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soir%C3%A9e troc

Qui va fêter Halloween ce soir ?…

31 octobre 2009

2010-October-31-Halloween

… et maquillée comment ?

Moi je vais juste dîner dans un resto normal, mais c’est pas l’envie de me déguiser qui me manquerait, cette fête m’amuse comme si j’avais 6 ans ;-)

L’année prochaine je vais aux Etats Unis le 31 octobre, c’est dit !

Photo piquée chez Transdesign ;-)

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Changement d’heure

25 octobre 2009

horloge

Les enfants, on a changé d’heure cette nuit. Nous voici dans le grand tunnel sanguinolent qui se traîne sous la pluie jusqu’au 28 mars (pourquoi « sanguinolent » ? Parce que c’est bientôt Halloween).

– Si vous le saviez pas et que votre montre indique 11h10, en vrai il est 10h10.
– Si vous le saviez mais que vous vous rappelez pas l’avoir changée et que vous la changez à nouveau en croyant bien faire, vous arriverez au taff une heure en avance demain (et vous vous taperez la honte devant le gardien de nuit – avec un peu de bol vous serez pas la seule).
– Si vous l’avez changée en rentrant bourrée hier soir, elle indique 21h et vous pouvez retourner vous coucher.
– Si c’est votre fille de 2 ans qui l’a changée, nous sommes en 2037 et Harlem Désir est Président de la République Française (hopefully).
– Si vous avez demandé à votre mec de le faire avant de vous coucher, elle est toujours à l’heure d’hier (en revanche le lecteur DVD est à la bonne heure, mais comme vous ne le savez pas vous pensez juste que vous êtes devenue folle dans la nuit).
– Si vous avez un Iphone, il s’est mis à l’heure tout seul. Mais si ça ne fait que trois jours que vous l’avez, vous ne le savez pas et vous le changez à nouveau (pour la suite, voir 2ème paragraphe).
– Si vous avez une station météo branchée sur l’horloge atomique de dieu sait quelle ville en Allemagne (Francfort ? Hambourg ? Impossible de me rappeler), elle s’est mise à l’heure toute seule aussi. Moyennant quoi, quand vous comparez avec le lecteur DVD (parce que vous avez pas de mec pour penser à le régler), vous avez également l’impression d’être folle (cela dit on peut être fou en dehors de toute considération horaire. Je dis pas ça pour vous foutre la trouille mais par souci d’information).

Gniiii.

– Selon les agriculteurs, les vaches vont encore faire direct du gouda au cumin à la place du lait (comme tous les ans à la même époque).
– Selon les jeunes parents, les bébés aussi (mais dans l’autre sens).
– Selon moi, on a perdu 1h de lumière le soir et ça craint sévère (surtout quand on sait que la luminothérapie me fait que pouic. Je vais aller à Hawaï, tiens).

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Mon parasite à moi…, par Wazaka

21 octobre 2009

o-toi-lectrice

« Plus fidèle qu’un mari, plus présente que ma meilleure amie…..elle m’accompagne tous les jours de ma vie ; j’ai nommé : LA MIGRAINE !

Elle a fait une entrée fracassante dans ma vie ; j’avais 7 ans et je vivais au Sénégal dans les années soixante, tout d’un coup en quelques minutes quelque chose s’est mis à vriller sous mon crâne comme une perceuse, j’ai hurlé, pleuré, direction Hôpital : suspicion de méningite, ponction lombaire et mise en observation, j’ai passé 7 jours de souffrance intense sans antalgiques mais avec prise de sang pour traquer un germe qui n’existait pas, puis elle est disparue comme elle était venue en quelques minutes.

Encore 7 ans de répit : j’ai 14 ans je vis en Californie et même scénario : DOULEUR ; Hôpital mais diagnostic rapide : état de mal migraineux.

Retour en France à 15 ans pour passer mon bac, puis une année de Maths Sup sans problèmes.

A 17 ans je commence ma première année de médecine, stress du concours, amphis surpeuplés où tout le monde fume, TD à 80 pour 30 places et retour de ma copine : Migraine tous les lundis soirs : je rentre, j’ai mal, je me couche avec 2 comprimés d’antalgique homéopathique).

Valse des médecins et des traitements de crise et de fond ; en vrac :

Acide acétyle salicylique, paracétamol, paracétamol codéiné, anti-inflammatoires… et pour le fond : dihydroergotamine, antidépresseur, bétabloquants……rien n’y fait, alors homéopathie, acupuncture, ostéopathe, chiropracteur, naturopathe.

Je fais le désespoir de tous les médecins consultés et surtout le mien parce que dans l’histoire c’est Bibi qui souffre, qui vomit, qui pleure et qui déprime.

Tout le monde me donne son avis : c’est les règles alors pilule en continu, c’est le stress alors anxiolytiques, c’est médecine alors réorientation, c’est psy alors psychiatre…..

Psy ça me parle, pas pour la migraine mais c’est la spécialisation qui m’intéresse ou plus exactement la psychanalyse depuis que je suis tombée dans Freud, alors banco : j’ai 20 ans je suis en troisième année de médecine et je commence une analyse ; tout de suite j’ai su que c’était mon truc, ma vie, ma voie mais pour les migraines : RIEN à faire elles sont toujours là deux fois par semaine sans jamais manquer un rendez vous ; pas de congés, pas de RTT, fidèles au poste ; quand je vous dis que c’est un parasite perso je ne plaisante pas…

Au quotidien je fais comment ? Piqure d’antalgiques costauds un matin sur deux et 20 à 30 association d’antalgiques par jour, seul médicament qui me calme un tant soit peu ; parce que dans la vraie vie je fais mon externat, je prépare le concours de l’internat et appeler le matin la bouche en fleur pour dire « je ne peux pas venir parce que j’ai une migraine » inimaginable dans le monde médical, plié de rire mon patron !!!! et ma réputation : vous n’y pensez pas !!!!

Alors bon petit soldat je continue, je passe mon internat, je deviens chef de clinique.

Parallèlement ma psychanalyse perso est terminée, j’ai fait la phase didactique pour pouvoir exercer.

Mes chères migraines ont été insensibles à ma psychanalyse, elles sont toujours là plus fidèles que jamais et en plus je suis devenue dépendante de mon association d’antalgiques : Oh, joie ! Même pendant ma grossesse elles ont toujours été présentes !!!

Mais il y a un grand MAIS dans les années 90 de nouveaux anti migraineux ont été commercialisés, j’ai nommé les triptans (sumatriptan, zolmitriptan) et miracle ça marche pour moi ; au début j’allais les acheter en Suisse ou en Belgique puis ils ont été commercialisés en France.

Je vis quasiment normalement : bétabloquants et un anti-inflammatoire en traitement de fond et en crise un triptan ; classiquement je « fais » une migraine le samedi matin que j’anticipe le vendredi soir en prenant  un triptan et en gros tout va à peu prés et quand la migraine résiste au triptan par voie orale je me fais une injection ou plus.

Alors oui, j’ai aussi compris pendant mon analyse que migraine ça veut dire « graine coupée en deux » soit plus clairement être tiraillée entre deux désirs plus ou moins inconscients, ça m’a fait une belle jambe mais les migraines ne sont pas parties pour autant ; les migraines sont aussi des colères rentrées et dans mon éducation de petite fille modèle première de classe, faire une colère ce n’était même pas imaginable !!! Heureusement mon mari est marseillais et fort en gueule et j’ai appris à son contact que j’avais des ressources insoupçonnées et inexploitées dans le registre de la méga colère, j’ai rattrapé mon retard et gare à mon ire !!!

J’ai une immense tendresse pour mes patients migraineux car je ne les comprends que trop bien ; en plus de mes patients « psy » le bouche à oreille a fonctionné et prés d’un tiers de ma clientèle s’est constituée de grands migraineux et à côté de certains je jouais « petit bras » !

A travers mon histoire j’ai essentiellement voulu décrire comment une maladie somme tout bénigne peut vous pourrir la vie et encourager tous les migraineux qui liront ces lignes à chercher « leur » traitement et ne plus subir.

J’espère ne pas avoir été trop longue et bon mercredi à toutes et tous.

Signé : Wazaka »

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Je teste les nouvelles crèmes Lancaster Retinology… suite

10 octobre 2009

retinology

Me revoici avec les tests ;-)

Toujours pas d’allergie (je sais, j’ai l’air complètement obsessionnelle avec mes allergies, mais c’est tellement galère que c’est la première chose à laquelle je pense avec un nouveau produit).

La crème pour les yeux, je la mets le soir ; le matin j’en utilise une plus hydratante. En même temps ça se tient : c’est la nuit que la peau se régénère, c’est à ce moment-là qu’il faut lutter contre les rides. Dans la journée, il faut avant tout la protéger et l’hydrater.

La crème visage (de nuit aussi, donc) est toujours aussi agréable, douce et confortable, je l’aime beaucoup.

Je reviens d’ici peu pour la fin du test, d’ici là, n’oubliez pas vos crèmes de nuit les girls ;-)

Test sponsorisé

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Troc à Tours avec Jelie

5 octobre 2009

« Bonjour les filles,

Après deux ans passés à Paris, la terre tourangelle semble un peu trop fade à mon goût. Ca manque de soirées girly, avec des filles sympas et rigolotes!
Alors j’ai eu une idée : pourquoi ne pas faire comme les Parisiennes et organiser une soirée troc à Tours?

Pour avoir participé à l’une des soirées troc MBDF, je peux dire que c’est un véritable moment de bonne humeur et de bonheur!

Alors ici, même principe qu’à Paris mais en plein coeur de Tours.

Ca vous tente? Alors envoyez-moi un mail et on conviendra toutes ensemble d’une date!

A très vite j’espère !…

Signé : Jelie »

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Des nouvelles du Dressing de l’Enfer

2 octobre 2009

Miracle, on voit le sol !!!!!!!!!!!

dressing 3 bis

Ah ben oui mais c’est parce que tout est en tas partout dans ma chambre…

dressing 5 bis

Un monsieur est venu hier prendre des mesures pour aménager le cagibi infernal, il a bien fallu que je dégage – enfin ! – l’espace pour qu’il puisse entrer.

En attendant qu’il revienne et colle de la peinture, des étagères, des boîtes et des tringles partout, je reste avec mon paquet de fringues (effroyablement chiffonnées) sur les bras.

dressing 4 bis

Comment je fais pour me coucher ? Je transporte tout dans le salon le soir. Et vice-versa le matin.

Une copine va venir dormir sur mon canapé ce week-end, je me demande bien où je vais mettre tout ça… dans la cuisine ?? ;-)

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A propos de Sophie, par Lullaby

30 septembre 2009

o-toi-lectrice

« Sophie Lancaster avait 20 ans. Un soir d’août 2007, elle rentrait d’un concert avec son petit ami Rob lorsqu’ils ont été attaqués violemment par une bande d’adolescents. Il n’y avait eu ni provocation, ni dispute, aucun contact n’avait précédé cette attaque.

Sophie et Rob ont été laissés pour morts et secourus par deux autres jeunes qui ont alertés les secours. Tous deux se trouvaient dans le coma.

Dans les semaines qui ont suivi, Rob a montré de nets signes d’amélioration, mais Sophie était toujours dans un coma profond et il est rapidement devenu évident qu’on ne pourrait pas la sauver. Sa famille a alors pris la courageuse décision de débrancher les machines qui la maintenaient en vie.

Dans l’intervalle, 5 suspects avaient été identifiés et arrêtés. Tous avaient de 15 à 17 ans. La raison de leur acte avait alors été révélée : Sophie et Rob étaient gothiques, et habillés comme tel. C’était là la seule raison. A l’issue du procès, le Juge leur dit : « Les animaux sauvages, au moins, lorsqu’ils se regroupent pour chasser, ont des motifs valables, tels que trouver a manger. Vous n’aviez aucun motif, votre comportement cette nuit-là est dégradant pour l’humanité elle-même ».

Les cinq jeunes ont été condamnés à des peines de prison ferme.

La mère de Sophie, Sylvia, a déclaré qu’il était important que toutes les violences infligées à des personnes à cause de leur apparence ou leur appartenance à une sous-culture soient enfin reconnues comme des crimes haineux.

Rapidement, elle a créé la fondation Sophie Lancaster,  dont le leitmotiv est : S.O.P.H.I.E – « Stamp out prejudice, hatred and intolerance everywhere. » Le but de la fondation est de lutter contre l’intolérance et les préjugés, en particulier ceux qui tournent autour des sous-cultures. Cela passe essentiellement par des ateliers éducatifs destinés aux jeunes. La fondation se consacre aussi à la prise de conscience policière et  politique et à l’amélioration de la législation pour que tous les citoyens soient protégés, quelle que soit la culture à laquelle ils s’identifient.

L’histoire de Sophie m’a beaucoup touchée, aussi j’ai voulu la partager avec vous. Il y a des gens qui sont prêt à en tuer d’autres à cause de leurs vêtements ou leur apparence, à cause de leur différence. Je crois profondément en le droit d’exprimer son individualité, particulièrement lorsque c’est à travers son apparence puisque cela ne porte absolument pas atteinte à autrui. Ne porter que du noir ou se mettre de l’orange fluo sur les yeux et la bouche est un droit, en démocratie.

Si vous le souhaitez, vous pouvez soutenir la fondation Sophie Lancaster, et ce de manière plutôt agréable : en achetant du maquillage ;-). En effet, la nouvelle marque de cosmétiques anglaise Illamasqua soutient la fondation. Lors d’une commande vous pouvez faire une donation d’un montant libre, ou acheter un bracelet Sophie ou encore un khôl noir Sophie (ça sert toujours) dont les bénéfices vont directement à l’association.

Pour la petite histoire, Illamasqua se positionne comme une marque qui vous invite à laisser s’exprimer votre « alter-ego » à travers le maquillage, une version plus sombre ou colorée de vous-même, une version qui ne passe pas inaperçue.  Aussi leurs produits sont particulièrement uniques en termes de couleurs et textures. C’est une marque fabuleuse, à l’atmosphère sombre et excentrique, qui colle parfaitement à l’idéal de la Fondation Sophie Lancaster.

Vous trouverez plus d’information ici :

http://www.sophielancasterfoundation.com/index1.html

www.illamasqua.com

Et si vous en avez l’occasion, soutenez la Fondation de la manière que vous pouvez. C’est important.

Signé : Lullaby »

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Troc parisen n° 15, le compte rendu sexuel

28 septembre 2009

Ah ben oui, on a fait que parler de micro pénis la moitié de la soirée en hurlant de rire. Tout à fait différent de d’habitude, extrêmement relaxant et drôle ;-)

Sur le coup d’une heure du mat’, Alex a proposé qu’on aille chez Rebecca Rills, le grand sex shop de Pigalle, pour s’acheter des rabbits becôz on était méga convaincues par les retours de celles qui en avaient et que personne n’en avait apporté à troquer.

Puis finalement on a eu la flemme et on est restées au milieu de notre moooooooooooonstrueux tas de cosmétiques et notre moooooonstrueux tas de fringues.

soutif

On a joué avec le citron de Sonia, et cette photo illustre particulièrement bien l’esprit de la soirée (on s’est pas collé des préservatifs sur la tête, mais vu les discussion ça aurait pu).

citron

J’ai découvert des filles super que je ne connaissais pas encore en vrai, très très bonne soirée à tous points de vue !!

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Daphnée veut faire une soirée troc à Lille

28 septembre 2009

« Salut les lilloises !

Une Troc Party spécial hiver pourrai éventuellement voir le jour prochainement, seulement il nous manque un élément clé à toute Troc Party qui se respecte : un endroit spacieux et accessible qui puisse accueillir les participantes !

Je connais quelques personnes qui se joindraient à nous, mais personne qui puisse accueillir des troqueuses acharnées chez soi pour diverses raisons (trou paumé, peu spacieux, marmaille à caser…).

Alors si vous avez la solution je suis toute ouïe ! Si quelqu’une a un coin de salon à nous accorder, contre quelques pâtisseries maison et de bonnes affaires, qu’elle se manifeste par un petit mail :).

Tout un chacune est la bienvenue pur cette prochaine édition de troc party en métropole lilloise, évidemment !

Merci, et peut-être à bientôt!

Signé : Daphnée »

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Lorsque plus aucune issue ne semble possible, par Princesse Valium

16 septembre 2009

o-toi-lectrice

« Je ne vais pas refaire le coup de la publicité “il existe une maladie qui vous empêche de manger, de dormir…etc”

Je vais juste exposer des faits, il paraît qu’il y a deux sortes de dépression ; la première arrive après un choc, un traumatisme, comme la perte d’un proche par exemple.
Je ne parlerais pas de celle-ci.

Je vais évoquer la deuxième forme, celle qui arrive soudainement sans crier gare, celle qui n’a rien à faire dans nos vies puisque tout va bien en apparence.
Cependant elle s’installe tout de même, un jour vous vous levez et vous n’avez plus envie de rien, plus envie de faire les activités que vous aimiez avant comme lire, prendre un verre en terrasse, elle vous anéantit, vous fatigue, vous n’avez plus de forces, vous n’arrivez plus à dormir ou alors vous dormez tout le temps, les symptômes sont divers mais ils sont bien présents.

Cette forme de dépression est sournoise car on ne peut même pas dire pourquoi on va mal, il n’y a aucune circonstances apparentes qui pourraient donner un semblant d’explication, on va très mal mais on ne sait pas pourquoi. C’est pourquoi, souvent, on culpabilise, par rapport aux proches qui souffrent pour nous et qui ne comprennent pas, par rapport aux gens qui ont eux de “véritables” raisons d’aller mal.

J’ai cherché pendant des mois pourquoi ça m’était tombé dessus, et quelqu’un m’a mis sur la voie : ça fait trois ans que je vis des choses difficiles mais j’ai toujours tenu le cap, je mettais ça dans un petit tiroir de mon cerveau et la vie reprenait ses droits, je ne me rendais même pas compte que ce que je vivais était dur, pour moi c’était normal, c’était la vie.
Puis au bout de trois ans, la dépression / maladie m’est tombé dessus, et il m’a fallu du temps pour comprendre que le petit tiroir à malheurs de mon cerveau était plein à craquer, tout m’est revenu en pleine face avec une grande violence, j’ai commencé à entendre des voix, à m’arrêter soudainement dans la rue parce qu’un élément douloureux de ma vie m’attrapait à la gorge, à faire de véritables crises d’angoisses, de celles qui paralysent, qui vous font trembler de tous vos membres et pratiquement tomber par terre, notamment le matin car une longue journée d’ennui était à venir, puis le soir car j’avais peur de ne pas pouvoir dormir.
La vie n’était qu’une longue série de minutes qui s’étiraient douloureusement, et je ne savais pas quoi faire de ces minutes, je n’arrivais qu’à souffrir.
Au moment où j’ai cru que ça allait mieux, quelques semaines après environ, tout ça m’est retombé dessus avec une plus grande violence encore, le genre de violence qui vous fait vous lacérer les bras, car seule cette douleur est supportable, puis on en vient à penser au suicide, j’y pense à chaque minute qui passe car la vie me semble une belle salope, une vie qui n’apporte rien de bon, pleine de dilemmes, une vie où vous ne vous en sortez plus car la moindre petite chose à faire semble une montagne.
Je n’en suis pas sortie mais j’essaie d’en prendre le chemin, les rechutes sont nombreuses. Je pense même me faire hospitalisé pour avoir un peu de répit, mais en aurais-je le courage ?

(Evidemment j’ai grossi le tableau pour les différentes sortes de dépression, de symptômes, etc… Je ne suis experte que de ce qui m’est arrivé à moi. Chacun vit la maladie différemment.)

Signé : Princesse Valium »

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