norvège avec By Terry

20 octobre 2019

Merci encore à By Terry pour ce voyage inoubliable, et à tout le groupe pour l’ambiance si chaleureuse, amicale et décontractée !

Solstrand Hotel & Bad

Avec moi pendant ce voyage :

Sandrea

Salima

Richard

Horia

Camille

Andrea

Et pour l’équipe By Terry, Laura, Alicia et Charlotte.

*** Je porte ***

Jour 1 journée :

Jean River Island

Pull Joseph (année dernière, similaire)

Manteau Asos en fausse fourrure

Adidas Superstar argentées

Sac Mulberry Mini Zipped Bayswater (la couleur n’existe plus)

Jour 1 soir :

Jean crème Marks & Spencer

Pull Joseph (année dernière, similaire)

Boots Monki 

Jour 2 journée :

Pull Eric Bompard (j’ai la taille L)

Jean Asos Ridley

Boots H&M (année dernière, similaires)

Jour 2 soir :

Pantalon large blanc Asos

Débardeur blanc Asos

Cardigan Marste (j’ai la taille Medium)

Boots Monki 

Jour 3 :

Jean crème Marks & Spencer

Pull Joseph (année dernière, similaire)

Adidas Superstar argentées

SHOPPEZ MES LOOKS NORVEGIENS ;-)

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Le baume Nuxe d’automne

2 octobre 2019

Le baume à lèvres Rêve de Miel de Nuxe existe depuis 1995, et depuis tout ce temps c’est mon baume de nuit (je vous en parle depuis le tout début de mon blog).

J’en ai essayé plein d’autres, certains très bien, mais c’est mon préféré le soir avant de dormir, la texture et l’odeur me conviennent mieux que tout le reste. Je l’emporte même en voyage avec moi.

Il y a en ce moment une édition limitée d’automne dans un joli pot à l’ancienne (plus joli que le pot habituel, permettez-moi de vous dire les amis chez Nuxe, vous devriez garder celui-là, il est beaucoup plus chic ;-), qui met en lumière 3 causes chères à la marque (et qui sont bien sûr appliquées à tous les produits, pas seulement à ce baume à lèvres) :

– La protection des abeilles : Nuxe parraine des ruches dans les Vosges avec Un Toit pour les Abeilles, et aux Tuileries avec le Musée du Louvre ;

– Le respect de la nature : la marque privilégie les actifs végétaux éco-responsables et issus de filières traçables, et l’usage de méthodes d’extraction naturelles ;

– La qualité made in France : tous les produits Nuxe sont formulés et fabriqués en France (les labos sont à Paris, l’usine est en Bretagne).

Qui est fan depuis 25 ans comme moi ?

PS : avec la crève que je me tape depuis une semaine, je me mouche constamment ; je mets un peu de baume sur mon nez après chaque mouchage et du coup mon nez n’est pas du tout irrité (laissez-moi tranquille avec l’homéoplasmine, ça sent mauvais, c’est gras, ça brille, je préfère mille fois mon baume, j’en mets sur mon nez quand je suis malade depuis presque aussi longtemps que sur mes lèvres ;-).

PS 2 : je suis à Londres pour 3 petits jours de vacances jusqu’à demain soir, ne commencez pas à hurler à la censure si je ne valide pas votre commentaire dans la minute ;-)

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