Je sais pas si vous êtes au courant les filles, mais les pinceaux de maquillage ça se nettoie.
Toutes les semaines, à peu près.
Bon si vous vous maquillez avec vos doigts exclusivement (même la poudre, bon courage) ou du papier Q, z’êtes moyen concernées, certes.
Sinon il faut le faire, faute de quoi des milliards de bactéries hideuses et mal habillées s’accumulent entre les poils, n’attendant que de vous sauter violemment au visage.
Moi je fais ça avec mon savon doux pour les mains (l’Occitane, au karité, si c’est bon pour le mains j’ai décidé que c’était c’est bon pour les poils) et de l’eau tiède, mais il existe des produits spéciaux. Agnès b. en fait (rue du Jour pour les parigotes, en VPC au Club des Créateurs de Beauté pour les autres), et d’autres sûrement mais pour des raisons que je ne m’explique pas, je sais pas qui (je ne suis pas infaillible, je sais que c’est dur mais vous survivrez).
Vous poupougnez doucement le pinceau dans vos petites mains, vous le rincez soigneusement, vous l’essorez dans une serviette, et vous le faites sécher.
A PLAT, et non debout dans un pot, selon les conseils de Kim, le vendeur-maquilleur de Shu Uemura Boulevard saint Germain.
Il semble que ça soit super important pour le pinceau (il m’a expliqué ça la dernière fois qu’il m’a vendu un truc en poils de poney de Mongolie – ou à peu près – qui coûtait la peau des fesses). Perso je vois zéro différence avec avant, quand je les faisais sécher debout dans un gobelet, ils perdent toujours dix fois plus leurs poils juste après un lavage qu’avant (à 40 € le poil, c’est un peu agaçant).
Et oui, malgré les prix et les apparences, les pinceaux Shu Uemura (un peu considérés comme les rolls dans la profession) perdent leurs poils comme de vulgaires trucs Monop. Bon évidemment ils sont d’une douceur à crever, et très très beaux. Et vendus uniquement Boulevard saint Germain ou au Bon Marché, ce qui à mes yeux est en soi une raison suffisante de ne vouloir que ceux-là.
Les Agnès b. sont super, moins chics mais très doux aussi (en poils de bique polaire ou à peu près, un truc naturel, pas de souci de ce côté), et perdent tès peu leurs poils.
Oui je suis obsédée par les poils de pinceaux, c’est super énervant d’en avoir partout. Dans le gloss fraîchement posé je vous raconte pas l’horreur. Pile quand j’ai les doigts plein de fond de teint, je tapote mon pull chocolat pour faire tomber les poils (blancs bien entendu), après j’ai plus qu’à changer de pull. Et des fois même un poil vicieux vient se loger dans mon œil alors que je viens de mettre du mascara, je plisse l’œil comme une malade pour me débarrasser de l’intrus, le mascara se colle partout sous mon œil, tout est à refaire.
Ma vie est une jungle.
Bref, revenons à nos poneys.
La grande mode depuis quelques temps, chez les maquilleurs professionnels (enfin, pour ce que j’en ai lu dans Elle), c’est de faire TOUT le maquillage au pinceau. Même le fond de teint. Je trouve ça super intéressant mais j’ai pas encore essayé, faute d’un pinceau à saloper exprès pour l’expérience.
Sinon quand je pars en week-end je suis toujours super embêtée pour caser mes pinceaux dans mes mini-trousses, ça tient pas. Du coup je pars avec juste mon poudrier et une houpette, ça prend moins de place mais c’est tellement moins agréable qu’un poney de Mongolie vous secouant doucement sa crinière sur le visage ;-)