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pinceaux

Ma vie avant Hélène, par Fantomette

29 août 2007

« Ma vie était si simple avant, je me levais à la dernière seconde, attrapais au vol café et mascara et hop, un coup sur les cils en guise de maquillage et basta.
J’étais heureuse à l’époque, je me maquillais en 4 secondes et pouvais à loisir attendre les 18 « repeat » du réveil avant d’émerger enfin et de courir après le bus le mascara dans la poche et le xelibri 6 dans l’autre.

Et un jour, au hasard du surf, je tombe ici.
Et depuis, je vis un enfer.
J’ai du jeter tous mes fond de teint qui moisissaient de ne pas servir et en racheter des neufs, j’ai du acheter de la poudre, du blush, de l’anti-cernes et du fard à paupières.

Et désormais je vis un long calvaire matin et soir. Dès que je saisis mon mascara, j’entends Hélène qui gronde dans mon esprit « ça ne sert à rien de se maquiller les yeux si on a pas travaillé le teint avant […] on fait les choses dans l’ordre ou on ne les fait pas », et, terrorisée, je repose mon mascara et je sors mon escadron de pinceaux, fond de teint, blush et consorts pour me faire un teint parfait avant d’oser, enfin, maquiller mes yeux.

Et le soir, quand je vais me coucher et commence à me mettre en boule sous la couette, Hélène résonne encore dans mon esprit, m’enjoignant de me relever tout de suite et de me démaquiller avant de me recoucher. La culpabilité m’envahit doucement mais non, je suis couchée et fatiguée, je me relève pas. Puis quand la pression du remords devient insupportable je bondis hors de mon lit (au grand étonnement de l’Homme qui me lance un regard dubitatif) et me rue dans la salle de bain sur les cotons et mon eau démaquillante, ma crème de nuit et ma lotion.

Je n’ose plus, Hélène me poursuit mentalement de ses menaces de vieillir prématurément, d’avoir le teint gris et des mines de sel si je ne me maquille et démaquille pas soigneusement matin et soir. Et attendez, elle me dit aussi que même le dimanche où je ne suis pas maquillée je dois me démaquiller quand même ! Mais je rêve !
Mais je me résigne et fais.
Elle dictatrise ma salle de bain et ma trousse à maquillage et je me souviens encore avec nostalgie quand j’étais libre.

Libre d’aller travailler le cil mascarisé et le nez luisant, le teint gris et le cerne mauve.
Alors merci Hélène…

Signé : Fantomette »

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Benchmark pinceaux à make up

12 juillet 2007

Enfin bon, petit benchmark, parce que j’ai pas essayé tout ce qui existe sur le marché, non plus. Mais le sujet me passionne, d’abord parce que les pinceaux c’est joli, et puis parce que des bons outils sont super importants pour arriver à un beau maquillage, donc n’est-ce pas bien sûr, nous allons parler de ça pendant trois plombes, pof.
La chose la plus importante, à mon avis, est que la qualité varie beaucoup d’une marque à l’autre, et n’est même pas liée au prix (ni au traitement, je les entretiens tous soigneusement de la même façon, lavage à l’eau tiède savonneuse une fois par semaine, séchage à plat).
Voici donc de gauche à droite :

Sephora (1, 2, 3, 4, 5) :

Les non professionnels en synthétique (3, 4, 5) sont à la hauteur de ce qu’on imagine, à savoir vraiment le minimum vital si on n’a rien d’autre sous la main, la sensation est limite désagréable et le résultat pas satisfaisant. Sauf pour le pinceau à blush qui est parfait pour moi (5). Ils coûtent entre 8 et 20 € selon les tailles, ce qui me fait dire (une fois de plus) que si payer le prix fort n’est pas une garantie de qualité, en revanche quand c’est pas cher il y a
toujours une raison.
Les professionnels à manche argenté, en poils naturels (1 et 2), sont nettement plus agréables, le résultat est plus précis, et ils coûtent au moins le double, ce qui tient debout. En revanche je ne sais pas comment ils vieillissent, je
les ai depuis très peu de temps.

Shu Umeura (6, 7, 8)

Je n’ai eu pendant longtemps que ces pinceaux, persuadée que c’était les meilleurs de la terre. En fait bof, mon pinceau à poudre (6) qui est dans le bandeau de mon blog, a drôlement changé depuis que j’ai fait la photo du bandeau : vous avez vu tous les poils qu’il a perdu ?? Pourtant je l’avais payé hyper cher, au moins 60 €…
Et leurs pinceaux à paupières ne sont finalement pas aussi merveilleux que promis, ceux que j’ai sont en synthétique à 30 € parce que ceux en poils de martre coûtent 72 € (72 € pour ce truc minuscule !!! j’ai cru tomber dans les pommes à la caisse et j’ai dit posément que j’allais prendre du synthétique, plutôt), et ils ne tiennent pas tellement bien le coup dans le temps.

Armani (9)

Pas tellement plus cher que les autres (35 €), en poils naturels (castor tibétain et raton laveur des steppes, ou dieu sait quoi de ce genre) : je n’ai pour le moment que ce gros pinceau à paupières, mais je ne regrette pas d’avoir craqué, il est parfait, hyper agréable, et me sert absolument à tout. Limite je pourrais me passer de tous les autres (limite hein, parce que bon, quand même).

Bobbi Brown (10)

Pas mal mais pas de quoi se relever la nuit non plus. En revanche le rapport qualité prix est meilleur que celui de Shu Uemura, genre 25 € pour des poils naturels.

Bare Minerals (11, 12)

Ce sont ceux vendus avec les fonds de teint minéraux en poudre. Ils sont de très bonne qualité, et coûtent autour de 25 € pièce. Le pinceau à anti-cernes, notamment (12) a changé ma façon de vivre ce fard : avant je l’appliquais au doigt, persuadée que l’application au pinceau c’était des salades, en fait ça change tout : on travaille la couleur sans plus avoir d’épaisseur, et le résultat est dix fois plus naturel.

Verdict : achetez des trucs de qualité, quitte à en avoir moins, et tapez plutôt dans les poils naturels que le synthétique, ça fait une vraie différence.
Sur ces bonnes paroles, petit scarabée, je vais continuer mes études, et je reviendrai vous raconter quand j’en aurai testé plein d’autres ;-)

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Cotonou, Düsseldorf

22 janvier 2007

Aha ! J’ai enfin réussi à retrouver la manip qui préside à la multiplication des pinceaux sous Photoshop, et à placer Cotonou et Düsseldorf sur les cartes de Facholand.
J’ai presque trois mois de retard, OK, mais vieux motard etc… ;-))

Pourquoi je vous dis ça ? Ben parce que ça fait trois mois que c’est sur ma “to do list”, et que je culpabilise à chaque fois que je passe devant ;-))

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Où sont les facholandiennes ?

4 décembre 2006

Sur une idée géniale de Ménille Avénale, voici les premières cartes de Facholand.

J’ai mis des pinceaux à maquillage partout où je sais que se pelotonnent des facholandiennes aux ongles vernis fermement plantés dans un sauciflard, mais je ne sais évidemment pas où sont toute les lectrices, aussi je compte sur vous pour compléter les cartes en m’indiquant ce qui manque en régions, villes ou pays.

Il n’y a pas les noms des villes sur les cartes de France et d’Europe, ils n’étaient pas sur les fonds de cartes récupérés et travaillés par l’Homme (ben oui, moi je sais pas me servir de Photoshop, c’est lui qui a tout fait), si ça ne vous paraît pas clair dites-moi, je verrai si on peut améliorer le bidule.

Ménille Avénale je ne peux pas inscrire les noms et les adresses mails ou les blogs des facholandiennes, en dehors du fait que je suis incapable de réaliser un truc pareil, il y a peut-être des filles qui n’ont pas envie de voir communiquer leurs coordonnées à des inconnues.

Si quelqu’un a une idée géniale qui permettrait de placer les pseudos sur les cartes, sans avoir des fichiers trop lourds pour les mettre sur le web, et en masquant les coordonnées derrière, je suis preneuse ;-)

PS : c’est la tête du pinceau qui marque l’emplacement ;-)



La facholandienne française

La facholandienne européenne

La facholandienne mondiale

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Leçons de maquillage, part two, le teint toujours

23 novembre 2006

leçons2Or donc vous êtes en rade devant le miroir de votre salle de bain, le visage à moitié maquillé et bien embêtée pour déterminer ce qu’il faut faire ensuite (non je ne vous prends pas pour des handicapées du pinceau à maquillage, je joue le jeu de la leçon à fond ;-)).

Alors si vous avez mis du fond de teint compact et/ou poudré, ne poudrez pas par-dessus. Quoi c’est évident ? Ben je suis désolée, ce qui va sans dire va encore mieux en le disant, mieux vaut prévenir et manger du saucisson, c’est toujours ça que les nutritionnistes n’auront pas.

Yep, tout ça nous éloigne légèrement du sujet, recentrons-nous sur nos pinceaux (en poil de poney – rooh, je viens d’avoir une vision délirante, celle d’un poney en string, je pense que je suis bonne pour le cabanon).

La poudre c’est comme le fond de teint, la couleur doit être la plus proche possible de celle de votre peau. Donc pas marron, malgré la tentation anti-bidet qui vous étreint brusquement face aux linéaires (sauf si votre peau est marron, ça va de soi, le principe étant de prendre la couleur la plus similaire).

Libre ou compacte ? Vous faites comme vous le sentez hein, mais ne venez pas pleurer quand vous aurez renversé un boîtier entier de Caron sur votre chien.

Si libre, application à la houpette, si compacte, gros pinceau. Mettez-en bien partout, donc aussi autour des yeux et sous la mâchoire. Si ça vous donne l’air duveteux d’un bébé canard c’est qu’il y en a trop, passez-vous légèrement les mains sur le visage pour enlever l’excédent.

Passez un coin de gant de toilette humide sur vos sourcils, les sourcils plein de poudre ça craint. Et coiffez-les, tant que vous y êtes, ça fait plus net et ça ouvre le regard. Donc vers le haut et l’extérieur, le coiffage, avec une mini-brosse adéquate ou un peigne (fin).

Et maintenant le blush. Ahh ! Sujet brûlant ! Perso j’aime le blush rose très frais uniquement, limite un peu abricoté l’été (mais je précise à nouveau que Jacob Delafon, c’est moi). Evidemment j’ai porté des trucs terre de Sienne quand j’étais jeune et bête, dans le genre qui colle dix ans dans la figure on n’a pas tellement fait mieux depuis, à mon avis.

Autre sujet qui me tient à coeur : la façon de l’appliquer. Au pinceau pas trop petit (donc pas celui qui est vendu avec, ça serait trop facile). Et pas en biais, surtout pas en biais. Le plan « je pose mon blush bien en diagonale de la tempe à la bouche », je trouve ça pas possible, ça fait méga dadame.

Donc souriez un grand coup. Posez le blush sur l’arrondi qui se forme sur la pommette, et sans aller ni vers le haut ni vers le bas. Voilà, vous avez l’air de revenir de deux heures de balades au grand air. En biais non, vous avez juste l’air d’avoir dix ans de plus aussi.

PS : si vous craquez (comme je pense le faire genre demain) pour un blush en stick, posez-le au doigt ou à l’éponge, toujours en souriant, et avant la poudre.

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Teint de rose, l’enquête de del4yo

18 octobre 2006

sephorabenefit

Or donc on se posait pas mal de questions à propos du fameux kit bère essenchuèles évoqué ici.

del4yo, qui habite là où la marque prend sa source, si je peux me permettre un poncif aussi énorme mais je trouve que ça tombe pile poil dans cette phrase, est allée enquêter sur les poudres mystérieuses :

« Je t’avais proposé de passer au nouveau mall à San Francisco, pour poser quelques questions. J’y suis allée mardi et me suis retrouvée au milieu d’une alerte incendie ! J’ai gentiment mais rapidement fuit vers la sortie…et je suis revenue hier.

J’ai donc débarqué chez Bare escentuals poser les quelques questions que ton post avait soulevées…malheureusement pas moyen de faire des photos, quel dommage parce que la boutique est ravissante ! On dirait un croisement entre une boutique d’apothicaire et un boudoir a l’Américaine (rose rose rose).

J’ai été très bien accueillie. Il faut savoir qu’ici la cliente est reine, pour de vrai, avec le sourire qui va avec, et il est très rare d’être mal reçue.

L’officine était pleine (en semaine a 11 heures du matin) de jeunes femmes venues se faire expliquer le fonctionnement de leurs produits. Visiblement pour les Californiennes aussi cette façon de se maquiller correspond a un changement radical. Une petite révolution peut-être, comme quand le mascara est devenu liquide?

Je te traduis ici les quelques questions que j’ai posées a propos du starter kit:

– à propos des multiples brosses et de la difficulté de s’en servir :

bon là rien a faire, il faut regarder la vidéo. Si tu ne l’as pas elles m’ont gentiment fourni un CD a t’envoyer.

– quant aux problèmes dus a la poudre libre…et au fait qu’on en met partout : Swirl, tap, buff sont marques en lettres d’argent tout autour de la boutique. Ok on a compris mais ça veut dire quoi en vrai ? Pour éviter d’en mettre partout, il faut saupoudrer une micro quantité de poudre dans le couvercle, faire tourner le gros pinceau court jusqu’à ce que toute la poudre soit absorbée, et la hop on maquille. Et on recommence. Ca parait long mais quand je calcule le temps qu’il me faut pour verser mon fond de teint dans le creux de ma main, puis le passer au pinceau sur le visage (ou avec les doigts si j’ai la flemme) et ensuite me laver les mains… Finalement ça n’a pas l’air énorme. Quoique. Si tout pouvait être aussi simple qu’une poudre compacte genre Mac, moi ça m’irait bien.

– dernière question, est-ce qu’il comptent faire une version poudre pressée? (ben oui pour les retouches, hein ?)

Eh bien non. Quand on presse une poudre il faut rajouter des conservateurs, ça n’est pas bon pour la peau. Et comme la marque cherche la pureté maximum, pas question de rajouter des conservateurs, donc il va falloir s’habituer aux poudres…

Bref, en sortant j’ai file chez Stila pour acheter plein de produits qui collent tout seul. Flemmarde ! »

Merci beaucoup del4yo ! ;-)

De mon côté, j’ai fouiné au Printemps et trouvé un produit équivalent au Mineral Veil, la poudre Dandelion chez Benefit : dans la boite c’est rose vif, sur le visage ça donne juste un coup de frais éclairant. Bon évidemment ça coûte un peu 31 €, je vais attendre d’avoir fini mon Mineral Veil pour craquer.

Ce qui me fait une fine transition avec la suite : mon kit bère chose je peux pas le donner à l’une de vous, parce que je suis en train de le démanteler complètement : j’utilise donc le Mineral Veil, j’ai filé un des pinceaux à un ami, et ça va continuer de la sorte. Il n’est plus complet, on ne peut plus en faire grand-chose ;-)

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Enfin !!!

6 octobre 2006

spehoratest1Sephora s’est enfin décidé à acheter mon âme ! C’est pas trop tôt, depuis le temps que je dis du mal d’eux sans que ça me rapporte rien ;-)

Bon restons calmes hein, ils me donnent pas des millions de dollars de rente, ils m’ont juste proposé de tester certaines de leurs nouveautés. Gratuitement bien sûr.

Voici donc mon essai de la semaine, avec le kit à teint Bare Minerals de Bare Escentuals (seigneur, comment ça se prononce ??). Une marque San Franciscote, et qui fait dans le maquillage minéral (je suppose que les produits ne contiennent pas de graisse de baleine, mais j’avoue ne pas m’être penchée plus que ça sur la question, comme vous le savez je suis une mauvaise citoyenne de la Terre).

Bon, il faut un peu avoir fait Centrale pour comprendre comment ça marche, j’ai du lire trois fois la notice pour pas me gourer dans l’ordre.

Oui parce qu’il y a QUATRE poudres différentes, qui sont en réalité du fond de teint, et qui font office de tout : fond de teint donc, anti-cernes, poudre, blush. Avec trois pinceaux distincts, dans lesquels j’ai mis un peu de temps à me repérer.

Ah si on me dit d’utiliser tel pinceau pour telle poudre, je ne prends pas d’initiative malheureuse (surtout si je comprends rien), je suis psychorigide je vous dis.

Bref, mon manuel à la main je me suis vaillamment collée devant mon miroir et j’ai tout bien fait comme ça disait.

Ah non, pas tout, je me suis tenue prudemment à distance du revitaliseur de teint, terrifiée à l’idée de me couvrir de plaques rouges. C’est bête, si ça se trouve ça change tout.

J’ai trouvé les pots de poudre libre pas hyper pratiques, j’en ai évidemment foutu la moitié sur ma housse de couette (blanche, je n’ai que des housses de couettes blanches, je supporte pas la couleur ou les motifs).

Résultat : ça fait vachement naturel, en effet. Et j’ai pas eu d’allergie, ce qui mérite d’être signalé. Mais il y a un effet glowy que je trouve bizarre, j’ai l’habitude d’avoir la peau mate et veloutée. Là ça brille, on a beau voir que c’est fait exprès, ça reste un genre de maquillage auquel je suis pas habituée.

Je crois que je préfère mon fond de teint à moi que j’ai depuis des siècles et ma poudre itou (et mon anti-cernes, que rien ne peut remplacer pour mes cernes démentiels).

Sauf le mineral veil (oui ça s’appelle comme ça, je subodore vaguement que ça veut dire voile minéral) : c’est une poudre rose clair qu’on met à la fin par-dessus tout le reste, c’est très joli et ça donne un petit coup de frais.

Et le plus petit pinceau est super pratique, et permet en effet de couvrir les imperfections (je voulais pas le croire, et ben si).

Mais sinon je trouve ça un peu long et compliqué comme façon de se maquiller, je crois que je suis trop vieille pour changer mes habitudes ;-)

Pour être sûre d’avoir donné toutes leur chance aux produits, j’ai aussi essayé les poudres sur mon fond de teint. Et le blush sur ma poudre. Et le mineral veil par-dessus tout, et inversement. Moui, pas mal, mais pas de quoi se relever la nuit.

A la limite si le mineral veil sort en poudre compacte, je prends, mais sinon je reste avec mes trucs à moi ;-)

Edit : le kit en question est vendu uniquement sur le site de Sephora (donc sephora.fr), pas dans les boutiques. Vous embêtez pas à les faire toutes ;-)

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Quand même les tailles ça craint

1 février 2006

taillesOui mon titre est moche, c’est fait exprès. J’aime bien faire dans le cheap, de temps en temps, je trouve ça extrêmement satisfaisant.

Bref, à nos poneys, à nos poneys !

Or donc je viens de m’acheter un autre jean chez Gap. Je dis un autre parce qu’à part mon jean de pétasse tous ceux que j’ai viennent de là, et que je dois renouveler le stock à toute allure vue la vitesse d’usure de ces foutus machins.

Voui j’ai les cuisses qui frottent, comme je suis une petite dodue, et le tissu n’y résiste jamais très longtemps (quelques mois, au plus). A près de 70 € le jean c’est un peu dur mais c’est le prix à payer pour se nourrir de crème fraîche et de parmesan, finalement le deal me convient.

Chez Gap ils ont une nouvelle collec de jeans exprès pour que les gens aillent pas voir le rayon soldes, avec des trucs à tomber par terre, tout délavés, crades, déchirés en bas, le pied total. Impossible de résister à ça. Par contre ils sont pas stretch, ce qui veut dire une taille de plus, pour moi (voui le stretch a la gentillesse de s’adapter à ma morphologie, alors que la toile de jean de base, non).

Donc du 48. J’ai du bol il leur en restait un, mais je me suis quand même dit que leurs tailles étaient bizarres.

Parce que chez H&M je fais du 44 ou 46 selon les modèles (je vous parle de mon boum-boum là, pour le haut c’est encore une autre histoire), chez Darel je fais du 46, et chez Caroll il me faut du 44. Chez Zara tout est trop petit, mais on en a déjà parlé, ne nous écartons pas du sujet.

Donc je m’interroge : quid de ces foutues tailles ?? Pourquoi c’est pas la même chose partout ? Parce que moi j’aime pas essayer, voyez, ce qui veut dire que je dois retenir par cœur ma taille pour le bas et ma taille pour le haut (différentes bien entendu) dans les multiples enseignes que je fréquente. Plus la différence entre le stretch et le pas stretch, chez Gap.

Moi je m’en fous, de faire du 44 ou du 75, c’est pas ça le problème : le problème c’est de retenir tout ça et de pas s’emmêler les pinceaux.

Je devrais me faire graver une petite carte en argent chez Arthus-Bertrand, comme celles qu’ils font pour les shoppers internationaux avec les tailles de tous les pays. Moi j’aurais ma taille chez machin ou chose, ce serait cool.

Sachant qu’en plus de tout ça je maigris lentement mais sûrement (je fais pas de régime hein, rassurez-vous, je suis toujours au claquos et au sauciflard pour le goûter, avec du pinard, comme les gens bien). Ca veut dire que dans un an ma carte sera périmée, et je serai largued à nouveau.

Faiche, comme dirait Agrippine*.

* célèbre personnage de Claire Brétecher. Si vous la connaissez pas vous risquez les mines de sel, cette ado au langage délirant me fait hurler de rire.

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Mon bordel de fille

10 janvier 2006

bordelZ’avez vu ce merveilleux petit bordel girlie ? C’est la cheminée de ma chambre, j’ai été obligée de l’annexer because la salle de bains est naine, on y fait à peine tenir deux brosses à dents.

Régulièrement l’Homme demande pourquoi je ne range jamais cet endroit (il y a sûrement des rats cachés au fond, à force), je vois pas comment je ferais, j’ai ABSOLUMENT besoin de tout ça tous les jours (ou je pourrais en avoir besoin, ce qui revient au même), et j’ai nulle part où le mettre.

Dans la salle de bains naine il y a une petite armoire avec toutes mes crèmes visage, mes démaquillants, une partie du maquillage, le déo, la pince à épiler, ce genre de (petits) trucs.

Sur la cheminée il y a tout le reste du maquillage, le parfum, mes bijoux (ceux que je mets tous les jours et ceux dont j’ai oublié jusqu’à l’existence), mes crèmes corps (flacons trop grands pour la petite armoire), les pinceaux, le vernis à ongles, mes 47 gloss, et toutes sortes de machins absolument indispensables tels que des barrettes avec des diamants (des vrais évidemment), des boutons de rechange pour des pantalons que j’ai donné à la Croix Rouge il y a 6 ans, des mini épingles à nourrice pour quand j’ai la flemme de recoudre un truc (tout le temps donc), des piques à chignons qui pourraient servir un jour (si mes cheveux deviennent brutalement épais et frisés), 114 tubes de baume pour les lèvres, des rouge à lèvres datant de 1975 et que je me suis jamais résolue à jeter… si un jour on déménage (dieu m’en préserve), c’est ça qui sera le plus dur à trier, pas la bibliothèque ou les placards de la cuisine.

Et encore, c’est sans compter le grand sac plein d’échantillons qu’en désespoir de cause j’ai glissé sous mon lit (pas de place ailleurs) et dans lequel je plonge avant de partir en week-end, et le dessus de la petite armoire dans la salle de bains naine, évidemment plein de boites de cotons tiges et de pansements.

Ma vie est une jungle.

PS : le mouton s’appelle Edouard parce qu’il est arrogant et fier.

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Monop des neiges

27 décembre 2005

monopAujourd’hui grâce à Deedee, j’ai découvert le Beauty Monop, unique en France et qui a eu la bonne idée d’ouvrir à deux pas de chez moi le 9 décembre.

Ca doit être une initiative conjointe de Monoprix et du Club des Créateurs de Beauté, site de VPC cosmétique. On trouve en effet les produits Cosmence et Pr Poelman en soin, Agnès b. en maquillage, qui sont des marques phares du CCB, et le catalogue est dispo à la caisse.

La boutique n’est pas très grande, mais rien que pour le maquillage Agnès b., dont le corner aux Galaf a fermé il y a quelques années, je trouve que ça vaut le coup.

Les marques pour le make up :

Agnès b., Bloom, Bourgeois, L’Oréal (la World Company est partout), Maybelline, Miss Helen, Mavala, Rimmel (avec Kate Moss, si vous avez suivi), Nacara (ligne n°1 de maquillage multiethnique au Canada, si j’en crois leur slogan), et les pinceaux et accessoires Cosmopolitan.

Pour le soin, on trouve en dehors des classiques de la grande distrib’ (la World Company donc, Garnier et autres Nivea) :

Sanoflore (huiles essentielles bio et produits dérivés), Korres (marque athénienne hype), Institut Karité (un peu moins cher que la ligne karité de l’Occitane), Weleda ((qui désigne dans la tradition celtique les femmes ayant un don pour reconnaître les plantes médicinales, saviez ça vous ?), Tadé (savon d’Alep et gants de hammam), Nuxe évidemment, et comme susdit (yes je frime, j’ai plus la gueule de bois, j’en profite) Pr Poelman et Cosmence.

Tout ça sans compter les shampoing habituels Monop, gels douches, déo, kleenex…

Pas de parapharmacie, en revanche.

J’ai apprécié (et mon mec, que j’avais traîné là-bas, encore plus), le vrai rayon homme, avec l’Oréal, Baxter of California, men-ü, Weleda, Epure, Sens (la plupart m’étaient inconnus), et bien sûr Nivea et consorts.

Bon évidemment ça remplace pas un Printemps de la Beauté ou un Bon Marché, mais en cas de crise aigue ou de grève des transports, ça peut être bien utile.

L’Homme a acheté plein de produits pour son fragile épiderme (une grande première, rien que pour ça ça valait le coup de se taper les escaliers de la butte sous la neige), et moi juste un shampoing Korres, je suis méga raisonnable ces jours-ci.

Comme l’avait très utilement signalé Deedee sur son blog, c’est au 28 rue des Abbesses, au métro du même nom.

C’est quand même plus fun qu’un nouveau Darty boulevard de Rochechouart, et en plus leur slogan est tout à fait dans l’esprit facholandien (oui je sais ma photo est moche, mais un sac en plastoc c’est moins photogéniques qu’Aishwarya, voyez-vous).

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