Résultats pour la recherche

sur mon lavabo

Sur mon lavabo #1

23 avril 2015

sur_mon_lavabo_1

(non ce ne sont pas des cheveux à la base du robinet – enfin ! – mais des sortes de micro fissures, le lavabo est assez ancien)

Ma salle de bains est naine et le rebord de mon lavabo tout petit, moyennant quoi je n’y laisse que l’essentiel absolu, à savoir les nettoyants mains et visage (j’ai même accroché un truc au mur pour ma brosse à dents sinon c’était elle ou l’huile démaquillante, je vous raconte pas les choix cornéliens – et le système D).

J’ai donc ici l’huile démaquillante Shiseido : je me suis bien amusée à en tester plein dans tous les sens ces derniers temps, maintenant ça suffit, retour à la psychorigidité et on termine les produits entamés, merci. J’en ai déjà beaucoup parlé, vous savez que je la trouve top (très efficace, parfum délicieux, un poil plus épaisse que d’autres, ce que j’apprécie).

A côté, le baume nettoyant Eve Lom : curieusement ma psychorigidité est sélective, donc pour le baume nettoyant j’ai le droit de changer en fonction de mon humeur. Cela dit ma flemme est souvent supérieure à mon humeur, et puis celui-ci a le plus petit pot et je l’aime bien en ce moment (parfum de plantes agréable, efficace sans être agressif), donc il a réussi à rester là depuis plus d’une semaine.

En face, le savon liquide pour les mains au citron de Crabtree & Evelyn : grâce au ciel je n’ai pas – encore – la tentation d’ouvrir plusieurs savons pour les mains en même temps. Celui-ci est délicieux, odeur citronnée comme j’aime et ne dessèche pas du tout les mains.

Evidemment, voyant ces deux démaquillants / nettoyants visage côte à côte, vous allez tomber de votre chaise et mugir « mais c’est pas vrai, tu as encore changé d’avis à propos du double nettoyage ??? ».

Je comprends votre mugissement, j’ai à moitié changé d’avis : c’est à dire que depuis que je me suis remise à porter un écran solaire au quotidien (celui de Clarins, en ce moment), je me dis que ça vaut le coup de VRAIMENT bien nettoyer la peau le soir. J’avoue être sur ce coup-là très influencée par Caroline Hirons et ce billet (elle vient aussi de faire une vidéo très intéressante sur le 2nd nettoyant).

Elle a raison, l’écran solaire est fait pour coller à la peau au maximum – même si ça n’est qu’un écran de ville (ceux de plage sont faits pour coller encore plus vu qu’on se baigne avec), donc ça plus le maquillage plus parfois le sport plus la pollution, autant bien nettoyer le soir.
Mais avec un truc doux, plutôt un baume qu’un produit moussant (toujours selon elle et ça tombe bien vue ma récente addiction aux baumes nettoyants) (en effet la peau est bien plus confort après un double nettoyage huile + baume qu’après un huile + n’importe quoi qui mousse – je crois qu’elle déteste les nettoyants moussants pour le visage).
Donc je le fais les jours où j’en ressens le besoin, sinon je me démaquille juste à l’huile ; et quand je ne suis pas maquillée du tout j’utilise le baume ou l’huile.

Notez que le matin par contre je suis toujours avec ma lotion et rien d’autre.

Voilààààà. Je pensais que la description de mon rebord de lavabo prendrait trois lignes, je me suis bien plantée mais j’espère que ça vous intéressera malgré tout.

PS : vous avez noté le #1. Ca veut dire qu’il y en sans doute aura d’autres. Fuyez tant qu’il est encore temps ;-)

59 commentaires Laisser un commentaire

Pourquoi je n’aime pas la lotion micellaire

29 août 2012

Depuis que les maquilleurs des défilés de mode ont dit qu’ils s’en servaient sur les mannequins, tout le monde est hystérique avec la Créaline de Bioderma (Bioderma étant par ailleurs une marque que j’aime énormément pour plein d’autres produits).

Puis les you tubbeuses anglophones ont pris le relais, sans doute aussi en grande partie parce que c’est un produit français donc exotique pour elles (on veut toujours ce qu’on a le plus de mal à se procurer, regardez-nous avec les blushes Tarte ;-), et tout le monde a cru que c’était trop la hype de se démaquiller à la lotion micellaire.

En plus c’est assez facile et rapide à utiliser, donc pour toutes celles qui ont la flemme de se démaquiller (et elles sont nombreuses ;-), c’est très séduisant.

Les gens pensent aussi que, parce que ce produit est utilisé par des pros, c’est la panacée.
Or non. C’est juste un bon produit de backstage, quand on n’a pas de lavabo sous la main et qu’on veut aller vite sans trop niquer la peau du mannequin.

Mais un produit de backstage n’est pas nécessairement un bon produit quotidien à long terme, et perso je n’aime pas la Créaline (ni les autres lotions micellaire, je ne fais pas une fixette négative sur ce produit en particulier ;-).

D’abord, ça ne démaquille bien que si on en utilise beaucoup, sur beaucoup de cotons (pour arriver à ce que le coton soit totalement blanc, il en faut pas mal) ; or le coton je trouve ça irritant pour la peau, rien ne vaut les mains en contact direct (sans compter que j’ai pas envie de passer ma vie chez Monop à acheter du coton).

Il y a toujours marqué « sans rinçage » sur les flacons, mais évidemment ça se rince, comme tout produit nettoyant (vous ne laisseriez pas de produit à vaisselle sur une assiette ? Et ben c’est pareil). C’est Joëlle, à Avène, qui m’avait dit de rincer la leur si je l’utilisais, même si le flacon disait lui aussi « sans rinçage ».

Et Joëlle Ciocco, qui dans le genre prêtresse de la peau se pose un peu là, n’aime pas la lotion micellaire. Elle a toujours préconisé le duo lait + lotion (pas micellaire, juste tonique ou ce genre de truc), le combo le plus doux pour la peau tout en étant efficace. Perso j’aime pas le lait démaquillant donc je passe mon tour, mais je trouve intéressant de noter qu’elle aussi désapprouve la lotion micellaire.

Pour moi ce produit c’est comme les lingettes, un truc de secours exceptionnel (notez bien que JAMAIS AU GRAND JAMAIS je ne me démaquille avec des lingettes, quelle horreur, c’est répugnant ces trucs, ça nettoie mal et je suis sûre que ça agresse – et éventuellement encrasse – la peau). Et je pense, au final, que cet engouement pour la lotion micellaire est avant tout un phénomène de mode (bieeeeeeeeeen encouragé par les marketeux…).

Je reste convaincue à 200% de la suprématie de l‘huile démaquillante (de qualité oeuf corse) : ça retire TOUT le maquillage en douceur mais super efficacement, ça s’utilise avec les mains donc c’est pas du tout irritant, et une fois rincée la peau est parfaitement propre. Et ça convient à tous les types de peau (oui, les peaux grasses aussi).

En dehors de la Shu Uemura qui reste ma préférée au monde, j’en ai découvert 2 autres récemment, je vous en parle dans cette vidéo.

327 commentaires Laisser un commentaire

Vous avez quoi sur votre lavabo ?

7 septembre 2011

Chez moi, rien ne trouble la sérénité de l’endroit et la lumière du soleil matinal poudrant d’or la brume qui monte des bois environnants… j’y médite, à l’aube, sur la fugacité de la vie et le sens de la beauté… (dit-elle d’un air éthéré et un peu con).

Meuh non c’est pas vrai ;-))

Cette photo n’a évidemment pas été prise chez moi (je serais d’ailleurs bien emmerdée qu’un sanglier me regarde prendre ma douche), moi j’ai une salle de bains naine et sur mon lavabo il y a ça :

Juste de l’huile démaquillante Su Uemura et du savon liquide pour les mains Durance transvasé dans un flacon de shampoing dont la pompe NE DECONNE PAS.

Mais partout ailleurs c’est le souk monstre et Sephora puissance mille, rassurez-vous.

96 commentaires Laisser un commentaire

Le lave-mains qui déchire

14 janvier 2011

Or donc je me lave les mains mille fois par jours et ça les dessèche, ce qui fait que je suis toujours à la recherche de produits méga doux pour le lavage (des mains. Du corps aussi mais c’est pas le sujet).

J’avais dans mon placard magique ce flacon pompe de Gel moussant Atoderm de Bioderma, qui proclamait fièrement : « sécheresses cutanées sévères et récidivantes, adultes, enfants, nourrissons ».

Vu l’intitulé, je me suis dit que ça avait tout l’air d’un potentiel lave-mains de compèt. Bien vu, il ne dessèche pas DU TOUT les mains. Ca sent rien, c’est du gel bleu transparent ambiance médicale, j’adore ce genre de truc, je trouve ça rassurant (et pratique sur un bord de lavabo becôz la pompe).

Et côté fric, comparé à son challenger (ah non, le challenger c’est lui, je crois bien) l’huile lavante Eucérin Ph5, ça vaut carrément la peine : y’en a 500 ml pour genre 11 €, contre 250 ml pour autour de 9 €.

Nous sommes donc désormais à la tête de trois lave-mains qui ne dessèchent pas (Huile Eucérin Ph5, Savon liquide Durance, Gel Bioderma), alléluyah.

Edit : la couleur bleue vient de la présence de zinc (apaisant) dans le produit, ça n’est pas un colorant, nous dit ninieminie. Une raison de plus d’aimer le biniou.

44 commentaires Laisser un commentaire

Les binious à pinceaux de Nimiel *

1 octobre 2010

Nimiel, Nimiel, soit bénie sur 17 générations !

Ah non j’en fais pas trop, ce biniou pour sécher les pinceaux est génial, voyez plutôt : d’habitude je fais sécher mes pinceaux comme ça.
Sauf que certains, pendant le séchage, descendent légèrement dans leur brush guard due to gravity law, ce qui fait que des poils sortent des trous du brush guard et que je me retrouve avec des pinceaux hirsutes alors que le but est strictement inverse.

Ici ça peut pas arriver vu que les pinceaux sont suspendus. Je mets quand même des brush guards aux pinceaux MAC à poils blancs (donc 239 et 217) qui vieillissent très mal sans ça, mais pour la plupart des autres c’est pas la peine.

J’ai fait ça hier soir et j’avais qu’une trouille, retrouver tous mes pinceaux éparpillés à tous les coins de la pièce ce matin ’cause que les ressorts auraient pas supporté tout ça. Ben ils ont supporté, ça a pas bougé d’un poil (aha).

Bref, l’invention du siècle si vous avez genre 10 pinceaux à laver (c’est le nombre que j’ai casé dans chaque biniou), sinon passez votre chemin ou achetez-en deux (comme j’ai fait, des fois qu’il y ait la guerre ; j’ai été bien inspirée, y’a pas – encore – la guerre mais j’ai beaucoup de pinceaux). Si je veux TOUS les laver en même temps, faut que j’en rachète 3 ou 4 de plus, je pense. En même temps vu le prix du biniou (genre 6 €) ça me ruinerait pas, mais de toute façon c’est très rare que j’attende de n’avoir plus UN SEUL pinceaux propre pour m’attaquer au lavage, sinon j’en ai pour 8 ans et j’ai le dos niqué à la fin (mon lavabo est trop bas).

Merci encore Nimiel (j’ai juste un peu peur qu’à force ça abîme les manches, t’en penses ?) !

PS : qu’est-ce que tu as fait des sortes de mini-passoires vendues avec ? Ma névrose « on sait jamais, ça peut servir » m’empêche de les jeter, mais à mon avis j’ai tort ;-))

* c’est Nimiel qui m’a indiqué, dans un commentaire sous le billet à propos de Michelle Phan, ces binious.

60 commentaires Laisser un commentaire

Le parfum, par Klochette

23 juin 2010

o-toi-lectrice

« C’était un samedi, au mois de juillet.
Le soleil avait passé la journée à faire cuire la ville, qui dégageait sur la fin de l’après-midi une odeur de sable, et de pneu surchauffé.
Le ciel commençait enfin à s’assombrir, et l’orage des soirs d’été s’annonçait.
Moi je marchais, à l’heure étouffante, en m’appliquant à ne pas penser, ou plutôt à ne penser qu’à des choses sans importance.
Cette robe était jolie, mais trop claire ; j’avais une lessive à étendre ; et le grand brun croisé il y a quelques minutes à côté de la fontaine était très beau.
Les fins de journée les plus réussies sont celles où l’oisiveté tient lieu de loi. Parce que rien n’est prévu, tout devient possible.
Une rencontre, une invitation à dîner, l’achat d’un nouveau bouquin  juste avant la fermeture de la librairie.  Et les premières pages, à la terrasse d’un café.
Un coca light, s’il vous plait ; avec une paille, des glaçons, et une rondelle de citron. Sourire du garçon, et le temps continue de s’enfuir.
C’était un jour comme ça. C’était le Café de la Place. C’était un coca light, et un recueil de nouvelles, Maupassant, « le verrou et autres contes grivois ».

L’ambiance a changé d’un coup, au moment où l’odeur d’écorce d’orange amère est venue me tirer des lignes imprimées où je m’abîmais. Une silhouette passée très vite, passée très près. Une ombre, pas même entrevue, mais une certitude, c’était toi.
Cinq euros balancés sur la table, gardez la monnaie. Maupassant remballé, la table qui valse, la mémé assise à côté qui braille.
Pardon madame, mais c’est une urgence.
Je me suis mise à courir, en cherchant dans l’air les atomes d’orange. Une rue en courant, virage à gauche sur les pavés disjoints.
On dirait une carte postale, de Corse ou de Toscane. Le soleil est là, entre les deux rangées d’immeubles, et les nuages gris essaient de le gommer.
A contre jour, je te vois remonter la rue, et je te suis.

J’ai ralenti la course, je marche presque tranquillement.
Je t’observe, je te hume.
Les effluves d’agrume  fouillent ma mémoire.
Je me souviens de toi, et de nos nuits à deux, et des matins au lit.
Je me rappelle les ballades dans Paris, les virées à moto, les départs imprévus.
Et puis ton parfum, ce parfum ensoleillé, qui faisait de ta peau une gourmandise.
Il y avait, au creux de ton épaule, une odeur de fleur d’anis, et moi, je m’en imprégnais, quand je t’embrassais là.

Je me rappelle comme j’aimais me précipiter dans la salle de bain dès que tu en sortais. Tu t’aspergeais de parfum, et quand tu posais la bouteille carrée, ça faisait un grand clac. Tu disais  que le verre du flacon contre l’émail du lavabo faisait le bruit d’un baiser, et tu sortais très vite.
Moi je prenais alors une douche à l’orange, qui avait l’odeur de ton odeur. A contre jour, je te vois remonter la rue, et je te suis.

Je me rappelle ton rire bruyant et tes yeux verts, tes cheveux bouclés et ta peau curieusement abricot. Je me souviens que tu m’expliquais des choses, et que tu n’écoutais rien.
Les journées étaient belles, et les nuits plus encore, quand elles sentaient le parfum pour homme.
J’aimais ton parfum, et je t’aimais toi.
A contre jour, je te vois remonter la rue, et je te suis.
Tu ne m’a pas vue, mais on dirait que tu fuis.

Je me souviens des matins où tu partais. A Londres, à Moscou, à Berlin, c’était le lundi. Quand tu n’étais pas là, c’est moi qui m’aspergeais dans la salle de bain, c’est moi qui m’inondais de ton odeur. J’attendais que tu reviennes pour te rendre ton parfum. Tu retrouvais tes arômes, je les goûtais chaque fois, pour que tu sois à nouveau mien.
Je me souviens du soir où tu n’es pas rentré, c’était un vendredi. Je me suis mise à attendre. Je me suis aspergée, tous les matins dans la salle de bain, de ton parfum à l’orange, et j’ai vidé le flacon.
Je me rappelle des journées vides, des nuits chargées seulement de l’odeur de la solitude. Je me souviens des gouttes salées qui tombaient de mes yeux.
A contre jour, je te vois remonter la rue, et je te suis.
Tu ne m’as pas vue, mais on dirait que tu t’enfuis.

Le soleil est bas maintenant, moribond déjà, et l’air se charge en électricité, le sol vomit sa chaleur.
Ton image est brouillée par les éthers urbains, mais je te sens, et je te suis.
Je me souviens de ton absence, de la souffrance animale, qui m’a rendue sauvage.
Alors la rage monte en moi, comme le magma dans les cratères volcaniques avant  l’éruption.
A contre jour, je vois que tu atteins le bout de la rue, et je te suis.

Je me remets à courir.
A contre jour, je vois que tu tournes, au bout de la rue, et je te poursuis.
Je me souviens que tu es parti sans dire au revoir, et que tu m’as blessée à mort.
J’ai envie de te hurler des mots, en pleine rue, alors je te poursuis.
Enfin je te rattrape, enfin je peux t’atteindre. Tu te retournes d’un coup et je me cogne à ton épaule.
Ton parfum m’envahit, je lève les yeux vers ton visage.
Et l’inconnu me demande : « tout va bien mademoiselle, vous ne vous êtes pas fait mal ? ». Et moi je dis non, à cet homme. Cet homme que je ne connais pas, qui porte ton parfum.

Signé : Klochette »

94 commentaires Laisser un commentaire

Vous vous démaquillez dans le lavabo ou sous la douche ?

8 avril 2010

Non parce que j’avais une copine qui se brossait les dents sous la douche, donc je me dis : ça se trouve, y’en a des qui font la même chose pour se démaquiller ; genre d’une pierre trois coups.

Moi je me démaquille au-dessus du lavabo, et non je me fous absolument pas de l’eau partout vu que je me jette pas des grandes palanquées de flotte dans la figure, je fais ça soigneusement avec un gant de toilette (voir ici). Tout ça est donc hautement maîtrisé (de toute façon j’ai pas le choix, si une seule goutte d’eau me coule dans la manche je fais une crise de nerfs comme un vampire arrosé d’eau bénite).

Voilàààà, c’était le billet fascinant du jour.

PS : je sais, la photo n’a aucun intérêt ; mais il en fallait bien une et puis maintenant vous saurez que, lorsque j’évoque ma  « salle de bains naine », ça n’est pas un vain mot ;-)

185 commentaires Laisser un commentaire

Avène, Eucérin

28 décembre 2009

ma peau carbure 18

Baume émollient Trixéra Avène (génial pour le corps quand il fait froid)

Gel nettoyant émollient Trixéra Avène (sur le bord de mon lavabo, pour me laver les mains sans les niquer ; bien, mais pas autant que l’Huile Lavante pour les mains d’Eucérin, qui est juste le MEILLEUR PRODUIT DU MONDE pour qui se lave les mains 40 fois par jour)

Huile de douche PH5 Eucérin (très agréable, anti-desséchante sans pour autant être huileuse, en réalité)

Cold Cream Avène (pour mes coudes)

Crème pour les mains PH5 Eucérin (pas mal du tout, super pour les gens qui n’aiment pas quand ça reste gras après avoir crémé leurs mains).

52 commentaires Laisser un commentaire

Maquillage yeux bleus – Les yeux de Broutilles

7 décembre 2007

Voici ce que nous dit Broutilles :

« Je sais, on me le dit souvent, mes yeux sont…. très bleus… Le problème, c’est que je les trouve petits, et qu’avec l’âge (cf. les rides tout autour !!!), ça ne s’arrange pas ! Dites, ça vous fait pareil à vous, les quadra ou presque,
les yeux qui disparaissent ???

En plus, oui, j’ai des cernes, mais pas bleus, juste marqués, qui font un creux, quoi. Je ne sais pas comment les planquer.

Les sourcils, je ne leur fais rien du tout, j’ai peur de déraper… La seule fois où je l’ai fait faire par une esthéticienne (cet été), berk ! J’ai eu beau lui dire d’arrêter, je suis sortie de là en me sentant toute nue !!! Le but était « d’ouvrir » mon oeil pour l’agrandir, je n’ai pas été convaincue.

Je me maquille toujours de la même façon, en forçant plus ou moins sur le crayon et le fard, brun (voir photo) ou prune. Je mets d’abord mon crayon noir au ras des cils en haut et en bas, puis je l’étale avec mon pinceau, enfin mascara noir et hop…

Et c’est bizarre, on dirait que je mets du mascara sur les cils du bas et pourtant non, je ne le fais jamais, sinon on dirait que je viens de pleurer…

Le truc, c’est que si je mets un trait plus marqué et/ou plus large et plus de fard, j’ai un regard de killeuse qui peut mettre mal à l’aise (moi, ça me dérange quand je surprends mon regard dans le miroir !!!) et mes yeux ont l’air d’autant plus petits je trouve.

Si vous pouviez m’aider à avoir des yeux de manga sans qu’ils vous fassent mal à l’estomac… »

Voilà ce que j’en pense :

Tes yeux sont hallucinants et magnifiques, des yeux de loup !! Waow !!! Je suis hyper impressionnée !

Pfff, ça va être dur de te donner des conseils, tu sais exactement ce qui te va et tu te maquilles super bien ;-) Essayons néanmoins de trouver quelques trucs qui tiennent debout à te suggérer ;-)

Alors déjà on peut faire quelque chose pour les sourcils : je trouve aussi que ton regard pourrait être ouvert par une épilation du dessous.
Je t’ai bidouillé un truc sous photoshop, regarde, ça ne change pas radicalement mais ça fait un peu plus net non ?

Bon cela dit, leur ligne est impec, donc si ça te stresse, n’y touche pas, ça vaut toujours mieux que de tout fiche en l’air ;-)

Pour le maquillage, la seule solution pour arriver à imaginer quelque chose de nouveau est de regarder uniquement ta photo pas maquillée sinon on est complètement perturbée par le résultat hypnotique que tu obtiens d’habitude ;-)

Pourquoi n’essaierais-tu pas, au lieu de définir de façon précise le contour de l’œil, de poser un fard taupe à peine satiné en halo, en remontant un peu sur la paupière fixe pour tirer le regard vers le haut ? Avec une pointe de fard
clair au milieu de la paupière fixe, juste sous le sourcil.
Et un fin trait de fard taupe hyper léger sous l’oeil, fait avec le pinceau utilisé pour la paupière supérieure et sans reprendre de couleur dans le boîtier.

Sinon je me demande si le fameux fard bleu ardoise qui n’existe pas ne pourrait pas être une jolie solution pour mettre en valeur tes iris sans te donner un « regard de killeuse », comme tu dis ;-)
Posé de la même façon que le taupe, et avec la touche claire aussi (sauf si ça te gonfle d’acheter un fard clair, c’est un petit détail en plus, ça ne changera pas rigoureusement le résultat ;-).

Avec juste du mascara noir en haut, et surtout pas de trait noir au ras des cils, ni en haut ni en bas, pour ne pas durcir le regard et faire de contraste trop violent avec tes iris.
Si tu tiens à garder le trait de crayon, fais-le plutôt en gris foncé ou en brun, c’est plus doux.

Pour les cernes en creux je sèche, je ne vois pas comment leur redonner du relief, en quelques sorte.

Pfiou, pas facile… Qu’est-ce que tu en penses ? Et vous les filles ?

La suite !

Broutilles :

« Merci à toutes pour votre aide. Cela dit, je dois ajouter que grâce à vous, toutes les femmes de ma famille à qui je comptais offrir un diamant à Noël se verront avec un saucisson dans leur paquet : je me suis ruinée en maquillage !!!

J’ai commencé par m’acheter un crayon gris (Couleur Caramel) pour remplacer mon noir habituel. Vous aviez raison : avec ça, le bleu de mes yeux est moins « violent » ou glacial ! C’est le crayon que j’ai utilisé pour toutes les photos.

Sinon, il est très difficile de trouver des fards sans paillette, l’effet arbre de Noël ayant apparemment déteint sur les palettes des maquilleurs… Et je n’aime pas les paillettes… c’est ce que je me suis vue expliquer à la vendeuse, déguisée elle-même en sapin de Noël si j’en crois le magnifique nuage de paillettes qu’elle s’était collé autour de chaque oeil la pauvrette…

En plus, apparemment, je ne suis pas douée pour repérer les couleurs dans les présentoirs des parfumeries : ce que j’ai pris pour un gris s’est avéré être un bleu ciel (pas de photo, je déteste) et ce que je pensais être un taupe
s’est révélé être un gris (Lancôme G30, voir photo). Pour ma défense, je dirais que le « taupe » est un concept modesque qui n’a d’égal que le « bleu canard » des années 80 en ce qui concerne sa perception somme toute très personnelle…

Et comme je pensais à ce moment-là ne pas être équipée du gris qui m’avait été conseillé par plusieurs d’entre vous, j’ai aussi acheté un gris-gris, une palette Gemay qui gratte la paupière quand on l’applique et qui se compose d’un gris clair et d’un gris foncé. 18 ans que je ne m’étais pas maquillée en bicolore !

Là ou je suis contente, c’est que je crois sans me vanter avoir trouvé le St-Graal de ce blog : LE BLEU ARDOISE !!! Il s’agit du « Faded Denim, n°105 » de chez Clinique (voir photo). Qu’en pensez-vous ? C’est pas bleu ardoise ça ?

Pour finir, la photo qui tue : un bleu très bleu de chez Couleur Caramel, infernal à appliquer tant il est volatile, j’en avais jusque sur les joues ! Hélène, tu peux utiliser la photo pour ton jeu « yeux bleus »… C’est le seul maquillage pour lequel j’ai utilisé mon crayon noir, pour faire un truc plus ludique que beauty.

Ah, et aussi : mes sourcils ! Qu’en dites-vous ? Je crois bien que vous aviez raison en parlant d’ « élagage » du sourcil : quand j’ai vu le nombre de poils tombés dans le lavabo, j’ai pris peur !!! »

J’en dis :

Ah c’est fou la différence que ça fait, sans crayon noir !! Ca te fait le regard bien plus doux, c’est génial !

J’aime particulièrement les photos 2 et 3, je crois que ce sont mes préférées, tes yeux sont magnifiques et particulièrement bien mis en valeur dessus !

Et je confirme, le Faded denim Clinique est ce qui se rapproche le plus du bleu ardoise dans l’état actuel du marché ;-)

Je me demande si tu ne devrais pas réessayer un vrai taupe, je suis sûre que ça t’irait super bien. Pour ne pas te gourer une fois devant le présentoir, tu as le Satin taupe chez MAc, qui en plus d’être facile à trouver, coûte 15 € au lieu de beaucoup plus chez Lancôme ;-) Tu nous ferais un essai ? ;-)

Pour les sourcils c’est chouette parce qu’on n’a pas du tout l’impression que tu en as retiré beaucoup, et ça t’ouvre le regard juste comme il en avait besoin. C’est vraiment joli.
Juste sur le sourcil droit (dans la vie, pas sur la photo ;-), tu as une petite « pointe » sur le dessous, près de l’oeil : tu dois pouvoir enlever deux ou trois poils pour avoir une ligne inférieure plus souple.

Que t’en semble ? Les filles ? Elle est belle notre Broutilles hein !

La suite de la suite :

Broutilles :

« Je viens de refaire des essais avec le fard Bobbi Brown n°6 Stone, puis le duo Dior n° 545. Ben, je crois que je vais adopter les deux ! »


J’en dis…

…que le taupe te va super bien, surtout quand il est clair comme ça, il met ton regard en valeur sans le
fatiguer, et ça swingue un peu plus que du gris.

Je crois que ma préférence va au Bobbi Brown, même si je suppose que le Dior est 10 fois plus agréable à travailler et tiens beaucoup mieux ?

J’en dis aussi que tu avais raison, à propos de la frange : quand j’ai vu ces deux photos côte à côte, il m’a sauté aux yeux que tu étais plus belle avec que sans, ça fait un écrin à ton regard ;-)

Les filles ? ;-)

77 commentaires Laisser un commentaire

Pourquoi les tubes sans clapet ??

30 avril 2007

J'aimerais qu'on m'explique une chose, simple en plus : pourquoi certains tubes de cosmétiques ont des clapets, et d'autres des bouchons qui se vissent ?
Parce que c'est un peu l'avenir de la femme, le clapet : qui n'a jamais couru à quatre pattes après un bouchon vicieux roulé sous un placard ? Qui n'a jamais fait tomber malencontreusement un mini-bouchon de crème pour les yeux dans le trou du lavabo ? Hein ? Qui ?
Je pose donc la question : quel vice pousse les fabricants de cosmétoches, qui devraient pourtant nous bichonner comme des bêtes vus les sous qu'on leur rapporte, à fabriquer encore, en 2007, des tubes sans clapet ??
Cette question m'assaille furieusement à chaque fois que j'essaye de reboucher un tube à l'ancienne mode : ça marche jamais du premier coup, ça se visse de traviole, le bouchon saute et roule sous le lavabo, c'est très rare d'y échapper.
Si on me donne une bonne raison je suis prête à abandonner la lutte pro-clapet, mais il me faudra des arguments drôlement étudiés, le sujet est grave.

175 commentaires Laisser un commentaire