« Vous les entendez tous ceux qui nous disent à longueur de journée que notre planète est foutue et qu’on va tous crever ? Moi je les entends et même si j’essaye de me boucher les oreilles et d’imaginer un avenir radieux, je commence à me dire qu’on a intérêt à s’y mettre si on ne veut pas voir débarquer des ours polaires affamés sur les Champs-Élysées (ils arriveraient en flottant sur un bout de banquise fragmentée à cause du réchauffement climatique – oui, parce que sinon, à la nage, ça fait un peu loin, surtout quand on a faim).
Comme je suis un être humain comme les autres, enfin un peu mieux maquillée que les autres parce que j’applique les conseils d’Hélène, j’accomplis depuis un certain temps les petits gestes du quotidien qui sont censés inverser la tendance des températures : je ferme le robinet quand je me brosse les dents, je prends des douches et pas des bains, je trie les emballages, j’achète du vrac quand j’en trouve et je laisse ma voiture au parking aussi souvent que possible pour marcher, ce qui présente le double avantage de sauver la planète et de raffermir les fessiers.
Récemment, j’ai ressenti le besoin de passer la seconde pour faire avancer le Schmilblick. Profitant de la période des nouvelles résolutions et sous l’influence des vapeurs d’alcool du 1er janvier, j’ai dit à qui voulait bien m’entendre qu’en 2019 je n’achèterai rien de neuf. Et croyez-moi sur parole, pour une fanatique de la fast fashion et du combo H&M/Zara, c’est un sacré challenge. Aujourd’hui, jeudi 11 avril, ça fait 3 mois et 11 jours que je n’ai rien acheté de neuf. En revanche, j’ai acheté du vieux. J’ai plongé dans le monde merveilleux des boutiques de seconde main, friperies, dépôts-ventes, etc. Et vu la recrudescence de ce genre d’établissements, j’ai l’impression que je ne suis pas la seule à avoir décidé de mieux consommer.
Évidemment, comme pour tout nouveau jeu, il faut apprendre les règles. Il y a en trois : 1. ne pas être totalement dégoûtée de porter les fringues qu’une inconnue a aimées avant toi, 2. avoir du temps 3. avoir l’esprit ouvert et la soif d’aventure.
Il existe encore quelques rares friperies old school qui sentent le vieux et la poussière. On peut y trouver, après des heures de fouilles archéologiques et plusieurs crises d’éternuements, une pépite à 10 balles, mais la plupart des friperies aujourd’hui sentent le propre et les fringues y sont rangées par taille et/ou par couleurs. Ce n’est pas forcément moins cher que Zara, mais on est à peu près sûre de ne plus jamais être le clone de sa voisine de strapontin dans le métro.
Si vous n’aimez ni le vintage ni les vieilleries, vous aimerez les dépôts-ventes que j’ai classés en deux catégories. Les dépôts-ventes de dames et les dépôts-ventes d’influenceuses.
Dans les premiers vous trouverez des basiques, classiques qui parfois sentent le Chanel 5 de grand-mère et dans les deuxièmes les garde-robes des influenceuses qui croulent sous les fringues. Tout un tas de marques pointues à prix réduit. Dans les deux cas, on peut acheter, c’est pour ça qu’on y va, mais on peut aussi vendre et donner une nouvelle vie aux fringues que nous ne portons plus. On peut même pousser le vice et appliquer la règle dite du « je n’achète que si je vends ». J’ai essayé, c’est quasi impossible. L’autre jour, j’ai vendu quelques fringues dans mon dépôt-vente préféré dans le 9e et j’ai immédiatement dépensé ce que j’avais gagné et même plus. Mais bon, j’ai vendu un pull que je ne portais jamais et je suis repartie avec un jean que je porterai sûrement.
Si vous êtes une « addict » de l’achat « on line », il y a Vinted. Un site d’achat/vente de fringues hyper bien fait. On peut jouer à la marchande en deux clics. Là aussi, on peut essayer de passer au niveau 2, vendre plus qu’acheter. Je n’y arrive pas non plus, mais je persévère.
Et puis, pour celles qui aiment les belles choses qui ont une âme et une histoire, il y a Rose Market Vintage. Une merveilleuse boutique nichée dans une rue calme du 9e arrondissement, dans laquelle Florence, fanatique de la fringue vend les trésors qu’elle trouve au gré de ses chines et raconte l’histoire de chaque vêtement. Pour le prix d’une robe quelconque, on portera une robe couture.
Les bonnes résolutions ne sont pas toujours faciles à tenir et chaque fois que je passe devant une boutique Zara sans y entrer, j’entends Zara pleurer… Mais aujourd’hui, ce n’est plus qu’un lointain murmure. Cette nouvelle façon de voir la sape et la consommation me force à me poser trois questions face à un vêtement : est-ce que je l’aime vraiment ? Est-ce que je le porterai ? Est-ce que je n’ai pas déjà un truc qui y ressemble au fond de mon placard ? La réponse à ces trois questions apporte d’innombrables bénéfices, en plus de faire avancer le Schmilblick évidemment (l’industrie de la mode est l’une des plus polluante de la planète): je dépense moins, j’ai plus de place dans mon placard (j’ai même retrouvé des trucs que j’avais complètement oubliés) et je développe ma créativité (je fais avec ce que j’ai). Qui sait, peut-être qu’un jour je me poserai la seule question réellement importante : est-ce que j’en ai vraiment besoin ? Et après avoir vu le docu Netflix, The True Cost sur les ravages de l’industrie de la mode, je me dis que ce jour, c’est demain.
Mes adresses à Paris (il y en a beaucoup plus bien sûr) :
Troc en Stock – 6 rue Clauzel 9ème (dépôt vente mode)
Free’p’star – 61 rue de la Verrerie 4ème (friperie)
Mad Vintage – 39 bd des Italiens 9ème (friperie)
Hippie Market – 41 rue du Temple 4ème (friperie)
Dépôt vente Saint Ferdinand – 24 rue saint Ferdinand 17ème (dépôt vente classique)
Rose Market Vintage – 19 rue Milton 9ème (vintage de luxe)
Chicago Vintage – 63 rue de Passy 16ème (friperie)
La frange à l’envers – 81 rue saint Maur 11ème (dépôt vente mode)
Kilo Shop – 10 boulevard Montmartre – 9ème (friperie) »
34 commentaires
A Ventalloó, découverte d’une fripperie confidentielle…. nous y ferons un petit tour, rien que pour “le coup d’oeil” 😊
“à la nage, ça fait un peu loin, surtout quand on a faim”. Premier paragraphe et je suis déjà morte de rire.
Merci d’aborder le sujet sans culpabiliser celles qui aiment encore acheter du neuf ! Cela dit, pour avoir déjà essayé, oui, les friperies d’aujourd’hui ne sont pas des antres poussiéreuses où on ne trouverait que la chemise empesée de Mémé restée dans sa naphtaline pendant 40 ans, il y a des choses magnifiques pour le même prix que Zara et consorts.
Il me reste maintenant aussi à franchir le mur du “je vends plus que j’achète”, ou à tout le moins, “je décongestionne mon placard”. Et là, je saurai que j’aurai vraiment fait ma (petite) part pour que ces pauvres ours restent vivre heureux au nord.
Merci Hélène pour ces adresses. Moi ce qui me donne envie de me tourner vers les vêtements d’occasion c’est que même les vêtements achetés chers ne tiennent souvent pas dans le temps. Les vêtements sont jolis au début mais assez vite ils perdent leur forme (pour la plupart). Or les vêtements dans les boutiques vintage ont prouvé souvent qu’ils tiennent le temps puisqu’ils sont toujours là :). En plus ils sont parfois mieux cousus et avec de plus jolies matières.
Je fais cela depuis longtemps et on trouve quelque fois des pepites.
– un foulard Gucci à 5 Fr oui il y a longtemps
– des mocassins en croco italiens 5 e
– 2 vestes autrichiennes
– des draps
Si on est dégouté : teinturerie ou lave linge.
Je continue ma quête de la bonne affaire !!! :)))
Bonjour !
Tant que les ours polaires n’arrivent pas vénères en GJ et un Samedi ! (je plaisante hein)
J’ai la chance d’avoir un super dépôt-vente dans ma petite ville du Sud-Ouest, c’est la caverne d’Ali Baba !
Que des grandes marques, Dior, Chanel, Burberry et j’en passe … Et le plus énorme, c’est que les vêtements sont à 80% neufs.
Des coups de coeur portés à 1 occasion puis rangés à tout jamais. Jusqu’au jour ou il faut faire de la place.
Faut y passer souvent pour les nouveaux arrivages, trouver la bonne taille, la bonne couleur, la propriétaire est adorable en plus.
Bref, je vais passer ta liste à ma cousine Parisienne, et continuer à chiner de mon côté à l’occasion.
L’idée est validé pour moi depuis longtemps !
Merci et bonne journée !
Cristou : OH Oui !!!!!
KatyH : si tu as bien lu, ce n’est pas moi qui ai écrit cet article et donné ces adresses, c’est Patricia.
Merci à toutes de partager vos expériences, c’est super encourageant. Je me dis que si on s’y met tous, petit à petit, on commencera à avancer dans le bons sens et en plus bien habillés !
Merci Hélène de diffuser les propos de Patricia. Elle est pleine de bon sens cette petite !
Personnellement, j’ai tellement acheté de fringues quand j’étais plus jeune que j’ai de quoi faire face à toutes les invasions d’ours et de termites. La chance c’est de ne pas avoir trop changé de format et d’avoir visé le basique, seule idée de génie que j’ai eue dans ma vie. Maintenant, il s’agirait plutôt de s’alléger, parce qu’au fond on porte (souvent) toujours la même chose.
J’ai vu moi aussi des reportages sur les dégâts que cause l’industrie textile sur la nature et j’ai pris conscience qu’on n’a plus le choix: que ce soient des matières dites nobles ou de la viscose, on est toujours en situation de participer à la pollution maximum. J’ai par exemple appris que les eaux de lavage se remplissent de microparticules de fibres plastique quand on lave du synthétique… Beurk et rebeurk.
Reste une alternative : quitte à consommer, autant viser le truc de qualité fait en France genre les Ateliers Tuffery dans les Cévennes (https://www.ateliertuffery.com/savoir-faire-francais/), qui fabriquent des jeans pas plus chers qu’un Levis, mais avec une production raisonnée, ou encore les chaussures Free Lance toujours fabriquées en Vendée au XXIe siècle !
Le problème qui se pose avec le choix de la fringue d’occasion c’est que derrière l’industrie textile il y a des travailleurs et que le bon équilibre entre la préservation des emplois et une conduite vertueuse est assez difficile à ajuster. A mon sens, c’est seulement en faisant un choix qualitatif c’est à dire qui passe par la connaissance des méthodes de production (origines des textiles, petites unités de productions locales, traitements écologiques des matériaux, etc.), et en consommant moins, qu’on pourra agir vraiment.
Merci en tout cas à Patricia pour ses bonnes adresses.
Merci Patricia. À part le fait que j’aime beaucoup ta façon d’écrire, tu me donnes des idées. Ça fait déjà plusieurs années que je m’efforce de faire plus attention à ce que j’achète, mais je n’ai jamais franchi le pas du vintage. Je vais rendre visite aux dépôts-vente que tu mentionnes, voyons si ça me réussit.
Véronique : tu as entièrement raison, l’idéal c’est de savoir exactement ce qu’on achète et comment c’est fabriqué. La prochaine fois que j’ai une fringale de jean j’irai l’acheter chez Tuffery, leur site est très alléchant.
Ah mais non, en 2019, rien de neuf ! Je vous l’ai dit que c’était un sacré challenge. Donc je reprends ce que j’ai dit plus haut : la prochaine fois que j’ai une fringale de jean j’essaye de trouver un jean Tuffery d’occase (je viens d’aller voir, il y en a un sur Vinted- hehe).
patricia : héhé ;-)
Bonjour Patricia,
Je te rejoins totalement dans cette démarche ! Je n’ai pas entièrement arrêté d’acheter neuf mais la proportion est négligeable. En ce qui me concerne, c’est vinted qui fait mon bonheur aujourd’hui. Mais je porte du seconde main depuis au moins 10 ans (pour des raisons économiques auparavant).
Au delà de l’impact écologique, je m’y retrouve aussi d’un point de vue éthique : je n’ai jamais voulu acheter des vêtements chez des marques milieu/haut de gamme (comptoir, maje, the kooples etc… hors de prix pour moi) et de toute façon je ne suis absolument pas convaincue que leurs fabricants soient plus recommandables que ceux de Zara et consort. Mais aujourd’hui je me dis que, quitte à ce qu’un vêtement ait été fabriqué par un enfant aveugle dans une cave, au moins je n’apporte aucun marché à l’entreprise qui a financé cela.
Grâce au seconde main, j’ai aussi la possibilité d’acheter des vêtements plus haut de gamme, qui durent plus longtemps.
Je n’ai jamais éprouvé de dégout. En général lorsque le vêtement arrive je le lave ou je le mets au pressing… Ça ne me choque pas.
Le seul défaut (et pas des moindres…) que je trouve à ce système est l’absence totale d’offre pour les personnes grosses ou plus généralement hors normes. Ceci est surtout vrai en boutiques physiques… Je trouve une fois de plus qu’on invisibilise totalement ces gens, et je me dis que les discours sur l’impact écologique de la mode (pas le tien, je pense plutôt aux reportages que l’on peut voir) peuvent être encore plus culpabilisants pour celles et ceux qui n’ont pas vraiment d’alternative à la fast-fashion.
mllepinceaux : “je me dis que les discours sur l’impact écologique de la mode peuvent être encore plus culpabilisants pour celles et ceux qui n’ont pas vraiment d’alternative à la fast-fashion” : exactement, moi la première. Parce que du 46 fashion et moderne pas au prix de Marina Rinaldi (pas tellement fashion et moderne, d’ailleurs ;-), c’est hyper difficile à trouver ; du coup jusqu’ici heureusement que j’ai Asos, même si comme tu le soulignes parfaitement, je culpabilise horriblement depuis que j’ai vu The True Cost il y a quelques temps (depuis je n’ai rien acheté qui ait été fait dans les pays où les gens sont transformés en esclaves modernes par les occidentaux cupides, mais quand même).
C’est pour ça que ça m’a pris si longtemps de me décider à le regarder, je savais que ça allait être un vrai problème pour moi de continuer à m’habiller comme je le fais une fois que je ne pourrais plus prétendre ne pas savoir, et qu’en même temps je n’aurais toujours pas d’autre alternative.
(notez que je ne demande pas ici de conseils, et encore moins de leçons, j’ai juste besoin d’exprimer ma frustration et mon sentiment d’être vraiment tiraillée).
Hélène : Je comprends tout à fait, et je pense encore plus aux femmes faisant du 54-56 par exemple… J’en avais une dans mon entourage proche et je sais trop bien quelles difficultés on peut trouver à s’habiller ailleurs que chez asos quand on fait cette taille. De mon côté c’est mon 1m81 qui me gène un peu pour le seconde main : il est rare que les pantalons soient vraiment longs et la différence tall/classique n’est pas faite sur les sites tels que Vinted.
Véronique : Pour les jeans quand on parle de toile “denim” en fait c’est de Nîmes. Les premières toiles étaient tissées ici dans la région !
Petite info : les colalnts Well sont fait au Vigan dans les Cévennes !
Mllepinceaux : oui Asos est une bénédiction pour le côté inclusif, hélas c’est fait dans les mêmes conditions que H&M et Zara…
Alors sur le principe, bien sûr, rien à redire.
Mais quand on ne fait pas un 38-40, je rejoins mllepinceaux, il faut être honnête, c’est quand même très compliqué ! Pour ma part je suis un tout tout petit gabarit, j’ai déjà un mal fou à trouver des trucs qui me vont en boutiques classiques – et je n’ai même pas dit qui me plaisent – alors en seconde main…
Ce serait sûrement plus facile pour les objets de la maison, mais ce n’est peut-être pas assez développé en dehors des brocantes traditionnelles.
Quoi qu’il en soit, pour moi ça ne pourrait être qu’un complément éventuel mais pas un mode de consommation régulier…
Bonjour Patricia et Hélène
Je valide à 100% la seconde main. Il y a un très joli dépôt dans le 18ème : le vestiaire du 18ème
Bonne soirée
Hello,
ça me parle totalement comme démarche, parce que moi aussi j’ai décidé d’arrêter d’acheter du neuf (ou du moins de grandement diminuer). Comme je n’ai pas beaucoup de temps, pour l’instant je reste uniquement sur Vinted, mais cet été j’aurai passé mon concours, et j’irai un peu chiner dans les friperies !
Et quand j’achète neuf, j’essaye d’acheter de qualité : ça fait deux ans que je suis passée au “made in Europe”, je regarde toutes les étiquettes.
Sur le plan environnemental c’est mieux car moins de trajet en bateau/avion, et sur le point de vue éthique ça me rassure de savoir que les gens qui font ses habits ont une vraie protection, un salaire, et ne sont pas totalement exploités comme dans certaines usines au Bangladesh. Au final j’y gagne parce que je trouve que mes fringues durent beaucoup plus longtemps et vieillissent mieux !
missdior :
Tu as tout à fait raison Miss Dior, merci de rétablir la vérité historique. Merci aussi pour le tuyau Well.
Mimosa : c’est vrai qu’avoir un physique exceptionnel ajoute un challenge supplémentaire (je sais de quoi je parle, je mesure 1,83 m!), mais ça nous force aussi à développer notre créativité. Par exemple, j’ai appris à montrer mes chevilles !!!
Dorothée : merci pour le tuyau, j’irai voir !
C’est chouette comme article. Merci. On a vraiment besoin de sensibiliser tout le monde. Par contre, mieux que de fermer le robinet quand on se brosse les dents, il faudrait qu’on arrete de voter et d’elire des gens qui ne s’interessent qu’aux interets des grandes entreprises qui polluent tellement plus que nous tous reunis si on laisse le robinet ouvert. C’est une realité à laquelle il commence à etre urgent de se confronter.
Les gens pensent que voter pour le mieux habillé c’est voter pour le moins pire, mais le moins pire est juste celui qui se preoccupe le plus des lois qui laissent toutes ces multinatinales immondes innonder notre planete de poison. Terre, eau, air, tout y passe. C’est maintenant notre responsabilité de voter pour les personnes les plus soucieuses de l’environnement (et des injustices sociales puisque c’est aussi lié). Toutes imparfaites soient ces personnes, on a besoin d’elles et non plus d’un VRP de la pollution comme c’est le cas de notre gouvernement.
Je pense que ce que je souleve ici est extremement important.
Bonjour les filles,
Superbe article, j’adhère à tout, le style, l’humour, l’ethique, la réflexion, la prise de conscience, les efforts individuels. Moi c’est ma fille de 23 ans qui m’a fait avancer avec son engagement vegan. Même si ça s’avère galère pour la préparation des repas et le poids de toute notre culture alimentaire, on s’adapte lorsqu’elle elle est là. Son père de 73 ans s’arrache les cheveux -c’est lui qui fait les courses et la cuisine- mais n’empêche on avance à notre rythme : plus de bouteilles en ni de pot en yaourt en plastique, attention accrue sur la consommation d’eau, réflexion à trois fois avant d’acheter un truc, achat et vente d’occase même pour les livres, on essaye, on essaye on trébuche, on se juge, on a peur, on développe la phobie du plastique, on privilégie le train à l’avion quand c’est possible et on laisse le plus possible la bagnole au garage. Je m’en vais aller visiter ces boutiques à ma prochaine virée à Paris chez ma fille. Où peut -on lire le reste des articles de Patricia ? j’aime beaucoup sa plume.
Très bon week end à toutes les deux et un poutou de Toulouse !
Merci Patricia pour cet article plein d’humour et intéressant!! Personnellement, j’ai du changer toute ma garde-robe ces 2 dernières années suite à ma perte de poids….j’ai donc donné et vendu beaucoup de vêtements pour qu’ils aient une seconde vie et il y avait des trucs plutôt sympas !! Vinted a été mon grand ami où j’ai vendu plus que je n’ai acheté !! Sinon, j’achète mes vêtements dans une petite boutique indépendante dans ma petite ville où ce n’est quasiment que de la confection française ou italienne et elle assure des tailles jusqu’au 50. J’avoue aussi que j’ai du mal à résister à l’attrait des robes Naf Naf (maintenant que je rentre dedans!!)…..Pour celles qui veulent des vêtements de qualité (un peu plus chers quand même que Zara et compagnie), il existe la marque Elora qui proposent des réunions à domicile. La marque propose de nombreuses tailles. Bonne journée.
Léo : pour moi le plus important de tout sont les conditions de travail des gens qui fabriquent les vêtements. Donc pour moi le plus important sera de regarder où ça a été fait, en effet (donc si possible pas en asie du sud-est où l’Occident fait tranquillement du néo-colonialisme et de l’esclavage moderne).
Regarde The True Cost, c’est terrible.
Mariana : on est bien d’accord, mais ça n’est pas le sujet évoqué aujourd’hui.
HELENE : c’est indiqué dans le titre : https://www.monblogdefille.com/blog/category/lifestyle/les-chroniques-de-patricia/
Belette : j’imagine que c’est aussi fait en Europe, Elora ?
Hélène : oui France ou Italie et peut-être Tunisie.
Belette : merci !
Super article ! :)
Ma mère possède également une petite friperie à Troyes et les vêtements sont très souvent de très bonnes qualités et n’ont rien a envie aux neufs. Ça doit faire 5 ans que j’achète mes vêtements dans des friperies.
Et puis les friperies ça change des grandes enseignes, on peux discuter avec la vendeuse etc … c’est beaucoup plus conviviale et sympa.
Elodie
Oh Hélène tu es “ma grande fille” celle qui me ressemble tellement que chacune de tes vidéos me fait revivre un de mes anciens souvenirs “nostalgie bonheur”
Tu es mon rayon de soleil celle qui me laisse en paix avec ma vie “pas comme les autres” tu me ressembles tellement..Merci ma chérie tu es ” le must du must “au moins pour moi une vieille Parisienne de 72 ans qui ne se retrouve nullepart comme chez toi!!
Je t’aime fort Hélène car tu me laisses enfin “une place qui est lamienne “Fros bisous affectueux d’une vielle dame qui pourrait etre “ta
Hélène : je l’ai vu, c’est justement à la suite de ça que j’ai commencé à acheter du made in Europe uniquement ! Je me dis qu’en Europe les conditions de travail sont un peu près garanties (ou en tout cas beaucoup plus qu’en Asie etc…). Et c’est après que je me suis faite la réflexion qu’au niveau écologique je m’y retrouvais aussi (une pierre deux coups !).
Elodie Henri : Bonjour, j’habite à troyes, peux tu me transmettre l’adresse de la friperie de ta maman stp?
J’allais rue Turenne, mais la boutique a fermé.