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Oui mon titre est moche, c’est fait exprès. J’aime bien faire dans le cheap, de temps en temps, je trouve ça extrêmement satisfaisant.

Bref, à nos poneys, à nos poneys !

Or donc je viens de m’acheter un autre jean chez Gap. Je dis un autre parce qu’à part mon jean de pétasse tous ceux que j’ai viennent de là, et que je dois renouveler le stock à toute allure vue la vitesse d’usure de ces foutus machins.

Voui j’ai les cuisses qui frottent, comme je suis une petite dodue, et le tissu n’y résiste jamais très longtemps (quelques mois, au plus). A près de 70 € le jean c’est un peu dur mais c’est le prix à payer pour se nourrir de crème fraîche et de parmesan, finalement le deal me convient.

Chez Gap ils ont une nouvelle collec de jeans exprès pour que les gens aillent pas voir le rayon soldes, avec des trucs à tomber par terre, tout délavés, crades, déchirés en bas, le pied total. Impossible de résister à ça. Par contre ils sont pas stretch, ce qui veut dire une taille de plus, pour moi (voui le stretch a la gentillesse de s’adapter à ma morphologie, alors que la toile de jean de base, non).

Donc du 48. J’ai du bol il leur en restait un, mais je me suis quand même dit que leurs tailles étaient bizarres.

Parce que chez H&M je fais du 44 ou 46 selon les modèles (je vous parle de mon boum-boum là, pour le haut c’est encore une autre histoire), chez Darel je fais du 46, et chez Caroll il me faut du 44. Chez Zara tout est trop petit, mais on en a déjà parlé, ne nous écartons pas du sujet.

Donc je m’interroge : quid de ces foutues tailles ?? Pourquoi c’est pas la même chose partout ? Parce que moi j’aime pas essayer, voyez, ce qui veut dire que je dois retenir par cœur ma taille pour le bas et ma taille pour le haut (différentes bien entendu) dans les multiples enseignes que je fréquente. Plus la différence entre le stretch et le pas stretch, chez Gap.

Moi je m’en fous, de faire du 44 ou du 75, c’est pas ça le problème : le problème c’est de retenir tout ça et de pas s’emmêler les pinceaux.

Je devrais me faire graver une petite carte en argent chez Arthus-Bertrand, comme celles qu’ils font pour les shoppers internationaux avec les tailles de tous les pays. Moi j’aurais ma taille chez machin ou chose, ce serait cool.

Sachant qu’en plus de tout ça je maigris lentement mais sûrement (je fais pas de régime hein, rassurez-vous, je suis toujours au claquos et au sauciflard pour le goûter, avec du pinard, comme les gens bien). Ca veut dire que dans un an ma carte sera périmée, et je serai largued à nouveau.

Faiche, comme dirait Agrippine*.

* célèbre personnage de Claire Brétecher. Si vous la connaissez pas vous risquez les mines de sel, cette ado au langage délirant me fait hurler de rire.

Or donc j’entretiens pour Zara une passion délirante.

Lorsque j’entre dans une boutique de l’enseigne, mon souffle s’apaise, mon cœur ralentis, je me mets à marcher au rythme de la musique spécialement mixée pour la marque, flottant lentement d’un portant à l’autre, un sourire béat aux lèvres, oublieuse de tout (oui bon pas le samedi à 16h00 rue de Rivoli, je suis pas dingue, je fais ça le matin en semaine).

Il y a sûrement une étude sociologique à faire sur mon cas, et si le PDG du groupe lit mon blog il tombera amoureux de moi (je sais il a 73 ans, on peut pas tout avoir).

Très peu de choses me vont chez eux (je fais pas 1m80 et 35 kilos), j’ai longtemps considéré ça comme une malédiction, maintenant je sais que ça vaut mieux : si tout m’allait j’achèterais tout, deux fois par semaine, au rythme du renouvellement des vêtements. J’aurais plus du tout d’argent pour aller jouer au Printemps de la beauté, au Bon Marché et au resto, ce serait très triste.

Evidement j’aime pas QUE Zara dans la vie, j’adore aussi des tas de marques comme

– les Petites pour les tuniques (minuscules hélas, cette marque porte bien son nom),

– Antik Batik pour les étoles (attendre les soldes sinon ça coûte un œil),

– Maje et Sandro pour les blouses en mousseline de soie (sublimissimes mais très chères et les finitions laissent malheureusement à désirer chez Maje),

– Aridza Bros pour les sacs (seulement 2 à mon actif, j’ai une volonté d’airain) et les ceintures de cow-girl,

– Stella Forrest et Maje encore, pour les jupons (chers, soldes only),

– Gap pour les jeans (Long and Lean, pour celles qui ont suivi) et les petits tops à bretelles en soie (j’en ai je ne sais combien, j’en achète un à chaque fois que j’entre dans une boutique, impossibilité absolue de résister à des trucs aussi ravissants),

– Etam pour les soutifs sans fanfreluches (j’ai horreur des fanfreluches sur les soutifs, ça me gratte et c’est vulgaire)

– Bensimon pour les trucs confort (les fameux chaussons en daim vieux rose) et les sacs de voyage,

– H&M pour tout (bien sûr que la qualité est cheap, pour ce prix-là vous vous attendiez à quoi ? je garde pas ces fringues longtemps donc ça me pose pas de problème existentiel, les dirigeants eux-mêmes disent qu’ils font des fringues jetables),

– Cachemire Crème pour les pulls (ahhhh, je m’égare),

– Balenciaga pour les sacs (935 €, jusqu’ici j’arrive assez bien à résister).

– Din Vanh pour les bagues (je m’égare de plus en plus, arrêtons avant que j’ai une attaque).

Néanmoins aucune autre enseigne ne me fait cet effet, ni ne vend pour des prix aussi dérisoires des fringues aussi jolies et fashion. Je sais, la copie c’est leur métier (Cf. « La mode racontée à ceux qui la portent »), mais ils le font hyper bien, et n’ont pas leur pareil pour flairer les tendances.

Il y a deux trucs que j’adore particulièrement chez Zara : les sacs et les bottes. C’est pas compliqué, je pourrais acheter un sac et une paire de bottes à chaque fois que je passe la porte d’une boutique (au moins une fois par semaine, donc).

Je me retiens parce que j’ai pas la place de stocker tout ça, et puis ça m’entraîne pour mes passages chez Aridza Bros ;-)