Un an, p…

17 mars 2021

Aujourd’hui ça fait pile 1 an que notre vie a complètement basculé.

Je me rappelle de ma sidération quand le 1er confinement a été annoncé, j’avais l’impression d’être dans une série Netflix…
1 an après, qu’est-ce que j’en tire ?

Pas grand-chose à part le fait que je déteste ça, même si je constate qu’on s’habitue à tout (ainsi je ne pense quasiment plus à voyager) sans jamais s’habituer à la privation de toute vie sociale et de tous loisirs.

Je ne fais pas du tout partie des gens qui positivent à tout prix. Moi ça ne m’a rien apporté à part une dépression saisonnière 2 fois plus costaud que d’habitude, et je veux juste retrouver ma vie.

Je sais que j’ai beaucoup de chance de n’avoir (jusqu’ici) perdu ni mes proches, ni ma santé (physique en tout cas), ni mon job ; mais il n’empêche que je n’en peux plus.
(D’ailleurs il n’y aura sans doute pas de vidéo ce dimanche parce que je n’ai pas le courage – c’est la première fois en 15 ans que je baisse les bras…).

J’ai constaté qu’une chose me fait du bien : prendre des nouvelles de mes amis et essayer de remonter un peu le moral de ceux qui ne vont pas bien (= tout le monde), franchement ça vaut le coup d’essayer. On est d’accord, pour ça il faut sortir un tout petit peu la tête du trou, quand on est tout au fond on n’y arrive pas et c’est bien normal, mais quand on y arrive c’est assez efficace.

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Parfois la vie est une vallée de roses (et parfois non)

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59 commentaires

  • #1 jelsa le 17 mars 2021 à 9 h 40 min

    Bonjour, je ne laisse pas souvent de message, mais là je comprends tout à fait ce que vous ressentez. Je n’ai pas arrêté de travailler, personne n’a été malade dans mon entourage mais je n’en peux plus. Je ne supporte plus cet atmosphère anxiogène, à attendre de savoir si oui ou non nous serons à nouveau confinés, le couvre-feu…. Je n’arrive plus à profiter des bonheurs simples, je n’ai pas vu ma famille depuis un an (nous sommes éloignés géographiquement), je suis en vase clos avec mon mari et mon fils.
    J’ai souvent envie de pleurer alors que je n’ai jamais été comme ça. je me sens toujours triste.
    Tout ce que je vois c’est que les beaux jours reviennent et que nous sommes toujours dans la même situation. J’espère vraiment que bientôt tout celà sera un mauvais souvenir.
    Je vous souhaite bon courage et suis de tout cœur avec vous et ce n’est pas grave si nous n’avons pas de vidéo dimanche, prenez-soin de vous.

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  • #2 Hélène le 17 mars 2021 à 10 h 58 min

    jelsa : je suis désolée que tu sois si triste, je comprends très bien et je compatis !

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  • #3 Cristina le 17 mars 2021 à 11 h 07 min

    Oui, nous n’en pouvons plus et nous voulons retrouver notre vie. Courage, Hélène!! En tout cas, ta présence en ligne me fait beaucoup de bien.
    WE SHALL PREVAIL

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  • #4 Milena le 17 mars 2021 à 11 h 24 min

    Hélène, un petit mot pour toi et pour tes lecteurs et lectrices (que je me permets de tutoyer aussi) :

    Je pense que nous sommes, en effet, tous affectés par la situation actuelle. Le boom des maladies mentales est attendu, plus que jamais il ne faut pas hésiter à demander de l’aide. Personne n’est censé souffrir en silence.

    Il y a les professionnels de santé, mais si tu ne peux pas faire appel à eux (ils croulent aussi sous les demandes, et puis il faut avoir les moyens), mais il y a aussi des lignes d’écoute qui peuvent être un bon début ? Je te mets ce lien, qui recense un tas de numéros (certains sont dédiés à des publics et problématiques spécifiques, d’autres non). https://www.qualisocial.com/les-lignes-d-ecoute-utiles-pour-trouver-du-soutien/

    La souffrance est légitime. Ces lignes ne sont pas des lignes d’urgence : appeler ces numéros quand on souffre, même si ta vie n’est pas en danger, ce n’est pas “encombrer la ligne”.

    On va y arriver, il y aura une fin à tout cela.

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  • #5 Hélène le 17 mars 2021 à 11 h 40 min

    Cristina : merci ;-)

    Milena : merci pour ce lien ; personnellement je parle beaucoup avec ma famille et mes amis donc je n’ai pas besoin d’une écoute professionnelle, mais ça pourra être utile à d’autres.

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  • #6 Carole le 17 mars 2021 à 12 h 00 min

    Bonjour Hélène, je te comprends parfaitement, 1 an que cette situation dure, et pas vraiment d’amélioration.
    1 année sans voir beaucoup d’amis ou de proches.
    Pas de vie culturelle, les vacances sont également compliquées.
    Je pense que nous pouvons être lassés de toutes ces contraintes et du manque de perspective.
    La deprime saisonnière m’a aussi frappée de manière violente , et m’a apporté un arrêt de travail, ce qui ne c’était pas produit depuis des années.

    Prends soin de toi, et nous pouvons attendre patiemment la prochaine vidéo.

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  • #7 Yakadi le 17 mars 2021 à 12 h 00 min

    Hello Hélène,
    Oui moi aussi je suis triste et fatiguée et très étonnée qu’une année soit déjà passée
    Fatiguée aussi d’entendre tout et le contraire, est-il si difficile de dire : je ne sais pas ?
    J’ai reçu la première dose astra zeneca il y a deux semaines, soulagée de l’avoir fait avant toute la controverse qui m’aurait fait hésiter…
    Pour la première fois de ma vie, j’ai besoin d’être aidée … pour gérer mes crises de panique, et en effet cela me fait du bien.
    Vivement la fin de cette situation et merci pour ton travail qui me donne l’impression réconfortante d’appartenir à une communauté 😘

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  • #8 Hélène le 17 mars 2021 à 12 h 12 min

    Carole : c’est ça, ce manque de perspective est complètement déprimant !

    Yakadi : ce n’est pas une impression, on le sent moins depuis un an parce que je n’ai pas pu faire de rencontres et de meet ups, mais c’est une communauté, ici, et j’y veille ;-)

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  • #9 Muriel le 17 mars 2021 à 14 h 13 min

    Bonjour Hélène,

    Je ne pouvais pas lire ce billet sans te laisser un petit mot d’affection… Oui que la vie est difficile sans perspective d’avenirs, sans vie sociale, sans visages…
    Prends soin de toi et la vidéo attendra !

    Muriel

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  • #10 Sandrine A. le 17 mars 2021 à 14 h 23 min

    Bonjour Hélène,
    La Terre entière à tâtons du fait du manque de visibilité qui semblent croissant par-dessus le marché (quasiment), les variants qui se multiplient à foison (maintenant, le variant Breton : ça devient régional aussi…), on ne sait pas à quelle sauce on va être mangés de Jeudi en Jeudi (confinés ou pas, une pointe d’humour noir ou grinçant, comme on veut : c’est du pile ou face ou du 50/50… puis-je appeler un ami ???!!!) ce qui dure désormais depuis quelques mois.
    En effet, tout cela a de quoi épuiser moralement, sans encore compter :
    – les p’tits vieux tous seuls (même ceux en EHPAD : ils doivent aussi souffrir d’une ambiance empirée),
    – les personnes handicapées qui sont encore plus isolées,
    – les p’tits jeunes dans le flou complet option chambre de bonne à déguster des repas à 1 E, ce qui est mieux que rien et à écouter leurs cours sur leur téléphone faute de pouvoir de payer un ordinateur (je parle de ceux sans option de retour chez les parents),
    – ceux qui ont perdu leur emploi ou qui le perdront incessamment sous peu,
    – etc…
    La situation est épouvantable et elle s’apprête à devenir encore pire, du fait de l’augmentation de la pauvreté combinée à une hausse des maladies mentales en tous genres.
    Dernièrement, j’ai entendu une émission (sur Arte ou France 4), qui évoquait l’analyse politique de la situation : un intervenant expliquait que “c’est la 1ère fois de l’histoire de l’Humanité que des milliards de personnes se battent dans le même sens”, que cela renvoie à l’universalité, qu’enfin il y avait de la beauté et de la profondeur dans cette situation (le renvoi à l’universalisme). Qui lui a répondu “mais gros crétin, on es tous mortels et l’être humain tombe malade, en effet ; quelle profondeur d’analyse !!!!!”, personne. On en est donc à des individus qui clament sur les plateaux une analyse “façon cour de récré” ou “chanson de colo”, dans le cadre d’une émission dédiée, pas une publicité pour je ne sais quoi : j’étais atterrée.
    Enfin, on rajoute le 13h ou le 20h (uniquement de l’anxiogène, mais pas durant les dernières minutes ceci afin de préparer les esprits aux pubs qui vont suivre : ceci a été analysé par des professionnels)… et pire que tout, les chaines info : qui débitent (uniquement) de l’anxiogène H24 (rien que la musique, ce qui est une stimulation assez forte en soi en général, donne le ton, sans jeu de mots)…
    1 an en effet.
    Visibilité en panne, surtout.
    Débilités, voire pire, entendues de partout (le masque ne sert à rien, Sibeth si tu nous écoutes… ; le monde d’après évoqué alors que le monde actuel peine à survivre dans des conditions de plus en plus pénibles pour une frange croissante de personnes ; l’universalisme convoqué à toutes les sauces même les plus crétines et ce par des philosophes et/ou écrivains et à une heure de grande écoute par-dessus le marché ; TV qui martèle tout ça à pas cadencé… et j’en passe).
    Moi aussi j’ai le moral en berne.
    Beaucoup de personnes plongent moralement, ça se comprend.
    Une seule chose : ne JAMAIS CULPABILISER, si par exemple :
    – on se sent mal (alors que le cousin Pierre tente de vous booster),
    – on consomme moins et/ou différemment (malgré les appels à assécher votre épargne sont scandés à que veux-tu),
    – on a la flemme (et alors ???!!!!! C’est votre pourboire, non ???!!!),
    – on n’arrive plus à soutenir comme avant Mamie Pierrette par exemple (tout le monde a ses limites),
    – on a de plus de en plus de mal à se lever pour aller travailler (ça peut arriver),
    – on rechigne davantage à ci ou à ça…
    Laissez vous du temps, de l’espace y compris mental, écoutez-vous, pensez à vous, prenez soin de vous, soyez douce/doux avec vous-même, soyez conciliants avec vos faiblesses/vos doutes/vos ralentissements…
    En un mot : soyez bienveillants avec vous-même, plus souples, plus cool.
    Déjà pour vous (ça contribuera à mieux vous sentir, même si cela ne vous sort pas nécessairement et à tous les coups la tête de l’eau).
    Ensuite pour votre entourage (vous enverrez mois d’ “ondes négatives”, si je peux m’exprimer ainsi).
    En gros, envoyez un peu valser la méthode Coué, elle aussi a ses limites.
    Enfin, elle peut faire dire ses sacrées conneries (y compris à des élites intellectuelles : voir plus haut, au sujet de l’universalisme, par exemple).
    Merci à tous pour vos commentaires et merci Hélène pour votre post, qui change des autres chaines et blogs, uniquement auto-centrés et uniquement dédiés à la Féé Conso.
    Portez-vous du mieux que vous pouvez, si ce n’est bien.
    Courage à tous.

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  • #11 Sandrine A. le 17 mars 2021 à 14 h 41 min

    PS :
    Sénèque disait “Il n’est pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va.”
    Gouverner vient du mot gobernare, c’est-à-dire gouvernail.
    Gouverner, c’est prévoir et aussi gérer des crises, très bien.
    Je ne fais pas de politique politicienne (pour dire dire vite fait : gauche, droite, centre, extrêmes de tous bords), je renvoie juste à la question des masques, factuelle uniquement, il y a 1 an tout juste : alors qu’un Covid, sans avoir fait médecine ni des études d’infirmière ou paramédicales, est une maladie RESPIRATOIRE ; le tout clamé sur un ton enfantin par une porte-parole.
    Ou, plus récemment, à l’approvisionnement en vaccins, au niveau européen (je ne rajoute pas de sel sur les plaies en évoquant la question : “alors, plus ou moins d’Europe ?”, car le sujet peut être traité des 2 façons… avec moins d’Europe les pays auraient géré et peut-être mieux, avec plus d’Europe celle-ci aurait peut-être aussi mieux géré… c’est donc un débat IDÉOLOGIQUE).
    Le Covid est aussi une maladie “de société” : on ferme les restaurants (et autres lieux de convivialité et/ou de sortie), alors que tout le monde est entassé dans les transports en commun.
    Comprenne qui peut.
    Ah, mais il y a le PIB – Produit Intérieur Brut – qui plonge, la récession : c’est vrai, en effet, mécaniquement, si l’activité ralentit, le PIB aussi…
    En effet aussi, le volet économique est essentiel : le système de santé tient, en grande partie, sur les cotisations salariales et patronales, donc qui dit moins de PIB, dit moins de cotisations… pour un système qui ne tient plus qu’à un fil (il s’agit non plus de prévoir,mais de gérer pénurie sur pénurie : de masques, de lits, de vaccins…, si je puis dire les choses aussi vulgairement).
    Gros cumul de quadratures du cercle s’il en est !!!
    Une question demeure : devons-nous nous résoudre à naviguer dans le flou ? La purée de pois ? Ou à ramer sur le sable faute de mieux ?
    En effet, même quand on essaie d’analyser et de prendre du recul, c’est la M…..
    Donc, j’en reviens à ce que j’ai écrit : soyez bienveillants (etc…) avec vous-même.
    Personnellement, je le fais : je m’accorde plus de repos, j’essaie de me détendre, je me fais des petits plaisirs (bien maigres consolations, mais ça en est aussi, quoi qu’on en dise… et elles sont les bienvenues !!!).
    C’est très difficile et je ne me permets pas de donner de leçon de morale à quiconque.
    Je vous embrasse à tous, le chemin semble encore très long.

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  • #12 Manole le 17 mars 2021 à 15 h 13 min

    Bonjour Hélène
    Je suis désolée de lire cela et je t’envoie tout d’abord mes meilleures ondes bretonnes !!! Plus largement, je pense que la façon dont chacun vit la crise dépend beaucoup de sa propre personnalité et son rapport aux autres, perso je me sens un peu comme Raphael qui avait raconté n’avoir besoin de personne ou presque, (ses parents, son conjoint et toi ;-)), je suis d’une nature profondément solitaire et donc je ne “subis” pas. J’entends très bien cependant ce ras le bol collectif, et si mon discours initial était de dire “arrêtez de vouloir vous projeter sans cesse, vivez l’instant présent”, je crois qu’on a tous fait le tour de nous-même, et que notre positivisme est maintenant bien planqué (oserais je “masqué) sous des couches de coussin, de pain fait maison et de lassitude profonde.
    Tout ce que je peux te dire c’est COURAGE, haut les coeurs, et Arzao Hag Arzam ! (devise effectivement morbihannaise mais bien plus jolie que la devise bretonne qui signifie quand même “Plutôt la mort que la souillure!” en esperant que cela te fera sourire)
    Affection et bienveillance
    Manole

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  • #13 Sarah le 17 mars 2021 à 17 h 07 min

    Bonjour chère Hélène et bonjour à tous (et toutes),
    Je viens apporter ma pierre à l’édifice et apporter un peu de courage à cette communauté que j’apprécie.
    Je suis étudiante et je travaille le week-end, autant vous dire que j’ai le plaisir (ironie of course) de voir des gens plus qu’à bout et c’est compliquer des deux côtés…
    Mais je préfère mon concentrer sur le fait que j’ai découvert ta chaîne et cette communauté il y a un an maintenant ! Cela m’a énormément apporté, j’ai regardé les 3/4 de tes vidéos et j’essaye de commenter assez régulièrement car c’est une vraie bulle d’air.
    Alors je comprends et je ressens beaucoup de vos sentiments, mais je me permet de vous donner l’espoir que j’ai (miraculeusement) aujourd’hui car ça n’arrive pas tous les jours.
    Je pense à chacun d’entre vous, sincèrement
    Une étudiante en galère mais qui a, à cœur d’apporté un peu, comme vous le faites si bien

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  • #14 Hélène le 17 mars 2021 à 17 h 09 min

    Muriel : merci beaucoup !

    Sandrine A. : oui il faut absolument être indulgent avec soi-même, ce n’est pas le moment de rajouter la culpabilité à tout le reste.

    Manole : merci.

    Sarah : merci beaucoup et courage à toi, ça ne doit pas être facile !

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  • #15 ptite mimi le 17 mars 2021 à 17 h 19 min

    Effectivement 1 an.
    Je vais physiquement bien pour le moment, les enfants et ma famille aussi.
    Mais je survis plus que je ne vis. Je vais travailler, j’ai des collègues géniaux avec qui nous continuons de rire, de loin et malgré nos masques. Je m’occupe de mes élèves, j’essaie de faire que nos journées de classe soient le plus normales possible. Je fais du sport devant ma tv, je passe voir mes parents 1x par mois, j’essaie de motiver mes jeunes à passer moins de temps devant les écrans mais j’entends aussi leur “tu veux qu’on fasse quoi d’autre ?”.
    Et par moment, devant chaque petit écueil (chute y a 3 semaines sur la tête, trauma cranien léger avec vertiges ; aujourd’hui j’ai fortement abimé ma voiture et je suis 100% en tort ; agression verbale parce que les gens sont au taquet et te hurlent dessus au moindre souci) et bien, je me rends compte que je ne vais pas si bien. Je somatise (maux de tête, maux de ventre, tremblements, pleurs).
    Moi qui tenais ma vie à bout de bras, qui avançait malgré toute la boue que je pouvais rencontrer et bien, je me sens faible. Fatiguée, peureuse et faible.
    Et je déteste me sentir ainsi. Parce que la part en moi de “marche ou crève” me dit que je n’ai aucune raison de me plaindre par rapport aux autres. J’ai un logement, un boulot “essentiel” (garderie de la nation rien que ça) et la santé.
    Mais d’un autre côté, comme je l’ai lu (toi ou une de tes abonnées), positiver à tout prix, se dire qu’il y a pire ailleurs, parfois, ça ne fonctionne plus. Tout le monde a le droit de se sentir frustré, spoilé de sa liberté, fatigué par l’absence de visibilité.
    Et là c’est ça, je fatigue. Je voudrais me poser dans un chalet perdu dans les bois, avec une cheminée et un tas de bouquins.

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  • #16 Hélène le 17 mars 2021 à 17 h 37 min

    ptite mimi : c’est surtout que se dire qu’il y a pire ailleurs, certes, mais ça ne rend pas ton mal-être moins “valable” et légitime. Oui il y a pire ailleurs. Toujours. Mais pour autant on a le droit de ne plus en pouvoir et de souffrir, et de le dire.
    Je suis désolée que tu sois mal, je voudrais pouvoir t’envoyer un chalet dans les bois ;-)

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  • #17 Miluna le 17 mars 2021 à 17 h 38 min

    Chère Hélène,

    Oh oui, même les plus résistants d’entre nous ressentent désormais une grande lassitude, personnellement c’est le manque de perspective qui me déprime le plus, cette impression sournoise que c’est loin d’être fini…il semble que confinement ou pas, couvre-feu ou pas, rien n’y fait.
    Alors ne peut-on légitimement penser qu’il serait peut-être temps d’envisager de retrouver davantage de liberté et de s’y prendre autrement ?
    Je n’ai bien sûr pas la réponse mais les incohérences relevées ici et là et les mesures liberticides me font osciller entre tristesse, colère et découragement.
    Mais si il ya bien une chose qui m’a (nous a) réconfortés les un(e)s et les autres ici, ce sont tous tes billets et vidéos, et je t’en remercie du fond du coeur. D’autant que je me doute que cela n’a pas dû être facile pour toi. Ton blog devrait être classé “d’utilité publique” , rubrique “soutien au moral des troupes “, si si !! :-)) Alors si tu as un coup de mou passager c’est plus que compréhensible et je compatis. En espérant qu’il ne dure pas trop et que tu nous reviennes bien vite, au mieux de ton moral. Un bon gros hug amical (et f… la distanciation sociale !! ;-)
    P.S: Et merci à Sarah pour son gentil mot, je pense à vous aussi et à vos comparses étudiants , à nos jeunes qui décrochent et qui souffrent…Courage!

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  • #18 Hélène le 17 mars 2021 à 17 h 41 min

    Miluna : “les incohérences relevées ici et là et les mesures liberticides me font osciller entre tristesse, colère et découragement” : personnellement c’est ce que je trouve le plus dur, ce de me dire que le gouvernement fait n’importe quoi, je ne décolère plus depuis des mois et ça m’use.

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  • #19 Agnès le 17 mars 2021 à 18 h 37 min

    Une bonne partie de ce que tu dis (et de ce qui est dit dans les commentaires) me parle tellement.

    Je me retrouve dans cette impression étrange et contradictoire de s’habituer à tout sans pour autant… se faire vraiment à toutes ces privations. Comme si parfois on oubliait à quel point les éléments de notre vie d’avant nous manquent pour que ça nous revienne en pleine face dans les moments où on craque. On arrive quand même à intégrer quelque chose qu’on rejette pourtant complètement (gros noeuds dans le psychisme…).
    Je me retrouve complètement dans l’effet “cheering up” quand je console les copines qui ont des coups de mous. Ça fait circuler l’énergie.
    Je me retrouve aussi dans cette devise “Haut les coeurs” évoquée par Manole je crois. C’est notre cri de guerre avec les copines. On peut le dire en ayant quand même envie de pleurer ça marche quand même.

    Mais bon…Cette crise est longue, interminable et quelque peu illisible (j’avoue ne rien comprendre à la gestion de la crise). Et les “imminences” (de confinements et autres joyeusetés) sont de véritables agonies, un peu comme si on restait coincé dans des starting blocks (pour une course dont on a juste envie de se débarrasser pour passer à autre chose…). On réalise que, même si l’adage “profiter de l’instant présent” est vrai, le présent est aussi fait pour avoir des désirs sur l’avenir, prévoir des trucs quoi, et là cet espace se réduit à une peau de chagrin.

    Cette sale période coïncide avec un épisode extrêmement douloureux de ma vie (combiné à une sorte de passage à vide dans ma vie professionnelle me mettant face à une décision à prendre: rien de dramatique mais bon ça fait beaucoup..).

    Du coup, comme une des lectrices dans ces commentaires je me suis arrêtée une semaine en février parce que “ça n’allait pas”. Je ne me suis jamais arrêtée pour cette raison.

    Du coup, comme une autre lectrice (P’tite Mimi) qui est également enseignante, j’essaie de compenser en m’investissant avec les élèves et je fais aussi des séances de sport devant la télé;-)
    Je sors aussi courir. C’est chouette, mais ça ne compense pas l’absence de piscine et, surtout, l’absence de trapèze et de tissu aérien que je pratique/pratiquais (quelle horreur cet imparfait!) depuis 3 ans et qui a eu un impact positif énorme dans ma vie…et qui me faisait “tenir” sur bien des plans.

    Du coup, je me réchauffe aussi ; en voyant les amis, en me repliant sur les activités non extérieures, avec des petits plaisirs…comme la lecture de ce blog!

    Merci de nous offrir cet espace Hélène. Prends soin de toi. Vidéo dominicale ou non, moral down, up, ou entre les deux, prends ce temps comme il arrive. Et oui pleurons ce qu’il y a à pleurer.

    Et j’envoie des ondes de bienveillance à tout le monde.

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  • #20 Belette le 17 mars 2021 à 19 h 34 min

    Oui ce contexte est difficile psychologique et stressant encore plus avec mon boulot d’infirmière mais maintenant, j’essaie de positiver sur de toutes petites choses : lire mon mantra du jour (petit bloc offert par une amie à Noël) avec un conseil bienveillant et une citation de grand Homme chaque jour, boire un thé avec une amie, faire mes séances de pilates pour souffler et extérioriser, partir en vélo lorsque le temps le permet, faire un soins cocooning….ça m’aide à positiver et me dire que mes vacances de mai ne seront pas annulées cette année!! Je sais que le moral est en berne chez de nombreuses personnes et que c’est compliqué pour chacun. C’est pourquoi je m’accroche à de petits riens qui me procurent du plaisir pour tenir. Courage à tous.

    ↰ Répondre
  • #21 Adrien le 17 mars 2021 à 19 h 40 min

    Bonsoir Hélène,

    Merci pour ce article qui illustre bien ce que beaucoup d’entre nous ressentons. Je tiens rigueur à nos dirigeants – l’erreur est humaine – mais ils reçoivent des salaires mirobolants et nous étions en droit d’attendre un peu de prévoyance de leur part. Et, là perso, je nage dans le flou.

    J’en profite pour te remercier pour le travail que tu as accompli durant toute cette période – je t’ai découverte au début du premier confinement – et tes vidéos m’ont permis de m’évader. En l’absence de sorties culturelles, expositions, cinéma etc. C’est vous les créateurs de contenus qui nous avaient divertis. Je pense que dans votre métier vous avez dû innover sans arrêt, trouver des parades aux restrictions pour continuer à nous proposer du contenu. Prends soin de toi et repose-toi le temps qu’il faudra tu le mérites tellement.

    Adrien.

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  • #22 ZAZA le 17 mars 2021 à 19 h 52 min

    Bonjour Hélène je lis ton post et suis tellement désolée que tu perdes courage. Difficile de trouver les bons mots mais .. sentiment partagé par tous. Garde espoir, cela permet toujours de tenir (pas simple nous sommes d’accord). Pas de vidéo , voilà qui est secondaire. Tu le sais, ce blog est pour beaucoup une petite ‘bulle d’oxygène’ et oui savoir que cela aide les autres , c’est important. Pense à toi aussi. Et à tous et toutes, ne cupalbilisons pas d’aller mal -quelque soit notre situation c’est normal- et gardons courage du mieux que nous pouvons.

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  • #23 Sarah le 17 mars 2021 à 20 h 02 min

    Miluna : merci beaucoup ! Effectivement, c’est loin d’être simple mais je ne m’estime pas plus en difficulté que des quarantenaires ou des soixantenaires…
    Je suis d’accord avec toi, je trouve qu’il serait tant de changer de méthode…
    En tout cas, je crois que nous sommes toutes d’accord sur un point, le blog, les vidéos ou les billets d’Hélène ont été et sont une bulle de bonheur !

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  • #24 Hélène le 18 mars 2021 à 10 h 40 min

    Agnès : oui c’est dur d’avoir le sentiment que, en plus de tout ce qu’on traverse, tout ça est géré n’importe comment.

    Belette : moi aussi je m’accroche aux petites choses, je les note tous les jours. Je ne sais pas si ça fait quelque chose mais au moins écrire à la main me fait plaisir ;-)

    Adrien : merci beaucoup à toi, c’est vraiment gentil !

    ZAZA : merci beaucoup ;-)

    Sarah : (gros sourire) merci !

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  • #25 Mimosa le 18 mars 2021 à 11 h 45 min

    Bonjour Hélène, depuis hier je cherche les mots pour répondre à ce post… Je me reconnais complètement dans ton bilan, en particulier sur le fait de s’habituer à des choses qui paraissaient impensables il y a peu, et en même temps d’être assommés par ces mêmes choses. Moi non plus je n’en retire pas spécialement d’enseignement et n’y vois rien de positif, même si je n’ai pas été particulièrement touchée à titre personnel (j’ai eu très peur il y a un an pour la maman d’une amie très proche, mais elle va bien maintenant).
    En fait je crois que ce qui me frappe le plus dans ce que tu écris c’est la non-vidéo de dimanche : c’est là que je prends la mesure de ton moral actuel, toi qui as mis un point d’honneur à être tellement présente pendant toute cette année, qui as cherché des moyens de nous changer les idées, et qui as apporté un réconfort certain et régulier !
    Oui prendre des nouvelles des uns et des autres fait du bien, mais jusqu’à un certain point pour moi, parce que c’est difficile de ne pas aussi ressasser les mêmes choses sur tout ce qui nous pèse. Ce qui me fait vraiment du bien c’est d’être dehors, de voir le ciel et de sentir le souffle de l’air. Je ne vais plus du tout dans les magasins en dehors de l’épicerie indispensable (j’habite sur un marché alors même pour l’alimentaire je n’ai presque pas besoin d’entrer dans un magasin) et je me rends compte que ça fait aussi du bien finalement ! Je me suis juste fait plaisir grâce à toi avec quelques produits Estée Lauder ;-)
    Il est clair que si au début c’était un peu malvenu de critiquer la gestion de crise, maintenant avec un an de recul on est en droit d’attendre autre chose du gouvernement. Et toute la communication a été lamentable de bout en bout, ce qui crée un climat très anxiogène qui est invivable à long terme. En ce qui me concerne le gros coup sur la tête ça a été au moment du déconfinement en mai dernier, quand je me suis rendu compte qu’on n’allait pas du tout revenir à la vie d’avant, mais qu’on entrait dans une ère de nouvelles contraintes. Ça me déprime vraiment pour les enfants et les jeunes, je me demande comment on se construit dans un tel univers et quels adultes ils vont devenir…
    Voilà, c’était ma contribution pour plomber un peu plus l’ambiance ;-)
    Blague à part, je te souhaite très sincèrement que le moral remonte un peu, et j’espère que les mesures qui seront annoncées ce soir pour l’Ile de France ne seront pas trop dures.

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  • #26 vanina le 18 mars 2021 à 14 h 57 min

    Bonjour,
    Un petit coucou pour apporter mon soutien.
    Je suis là, nous sommes là.

    Le plus dur pour moi, ne pas voir ma maman… je la vois déjà très peu à cause des kilomètres qui nous séparent, mais là … 1 an sans nos fous rires, ca devient très pesant.
    Ensuite, j’ai le sentiment que mon malaise est different des autres :
    moi qui suis très timide et souffre légèrement de phobie sociale, ce confinement et ce manque de sorties me conforte dans ma ” bulle” et je sais que cela est très (ou va être très mauvais) lors d’un retour à la vie normale. Je retrouve toutes les fausses peurs que j’avais plus ou moins surmontées.

    (J’arrive à ne pas trop sombrer car je n’ai jamais été confinée chez moi. Je suis dans la logistique, je continue à me rendre sur mon lieu de travail et donc garder un certain rythme.)

    Merci pour cet espace d’expression. Merci pour vos témoignages, tout simplement.

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  • #27 cinzia piat le 18 mars 2021 à 14 h 59 min

    Hélène, vraiment je suis desolée te te savoir comme ça. Moi aussi, c’est pas rose. A’ Roma on est aussi en lock-down. On ne peut voir personne, on est en prison dans la maison si ce n’est pour faire ses courses ou pour aller à la pharmacie – et ça, moi je met deux masques, un ffp2 et un chirurgical l’un sur l’autre. Et, juste maintenant, mon mari a eu une intervention chirurgicale, et pas la moindre: 4 pontages coronariens. 6 heures d’opération à coeur ouvert. Et tu sais quoi? Je l’ai vu seulement passer pour entrer dans les soins intensifs. Maintenant il est en train de faire la réhabilitation cardiologique près de Roma. Bref, à la fin on ne se sera pas vu pendant un mois, car j’ai pu entrer dans l’hôpital seulement pour parler avec la chirurgienne cardiaque qui l’a opéré (une femme le 8 mai… Je déteste la fête des femmes, je trouve que c’est une ultérieure discrimination, mais ça m’a paru mignon, surtout que dans l’équipe, sur 14 chirurgiens 6 sont femmes, pas mal…) Moi, je sais plus quoi penser: j’ai l’idée que la vie va changer, que ce ne sera plus jamais comme avant. Mais même quand il y a eu le SIDA on pensait que tout aller changer, et la période des attaques islamiques a été aussi épouvantable, surtout pour vous, en France. Faut essayer de penser que ça va finir, que avec les vaccins et les nouvelles thérapies on s’en sortira. Mais c’est vrai, vivre comme ça c’est très lourd. Les choses que j’aime le plus c’est voir mes amis, discuter ensemble, aller dans un joli restaurant, voir des expos, aller au cinéma, au théâtre. Et on ne peut pas. Je ne sais pas comment te consoler, comment t’aider… Mais je t’embrasse très fort, car pendant ces années j’ai commencé à penser à toi comme à une amie, tu fais partie de ma vie de tous les jours, je regarde toujours tes stories sur Instagram, car je te trouve intelligente, très bien informée dans plusieurs secteurs (pas seulement la beauté!) et aussi amusante et ironique. Courage, Hélène, ça va passer, comme disaient les anciens grecs “panta rei”, tout glisse… Un jour ça sera seulement un mauvais souvenir…

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  • #28 Hélène le 18 mars 2021 à 15 h 58 min

    Mimosa : merci pour tes gentils mots, aujourd’hui ça va mieux, c’est en dents de scie comme pour beaucoup et la qualité de mon sommeil joue aussi.
    Si demain ça va comme aujourd’hui j’arriverai peut-être à vous faire une vidéo, entre deux coups de marteaux des ouvriers du toit et deux giboulées ;-)

    vanina : oui les gens comme toi, plutôt introvertis, craignent le “retour à la normale”, et ça peut tout à fait se comprendre. On a tous des besoins différents et tant mieux si certains ne souffrent pas du manque de sociabilité ;-)

    cinzia piat : tu es adorable ;-) J’espère que ton mari va avoir une bonne convalescence et que tu vas pouvoir le voir vite !
    Aujourd’hui je suis moins au fond du trou, c’est un peu en dents de scie à vrai dire et je m’en veux un peu de vous avoir “alarmés” hier alors que mon état d’esprit change régulièrement.

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  • #29 Mimosa le 18 mars 2021 à 16 h 39 min

    Hélène, tu auras compris que ma remarque sur la vidéo de dimanche n’était pas une demande, loin de là ;-) Et surtout, ne t’en veux pas pour ce billet, on a forcément tous des hauts et des bas en ce moment, tant mieux si ça va un peu mieux aujourd’hui :-)

    (A propos de la petite flèche : je l’ai sur mon iphone mais pas sur mon ordi – info pour ta webmaster, MacOS BigSur / Firefox (mais je viens de vérifier sur Safari, elle y est bien !))

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  • #30 Hélène le 18 mars 2021 à 17 h 00 min

    Mimosa : ne t’en fais pas je ne l’ai pas du tout pris comme une demande, je sais que tu n’est pas comme ça.
    Ah merci pour les infos flèche, je transmets à Cathy !

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  • #31 Nicole le 18 mars 2021 à 21 h 35 min

    Bonsoir Hélène,

    Je viens d’écouter l’allocution de Castex. Humm…N’en serions-nous pas là parce que le gouvernement a échoué à commander rapidement et massivement du vaccin Pfizer? Un pays comme la France en avait les moyens. La politique du « à n’importe quel prix » risque de nous coûter bien plus cher. Mais exercer sa souveraineté = concept devenu…un gros mot.

    Comme vous, tous les petits plaisirs de la vie sociale et culturelle me manquent cruellement. Je m’estime tout de même très privilégiée, vaccinée aux deux doses Pfizer, confinée, mais dans un grande maison avec jardin. Et un mari solide comme un roc qui prend soin de moi.

    Votre travail remarquable, votre humour et votre intelligence sont d’ un grand secours. Ne renoncez pas à ce qui fonde votre travail. Notre génération fut jusque-là épargnée de grands maux, hormis l’hécatombe du Sida… Nous y voilà, toutes proportions gardées. Bientôt, nous serons des résilients. La science nous sortira de cette épreuve. Il est déplorable que l’impéritie de nos gouvernants fasse traîner la vaccination.

    Ce soir, je pense aux familles des malades hospitalisés et parfois transférés, au drame des déprogrammations, à tous ceux qui ont perdu leur emploi, ou une vie de travail, à mes étudiants et à la façon dont ils vont payer l’incurie de nos responsables politiques. Et je suis…en colère plutôt qu’abattue.

    Bon courage à vous, qui mettez un point d’honneur à poursuivre votre travail en mettant de côté vos angoisses personnelles. J’ai beaucoup d’admiration pour cette générosité.

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  • #32 Isabelle le 18 mars 2021 à 22 h 04 min

    Bonjour Hélène
    je viens de lire ce mot qui me désole : et quand je vois cette photo de toi, lumineuse et superbe, je me dis que cette personne sur la photo est pleine de ressources, et du reste, ca s’entend dans tes vidéos. Ca n’empêche pas les “coups de mou” bien sûr.
    Ne pas baisser les bras, keep calm and carry on (:-)).
    Qu’il y ait une vidéo ou pas dimanche, je pense qu’on sera beaucoup à penser à toi et à te soutenir par la pensée.
    Bonne soirée !

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  • #33 Marion le 18 mars 2021 à 22 h 56 min

    Bonsoir Hélène,

    Je t’apporte tout mon soutien et mon courage !!! Tu nous apportes tellement avec ta bienveillance. Tu es notre bouffée d’oxygène. J’habite dans le Var et mes parents dans l’Oise à 45 minutes de Paris. Ils devaient venir fin du mois pendant les vacances mais malheureusement avec le confinement c’est impossible !!! Triste aussi ce soir !!

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  • #34 Laurence le 19 mars 2021 à 7 h 04 min

    Bonjour.
    Moi ce qui prédomine c’est la colère.
    Et une déprime s’installe également je dois le reconnaître: pour couronner le tout, la cerise sur le gâteau comme on dit, j’ai perdu la personne que je considérais comme ma deuxième maman. Et surtout je bosse à l’étranger loin de ma famille et de mes amis. Heureusement c’est bientôt fini, je rends mon tablier, car avec cette crise, je bosse 14 h par jour! Avec des enfants! Ici, ils ne vont plus à l’école depuis un bon moment…
    Je parle de colère car je lis beaucoup sur le sujet des vaccins depuis un bon moment et depuis le début de cette crise sanitaire, je pensais savoir comment ça finirait: on nous présenterait les vaccins comme LA solution pour retrouver une vie…
    Le problème c’est que les comptes-rendus d’effets secondaires se multiplient, ils n’arrivent même plus à le cacher.
    Il y a des médecins courageux qui crient dans le désert en expliquant que de vieilles molécules soignent en début de symptômes: ainsi en soignant tôt, on éviterait les complications et l’engorgement des hôpitaux.
    Mais non…LA solution pour retrouver une vie normale c’est LES vaccins!
    Qui rapportent des millions aux labos, qui ne seront pas poursuivis en cas d’effets secondaires graves.
    Ce qui nous tue sans aucun doute possible, plus que le Covid c’est cette crise interminable et la privation de tout ce qui fait que la vie vaille la peine d’être vécue: serrer les gens dans nos bras, respirer librement, contempler la beauté et se nourrir d’elle au musée, au cinéma…sortir déguster un bon repas en famille ou entre amis, aller et venir librement sans faire de mal à personne…
    Nous sommes des oiseaux en cage ou des souris de laboratoire, au choix…
    Cette crise sanitaire interminable réduit nos libertés à peau de chagrin; bientôt un QR code pour aller au restaurant puis un joli passeport certifiant que vous avez bien fait la piqûre…bienvenue dans le nouveau monde!
    Personnellement je n’en veux pas.

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  • #35 Céline le 19 mars 2021 à 8 h 52 min

    Bonjour Hélène,
    Comment je vous comprends ! Nous sommes tous et toutes épuisés psychologiquement. Perso ma consultation chez le médecin était ubuesque : un éventail à la Prévert pour décrire mes douleurs ventrales alors que je n’ai jamais de douleur à ce niveau. Je me console en relisant les propos de Serge Hefez qui dit qu’ en cette période folle les gens qui allaient avant vont bien et ceux qui allaient bien avant vont mal 😉! En tout cas dimanche 14 h je serai avec mon thé sans votre vidéo mais en ayant une pensée pour vous. Tenons nous un jour on sera vacciné…

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  • #36 fran le 19 mars 2021 à 12 h 54 min

    Bonjour Hélène
    Même ressenti il y a un an et nous en sommes au même point. Entendre encore ce mot “on reconfine” pour dégorger nos hôpitaux.
    Je voulais croire que le plus dur était derrière non.
    Atteinte d’une sclérose en plaques je me bas tous les jours pour garder un minimum de vie normale soit tu marches soit tu crèves. Et j’y arrive. Mais là c’est pas pareil ma vie ma liberté dépend d’une bande d’incapables. C’est une atteinte à ma liberté individuelle et là c’est grave.
    Un chien en laisse avec des moments d’autorisation de sortie.

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  • #37 Hélène le 19 mars 2021 à 13 h 56 min

    Nicole : et tu sais pourquoi ils n’ont pas assez de Pfizer ? Parce que cette bande de cons chauvins voulait privilégier l’éventuel vaccin Sanofi (lesquels se sont vautrés lamentablement comme on sait), et du coup a radiné sur les prix payés à Pfizer.
    Ben si tu payes pas, tu n’as pas la marchandise, tout simplement.
    Israël, qui n’a pas mégoté, a eu ce dont il avait besoin.

    Isabelle : aujourd’hui ça va mieux (le beau temps aide toujours, et puis je suis contente qu’on puisse se promener comme on veut malgré le reconfinement).

    Marion : je suis désolée pour toi ! Si ça peut te réconforter un tout petit peu, vu que moi ça va mieux j’ai filmé une vidéo pour dimanche ;-)

    Laurence : je comprends totalement ta colère, je suis dans le même état depuis des mois. J’aurai du mal à aller voter pour qui que ce soit après tout ça…

    Céline : il y aura une vidéo dimanche, je l’ai filmée ce matin ;-)

    fran : je comprends très bien que tu n’en puisses plus et je compatis !

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  • #38 Clem le 19 mars 2021 à 14 h 05 min

    Bonjour Hélène, j’écris peu sur ton blog mais je te suis depuis le tout début.
    Nous avons le même “ressenti”: nous ne sommes pas les victimes de “première ligne”, mais nous souffrons et l’absence de perspective nous donne l’impression d’être dans un tunnel sans fin…
    Ma sœur, qui est esthéticienne, n’a pas pu travailler durant la moitié de l’année 2020 et a été lâchement abandonnée par l’état (belge), comme des millions de gens. Elle vit dans l’angoisse des décisions, au rythme des “stop ou encore” d’un gouvernement persiste dans ses erreurs.
    On n’en peut plus. On est à bout. Cette vie sans saveur, sans chaleur, sans gaieté, sans but est devenue tellement vide de sens et morne qu’elle nous est insupportable.
    Dans mon travail, au quotidien, je vois tangiblement les effets de cette crise: pauvreté, violence, désespoir, abandon….la société va mal et les stigmates la marqueront profondément pour des années, peut-être même pour toujours.
    On assiste au sacrifice des belles années d’une génération privée de tout ce qui donne du sens à l’existence sans réellement l’écouter.
    Cette année nous aura fait perdre bien davantage que “des vies humaines”. Elle nous aura fait perdre le sens de ce qui fait que la vie est belle et vaut la peine d’être vécue: notre humanité.
    Je t’envoie plein de pensées de ma petite Belgique: puissent-elles t’accompagner en ces moments de découragement…

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  • #39 Armelle le 19 mars 2021 à 16 h 02 min

    Bonjour Hélène,

    Bon Vendredi, j’espère que ton moral remonte et que tu te sens mieux. Je souhaite te remercier d’avoir eu la force de filmer une vidéo pour Dimanche. Tu es une personne tellement généreuse !
    C’est extrêmement difficile et moi aussi j’en ai ras le bol.
    J’ai l’impression qu’on nous a volé un an de notre existence… mes dernières vacances remontent à Juillet 2019… autant dire une éternité.
    Récemment, j’ai entrepris quelques changements côté déco. Des petits trucs de rien, mais qu’est-ce que ça m’a fait du bien au moral… Chacun sa recette. Et depuis que je ne suis plus les nouvelles… ça aussi ça m’ aide beaucoup.
    Je t’envoie mes meilleures pensées

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  • #40 Nicole. le 19 mars 2021 à 18 h 22 min

    Bonsoir Hélène,
    Oui, l’exemple d’Israël est édifiant,et oui, les responsables français, plus malins que tous comme d’habitude, et surtout forts en gueule, ont mégoté pour nous offrir du Pfizer. Depuis des années que les crédits de recherche en France sont massacrés, il y avait fort à parier sur le flop d’un vaccin bien de chez nous…Idem du saccage de l’hôpital public, et pas que…Du début à la fin, car il y aura une fin, la gestion de la crise aura été un ratage immonde! Honte à nos dirigeants qui auront bousillé des vies humaines dans l’arrogance et l’attentisme! Pas un lit de réa. ouvert depuis un an!!!

    Bravo pour votre décision de filmer votre vidéo du WE! Aujourd’hui, le soleil pointe son nez, et c’est bon!
    Je me tourne vers tout ce que j’aime : jardin, lectures, musique ( j’ai repris le piano ), et, pas trop d’info. en continu. Mais j’aime le débat politique. Françoise Degois sur LCI par exemple m’intéresse beaucoup. Culture et humanisme rares.
    Bonne soirée, je vais vous souhaiter d’être vaccinée le plus vite possible.
    Parce que nous n’avons pas le choix, pour nous et pour les autres, et qu’il faut se garder de l’obscurantisme!
    Pensées et courage à vous.

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  • #41 Hélène le 19 mars 2021 à 18 h 39 min

    Clem : merci beaucoup, et courage à toi !

    Armelle : oui les petits riens sont super importants ! J’espère que tu vas pouvoir souffler bientôt, 2 ans sans vacances dans un contexte pareil, c’est hyper dur !

    Nicole. : ah non mais je tiens absolument à être vaccinée (de préférence avec un bon vaccin ;-), pour moi avant tout ;-)

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  • #42 Marion le 19 mars 2021 à 20 h 53 min

    Hélène : bonsoir Hélène,
    Je suis vraiment très contente que tu es fait une vidéo pour dimanche. C’est vraiment super !!! Avec tes vidéos, on oublie vraiment nos soucis !!! Mille mercis !!! Tu es vraiment adorable !!

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  • #43 Ornea le 19 mars 2021 à 21 h 44 min

    Tu es magnifique sur cette photo, j’aime la couleur de ton masque et de ton trench, des tons si doux

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  • #44 Falbalas le 20 mars 2021 à 1 h 48 min

    J’aime beaucoup votre humour malgré la sinistrose , vous faites tjrs des photos magnifiques , je vous suis depuis peu mais désormais avec assiduité.
    J’ai découvert grâce à vous peptide 7 , que j’adore.
    Ne lâchez rien car vous êtes la plus intéressante de toutes les youtubeuses que j’ai pu voir jusquà maintenant…..

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  • #45 Saroun Dy le 20 mars 2021 à 8 h 18 min

    Merci Hélène pour ta ténacité je n’ai pas d’autre mot ! Cela m’apaise de te lire de t’entendre et de te voir : Hélène anti dépresseur remboursé par la sécu non mais oh :) Ici je suis en deuxième ligne celle de l’ombre dont on ne parle jamais, celle des psy qui écope le bateau qui prend l’eau depuis un an. Les patients fragiles ont décompensés petit à petit, les patients qui allaient bien développent des troubles qu’on n’attendait pas et je ne parle pas de mes ados et étudiants ! Je suis dans une colère noire mais noire ! Si on confine ce n’est pas il faut le rappeler car le virus galope plus qu’avant ni parce qu’il est plus violent : si on confine pour la troisième fois c’est parce que ces abrutis ont fermé des lits de réa et n’en ouvrent aucun depuis un an ! On confine des millions de gens et on sacrifie la santé mentale des jeunes gens surtout parce que les décisions politiques ont été celles d’amateurs : c’est uniquement pour cette raison. Et je ne parle même pas du vaccin! Tout ça pour dire désolée de l’agacement profond : prenez soin de vous mentalement, chouchoutez vous, lisez, regardez le beau partout où il se trouve autour de vous, écrivez vos pensées, projetez vous ne vous laissez pas abattre et soyez en lien avec les autres ! Et évidemment : chaudoudoux à volonté !

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  • #46 Hélène le 20 mars 2021 à 11 h 47 min

    Marion : merci à toi pour ton enthousiasme ! ;-)

    Ornea : mes couleurs préférées ;-)

    Falbalas : c’est très gentil, merci beaucoup !

    Saroun Dy : je comprends ta colère noire, je ressens la même depuis des mois.

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  • #47 Umi&Co le 20 mars 2021 à 22 h 43 min

    Bonsoir Hélène,

    Oui, un an …

    Un an, jour pour jour, aujourd’hui, de ce COVID long.
    10 mois, jour pour jour, aujourd’hui, privée de mon père, emporté littéralement par ce fichu virus, loin de nos yeux, loin de nos caresses.
    4 mois, dépouillée de l’amour inconditionnel de mon petit chien, mon tendre compagnon de 17 ans, parti lui aussi dans ce pays lointain dont on ne revient pas.

    Et alors, le désespoir, la colère. Toute cette colère …

    Il nous faut réinventer nos vies, avancer, malgré tout, même à tout petits pas, même dans le noir, même seuls, dans la consolation.

    https://www.youtube.com/watch?v=O2Ts8Ix1gqA

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  • #48 Nathalie Thomas (Stuttgart) le 21 mars 2021 à 9 h 10 min

    Bonjour Hélène,
    comme je te comprends, un an c’est long. Je ne peux pas voir ma famille coincée en Allemagne. Et comme dit Saroun, on sacrifie la santé mentale des jeunes mais pas seulement, presque un an d’école à la maison ici. J’essaie de remonter le moral à mes amis, à mon équipe au bureau… Alors je t’envoie plein de pensées positives et plein de force. Je me répète toujours que le soleil est juste caché derrière les nuages. Tu nous as fait tellement de bien depuis un an, j’espère te faire peut-être sourire ! programme douceur pour la peau et pour l’âme. Tiens je vais aller me faire un masque en pensant à toi !!!

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  • #49 Agnès le 21 mars 2021 à 9 h 32 min

    Je relis ces commentaires sur la majoration de notre malaise due à la gestion catastrophique de cette crise. C’est tellement vrai! C’est même à se demander si ce n’est pas ce qui pèse le plus lourd en nous. J’avais complètement loupé cette info sur cette stratégie irresponsable d’attendre un vaccin cocorico pour se retrouver le bec dans l’eau…. Cerise sur le gâteau : leur manière de s’auto féliciter régulièrement sur cette gestion de la crise. Et cette manière aussi de s’octroyer le mérite de « bonnes décisions » (par exemples : garder les écoles ouvertes ) en brandissant de nobles raisons qui existent bel et bien (mais sont-elles un bon choix :autre débat) mais qu’on soupçonne ne pas être les leurs. Tout ceci est fort dissonant…et douloureux !

    Sur ce la seule bonne nouvelle : une vidéo ce dimanche : youpi!!!!!

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  • #50 Irini le 21 mars 2021 à 10 h 09 min

    Oui courage! Je vois que dans mon petit cercle même les personnes les plus positives commencent á être atteintes aussi.. Plus d’aggressivité, de pétage de plombs pour des broutilles. C’est difficile l’incertitude on n’est pas fait pour, sur une aussi longue période et à l’échelle mondiale. Je veux ne peux m’empêcher de dire aussi à Sandrine que la différence resto / transports c’est que dans les restos on n’a pas de masque et on sait maintenant que les contaminations se font quand on est proche et sans masque…donc cette mesure est juste…et malgré les politiques différentes de tous les pays, tous l’ont adoptée…
    Bon courage à tous

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  • #51 Maryline le 21 mars 2021 à 10 h 10 min

    Bonjour Hélène
    Courage, on n’en peut plus, j’ai pas vu ma fille depuis juillet 2020.
    Bisous

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  • #52 Hélène le 21 mars 2021 à 13 h 16 min

    Umi&Co : je suis vraiment désolée de lire ça, ces pertes si terribles pour toi.

    Nathalie Thomas (Stuttgart) : merci beaucoup, c’est vraiment gentil !

    Agnès : oui pour moi le plus lourd au final c’est la colère ; je crois que je ne pourrai plus jamais voter.

    Irini : oui il n’y a pas de doute, c’est sans masques que c’est le plus risqué (donc en famille et entre amis, ce qu’on peut complètement continuer à faire dans la journée avec ce faux confinement – dont égoïstement je ne me plains pas, mais dont je pense qu’il ne changera rien).
    Le seul intérêt de ce nouveau confinement c’est d’empêcher les gens des les plus régions touchées d’aller contaminer les régions moins touchées.

    Maryline : oh la la, courage à toi !

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  • #53 Agnès le 21 mars 2021 à 14 h 29 min

    Irini : Oui pour le masque : je suis même à deux doigts de le considérer avec tendresse ;-) Certes il est relou, pas écolo, ça flingue la peau, fait la misère aux porteurs de lunettes, vous rend ouf quand il s’additionne avec écharpe, fils d’écouteurs et…l’envie de se moucher, mais c’est une mesure cohérente, qui a du sens et qui permet de continuer à faire des trucs (sauf le restau hélas…). Pour ces raisons j’ai “appris à l’aimer”. Les guillemets restent importants;-)

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  • #54 Cielito le 22 mars 2021 à 23 h 11 min

    Un an déjà ! Un an que je rentrais d’une série de réunions et séminaires aux Etats-Unis… pour être confinée une semaine à peine plus tard. Sidérant.

    Alors si je tire un bilan de ces 12 mois, que dire ? Qu’il y a d’abord eu la sidération, justement. On commence à travailler chez soi, on se dit que ce n’est pas plus mal, plus de transport, plus de bureau, le travail en chaussons, on va profiter de son balcon plutôt que les néons de l’open space. Et puis rapidement, l’angoisse. L’angoisse de l’inconnu, qui démarre à peine la porte franchie. Comment ce virus survit-il ? est-ce que je risque l’embolie pulmonaire pour avoir été vite, vite, chercher une baguette dehors ? Les rues désertes, comme si tout le monde avait disparu. Et puis quelques rayons de soleil : on se découvre des talents culinaires qu’on n’avait jamais réellement testés, on passe plus de temps à parler à sa famille, à essayer de rire ensemble même si c’est par Zoom, on pense aux vacances d’été qui signeront la fin de cette parenthèse, ce délire…

    Et puis non, la rentrée, on rentre de nouveau dans le tunnel, le confinement de novembre, à nouveau les plans d’escapades – oh! pas bien loin, on ne rêve plus de l’étranger mais juste de la campagne la plus proche – sont anéantis, en plus il fait nuit, il fait mauvais, mais on tient… On tient pour pouvoir passer Noël ensemble…

    Noël passe, jour de l’An par Zoom ou tous seuls, mais là s’ouvre le gouffre de 2021… Cette fois il y a toujours le confinement qui nous pend au nez d’une semaine sur l’autre, pas de réel déconfinement comme en mai, pas de projets possibles puisque le moindre mouvement en direction d’un autre département est suspendu aux annonces du jeudi, pas de vacances à attendre car elles devront peut-être, sans doute, être annulées, pas d’échéance, pas d’espoir parce que les vaccins n’arrivent pas, ne font pas effet, rien, plus rien. On a attendu et espéré mai 2020, on a tenu jusqu’aux Fêtes 2020 mais là, qu’est-ce qu’on peut bien attendre ? Et c’est là le plus dur, c’est que cela fait un an et on a perdu l’espoir en un monde d’avant, on ne sait même plus quoi attendre, le déconfinement est un horizon qui comme tout horizon ne s’atteint jamais. Moi qui suis d’un naturel relativement obéissant, je n’en peux plus, ma patience est à bout, et je ne sais plus comment faire exploser ce trop-plein d’exaspération, hurler le ras-le-bol, faire valser la cuisine et les réunions familiales Zoom, éteindre ce mauvais programme et reprendre le cours des choses.

    Voilà, on en est là. Le temps ne s’écoule plus puisqu’il n’y a pas d’embouchure visible, et je comprends tous les messages des autres lectrices. Le mien n’aura rien contribué à l’édifice, mais ça fait quand même du bien de s’exprimer et surtout de lire qu’on n’est pas seuls.

    En plus je sais que tu as relevé les bras, il y a eu une vidéo, ouf, on peut rebondir. Merci Hélène, merci les boys & girls de MBDF !

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  • #55 Hélène le 23 mars 2021 à 10 h 31 min

    Cielito : en effet tu es très découragée, j’espère que ça va aller mieux avec un peu de lumière !

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  • #56 Clémentine le 29 mars 2021 à 17 h 34 min

    Petit mot pour toi Hélène et toutes et tous qui sont aussi vague à l’âme que moi d’après ce que je viens de lire : nous sommes tous touchés et nous avons le droit de baisser les bras de temps en temps et cela même sans avoir perdu un emploi, un proche ou enduré cette maladie. Inutile de culpabiliser parce que l’on a échappé au pire du pire ! Le choix ne nous est que peu permis alors saisissons-le : le choix de rester debout, de tenir pour mieux savourer un après Covid. Ainsi que le disait Gandhi : “à travers l’Histoire, il y a eut des tyrans et des meurtriers qui pour un temps semblèrent invincibles. Mais à la fin, ils sont toujours tombés”. Cette épidémie de malheur est tyrannique et meurtrière mais elle tombera. Courage à toi Hélène qui me fait sourire chaque fois que je te lis ou te regarde, qui me guide dans mes quêtes du bon soin pour ma peau de casse-pieds ou du parfait mascara pour ma maman. Courage à vous les lectrices et lecteurs de MBDF, communauté bienveillante et oh combien précieuse !

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  • #57 Hélène le 30 mars 2021 à 10 h 57 min

    Clémentine : merci à toi pour la citation de Gandhi !

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  • #58 Yakadi le 30 mars 2021 à 13 h 19 min

    Clémentine :
    Ooooh merci, mignonne Clémentine 😍😍😍😍

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  • #59 Clémentine le 30 mars 2021 à 16 h 26 min

    Hélène et Yakadi : De rien, les belles pensées des grandes figures de l’humanité sont faites pour le partage ^^

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