Les chroniques de Patricia : Changer n’est pas tricher

30 octobre 2019

« C’était en septembre, il y a une quinzaine d’années. Je flânais gentiment dans le vernissage d’une galerie hype quand une main chaude et déterminée agrippait la mienne et m’entraînait dans un coin isolé. Mon amie Luciana, tout juste revenue de vacances dans son Brésil natal, se tenait devant moi, radieuse. Sans prévenir, elle souleva son t-shirt et plaqua ma main, toujours dans la sienne, sur sa poitrine. Devant mon air ahuri elle s’exclama hilare : « T’as vu ? Touche, tu ne trouves pas que c’est super naturel ? ». Luciana avait gagné deux tailles de soutif et était manifestement enchantée du résultat.

J’étais sciée.

Pas qu’elle ait franchi le cap de la chirurgie esthétique, chacun fait bien ce qu’il veut et encore heureux, mais qu’elle l’assume aussi naturellement décomplexée devant moi et aussi devant tous les copains qui traînaient dans le coin.

Dans mon entourage parisien, les quelques-unes qui franchissaient le pas le faisaient à l’abri des regards, dans des cliniques feutrées, et elles auraient préféré crever la bouche ouverte plutôt que d’admettre que leur corps sublime et leur visage lisse n’étaient pas uniquement le résultat d’une génétique parfaite et d’une bonne hydratation. C’était aussi l’époque, souvenez-vous, où les stars de ciné repulpées et/ou défigurées juraient leurs grands Dieux que non, ô grand jamais, elles n’avaient eu recours à la chirurgie esthétique. La beauté devait être naturelle, sinon c’était de la triche.

Quelques années plus tard, je vivais au Brésil et d’un coup d’un seul je compris l’exubérance de Luciana ce soir de septembre. Ivo Pitanguy, le maître incontesté de la chirurgie esthétique, venait de nous quitter et on était à deux doigts du deuil national. Hommages à gogo sur toutes les chaînes de télé et témoignages de stars, mais aussi d’anonymes, louant la magie du docteur et son pouvoir de changer des vies en changeant des corps ou des visages. J’étais très loin de la pudibonderie et de l’hypocrisie française qui cache honteusement la moindre retouche. Au Brésil, les femmes vont chez le chirurgien comme on va au supermarché. Se faire opérer n’est pas tricher. La chirurgie offre la possibilité de se sentir mieux dans son corps. Pourquoi s’en priver et surtout pourquoi le cacher ? Alors les Brésiliennes s’échangent les bonnes adresses, elles se racontent les opérations passées et elles débattent sur les prochaines. Pas de tabous. On opine, on palpe et on se dit : pourquoi pas moi ?

J’étais déboussolée, je sortais d’un monde où tout doit être absolument naturel et subtil et dans lequel t’as intérêt à assumer ton nez de traviole, tes dents en vrac, tes seins beaucoup trop petits ou beaucoup trop gros, parce que tu es née avec et que c’est comme ça. On est d’accord : assumer n’est pas toujours évident. Non ?

Qui n’a jamais entendu « Regarde Rossy de Palma, son nez c’est toute sa personnalité », ou : « Jane Birkin est plate comme un éphèbe prépubère et néanmoins super sexy » ? Oui, c’est vrai, mais comment on fait quand on n’est ni l’une ni l’autre ?

Si on veut se modifier, on a toujours l’impression qu’on va être critiquée, jugée, voire stigmatisée. Alors, parfois, on fait quand même, mais surtout on ne dit rien, et la plupart du temps on ne fait pas, et on reste dans notre coin, enroulée dans un paréo pour cacher ce qu’on déteste, alors que la Brésilienne, elle, promène son derrière rebondi et retouché.

Cette différence culturelle ne concerne pas uniquement la chirurgie, elle concerne la beauté en général. Les Brésiliennes sont très attentives à leur apparence et dédient beaucoup de temps et d’énergie à soigner leurs cheveux, leurs ongles et leurs corps. Mais contrairement aux Françaises, elles ne le cachent pas. Elles se font tailler les sourcils dans des stands ouverts à tous les regards dans les galeries commerciales, elles remplissent leur caddie avec des papillotes sur la tête entre le shampoing et le brushing, elles circulent en tenue de sport avant et après avoir été courir sur un tapis. Au début, je leur jetais un regard réprobateur en jugeant leur manque de pudeur. À la fin, j’admirais leur liberté et surtout leur honnêteté. Prendre soin de soi prend du temps et ça ne doit pas être un secret. Et surtout, profiter des outils esthétiques disponibles, chirurgie, soin ou maquillage, pour se sentir mieux est une évidence. Face à la chirurgie, les Brésiliennes, comme nous, peuvent avoir des doutes, elles peuvent avoir peur que le résultat soit désastreux, avoir peur de l’opération — après tout ce n’est jamais anodin — elles peuvent également ne pas avoir les moyens financiers, mais elles n’ont jamais peur d’être jugées. Si elles franchissent le pas, c’est sans aucune culpabilité.

Je me souviens d’une interview de Cindy Crawford quand elle était au sommet de sa carrière. Elle parlait d’une fan qui lui avait écrit que son rêve le plus cher était d’un matin se réveiller en étant Cindy Crawford. Et Cindy C. qui répondait : « Oui, moi aussi j’aimerais me réveiller en étant Cindy Crawford » et décrivait ensuite par le menu le temps passé à se préparer pour cet entretien : le coiffeur, le maquilleur, l’éclairagiste, la nutritionniste, le coach sportif, etc. Jane Fonda, autre femme sublime avouait à peu près à la même époque que le secret de sa beauté c’était : « de bons gènes et un très bon chirurgien ! »

Non, ni l’une ni l’autre ne s’était réveillée comme ça, et elles avaient eu l’honnêteté de le dire.

Mais elles étaient bien les seules.

La bonne nouvelle, c’est que les choses changent, et une fois de plus les réseaux sociaux jouent un rôle important dans cette petite (ou grande) révolution. Aujourd’hui, des top influenceuses racontent leurs traitements esthétiques, leurs hésitations, leurs réussites et aussi parfois leurs échecs. Allez voir la vidéo de Camila Coelho qui parle de sa rhinoplastie, les séances, parfois gores, de « micro blending » subies par Gala Gonzalez pour avoir un teint éclatant, la vidéo de Sanaa sur la chirurgie,  notre chère Hélène qui filme ses séances d’injection chez le Docteur Botox, ou qui nous montre comment elle corrige son sourire. Lisez aussi l’interview d’Huda Kattan dans laquelle elle parle totalement décomplexée de ses opérations de remodelage de nez et de poitrine tout en s’étonnant que certaines stars internationales continuent de nier toute intervention et enfin, lisez la réponse de Cristina Cordula, star brésilienne de la télé française, faite à une journaliste du magazine Santé Femme qui s’étonne de son franc-parler concernant les actes esthétiques : « Je suis Brésilienne, ma chérie je viens du pays de la chirurgie esthétique, donc ‘pour’ évidemment ! Je n’ai aucun tabou là-dessus. Il faut juste que ce soit bien fait”

Ces femmes influentes assument et nous libèrent. Le monde de la beauté est un peu moins hypocrite et petit à petit les murs des tabous se fissurent et c’est ça qui compte vraiment : l’honnêteté. »

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Les chroniques de Patricia, Lifestyle, Médecine esthétique

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57 commentaires

  • #1 FéeClochette le 30 octobre 2019 à 9 h 17 min

    Merci pour ce partage! je crois que la phrase clé c’est : “il faut juste que ce soit bien fait” !!

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  • #2 Hélène le 30 octobre 2019 à 9 h 22 min

    FéeClochette : je ne suis pas d’accord, d’abord parce que c’est subjectif, ensuite parce que la phrase clé serait pour moi “du moment que la personne est contente, c’est tout ce qui compte” (parfois nous on trouve ça bizarre ou pas terrible, mais la personne est hyper contente, et c’est le plus important vu que chacun fait ce qu’il veut avec son corps ;-).

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  • #3 karine sans majuscule le 30 octobre 2019 à 9 h 52 min

    Wow ! Quel article ! Tellement libérateur de lire ça. Merci Patricia et merci Hélène.
    :-)

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  • #4 Hélène le 30 octobre 2019 à 10 h 03 min

    karine sans majuscule : ;-)

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  • #5 patricia le 30 octobre 2019 à 10 h 15 min

    FéeClochette : Hélène : karine sans majuscule : un autre titre pour cet article aurait pu être : chacun fait fait fait ce qui lui plaît plaît plaît !!!
    Tout ce qui touche à la beauté est tellement subjectif que c’est impossible d’être exhaustif. Les critères de beauté changent d’une culture à l’autre, d’une époque à une autre. Par exemple, qui a décidé que l’homme de Vitruve de Léonard de Vinci avait les proportions parfaites ? Pourquoi Kim K est-elle un modèle de beauté pour beaucoup de jeunes femmes ? Mystère et boule de gomme.
    Alors du moment que le miroir nous sourit, moi je dis Youpi.

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  • #6 Babette le 30 octobre 2019 à 10 h 39 min

    patricia :
    Et bonjour à tous 😉

    C’est ce que je pensais justement, chacun fait ce qu’il lui plaît, l’essentiel est de se sentir BIEN avec ou sans ses petits défauts
    A partir du moment où ces défauts petits ou grands, gênent ou deviennent un complexe pourquoi pas!

    Perso, mes petits défauts 😉… ne me gênent pas, je les assume dirons nous, on verra avec le temps …

    Merci pour ce billet et belle journée tout le monde

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  • #7 FéeClochette le 30 octobre 2019 à 11 h 04 min

    patricia : Hélène : Ah mais j’ai pris la phrase au 1er degré, c’est à dire que le chirurgien/la chirurgienne ne se rate pas. Parce que s’il/elle se rate, c’est pas bien fait de toutes les manières (ou alors il ou elle a eu du bol!)
    Peut-être pas le sens de C. Cordula en relisant, mais moi je le prends comme cela.

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  • #8 missdior le 30 octobre 2019 à 12 h 11 min

    Opérée à 45 ans d’un cancer du sein. J’en ai maintenant 64 avec un sein qui est plus gros que l’autre. J’assume très bien cette différence mais je comprends que certaines fasse une chirurgie.
    Je ne fais aucune confiance aux implants….
    J’ai des amies qui se font faire des reconstructions (on tire un muscle dans les dos, je m’arrête là), mais non merci.
    Monsieur m’aime comme je suis !!!! ;-)))))

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  • #9 Hélène le 30 octobre 2019 à 12 h 42 min

    Babette : oui ce qui gêne ou est un complexe est souvent tellement personnel que les autres ne le voient pas, et l’embarras pour un chirurgien c’est la patiente qui lui dit “devinez pourquoi je viens vous voir ?” parce qu’il est quasi sûr de se planter dans sa réponse ;-))

    FéeClochette : dans ce cas je comprends, il faut que ça ne soit pas médicalement totalement loupé ;-)

    missdior : il n’y a pas que Monsieur dans la vie, j’estime qu’il est plus important de s’aimer soi-même d’abord (ce qui semble être ton cas donc tout va bien ;-).

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  • #10 Mone le 30 octobre 2019 à 12 h 55 min

    Tu m’as convaincue. Mon petit fils Axel m’a demandé pourquoi j’ai la peau du visage qui frise! Alors maintenant j’ai besoin de la meilleure adresse pour opérer un bon lissage.

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  • #11 FéeClochette le 30 octobre 2019 à 13 h 18 min

    Hélène : voilà :)

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  • #12 Fran le 30 octobre 2019 à 14 h 43 min

    Bonjour Hélène bonjour à tous,
    Quel vaste sujet effectivement… je suis d’avis de dire que tout ceci est très personnel voir intime pourquoi pas le changement par la chirurgie.
    A une époque dès que je soupçonnais une intervention sur un proche ou une connaissance j’étais une des premières à porter une critique négative.
    Puis avec les années j’ai compris et admis que les chirurgies esthétiques ou reconstructrices ne sont pas toujours des actes négatifs… mais une recherche de soi
    derrière ce complexe s’aimer soi-même et par conséquent vivre mieux.
    Doit-on les blâmer bien sûr que non… ce n’est que mon avis.

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  • #13 Hélène le 30 octobre 2019 à 16 h 26 min

    Je tiens quand même à préciser, puisque je suis concernée par les actes esthétiques et que tant qu’on ne l’a pas fait soi-même il est difficile de vraiment savoir ce qu’il en est, qu’on ne fait pas nécessairement ça parce qu’on se déteste ou qu’on est complexée : moi ce que je fais, c’est juste pour être plus jolie, donc finalement au même titre que le reste (coiffeur etc – même si évidemment la médecine ne peut pas être mise au même niveau que la coiffure côté risques et engagement).

    La motivation peut donc être : “être encore plus jolie” ; et c’est aussi respectable que “cesser de se détester”, même si notre société judéo-chrétienne voudrait bien nous faire croire l’inverse (parce que seigneur, vouloir être jolie, mais quelle vanité, gna-gna-gna).
    Il n’est pas obligatoire d’avoir des complexes abominables ou d’être défiguré pour passer sur le billard ou sous une seringue.
    Il y a des tas de filles (et de mecs) qui n’ont pas “besoin” de faire quoi que ce soit, et qui le font quand même parce que ça leur fait plaisir, et grand bien leur fasse.

    On parle ici de médecine et de chirurgie esthétiques, pas reconstructrices.

    Je trouve que dire “c’est très bien de le faire si on a de gros complexes” est d’une certaine façon aussi moralisateur que de dire qu’il ne faut pas le faire du tout.

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  • #14 Belette le 30 octobre 2019 à 17 h 18 min

    Chacun fait fait ce qu’il lui plaît plaît… ça me plait comme titre!! Personnellement, j’ai eu recours à la chirurgie pour une réduction mammaire et oh mon dieu, si j’avais su, j’y serais aller avant, je revis…. Merci Patricia et Hélène pour cet article.

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  • #15 Yakadi le 30 octobre 2019 à 17 h 55 min

    Absolument, chacun fait ce qui lui plaît !

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  • #16 Laurence le 30 octobre 2019 à 19 h 09 min

    Ouf ça fait du bien de lire ça!
    Je vais en effet me lancer dans les grands travaux: lifting l’année prochaine. Et je n’ai aucun problème à en parler. Idem quand j’ai fait du Botox, si ça vient dans la conversation, je le dis.
    Non, j’ai juste une trouille bleue en ce qui concerne le lifting, LOL!
    Mais je ne supporte plus mon visage qui s’affaisse et ce depuis des années.
    Mais entre trouver enfin le chirurgien qui vous semble le bon et franchir le cap…ça peut se compter en années.
    Quand ce sera fait, je n’aurai aucun tabou à le dire. Sauf peut-être si c’est raté, oh malheur!

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  • #17 Fran le 30 octobre 2019 à 19 h 33 min

    Hélène : je te lis .. c’est très vrai ce que tu nous dit là … personnellement je ne voyais pas cette démarche pour « le plus joli ».
    Merci donc pour tes précisions 😃

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  • #18 Hélène le 30 octobre 2019 à 20 h 31 min

    Laurence : je te suis là-dessus, je n’ai aucune envie de perdre la forme de mon visage.

    Fran : ;-)

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  • #19 Laurence – La chouette bricole le 30 octobre 2019 à 20 h 57 min

    Totalement pour si l’on a un complexe ou toute autre raison d’ailleurs. Comme il est si bien dit : le plus important est d’avoir un bon chirurgien. Mon code barre autour des lèvres ainsi que mes rides sur le front commencent vraiment à me titiller, voir à me gêner, j’ai envie de tester … ce qui m’arrête ? Le coût, ainsi que l’homme qui ne comprend pas trop mes complexes. J’avoue qu’en regardant vos story je suis de plus en plus tentée car on peut avoir un effet naturel et pas gonflé comme sur certaines, c’est je crois ça qui me fait le plus peur.

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  • #20 Sylvie V le 30 octobre 2019 à 21 h 15 min

    Laurence : Laurence : hello Laurence
    J’ai testé le lifting cervico facial l’an dernier et je te rassure c’est indolore!!! Sur moi c’est hyper naturel. Bien sûr c’est une sacrée opération …mais le résultat à changer beaucoup de choses ….😉

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  • #21 Sylvie V le 30 octobre 2019 à 21 h 28 min

    Très bon article . Après 52 j’ai commencé le botox et quel bonheur de se débarrasser de quelques rides ,sans être figée bien sûr ,mais suis je la seule à ne plus pouvoir m’en passer ?😂
    Depuis j’ai fait un lifting cervico facial et une réduction mammaire et à 59 ans je ne me suis jamais sentie aussi sûre de moi .je pense quand vieillissant on a parfois besoin de petits coups de pouce.
    Mais s’il vous plaît renseignez vous avec soin avant de franchir le pas .
    Et un grand merci à Hélène pour tous ses partages 😘

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  • #22 Violette.b le 30 octobre 2019 à 23 h 14 min

    Chacun fait ce qui lui plait ……et ce qu’il peut , complexe ou pas ,argent ,santé, priorité ….
    Je fais des injections , très très légères , très espacées ……, ben j’ai atteint ma limite , les autres gestes me font peur , et j’ai ce fond judéo chretien qui me dit de faire avec ce que j’ai , que si ça tourne mal ce sera une punition à ma frivolité ……que des conneries somme toute …. j’aurais été disgracieuse aurais je le même discours ???
    Je m’astreint à beaucoup de choses pour limiter la casse et me plaire , chacun son ascèse donc.
    Le dire , ne pas le dire , déjà c’est culturel mais aussi tout dépend la souffrance que cet acte est censé réparer , c’est très personnel

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  • #23 Claudia le 31 octobre 2019 à 3 h 31 min

    Siempre te leo Patricia!
    Saludos desde Buenos Aires

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  • #24 Amira le 31 octobre 2019 à 7 h 15 min

    Tout est dans le titre! Une fois que tu admets que ce n’est pas de la triche et ben tu te libères!j’adore l’article

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  • #25 Yakadi le 31 octobre 2019 à 8 h 56 min

    Eh bonjour,
    Ce billet et ses commentaires m’ont donné à réfléchir une bonne partie de la soirée et j’y pensais encore ce matin.
    Alors voilà, plus j’avance en âge et plus je fais d’efforts pour continuer à me plaire, à aimer être moi.
    Pour l’instant, et parce que j’ai vraiment peur de toute intervention médicale, cela passe par le soin apporté au make up, la coiffure et les vêtements .
    Puis j’essaie d’apprivoiser l’évolution de l’ovale de mon visage qui devient un rectangle petit à petit.
    J’espère ne pas être hors sujet en évoquant une lointaine période où je préférais économiser pour m’offrir un réflex plutôt que manger et que cela m’exposait au jugement de mon entourage.

    Pour finir, une grande partie des tuyaux pour continuer à me plaire, je les trouve ici :-)

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  • #26 Hélène le 31 octobre 2019 à 10 h 04 min

    Violette.b : ce que tu dis est très intéressant : je parle volontiers de ce que je fais, mais en effet je ne répare pas une souffrance ; si c’est le cas, peut-être que comme tu le dis, on n’a aucune envie d’en parler.

    Yakadi : je pense que ça dépend aussi à quel point on investit son physique : si on n’est pas complètement obsédé, on supporte sans doute mieux de le voir s’abîmer avec l’âge.
    Moi je suis assez obsédée (par le visage, en tout cas, le corps je m’en fous un peu) et je n’ai aucune envie de le voir se modifier ;-)
    D’ailleurs je constate que les gens qui ont beaucoup investi leur corps toute leur vie (parce que grands/minces/bien foutus, notamment), ne lâchent pas avec l’âge, alors qu’ils ont souvent lâché sur le visage depuis un bon moment.

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  • #27 alexandra le 31 octobre 2019 à 11 h 12 min

    Bonjour Hélène,
    Je suis parfaitement d’accord sur le fait qu’il faut se décomplexer d’aller chez le chirurgien si on a les moyens et le courage et si surtout çà peut nous enlever un complexe qui nous ronge. Ce qui m’inquiète, notamment avec insta, c’est que d’une certaine manière un type de corps inhumain deviens la référence. Une forte poitrine, taille de guêpe,etc. Moi je complexe sur mes seins mais à force de voir des poitrines énormes, j’ai le sentiment que je ne suis pas normale alors que si les petites poitrines sont normales. Et pour connaître et aimer le Brésil, c’est aspect du culte du corps n’est vraiment pas un point en leur faveur. Il y a énormément de ratés, de femme qui sont prêtes à tout pour se faire refaire alors qu’elles sont très bien. d’ailleurs c’est une question qui est courante chez les brésiliens “Combien de chirurgie as-tu fait?”.

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  • #28 Yakadi le 31 octobre 2019 à 12 h 18 min

    Hélène :
    Ohlala mais comme tu as raison !!!!
    Je ne suis ni grande ni bien foutue mais jai tjs aimé être mince et musclée.
    Et du coup je m’investis à fond : sport, gym, et même dans les moments compliqués le comptage des calories.
    Du coup je me fiche (à moitié) de l’affaissement de mon visage.
    ;-)

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  • #29 Yakadi le 31 octobre 2019 à 12 h 19 min

    Yakadi :
    Qui s’affaisserait d’ailleurs bp moins avec une petite couche de capiton…. hihihi

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  • #30 patricia le 31 octobre 2019 à 12 h 27 min

    alexandra, C’est vrai que je n’ai pas abordé le sujet de “l’excès” de chirurgie au Brésil et de toutes les jeunes filles brésiliennes qui n’hésitent pas à aller chez le chirurgien pour ressembler à leurs modèles qui sont d’ailleurs les mêmes que ceux de nos filles. L’uniformisation des canons de beauté m’effraie. Avant, les brésiliennes mettaient tout dans le derrière et rien dans le devant. Aujourd’hui elles sont de plus en plus surgonflées derrière ET devant. Kim et ses soeurs sont devenues des icones mondiales.
    Je suis de celles qui aiment l’unique en chacun. Je suis morte de trouille devant les armées de plus en plus nombreuses de bimbos aux pommettes hautes et aux dents parfaites.

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  • #31 Hélène le 31 octobre 2019 à 12 h 32 min

    Yakadi : ;-)

    alexandra : patricia : en même temps le sujet de l’article ce sont les différences culturelles et l’hypocrisie française, pas l’uniformisation des canons de beauté via Instagram ;-)

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  • #32 Laurence le 31 octobre 2019 à 13 h 21 min

    Sylvie V : Bonjour Sylvie! Je suis très intéressée d’en savoir plus sur votre expérience.
    Hélène, comment pouvons-nous entrer en contact? Je recherche justement des témoignages de personnes étant passées par là.
    Merci.

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  • #33 Véronique le 31 octobre 2019 à 13 h 24 min

    Hello toutes !

    On fait ce qu’on veut de son corps, il nous appartient. En ce sens on peut dire que s’il nous appartient il n’appartient à personne, alors que paradoxalement le choix de la chirurgie est une réponse non objective au regard des autres, à la mode, à la dictature de la jeunesse éternelle… Qu’est-ce que cette supposée liberté ? (ceci est une question naïve et non un jugement). En effet, si c’est une liberté d’agir sur soi, en quoi est-elle une liberté si c’est en réponse à des critères sociaux ou culturels ? J’aimerais bien que quelqu’un réponde à cette question, obscure pour moi !
    Pour ma part, je regarde mon visage devenu ridé comme un parchemin qui fait état de la vie que j’ai menée et qui est mon histoire. Je constate qu’il a changé (j’ai passé la cinquantaine), j’ai laissé paraitre mes cheveux blancs qui sont devenus platine (j’adore !!) et puisqu’à l’intérieur je ne suis plus la fille de 20 ans je trouve que l’extérieur colle assez bien avec ce que je suis devenue. Enfin, je suis débarrassée des regards concupiscents des hommes, les femmes n’ont plus peur que je leur pique leur mec et la belle blonde s’est transformée en une personne invisible, inoffensive et… libre.
    Désormais, j’occupe mon temps non à me défendre des autres mais à échanger avec eux sur des sujets existentiels qui engagent l’esprit, la réflexion et là, c’est le charme qui fait son apparition. Le charme c’est un truc subtil, bien plus puissant que la joliesse ou la beauté, qui engage le fond et non la forme.
    Mon idée en écrivant cela n’est pas de remettre en cause ceux qui choisissent la chirurgie ou toute modification cosmétique, mais plutôt de dire qu’à l’intérieur de chacun sommeille un trésor qui ne demande qu’à s’exprimer. Il ne s’agit pas de parler de cette supposée “beauté intérieure” qui reste quand on n’a plus 20 ans et qui parait comme une excuse à la perte de la séduction conventionnelle, non ! je parle de la liberté d’être soi-même – que l’on soit Cindy Crawford ou Tatie Danielle.
    Je voulais dire que tout le monde est beau, unique, et tellement plein de richesse.

    Bonne journée !

    Véronique

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  • #34 Hélène le 31 octobre 2019 à 13 h 43 min

    Laurence : on va voir si Sylvie se manifeste ;-)

    Véronique : et bien moi je trouve que tu as l’air de remettre en cause ceux qui choisissent cette voie, précisément, puisque d’une certaine façon tu dis qu’avoir cessé de te préoccuper de ton physique t’a permis de laisser émerger ton humanisme et la richesse des échanges plus profonds avec les autres, comme si les deux étaient incompatibles, ce que je trouve extrêmement réducteur, voire moralisateur.
    Evidemment que les deux sont compatibles. On peut être hyper coquette ET portée sur les sujets existentiels, dans ses échanges avec les autres et en général (et être soi-même).
    Sans compter que pour moi cette valorisation de l’esprit sur le physique est précisément très française et judéo-chrétienne.
    Enfin ce n’est pas vrai que tout le monde est beau (intérieurement encore moins, il y a un paquet de vraies ordures), ça aussi c’est une formule très à la mode en ce moment, et qui est en réalité complètement démago.

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  • #35 Guiliane le 31 octobre 2019 à 17 h 16 min

    Chère Patricia,
    Je viens de lire enfin l’intégralité de ton article, et de ce que j’en sais, je n’ai pas l’impression que la chirurgie esthétique soit aussi tabou
    que tu l’écris, en France.
    J’ai accompagné nombre de mes amies pour un nez, des seins … etc, sans aucun problème ni pour elles ni pour moi. Et je te parle des
    années 80-90, donc, pas d’hier.
    La vrai différence je pense, c’est le too much. Parce qu’outre-Atlantique, ça ne choque personne alors qu’ici oui. Mon exemple :
    la Dame “chat” dont tu connais sûrement le nom, mais que j’ai oublié depuis longtemps. Elle a voulu ressembler à son félin et c’est fait.
    Je pense qu’ici on est clairement pas prêts pour ce genre de modifications, mais avec le temps ?
    J’ai aussi adoré la série Nick Tup dont je n’ai manqué aucun épisode, justement pour les interventions très réalistes.
    Enfin, chacun fait bien ce qu’il veut ! (y compris Dame “chat” !)
    Bon week-end !

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  • #36 Cielito le 31 octobre 2019 à 17 h 51 min

    Hum ! vaste sujet qui m’a bien fait réfléchir depuis hier ! Et sujet glissant sur lequel s’exprimer par écrit, la peur de ne pas être bien comprise !

    Alors, oui, sur le fond, chacun fait bien comme il veut, à chacun son corps, donc à chacun de décider individuellement s’il veut le garder tel quel ou le modifier (je ne parle pas de l’embellir, c’est très subjectif et personnel, justement, comme appréciation, les uns préfèreront le nez d'”avant” ou les fesses d'”après”, c’est ça le “chacun fait bien comme il veut”). Mais ce que je me demande, c’est si ces Brésiliennes qui recourent tant à la chirurgie esthétique et en parlent autant sont aussi libres que ça ? Je m’explique : veulent-elles modifier une partie de leur corps pour se sentir, elles, intérieurement, plus belles ? ou le font-elles parce que tout le monde autour d’elles le fait, tout le monde a les pommettes comme ci ou les paupières comme ça ? parce qu’elles se sentiront mieux regardées par les copines, les sœurs, les hommes ? ou parce qu’elles se regarderont différemment, elles, quoi qu’en pensent les autres ?

    En fait, je réagis plus sur le côté “discussion ouverte” mentionné dans l’article qu’à la chirurgie esthétique elle-même. Je ne suis pas sûre que si j’y avais recours (mais j’ai trop peur du médecin !!!) j’en parlerais, de la même façon que je ne parle pas de ma coloration ou de mon fond de teint. Prenez-moi comme je suis, ne vous demandez pas comment j’ai été ou j’aurais pu être, encore moins comment j’aurais “dû” être. Et ne me parlez pas de “triche”, je n’aime pas ce mot, cela renvoie à des règles, or le corps de chacun est de toutes façons unique, quoi qu’on en pense, quoi qu’on lui fasse, parlez-moi de me sentir bien et heureux et puis c’est tout.

    J’ai quand même le sentiment que ce pavé n’exprime pas exactement ce que m’a inspiré la lecture de cette chronique par ailleurs super bien écrite et intéressante, tant pis, l’important est de participer. Et au pire… On ne peut pas plaire à tout le monde ;-)

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  • #37 Irena le 31 octobre 2019 à 20 h 17 min

    Guiliane : La “dame chat”, c’est Jocelyne Wildenstein.

    En 1990 pour mes 40 ans, je me suis fait refaire le nez. Je me suis offert cette rhinoplastie pour moi, avant que mon nez ne ressemble en vieillissant à celui de mes tantes, au nez familial qui avec l’âge s’étalait et tombait. Intervention impossible à cacher, avec le plâtre, puis les coquards puis la flagrante modification… Je n’ai rien dit, laissant à mes collègues de travail le soin de découvrir ce changement. La plupart des réactions, ce fut “oh, tu es tombée, tu t’es cassé le nez”, d’un air effrayé. J’ai courageusement affronté les réflexions après avoir dit que c’était volontaire, style “mais pourquoi ? il était très bien ton nez…”. Peut-être, mais il ne me plaisait pas, me faisait un vilain profil. Donc l’important est de se plaire. A soi d’abord.
    En même temps, puisque j’étais anesthésiée, le même jour j’ai fait faire une liposuccion ventre et hanches. Douloureux et résultat super mais… mon gras a mis 3 ans pour revenir petit à petit. Je pense que la technique des liposuccions de 1990 n’était peut-être pas tout à fait au point.
    Maintenant, à 1 an de mon 70ème anniversaire, j’aimerais bien regonfler un peu mes lèvres qui s’amincissent, atténuer mes sillons nasogéniens qui me rendent un peu triste, mais j’ai développé tellement d’allergies inattendues, d’eczéma, que mon dermato est pour l’instant réticent. Dans mes cauchemars, je me vois avec un côté de la bouche beaucoup plus gonflé que l’autre, un sillon comblé et l’autre monstrueux. Donc j’attends d’être prête.

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  • #38 cinzia le 31 octobre 2019 à 23 h 06 min

    Alors, pas si simple. Pour moi, c’est plutôt difficile d’accepter une personne qui a eu visiblement recours à la chirurgie ou à la médecine esthétique e le nie, en disant que non, que c’est tout naturel. En Italie il y a une chanteuse, maintenant un peu “flétrie”, qui reste en tout cas un personnage, et qui nie absolument d’avoir changé quelque chose à son visage. Mais on dirait une momie et je sais pour sur qu’elle a fait 8 lifting. Je ne vois pas la difficulté à l’admettre, Moi, j’ai très peu de cheveux sur le devant; bon je porte une demi-perruque est quand on me dis: tiens , quelle jolie coupe, ou quelle jolie couleur, je dis: Merci, c’est un postiche. Les gens me répondent: “mais tu dois pas le dire, ça se voit pas!!!” ET alors? C’est une honte de porter une perruque? Et c’est la même chose pour les “retouches”. J’ai 65 ans, j’y pense pas du tout parce-que pour moi la lutte contre les rides est perdue d’avance, même si je suis accro aux crèmes (et, grâce a mes gènes, ma peau tient encore); vieillir c’est horrible, mais pas moyen de l’éviter. Ou, pour mieux dire, l’alternative est bien pire… Mais si je devais changer d’avis e me faire un lifting, du botox, ou autre chose, le le dirais sans aucun problème. J’espère de n’avoir pas fait des fautes d’orthographie, car je suis italienne, je parle couramment le français, mais l’écrire c’est autre chose…
    PS
    Hélène, elle se fait regarder pendant ses séances d’injections, elle montre ses gouttières, et c’est aussi pour ça que je l’adore!

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  • #39 Patricia le 1 novembre 2019 à 8 h 53 min

    Guiliane : Merci d’avoir pris le temps de lire et surtout de m’écrire. C’est drôle, j’ai failli prendre la femme chat (jocelyn WildeStein) en exemple. Elle se trouve belle comme ça et tant mieux pour elle. C’est bien si tu trouves que les choses changent, ça veut dire qu’on avance dans le bon sens. Mais j’entends encore autour de moi beaucoup de faux prétextes pour se refaire un nez ou des seins.

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  • #40 MarieP le 1 novembre 2019 à 10 h 30 min

    Bonjour, je ne retiendrai que quelques mots de tout ce que je viens de lire et c’est Hélène qui l’a écrit : ne pas seulement vouloir etre plus jolie, mais aussi arrêter de se detester….😢 parce que qu est ce que douloureux de se détester…alors qu’on n’est même pas moche en fait !!! Moi au pire moment de ma vie où je me détestais, c’est là que le futur père de mes filles est tombé amoureux de moi !! J avais 10 kg de trop et pourtant il est tombé “sous mon charme ” . Moi, la détestation de moi, m’a conduite a me martyriser, un peu : anorexie puis boulimie, à martyriser mon corps avec des régimes idiots dont je n avais pas besoin, à m affamer, à m etriller le corps avec des gants de massage. .. Puis beaucoup quand vraiment la détestation de moi a ete a son paroxysme : 2 tentatives de suicide aux médicaments alors même que je venais de rencontrer cet homme qui deviendrait mon mari (bon il.ne l’est plus aujourd’hui mais là n’est pas la question). Se détester, detester son corps en particulier c’est affreux. Et continuer a le détester alors même que petit a petit on arrive avec le sport, qq kg perdus, quelques efforts, à tendre vers ce à quoi on aimerait qu’il ressemble. Parce que cette idee de “à quoi ressemble son corps” est dans notre tete, et ce quoi qu’on visualise au final dans le miroir devant soi…
    Aujourd’hui à 52 ans j arrive à moins me détester parce que mon corps, malgré qu’il ne soit pas celui sont j’ai toujours bêtement rêvé, à savoir faire environ 1,70 (j en fait 1,59…) et bien je vois qu’il est sacrément costaud mon corps. Il a fabriqué 3 enfants sans aucun dommage corporels 🙂, il continue de marcher , de courir, de skier. Mais a côté de ça, et c’est contradictoire, il continue de me complexer alors qu’au fond de moi je sais que pour mon âge il est tout a fait “honorable ” mon corps !!! Même plus qu honorable. Mais c’est dans ma tete , c’est comme ça. Et comme vous, Hélène, je trouve que non, la beauté intérieure ne vient pas forcément remplacer la plus ou moins beauté extérieure. Je doute fortement qu’une personne laide mais hyper bonne, gentille dévouée, généreuse, etc soit vraiment bien dans sa peau en se disant ” Oui je suis vraiment moche mais alors qu’est ce que je suis quelqu’un de bien ” !!!!
    J’ai fait 2 fois qq petites chirurgie esthétique, une fois lipoaspirtion du ventre (vraiment pas grand-chose a enlever ) et du haut des cuisses (encore moins a enlever !). Le ventre, c’est top avec Le temps, pas un “pet de gras ” sur le ventre.
    Mon corps en fait est à la fois mon meilleur ami et mon meilleur ennemi…. mais je ne suis pas souvent en paix avec lui. Et pourtant, on me dit jolie….

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  • #41 Hélène le 1 novembre 2019 à 11 h 51 min

    cinzia : ton français est parfait comme toujours, ne t’inquiète pas ;-)

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  • #42 Guiliane le 1 novembre 2019 à 16 h 08 min

    Irena :
    Merci beaucoup ! (du coup je suis repartie la voir sur YT)

    Patricia :
    Mais c’était intéressant, et en même temps ce qui va de soi pour une personne, n’est peut-être pas aussi évident pour une autre.
    Dommage pour ta dernière phrase, je pensais que depuis le temps c’était une affaire entendue, ou alors on régresse ..?!

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  • #43 Eve le 1 novembre 2019 à 19 h 37 min

    J’ai beaucoup aimé cet article, très intéressant. Chacun est libre en effet, chaque expérience très personnelle et l’assumer, en parler, c’est très bien, même si cela n’est pas donné à tout le monde d’oser, surtout chez nous.

    En revanche, dire que ces femmes qui assument (et je trouve ça très bien !) nous “libèrent”, je pense que c’est un peu fort, car au Brésil la situation est assez particulière: ils sont un peu affolés du bistouri et n’en ont vraiment pas peur. Je me demande si ce n’est pas fort difficile finalement de “résister” pour les filles qui ne voudraient rien changer mais qui doivent se sentir influencées par tant de personnes y ayant recours ? Je dis ça car je crois de plus en plus de filles dans la vingtaine avec des lèvres augmentées par exemple. Et quand je les vois je ne peux m’empêcher de penser qu’internet y est pour quelque chose. Mais je ne les juge pas, je ne me permettrais pas de dire que c’est “mal fait, voyant…etc”, car la personne peut en être très satisfaite elle-même, comme dit précédemment (et je trouve ça souvent joli en plus >< je suis peut-être moi-même influencée !!!).

    Au plaisir de te lire dans de prochains articles tout aussi variés ;-)

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  • #44 Sylvie V le 1 novembre 2019 à 20 h 46 min

    Laurence : hello je serai ravie de partager mon expérience avec Toi Laurence . Donc peut-être que Hélène pourrait te donner mon e-mail .👍🏼

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  • #45 Diane le 1 novembre 2019 à 22 h 46 min

    Article très interessant et libérateur je trouve.
    Patricia a une très belle plume.
    Je n’ai pas encore fait de chirurgie ou acte de médecine esthétique mais si un jour j’en ai envie j’aimerais être assez libre dans ma tête pour assumer. Je trouve ça génial les gens qui arrivent à passer complètement au-dessus de ce que les autres peuvent penser.
    En attendant je ne porte pas de jugement sur ce que les gens font, si une personne refait un nez, une poitrine, des pommettes, que ce soit “naturel” ou pas au nom de quoi devrions nous la pointer du doigt.
    Je vois à travers ce blog et les vidéos d’Hélène beaucoup de bienveillance et un message de fond qui nous incite à apprendre à nous aimer. Tout ca en parlant de routine soin, de voyages, de marques. Des choses que certains penseront futiles mais qui ici raisonnent autrement.

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  • #46 Hélène le 2 novembre 2019 à 10 h 48 min

    Sylvie V : Laurence : je vous mets en contact !

    Diane : merci beaucoup, ça me touche vraiment !

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  • #47 Violette.b le 3 novembre 2019 à 0 h 29 min

    Patricia :
    Je me permets de rappeler que J Wildenstein a fait cela pour plaire à son mari amateur de fauves ….lol ….. le vrai mauvais exemple

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  • #48 senscil le 3 novembre 2019 à 8 h 54 min

    Patricia a une trés belle plume’ et son article m’a donné envie de lire tout les commentaires. Je suis pour l’honnetetė, c’est une valeur importante à mes yeux, bien sûr, il ne faut pas forcement le crier sur tous les toits, mais j’avoue être dérangeé quand des personnalités publiques nient toute intervention. Chacun fait ce qu’il lui plait’ 8h52, j’ai des frissons, j’attends la vidéo d’Hélėne …. pour le petit grain d’humour.
    ps il ne faut le crier sur tous les toits est un morceau important de mon commentaire’ je suis sur tablette est ne sait pas le mettre en valeur et espere ne blesser personne

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  • #49 patricia le 3 novembre 2019 à 22 h 07 min

    Eve : La chirurgie c’est comme tout, c’est bien sans excès. Mais où placer le curseur de l’excès ? Je n’en ai aucune idée, c’est pour ça que je n’aborde même pas le sujet. Le sujet, c’est juste de ne pas avoir honte de le faire si on le fait.

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  • #50 patricia le 3 novembre 2019 à 22 h 19 min

    Violette.b : après avoir traîné pour mon plus grand bonheur sur plusieurs sites ‘people’, j’ai l’impression que les opérations de la femme chat ont fait fuir le mari milliardaire alors que la légende dit qu’elle aurait subi toutes ces transformations pour plaire lui plaire, alors qu’apparemment elle avait juste peur de vieillir comme tout le monde. en plus, elle aurait nié plusieurs fois toute intervention. finalement, j’ai bien fait de ne pas la citer en exemple.

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  • #51 patricia le 3 novembre 2019 à 22 h 44 min

    merci à vous toutes de me lire et de prendre le temps de commenter. Toutes vos contributions sont super intéressantes et nous font réfléchir un peu plus à la question.
    vos témoignages sont bouleversants et votre honnêteté touchante. j’espère que nous aurons encore beaucoup d’occasions d’échanger sur des sujets qui vous tiennent à cœur.

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  • #52 Irena le 4 novembre 2019 à 14 h 05 min

    patricia : 2 exemples me viennent à l’esprit en pensant aux personnes qui ont eu recours à la chirurgie esthétique de façon flagrante et qui ont assumé : Michaël Jackson et Orlan

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  • #53 Patrícia le 4 novembre 2019 à 17 h 15 min

    Tu as raison Irena, ce sont deux très bons exemples. J’ai retrouvé une interview d’Oran dans paris Match, voilà ce qu’elle dit de la chirurgie :”C’est une technique possible qui présente de moins en moins de risques, bien qu’il puisse toujours y avoir un problème lorsqu’il s’agit d’une opération. A partir d’un certain âge, les femmes deviennent transparentes et leur parole n’est plus entendue. On comprend que certaines d’entre elles décident de recourir à la chirurgie esthétique. Il n’y a pas de culpabilité à avoir. Chacun règle le problème du vieillissement et de la mort comme il l’entend” .
    On est d’accord : IL N’Y A PAS DE CULPABILITÉ A AVOIR

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  • #54 kiki le 6 novembre 2019 à 11 h 19 min

    merci pour ce bel article.
    Je me suis fait faire une diminution mammaire en juillet et je me sens infiniment mieux. Mais plusieurs choses m’ont étonnée :
    – moi qui suis si pudique, je n’ai eu aucune difficulté à en parler à mon entourage, je l’ai fait avec naturel. Mais bizarrement, ça n’a pas été très bien reçu. Ils ont tous dit “mais pourquoi as-tu fais ça ? Tu étais très bien avant”….
    – moi qui ai si peur des actes chirurgicaux, même une prise de sang me fait tomber dans les pommes, et bien là je n’ai eu peur à aucun moment, car j’étais déterminée.
    – j’ai eu un moment de déprime les mois suivant l’opération, et ma psy est persuadée que cette opération en est la cause, que je l’ai faite pour “réparer une souffrance”. Alors Hélène, ça me fait du bien de te lire quand tu dit que si on le fait pour réparer une souffrance, et bien dans ce cas on n’en parle probablement pas. C’est ce que je pense aussi. Je ne l’ai pas fait pour réparer quoi que ce soit, juste parce que je me sens mieux comme ça, et c’est pourquoi j’en parle de manière aussi naturelle.

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  • #55 kiki le 6 novembre 2019 à 11 h 27 min

    et j’ajouterais que j’y retourne le 26 novembre pour mon ventre, et que cette fois, comme c’est pour raison médicale (même si après ça j’aurais le ventre plat, enfin!), ça passe beaucoup mieux auprès de mon entourage, voyez-vous ça !….pour ma part je ne vois que le côté esthétique que va m’apporter cette nouvelle opération : )

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  • #56 Hélène le 6 novembre 2019 à 11 h 29 min

    kiki : oui les gens voudraient bien qu’il n’y ait que des raisons douloureuses pour légitimer une intervention esthétique. Sauf que précisément, c’est esthétique, pas réparateur ou de reconstruction, donc la raison peut être juste l’esthétique ;-)
    Il n’est pas nécessaire de souffrir pour avoir le droit de vouloir se sentir plus jolie (ou encore plus jolie ;-).

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  • #57 Silene le 6 novembre 2019 à 12 h 05 min

    kiki : lol, en fait les gens ont toujours un avis sur tout, même quand ça ne les regarde pas!! :)

    Chouette, une chronique de Patricia! j’aime beaucoup… Et la photo est très amusante!

    Ici j’ai une autre expérience, mais il est vrai que ce n’est pas de la chirurgie. Après avoir hésité pendant plusieurs années pour les injections dans les cernes, j’ai fini par sauter le pas et prendre “le risque” le mois dernier.

    Je suis esthéticienne, et j’en ai parlé naturellement à mes clientes… et une majorité (mes clientes ont principalement entre 45 et 65 ans) m’ont avoué en rêver mais ne pas oser: peur de ne pas trouver le bon praticien, peur du résultat raté, mais surtout peur du “qu’en dira-t-on”.
    Et cela s’est répandu comme une trainée de poudre: après avoir vu le résultat sur moi, 4 clientes ont pris rendez-vous chez mon médecin esthétique et déjà effectué des injections (botox, AH, un peu partout sur le visage). Et elles sont enchantées, et m’envoient des photos avant/après et évolution :) La quasi-totalité n’en parle à personne d’autre qu’à moi, il y en a même une qui ne l’a pas dit à son mari.
    Pour ma part j’en parle à tout le monde… excepté à ma belle-mère, ce n’est pas la peine de lui donner une raison de plus de dire du mal ::))

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