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Je ne suis pas une gravure de mode, par Cécile de Brest

5 décembre 2007

« La mode m’a toujours intéressée, voire fascinée, et ce depuis que je suis toute petite.

Aussi loin que je me souvienne, j’ai été attentive aux défilés de haute couture.
Peut-être plus qu’aux cours de math à l’école (ceci expliquant sans doute cela) mais c’est une autre histoire.

Aujourd’hui encore, c’est un univers qui m’intéresse (même s’il est bien loin de mon métier). Alors quand j’ai vu la une du Elle daté du 5 novembre, le « spécial beauté », et sa phrase d’accroche
« Le maquillage qu’il faut porter (…) les snobismes qu’on va adorer… », je me suis dit « Ma fille, achète-le ! »

Comme je suis toujours très docile avec moi-même, c’est ce que j’ai fait. Et j’ai été très attentive aux « 53 clés du beauty code de l’hiver ».

Cet hiver, dixit l’article, il faut porter du fard à paupière bleu. Fort bien, j’en ai acheté un il y a deux mois. Il faut avoir les ongles manucurés en amande. Ah, erreur de ma part : à mon grand désespoir, la manucure et moi ça a toujours fait deux.

Quant aux cheveux, il faut les avoir bouclés parce que « raide is dead ». Ah ? Il va falloir que j’investisse dans une perruque alors parce qu’on ne peut pas dire que mes baguettes de tambour ressemblent à des anglaises… Surtout
que depuis quinze jours, j’ai une coupe courte genre invasion de poux au service militaire…

Et puis il faut porter du gris et des low-boots. Le gris, je n’ai pas attendu pour en mettre mais pour moi, rien ne remplacera jamais le noir. Les low-boots, je trouve ça hideux et rien ne vaut, selon moi, une jolie paire d’escarpins.

Alors, j’ai imaginé ce que serait la rue avec toutes ces femmes vêtues de gris, fardées de bleu et chaussées de bottines immondes…

Et du coup, mon Elle je l’ai regardé différemment. Oui, la mode et les tendances m’intéressent. Oui, j’aime toujours
autant les défilés annonçant les couleurs et les formes qu’il faudra porter la saison prochaine.

Mais j’ai décidé que ce n’était pas pour moi. J’achète un vêtement parce qu’il me plaît et tant pis s’il n’est pas à la mode. D’ailleurs à ce rythme-là, il faudrait vider et re-remplir ses étagères à chaque saison. Merci mais je n’ai pas épousé un milliardaire et, il faut le savoir, le congé parental, ça na paye pas.

Alors la mode oui, mais sur les podiums et dans les magazines. Pas sur moi.

Signé : Cécile de Brest »

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Les yeux de Vanette

30 octobre 2007

Voici ce que nous dit Vanette à propos de ces deux photos :

« Je te joins une photo de mes yeux version “nature” et version “maquillage quotidien”.

En regardant les deux photos, je m’aperçois qu’on ne voit pas trop la différence. Or, ce n’est pas le cas ! J’ai matifié un peu ma peau et mis du mascara sur les cils du haut. Un coup de crayon “vert brun” à l’extérieur de la paupière du bas + autobronzant. C’est tout !

J’ai un problème avec ma paupière droite qui tombe. Mon œil disparaît de plus en plus, écrasé par cette maudite paupière mobile ! »

Voilà ce que j’en pense :

Mais pourquoi de l’autobronzant ?? Ta peau a l’air magnifique, absolument lisse, nette et sans imperfections, pourquoi y ajouter une couche d’orange ? (j’en rajoute, je sais que tous els autobronzants ne font pas orange, malgré tout c’est souvent peu naturel comme résultat).

A mon avis avec juste une poudre bien choisie ce serait parfait, ou alors un fond de teint très léger et peu couvrant + un soupçon de poudre transparente.

Je pense que tu peux laisser repousser un tout petit peu (genre 1 mm ou 2) tes sourcils au milieu, l’écart est un peu large. Mais si tu n’as pas envie ça ne sera pas grave, c’est juste si tu as le courage.
N’hésite pas à bien les brosser vers le haut, la ligne sera plus nette.

Ta couleur d’iris est absolument fabuleuse, et va super bien avec ta couleur de peau, ce qui te permet des tas d’essais dans les verts / bronzes / kakis / dorés, ça devrait être superbe !

Mais en dehors de ça je pense que des bruns mettraient spectaculairement en valeur la couleur de tes iris, et que ça vaudrait vraiment la peine d’essayer.
Du brun pas rouge hein, satiné ou mat, dégradé du foncé vers le clair au fur et à mesure que tu montes vers la paupière fixe et le sourcil (ta paupière mobile est assez petite donc ça vaut le coup de déborder un peu sur la fixe).

Toujours le trait de fard sombre au ras des cils supérieurs (et inférieurs si ça te dit).
Et tu peux avoir la main un peu plu s lourde sur le mascara en haut (non, pas en bas on a dit ! ;-)).

Le prune ou le violet doit t’aller aussi très bien, j’ai beau ne pas aimer ces couleurs, je dois m’incliner face à de pareils iris ;-) Mais dans ce cas choisis-les dans des grandes marques pour ne pas que la couleur fasse cheap.

N’hésite pas à maquiller tout le tour de l’œil (en forçant plus en haut, bien sûr, un peu comme a fait funambuline sur son dernier essai). Ce n’est pas la peine de trop étirer vers la tempe, ta forme d’œil est vraiment jolie et n’a pas besoin d’être rectifiée (qu’est-ce que c’est que cette histoire de paupière droite ? Je ne vois rien du tout, tu as écarquillé les yeux comme une malade ou c’est les miens qui ne sont pas en face de leurs trous ? ;-)).

Ah tiens d’ailleurs ça me fait penser à une règle générale pour l’application du fard à paupière : vous savez les deux traits imaginaires qu’on fait pour savoir jusqu’où on peut épiler les sourcils (vous pouvez les voir dans ce billet), et bien ils servent aussi à délimiter la zone d’application des fards. Hop.

Que penses-tu de tout ça Vanette ? Et vous les filles ?

 

La suite, inattendue :

Vanette m’envoie aujourd’hui (2 novembre) ce mail :

« Hélène,
J’suis à l’hosto où on m’a amenée en urgence mardi.

J’ai quand même réussi à me maquiller du fond de mon lit.
Oublié l’autobronzant, j’ai mis du fond de teint léger léger.
Mascara brun en 3 ou 4 couches, sur le haut.
Crayon Clarins brun au ris des cils puis fard à paupière taupe, estompé en blanc irisé vers le haut (c’est tout ce que j’ai sous la main). Un peu de touche éclat juste sous les sourcils, à l’extérieur.

Perso, je trouve que j’ai un peu le regard “tueur en série”, mais je ne suis pas habituée au smoky eyes…
Qu’en penses tu ?

Merci de tes conseils. Tu sais, je n’aurais jamais osé !!!
On verra bien la tête de mon mari quand il viendra me chercher. Il se demandait bien pourquoi j’avais besoin de ma trousse de maquillage au sortir de la salle de réveil et avec une perf dans le bras !

Bisettes
Vanette »

Ce que j’en pense :

Et ben dis donc, tu as un drôlement bon coup de main, avec une perf dans le bras ! ;-))
Sans blague, tu sais parfaitement estomper les fards, c’est très bien fait.
Les couleurs te vont tout à fait, le trait de brun est particulièrement réussi car à la fois discret et « intensifiant ».

Ca ne te fait absolument pas un regard de tueur en série ;-))) C’est très discret comme maquillage (on est loin du smoky, ouh la la, tu vas voir, tu as encore du boulot !) et très bien pour le quotidien, à mon avis.

Le mascara brun avec plein de couches c’est génial, ça te va super bien, peu de gens peuvent se permettre ça !

Pour la couleur du teint je ne sais pas ce qui est dû à la lumière et ce qui est dû à la réalité, mais ça me semble pas mal, bien qu’un peu foncé peut-être ? Je dis ça avec beaucoup de réserves hein, parce que déjà pour les yeux la photo fausse le truc, mais pour le teint c’est encore plus vrai.
Je me demande si tu ne pourrais pas te contenter d’un peu de poudre très fine, tu as l’air d’avoir une peau à supporter ça.

Ah, et n’oublie pas que tu dois faire repousser un petit peu tes sourcils au milieu hein, tu ne m’échapperas pas comme ça ;-)

Merci beaucoup d’avoir fait tout ça du fond de ton lit, en tout cas, je trouve ça assez génial !

Bon les girls, z’en pensez quoi ?

 

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Bécassine chez Céline

5 octobre 2007

Hier j’étais invitée au défilé Céline. Vue que je suis une brêle en mode et en Fashion Week, ça mérite d’être raconté en entier (ça va être un peu long, allez vous chercher un café).

Mardi ma copine qui bosse chez Céline m’appelle, hystérique (la pauvre n’a pas dormi depuis trois semaines, elle prépare le défilé) pour m’annoncer qu’elle m’a mise sur la liste. C’est un honneur insigne, seules deux autres bloggeuses sont invitées (des copines, coup de blol).
Je suis à l’épicerie du coin avec des packs de flotte plein les bras, je lui demande de me rappeler quand je pourrai filer mes coordonnées au service de presse sans me démettre un coude.
Ceci fait, je me jette sur ma boite mail pour hululer dans les Outlook de mes consoeurs bloggeuses, Géraldine et Garance, qui savent, elles : « haaaaan, les filles, qu’est-ce que je vais mettre ??? Je vais avoir l’air super plouc, je veux pas y aller ! »
Elles calment très gentiment la cinglée que je suis en me disant de me pointer tranquillou en jean : « n’essaye pas de faire différent de tous les jours, less is more » me rassure Géraldine. En effet, vue la tronche de ma garde robe,
less is vachement more.

Le jour J j’arrive aux Tuileries avec ¾ d’heures d’avance, et me mets en quête de l’Espace Ephémère, lieu des festivités.
J’avise une enfilade de tentes blanches, sauf que c’est pas du tout ça et que je m’en rends compte une fois arrivée à l’autre bout, à des kilomètres de là.
Je décide que ça va bien comme ça, et j’appelle Géraldine à qui je confesse que, plouc jusqu’au bout, j’ai réussi à me perdre dans le jardin des Tuileries.
Elle m’explique gentiment que la tente est juste à l’entrée, que j’ai largement le temps et que tout va bien se passer. e
m’enquille donc ce foutu jardin dans l’autre sens, et manque m’évanouir de fatigue à l’arrivée : j’ai dû faire au moins 8 bornes aller-retour !

J’avise une foule qui fait la queue d’une air dégagé et vêtu de noir, je subodore que suis arrivée. Quelques créatures filiformes juchées sur des low boots Louboutin prennent complaisamment la pose pour les photographes.
Je suis la seule en jean, je me demande si on ne va pas me jeter dehors.
Sauf que j’ai mon invit’ rose, et que je passe comme une lettre à la poste pendant que des tas de gens bien plus chics que moi attendent dans la file pour être debout alors qu’une place assise étiquetée à mon nom m’attend. Je ne peux réfréner un petit sourire intérieur d’orgueil.
Sourire qui ne dure pas car je manque me foutre par terre une fois dans le saint des saints tellement il y fait noir !

Des jeunes gens très courtois placent les invités, je me retrouve assise dans l’immense salle presque vide (je vous rappelle que je suis à l’heure, donc méga en avance selon les timings du milieu). Je découvre, au bout du podium, la forêt de téléobjectifs que constitue le carré des photographes. Curieusement, je trouve ça magnifique dans cette lumière particulière.

Les gens arrivent peu à peu, je suis toujours la seule en jean. Avec des bottes pas du tout à la mode, un tee shirt Monop et un trench Camaïeu. Tant qu’à faire less, autant y aller carrément.
Toutes les femmes ont de super beaux cheveux et des habits de dames. D’ailleurs la journaliste de Gala qui prend place à côté de moi me regarde un peu comme si j’étais un clodo (en même temps si je bossais pour un canard pareil je la ramènerais pas, mais revenons à nos poneys croates – bé oui la créatrice de Céline, Ivana Omazic, est croate ; même moi je sais ça, voyez que ça sert de lire Elle toutes les semaines).
J’observe, fascinée. Quelques stars attirent un crépitement ininterrompu de flashes.
Garance et Géraldine arrivent enfin, je finissais par me sentir seule (et plouc, ça s’arrange moyen de ce côté).

Le show commence, et c’est magique ! La musique est splendide, les vêtements délicieux et aériens, les couleurs sublimes (taupe, gris fumé, blanc perle, rouge ébouriffant, j’en pousse presque des cris de joie).
Garance et moi décidons de braquer une banque pour nous offrir un petit ensemble gris tout simple, les jupes en mousseline sont divines et j’en veux une (ou douze).
Et puis ça y est ! C’est fini ! « déjà ?? Mais ça a duré un quart d’heure ! » Garance rigole « ben oui, c’est ça un défilé ! ».

Assises au bord du bassin central des Tuileries, nous papotons blogs et potins toutes les trois, quand arrive Scott (Mr Sartorialist en personne), délicieux américain plus vrai que nature. Nous évoquons l’avenir de la blogosphère ; c’est passionnant mais déjà les filles doivent repartir vers un autre défilé.

Merci ma copine de chez Céline, c’était tellement beau !

PS : les photos des vêtements viennent de Style.com, où vous pouvez voir tous les modèles.

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Comment gruger le Bouzou

3 octobre 2007

Bouzou étant le petit nom donné à l’anti-spam fou par siamoise cramoisie.
Or donc le machin est doté d’une vie propre, et bloque quasi tout ce qui passe entre ses griffes velues (oui un Bouzou ça a des griffes velues, comme le Migou, j’en profite pour vous instruire un peu au passage).
Après une étude sérieuse et poussée sur au moins trois commentaires, j’ai compris qu’il n’aimait pas les mots anglais. a plupart
des spams sont en anglais becôz c’est la langue la plus parlée de la planète après le chinois (mais y’a pas de spammeurs en Chine, ou alors ils sont en prison, les pauvres), ce qui fait que plein de mots anglais sont de toute façon bloqués a priori, quel que soit le contexte (le Bouzou n’analyse pas le contexte, voyez, malgré sa vie propre et ses griffes de Migou).
Il aime encore moins les mots à résonance sexuelle. Meilleur exemple : nude (pas de bol pour le maquillage), qui froisse son puritanisme anti-anglais et anti-à-oilpé.
Et tout ce qui ressemble de près ou de loin à une accroche commerciale est bloqué impitoyablement. Genre cheap, il aime pas, le Bouzou griffu.
Pour que ça soit encore plus marrant, même un morceau de mot qui lui plaît pas suffit à bloquer le comm’. Genre vous écrivez cheapendale, il le bloque à grands coups de griffes, pof.
En même temps ça évite que mon blog soit bourré ras la gueule de spams à tout bout de champ, finalement j’aime autant ça.
Faites juste gaffe, quand vous postez un commentaire, à gruger sur les mots anglais (en mettant des * au milieu, par exemple).
Sinon le Bouzou des cimes altières séquestre votre comm’ jusqu’à ce que je le libère, or des fois je m’en vais au Printemps pendant des heures et vous hululez que j’ai fait dieu sait quoi d’affreux qui empêche votre commentaire d’être validé. Or je ne fais strictement rien, pensez-vous, j’en suis bien incapable.

PS : je vous signale qu’en dehors de toute raison spammesque, la case du pseudo se décoche régulièrement toute seule pour des motifs qui m’échappent ; or si elle est vide le comm’ se perd dans les limbes et le Bouzou de l’Himalaya n‘y est pour rien. Ca m’arrive tout le temps, c’est un coup du fantôme de l’ordinateur (lointain cousin du Bouzou, mais sans les griffes).

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Où sont les Princes qu’on ne cherche pas ?, par Fanchette

5 septembre 2007

« Dans nos discussions sur M**tic, le célibat et les princes charmants, on entend toujours des conseils du type : “C’est pas en cherchant qu’on trouve”.
Ok. J’ai donc pris l’option “J’arrête de chercher.”

Stratégie n° 1 : J’attends qu’il sonne à ma porte.
Résultat : mon tableau de chasse de la semaine écoulée :
– Mon voisin Georges est venu m’apporter des tomates. Georges est délicieux. Il a 85 ans.
– Le facteur vient tous les jours. C’est sûrement le signe que je lui plais non ?
– Un mec géniala passé toute l’après-midi à la maison ! Il avait une clef à molette magnifique. Bon Ok je l’avais payé pour réparer la baignoire. L’amour tarifé ne rentre pas en ligne de compte pour les Princes charmants ?
– Un inconnu a sonné à ma porte avec un bouquet de fleurs. Mon cœur s’est emballé. Il cherchait l’adresse de mes voisins qui viennent d’avoir des jumeaux. Ses enfants à lui, avec sa femme, attendaient dans le Monospace.
Bilan : pas efficace.

Stratégie n° 2 : Je suis Open à toutes les invitations (ça c’est la faute de Virginie qu’a rencontré son Homme après une après-midi jeu de plateau). Résultat : mes loisirs des quinze derniers jours :
– Je sais sarcler les betteraves. L’office du tourisme organisait une après-midi à la ferme. J’ai engagé la conversation avec beaucoup d’hommes… mais je ne comprenais pas leur réponse. À la réflexion, je crois qu’ils ne comprenaient pas mes questions ! On était presque sur la même longueur d’ondes.
– Mercredi soir j’ai gardé les jumeaux nouveaux-nés de mes voisins. Ah bon, ça compte pas pour une invitation ?
– Pas de bol, y’avait que des filles à l’après-midi “Initiation à la calligraphie celtique”.
Bilan : négatif

Stratégie n° 3 : Je me force à parler aux amis de mes amis
Résultat : mes nouveaux amis :
– Une cyrrhose. Pour me désinhiber, j’ai besoin d’un minimum d’alcool dans le sang. Mais avec modération hein…
– Un envahisseur. Quand il a sonné à ma porte avec ses valises, deux jours après m’avoir sauté dessus à une soirée “La croisière s’amuse”, j’ai compris mon erreur.
– Un joyeux fêtard. Il vient de se faire retirer son permis pour cause de contrôle biniou positif. Je suis donc chauffeuse et plus si affinités.
– Un crêpier. Quand je me suis rendue compte qu’il cherchait en fait du personnel pour le service du week-end, on s’est brouillé… comme l’œuf de la complète.
Bilan : je suis circonspecte

Et vous les filles, vous l’avez rencontré où et comment votre Prince charmant que vous n’avez pas cherché ?

Signé : Fanchette »

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Quand c’est cher, c’est pas toujours mieux

31 août 2007

Je viens de céder comme la moitié de la planète à l’appel du rouge noir Chanel, à vrai dire c’est plus un caprice qu’autre chose, j’avais envie d’en avoir comme tout le
monde (eeeeeh oui, ça m’arrive d’être conformiste ;-).
Et je me suis souvenue, en le posant en tirant la langue pour pas dépasser (impossible, je vous le dis tout de suite, il faut mieux avoir un stylo à dissolvant pour
virer les bavures après), que lorsque j’étais jeune (et pas si bête, finalement),
je prenais chez Bourjois un cerise noire qui lui ressemblait furieusement.
Je suis allée voir sur internet, il existe toujours, il fait maintenant partie de la
gamme So Laque.
Sachant que pour le vernis à ongles les grands marques ne font pas mieux que les autres (ce qui ne veux pas dire qu’on peut se contenter d’horribles merdouilles cheap à 20 centimes sur le marché, quand même), la différence de prix ne vaut pas la différence de qualité (20 € pour le Chanel, 7 € pour le Bourjois).
Donc autant quand c’est pas cher il y a toujours une raison, autant quand c’est cher il n’y en a pas forcément ;-)

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Les Branques* de ma vie, par Fanchette

4 juillet 2007

« Branque mot de l’argot pour âne ; nul ; raté, minable ; imbécile, niais ; fou ; client (de la prostituée) – commentaire de Fanchette : heu sur ce dernier point, c’est tout de même exagéré !

Dr Intello / Mr Disco-night

L’option éjection automatique vient de s’activer pour le dernier Branque en date. L’affaire est encore douloureuse, quand je le vois j’ai des envies de meurtres. Le dernier modèle en date est donc un Dr Jekyll et
Mr Hyde, version Dr Intello / Mr Disco-night. Discret mais non moins
remarquable le jour, il turbine des neurones dans un environnement louable et une noble tâche. En dehors des heures ouvrables, cet honorable intellectuel se transforme en zombie de la nuit. Vous me direz, c’est au petit matin que je l’ai croisé, je ne vais pas me plaindre ? Hé ben si (sinon, comme dirait Hélène, c’est pas drôle). Chef de bande des déjantés du soir, ce délicieux noceur est entouré d’une cour qui n’aspire qu’à décrocher un de ses regards…
Évidemment, il a fallut que le regard en question tombe sur moi, innocente proie parachutée dans un univers parallèle : ça veut dire que voui j’étais là, mais (presque) par hasard ! Ok il était 5 h du mat, le hasard avait assez duré.

L’amant de bureau
Pour le Branque précédent, j’avais bafoué la règle de base No Zob in Job. J’ai donc été punie. Il faut dire que le modèle cumulait les tares, j’ai donc été doublement punie. Plus ou moins marié (oui c’est possible, c’était une sorte d’intermittent du mariage), l’amant de bureau avait un côté très pratique : on se voyait tous les jours et comme les mœurs de la boîte étaient particulièrement libérées, on menait allègrement une double vie. Enfin,
à lui la double vie, à moi la demi-vie ! Seize fois je l’ai quitté, quinze fois j’y suis revenue : la loose.

Robinson l’artiste romantique
Pour faire bisquer l’amant de bureau, je me suis laissée séduire par un artiste. Pour tester la résistance d’un homme qui trompe sa femme, regardez-le se faire souffler sa maîtresse sous ses yeux : un grand moment d’émotion. Évidemment, l’artiste maudit est romantique : il vous kidnappe et vous emmène dans une île déserte (ou quasi). D’où vous n’avez qu’une idée au bout de quelques heures : fuir pour rejoindre l’amant de bureau, que vous
culpabilisez d’avoir laissé tomber. Lui se console dans les bras de sa femme, mais ça, votre cerveau de jeune maîtresse ne l’intégrera jamais, n’essayez même pas… Vous avez juste oublié que pour déserter une île déserte il faut 1/ nager longtemps ; 2/ avoir prévu un bateau de secours. Vous devez donc patienter deux longues journées (et deux longues nuits, rappelez-vous c’est un romantique) que la navette vienne vous libérez. Depuis, vous êtes championne de planche à voile, question d’autonomie.

Le hot-branque on line
L’histoire précédente est à peine plus crédible : j’ai dégoté un Branque en ligne, même pas sur Meetic, on ne peux donc pas dire que je l’avais cherché !
– En pleine panique, après 20 mn d’attente au son d’une musique crispante : “Allooooo, tout a disparu de mon écran, j’ai rien touché m’sieur, j’vous juuuure, aidez-moi !”
– Voix sensuelle de Mister-dépannage-Pécé : “Voulez-vous m’épouser ?” Parce que dans hot-line, y’a hot ! Je vous livre la version résumée, car il nous a quand même fallut de longues heures de conversations surtaxées et de mails torrides (zappes ma pram et dézippes ton disque dur !) pour arriver à cette situation. Hot-branque a rapidement succombé au virus “I love you” : j’ai déconnecté. Maintenant je m’épile avant d’appeler le service dépannage de chez Darty, on n’est nulle part à l’abri d’une rencontre incongrue.

À force d’expériences (encore n’est-ce là qu’un résumé des cas les moins pathologiques), j’ai compris que le Branque ne se transformerait jamais en Homme de ma vie encore moins en Crapaud charmant, malgré mes baisers
langoureux. J’ai donc pris une grande décision : dorénavant, j’évite les Branques. Mais le problème avec les Branques, c’est qu’au début, z’ont pas l’air branque ! Les filles, je vous en conjure aidez-moi : filez moi vos plans anti-Branques…

Signé : Fanchette ».

Edit : Fanchette doit s’absenter toute la journée pour le boulot, et ne pourra donc vous répondre que tard ce soir ou demain matin, ne lui en veuillez pas ;-)

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Ma coiffeuse vient chez moi, j’me la pète !, par Nathouille

25 avril 2007

« Bon, la dernière fois je vous ai montré la part intellectuelle de ma personnalité. Je suis une lectrice patentée, j'aime le silence de la nuit et patati et patata… Passons maintenant aux trucs VRAIMENT importants, de ceux véhiculent nos vraies valeurs à nous les girls, ceux qui font l'essence d'une fâââme… (Comment ça, j'en fais trop ??)
Voilà.
J'ai écumé tous les salons de coiffure de mon quartier. J'ai laissé toutes les shampouineuses du secteur s'essayer à des massages et des soins sur mon pauvre cuir chevelu (Vous êtes instit vous, vous savez ce que c'est que les débutants !!)
Je suis, le plus souvent, ressortie du salon de coiffure avec sur la tête, quelque chose ressemblant au croisement de Pocahontas et de Rika Zaraï (si si c'est possible !!), j'ai pesté contre les additions indécentes, les coupes ratées, les couleurs tellement discrètes qu'invisibles, et… en rentrant je me suis roulée par terre en me rappelant que :
-1 Mon Prince allait hurler en découvrant et ma tête, et la facture
-2 Qu'il allait falloir payer la baby-sitter de Little Monster en plus ce désastre…

Et puis j'ai rencontré Kathy.

Qui est à la base la copine d'une copine.

Et qui est aussi coiffeuse à domicile.

La première fois qu'elle est venue, Kathy n'a pas coupé mes cheveux. Non, on est juste resté une heure à PARLER de mes cheveux, de ce que je désirais en matière de coupe, de couleur, de mèches… J'ai feuilleté des catalogues de modèles, j'ai tripoté des méchiers. C'était top.

Puis elle est revenue, avec son énorme valise, et sous le bras, son lavabo portatif (bon vous savez le truc là…), et elle m'a fait le grand jeu : couleur, mèches, coupe et brushing. C'était génial, on a pris le thé pendant que ma couleur prenait, elle m'a fait une coupe nickel, moderne, et facile à entretenir. Elle a pris son temps, elle ne m'a pas cramé avec la douche, elle m'a fait un long massage délicieux, et le brushing était tout lisse comme j'aime (vade retro Rika Zaraï !)
Et on a papoté, et découvert qu'on avait plein de choses en commun.
J'ai trouvé une coiffeuse, et j'ai gagné une copine.
Mais la facture ? Me direz vous … C'est méga cher une coiffeuse à domicile ! Et ben pas tant que ça. Ce n'est pas moins cher que chez le coiffeur, c'est plutôt du même topo. Mais pensez donc au service les filles ! Vous êtes chez vous et vous vous laissez papouiller, vous n'avez pas à attendre deux plombes chez le coiffeur en compagnie du dernier Voilou les Potinous , ni à reprendre la voiture en sortant. Vous êtes chez vous vous dis-je !
Et en prime, pour les détentrices de naines de moins de 8 ans, comme moi, pas de baby-sitteuse à payer, et pas non plus de gamine à traîner chez le coiffeur (Mamaaannnn, j'm'ennuuuiiiiiieeee, quand est-ce qu'on reennntre ? etc…)
Bon, ça dépend bien sûr de sur qui vous tombez… En ce qui me concerne, ça a été génial, et je continue à succomber sans un remord à ce confort.

Signé : Nathouille ».

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Comment le web a anéanti mon futur best seller, par Audinette

18 avril 2007

« J’ai lu un truc dans Cosmo qui a complètement anéanti un super projet de roman… En même temps, en 15 ans, les temps changent…

Vers l’âge de 4 ou 5 ans, j’ai passé quelques heures chez une “dame”, impossible de me rappeler, parce que ma maman avait un soucis de garde. Elle avait une machine à écrire et j’ai passé l’après-midi a aligner des lettres, en faisant bien attention de ne pas prendre toujours les mêmes. Le bruit de la machine, puis ces lettres qui s’alignaient sur la feuille blanche… ma vocation d’écrivain était née !

A 12 ans, il était temps de s’y mettre. Je passais mes week-end, enfermée dans ma chambre, un cahier à spirale dans une main, le stylo plume de l’autre (j’avais même entraîné ma meilleure amie dans l’affaire). L’action de mon roman “A l’ombre d’une guerre” (on ne rigole pas !) se déroulait pendant la deuxième guerre mondiale… C’est là que j’ai réalisé que si j’apprenais autant en lisant (après la lecture des “rois maudits” de Druon, j’étais imbattable sur le XIVème), c’est parce que l’auteur avait fait des recherches… Même si j’avais réussi à planquer mon héroïne en Suisse, il a bien fallu que je développe quelques chapitres avec mon héros. J’en ai fait un pilote mais quand même, ce n’était pas une mince affaire de le faire se trouver dans toutes les grandes batailles du ciel. Lassée par ce travail de recherche hors programme, je crois bien que je ne suis même pas allée jusqu’à leur retrouvailles d’après-guerre… Dommage, ça promettait d’être croustillant !

Tenant un journal intime depuis que je savais écrire, à 14 ans, je maîtrisais assez bien le concept. Alors j’ai écrit une sorte de “Bridget Jones” où l’héroïne, une ado géniale, sans acné, avec plein d’argents de poche et de super copines, avait tout pour plaire. Il fallait quand même qu’il lui arrive des trucs un peu spéciaux (et pas seulement le vol de son sweat blanc bleu par
le zoulou de la classe)… et c’est là que le bât blesse ! Je suis tellement terre à terre que je croyais à peine à toutes les situations rocambolesques et autres rebondissements de l’histoire. J’ai tenu 50 pages je crois… Ah oui, il s’appelait “Hamburguer, frites, etc” parce qu’ils passaient leur temps dans un Mac do (comme d’autres vont au Central Perk, quoi !).

Ensuite, je me suis dit : “ma fille, tu t’y prends mal !”. Alors, pour mon 3è roman, j’ai fait comme pour une dissertation, j’ai construit un super beau plan, bien détaillé, chapitre par chapitre.
Les 5 premiers, c’était en fait la fin du roman de mon héroïne, écrivain. Sauf qu’on ne le sait qu’au début du 6ème chapitre, vous me suivez ? Je trouvais ça super novateur, bon.

Et ensuite, mon héroïne (plutôt malheureuse évidemment), faisait une “rencontre” éclair dans le métro, à peine le temps de croiser le regard du monsieur, et pourtant, un fort sentiment de “c’est lui le zhom de ma vie!”. Cela a l’air plus ou moins réciproque, sauf que ça se passe tellement vite qu’ils n’ont pas le temps d’échanger quoi que ce soit. Imaginez la difficulté pour décrire cet instant d’une demi-seconde, au moment où les portes du métro se referment, ah le pied !
Les 10 chapitres d’après, elle vit sa vie comme elle peut (je vais faire court) avec toujours au fond d’elle, le souvenir de cette rencontre fugace… jusqu’à ce qu’un jour, au détour d’une rue, patatra, elle retombe sur lui.
Et là, vlan, on revient à l’épisode du métro mais vu cette fois-ci côté beau monsieur. Les 10 chapitres d’après c’est donc lui que l’on suit… jusqu’à la deuxième rencontre.

Bon, jevais m’arrêter là : mais en gros c’était ça le concept. Eh ben, dans Cosmo, j’ai découvert l’adresse du site suivant : http://www.paribulle.com/
Il sert justement à se retrouver suite à coup de foudre entre deux portes de métro…

Alors mon histoire, là, elle tombe par terre ! Si y a plus qu’à cliquer pour se retrouver… Va falloir que je revois tout mon plan, pfff… (en même temps, ça fait 15 ans qu’il est bien au chaud dans le cahier à spirales et, avec la vie que je mène, je sens qu’il va hiberner encore un moment…).

Signé : Audinette ».

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La vérité est ailleurs

3 mars 2007

J’avais écrit ce billet fin décembre et puis je ne l’avais pas publié, n’en voyant finalement pas l’utilité. Aujourd’hui je pense que les choses doivent être éclaircies parce que je ne veux pas être associée à certaines pratiques que je
réprouve et refuse.

Les marques utilisent les blogs pour faire de la publicité, ce n’est pas nouveau et ça prend de plus en plus d’ampleur, mais ça n’est pas toujours clairement affiché : ainsi pas mal de blogeurs reçoivent des produits gratuits en vue de test. Ca ne coûte qu’un pot de crème ou un téléphone dernier cri à la marque (les voitures sont rares mais ça arrive), en échange d’une visibilité très large sur un support qui inspire plus confiance aux lecteurs que les médias traditionnels.
Evidemment le blogeur, flatté d’avoir été choisi, ravi de recevoir des cadeaux, et craignant de tuer la poule aux œufs d’or, ne dit pas de mal du produit. Il pond un billet la plupart du temps élogieux (ou simplement neutre). La marque a eu ce qu’elle voulait pour quasi pas un rond.
En journalisme traditionnel ça s’appelle un « article de complaisance », et c’est très mal vu (Vuippon donne un sac à la rédactrice de mode machine, pour qu’elle dise dans son canard que c’est le plus beau de la terre – le sac, pas le canard).

Comme la plupart des blogeurs dont l’audience est élevée je reçois des propositions pour tester divers trucs. Il m’arrive d’accepter, notamment pour les produits vendus par Sephora (un billet à ce jour, celui sur Bare Essentuals, ils font pas des tests assez souvent ! ;-)), parce que je ne suis tenue à rien : l’agence de communication de Sephora, Hopscotch, ne demande rien en « échange ». C’est sain et facile à gérer.
Lorsque je fais un post sur un produit reçu de cette façon (parce que ça peut intéresser du monde), je dis qu’il m’a été offert, et je mets le billet dans une rubrique spéciale « Je suis vendue au grand Kapital ». Je pense que les choses ne peuvent pas être plus claires.

Quand j’insère un publi-post (écrit par le service publicité de la marque, comme pour Eurostar) à la demande de ma régie publicitaire, et contre des sous (dieu merci), le titre du billet est « Ceci est une publicité », toujours dans la rubrique « grand Kapital ».

Quand il y a un pavé publicitaire dans la colonne de gauche, évidemment ma régie me file des sous en échange, je ne fais pas ça pour la gloire mais pour payer mes factures (encore heureux).

En revanche quand je parle d’un produit ou d’une fringue ou de n’importe quoi de façon spontanée en criant partout que ça déchire sa race, c’est que je l’ai découvert toute seule, aucune marque ou régie ou qui que ce soit n’est intervenue dans mon choix.
On ne m’a rien proposé en échange de mon billet et j’ai payé mon produit comme tout le monde.
Je tiens beaucoup à ce que ça soit clairement identifié.

Ca ne me pose aucun problème qu’on paye les blogeurs pour faire de la pub : c’est normal, on ne va pas faire ça gratuitement.
Ce qui me pose un problème c’est que ça soit caché, dans le but de tromper le consommateur. C’est d’ailleurs illégal et passible d’amende, mais allez donc contrôler les millions de blogs existant (et tous leurs commentaires).
Ce qui est grave ce n’est pas d’être rémunéré parce qu’on est un vecteur de communication, mais de mentir (par action ou par omission) aux gens qui vous lisent. Parce que ça veut dire qu’on les prend pour des cons et qu’on ne les respecte pas.

Je ne suis pas en train de dire que la blogosphère n’est peuplée que de gens malhonnêtes, du calme ;-) La plupart d’entre eux disent les choses clairement et ont une ligne rigoureuse. Mais la tentation de louvoyer est fréquente, aussi ne croyez pas tout ce qu’on vous dit ;-)

PS : contrairement à ce que la photo pourrait laisser suggérer, l’argent, ça n’est pas sale ;-)

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