Sos cerveau fantôme, par Julie chou

13 mars 2007

« Je fais partie des privilégiées, de celles qui ont le choix, et notamment celui d’être ou pas « femme au foyer ». Je n’aime pas cette expression mais c’est comme ça qu’on dit, je crois.

Donc j’ai choisi, d’avoir des enfants, d’être là, avec eux, au quotidien, de profiter de leur présence, de leur amour, et de leur donner le mien, celui qu’ils ont fait naître en même temps qu’ils sont nés.

Voilà comment je viens de passer deux ans et demi (âge de mon 1er fils) à réfléchir sur des sujets variés concernant mes tous petits : le laisser pleurer ou le bercer ? tétines ou doudou ? Pampers ou Huggies ?
comment lui expliquer mais ne pas se justifier, l’aimer sans l’étouffer, etc. avant de comprendre que seul mon instinct ne se trompait jamais…

C’est bien joli tout ça, la petite maison dans la prairie, mais ça ne m’empêche pas de faire un constat surprenant et légèrement effrayant : il semblerait que j’ai perdu toute confiance en moi, ou plutôt en mon cerveau ramolli ;
conséquence presque directe : j’ai l’impression d’être devenue totalement inintéressante (rien que ça) !

Secouer les biberons, changer les couches, plier les pyjamas en trois, dormir à intervalles irréguliers, ne lire que des livres avec des pochettes colorées et cartonnées, devenir la meilleure copine de sa pharmacienne et de la caissière du monop, jouer aux lego, chanter « petit bateau sur l’eau » et dire « bravo » en tapant dans ses mains une bonne centaine de fois par jour, connaître par cœur les génériques de Barbapapa et l’âne tro tro… tout
cela aurait-il transformé mon cerveau en petit pot ?

Or donc aujourd’hui j’ai le désir (et le besoin) d’être « mère et maire » comme disait Barbara Gould* ! (non je ne brigue pas le poste de Bertrand Delanoë, juste un job sympa dans une boite sympa, genre jury de la nouvelle star, photographe ou productrice de documentaires).

Alors, peut-on retrouver sa capacité à bosser, foncer, réfléchir, s’intégrer, se battre avec des gros bras (en général dans le boulot les gens ne sont pas que gentils et généreux) lorsque l’on navigue entre Dora l’exploratrice et son
cousin Diego ?

J’en viens forcément à me poser quelques questions existentielles fondamentales : notre intellect à l’âge adulte serait-il menacé par guignol et le bac à sable ? Notre cerveau a t’il plusieurs vitesses ? Auquel cas, c’est où la 5ème ?

Signé : Julie chou


* les moins
de 20 ans je doute que vous ayez vu cette pub, oubliez donc ce mauvais jeux de
mots…
»

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81 commentaires

  • #1 julie chou le 13 mars 2007 à 10 h 24 min

    Merci à toutes pour vos encouragements et votre compréhension.
    Alors juste pour vous rassurer un peu, je ne suis pas du tout "victime" de mon choix, je suis super contente d’avoir du temps pour mes enfants, j’ai aussi du temps pour moi, ce sont juste mon mes capacités intellectuelles que je sens toutes molles…

    @MissDanilo : Non la vie ne manque pas de piquant avec des enfants, bien au contraire, les enfants c’est juste extraordinaire de les voir grandir, et puis je me fais des we d’amoureux avec leur papa, je sors, je voyage un tout petit peu moins et je suis moins solicitée intellectuellement que lorque je travaillais c’est tout… (c’est cette partie là uniquement que j’évoque ici)

    @Yanjiao : merci pour tes conseils, j’ai effectivement fais du bénévolat et aussi un bilan de compétence, et c’était très bien, maintenant il me reste plus qu’à trouver le bon job et un peu de confiance en moi pour "postuler"…

    @Fanchette, Pomme, Jamais le dimanche, LN75 : merci pour vos encouragements !

    @Emmanuelle H : je te tiens au courant pour Manu :-)

    @Nathouille : bon choix pour l’an prochain !

    @Fabienne : merci pour ton commentaire compréhensif et super encourageant

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  • #2 julie chou le 13 mars 2007 à 10 h 41 min

    @Soeur Anne : Merci pour toutes tes idées, j’ai as mal d’activités, avec ou sans mes enfants mais le plus difficile pour moi c’est de m’imaginer dans le mon de di travail et d’être à la hauteur des exigences intellectuelles et de la "violence" de cet univers… comparé à mon quotidien si doux…

    @Shalima : merci, tu as raison d’en profiter, c’est un privilège

    @Thierry : merci de "dédramatiser" un peu mon sentiment… tu as raison, la difficulté n’est peut-être pas tellement d’être capable de bosser mais de trouver un boulot !

    @Cecile de Brest : comme je te comprends ! au fait, moi c’est pampers !

    @Poupoupinette : tant de gentillesse et de bonne énergie dans ton com, mille mercis !

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  • #3 julie chou le 13 mars 2007 à 11 h 05 min

    @ Baboux : je ne sais pas si c’est une lassitude en ce qui me concerne, je ne crois pas en fait, c’est à mon avis le fait de ne pas avoir travaillé depuis longtemps qui me donne l’impression que j’en suis plus capable… Si tu fais un peu la même chose dans le boulot depuis plusieurs mois ou années, là tu n’as pas l’impression d’évoluer et tu ressens de la lassitude (c’est ce que je ressentais dans mon ancien boulot au bout de 2 ans par ex) mais c’est différent, tu te sens moins déstabilisé que lorsque tu pers confiance en tes capacités je crois.
    Merci pour ton com et ton idée d’assoc, c’est bien comme truc.

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  • #4 MissDanilo le 13 mars 2007 à 9 h 11 min

    Je ne connais pas ce sentiment car je n’ai pas d’enfant (j’ai 22 ans) mais j’en souhaite vraiment, cependant je n’avais jamais vu les choses sous cette angle… es ce que la vie manque de piment quand on a des enfants??? :/ pourtant j’aurrai cru le contraire … :p

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  • #5 julie chou le 13 mars 2007 à 11 h 16 min

    @Wamanda, Lapepette : merci pour vos commentaires super positifs, la vie de maman c’est bien aussi, j’en suis convaincu.

    @Cely : très intéressant ce que tu dis, merci pour ton com.

    @Clarisse : bon courage à toi aussi et merci pour ta compréhension

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  • #6 Yanjiao le 13 mars 2007 à 9 h 17 min

    C’est un choix courageux, que tu as fait en cessant de travailler, et que tu fais aujourd’hui en souhaitant retrouver une activité avec deux enfants.

    Je crois que le travail (qui peut par ailleurs être une souffrance, hélas) aide à construire une vie sociale et peut te redonner confiance en toi, en effet.

    Peut-être que tu pourrais commencer avec un bilan de compétences? Une de mes amies vient d’en faire un : rendez-vous avec un psychologue du travail, réflexion sur ses capacités et ses désirs sur le terrain professionnel, rencontres avec des professionnels du secteur qui l’intéresse, stages d’observation….

    Si tu n’as pas besoin d’argent mais juste de te remettre "en activité", le bénévolat associatif peut être une solution intéressante aussi. Pas les sessions "petits fours entre dames bien pensantes", bien sûr ;-) mais des tas d’associations très diverses cherchent des bénévoles "actifs" pour faire la compta, ou créer un site web, ou concevoir des affiches, etc… Tes compétences peuvent être utiles à quelqu’un!

    En tous cas, je crois que tu as déjà trouvé LE bon endroit pour parler de tout ça, et ça, c’est déjà énorme!!!
    Bon courage dans ta démarche

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  • #7 pomme le 13 mars 2007 à 9 h 17 min

    Ah ! Les pubs Barbara Gould… ;-)

    Ben le cerveau c’est un peu comme un muscle non ? (oui vous l’avez compris, j’ai fait de la biologie ;-)))) Ce que je veux dire, c’est qu’il faut le stimuler, l’entrainer, l’exercer, un peu comme on le conseille pour la mémoire ! Je n’ai pas d’enfants, mais au-delà de la dose d’amour et d’attention (et de plein d’autres trucs que ça demande), ce n’est peut-être pas le genre de relation qui incite à ça ? Mais de là à dire que ça fait fondre les cellules grises, j’y crois pas ! Il faut juste s’y remettre, et à mon avis tu verras vite que tu n’as pas été lobotomisée ;-)))

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  • #8 Fanchette le 13 mars 2007 à 9 h 24 min

    Pas besoin d’avoir des enfants pour passer par ces phases de ramollo-manque de confiance en soi. A mon avis, ça n’a pas de lien de cause à effet. C’est juste des passages où on remet en cause son choix de vie, ça fout un coup au moral et toute son énergie passe à essayer de répondre à la question : "Fais-je le bon choix ?"
    Reprendre le boulot après 3 ans à nounouter est un changement de vie. Comme quitter un amoureux, changer de job, perdre quelqu’un : à chaque fois ça nous remet en cause, profondément, et pendant ce temps on besoin de se retrouver, de se concentrer sur soi. Et dans une société où on doit être parfaite, ben on s’en veut de ne pas être capable de passer à autre chose qu’à sa petite personne (arrêter de se morfondre à cause de ex-homme, ne pas sortir la tête du guidon de son nouveau job, rester dans le souvenir…). Et le cercle vicieux est en route : "Ch’ui nulle, ch’ui pas capable, je m’en remettrai jamais, etc." Ben si, faut juste prendre le temps.
    ;-) Et c’est moi qui dit ça !

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  • #9 Jamais le dimanche le 13 mars 2007 à 9 h 25 min

    Bien sûr, Julie chou, tu vas retrouver toutes tes capacités, toutes tes compétences, une 5ème et même une 6ème vitesse : c’est juste une question de temps…Tu vas TE retrouver, avec même une expérience précieuse en plus, une épaisseur humaine qui te sera utile dans ton boulot. Et l’amour dont tu parles, celui que tes "enfants ont fait naître en même temps qu’ils sont nés" n’a pas fini de t’apporter ses surprises et ses bienfaits.
    C’est normal d’avoir envie d’enrichir ton univers de contacts, de ne pas le limmiter à tes enfants et l’environnement auquel ils te maintiennent, c’est normal de sentir l’appel du large professionnel, tu retrouveras tout cela quand tu le voudras, et je te promets que tu n’auras rien perdu, au contraire…
    Juste une chose : résiste à la tentation de "minimiser" ton contexte actuel de maternité et de maternage, ne le dévalorise jamais jamais : ce que tu fais est précieux et créateur de tas de choses importantes. c’est ce qu tu as choisi de faire, pendant un moment, et ton choix mérite le respect. Vis ce que tu vis avec tes enfants au présent et dans la présence, passe ensuite librement et sans arrière-pensée à ce qui suit, pour toi. Et ce que je lis de toi me dit qu’avec la conscience que tu as de ta vie, rien de mal ne peut t’arriver…Bonne chance, Julie chou !

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  • #10 Emmanuelle H. le 13 mars 2007 à 9 h 32 min

    si t’as un plan pour faire jury de la nouvelle star à côté de manu katché…..je suis intéressée !!
    sinon, ton problème ou tes questions, je les comprends, ayant trois louloutes de 3 ans et demi, 2 ans et 7 mois…..le cerveau ramolli, la perte de confiance en soi, les interrogations limitées à l’univers – pourtant tellement passionnant aussi – de nos enfants, les allers et retours chez le docteur / à l’école / au supermarché,la cuisine etc etc
    et pourtant, je n’ai pas cessé de travailler.
    donc je crois que c’est plus une phase, une période de transition en somme….ça va revenir, progressivement, à mesure que tes enfants vont grandir et comme dit fanchette, c’est sans doute aussi une période de ta vie, pas nécessairement liée à la maternité, accentuée par elle, mais pas que.
    allez bon courage !! moi ce qu eje fais depuis la naissance de la troisième, c’est une grosse crise d’égocentrisme teintée de démon de midi….donc, après les enfants, tout tourne autour de moi, cosmétiques, fringues, thé vert, chaussures, sous-vêtements etc etc et je sens que ça commence à faire ses effets !!
    dorlote toi et fais toi dorloter, tu verras que ça aide énormément, car tu te rappelles que tu es aussi une femme….c’est un premier pas !
    et n’oublie pas, hein, pour manu katché…..

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  • #11 Agathe le 13 mars 2007 à 9 h 35 min

    Faut quand même arrêter ce discours qui tend à dévaloriser la femme au foyer !
    J’ai fait une pause pour élever mes enfants ( j’ai moins de 30 ans), et je ne me suis jamais vautrée sur mon canap’ à regarder les feux d’l’amour ou le renard…
    Elever ses enfants peut être gratifiant, si on en fait le choix, si on peut aussi se permettre ce vrai luxe.
    C’est-à-dire baby-sitter à gogo pour continuer à sortir, pouvoir s’acheter des beaux sacs et chaussures histoire de ne pas perdre toute féminité et garder la notion de plaisir.
    D’ailleurs à l’école, les instit ont toujours cru que je continuais à bosser car apparemment je n’avais pas le look desperate housewife.
    Et je me suis investie énormément dans des assoc’, sociales, santé publique, et je peux témoigner que je me suis réellement épanouie. C’est une valeur ajoutée, des rencontres qui m’ont forgée pour toujours.
    Je ne suis pas catho, je précise . Souvent bénévolat rime avec catho …
    Vraiment je te souhaite de retrouver ta confiance en toi, et je te dis bravo car c’est vrai que parfois passer des journées entières à ne parler qu’avec des enfants qui ont un vocabulaire de 18 mots, ça peut rendre nerveux.
    Bon courage à toi, c’est souvent la société qui nous prend pour des demeurées, mais écarte cette pression sociale, élever des enfants, si c’est choisi, n’est pas dévalorisant !!!

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  • #12 Jamis le dimanche le 13 mars 2007 à 9 h 40 min

    Bravo Agathe !
    Voilà un témoignage sacrément tonique et encourageant…

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  • #13 Nathouille le 13 mars 2007 à 9 h 44 min

    merci julie chou pour ce joli billet, je voudrais juste rajouter un truc à ce que tu as dis et prendre les choses à l’envers. Le travail quel qu’il soit, à plein temps fait que tu passes forcément tà coté de tes enfants, dans la mesure où tu es absente de ton chez toi au moins 8 heures par jour, et que forcément tu seras frustrée d’être passée à côté de pleins de choses (mon cas) surtout dans les premières années où les bébés grandissent à la vitesse du vent. Maintenant, je sais aussi à quel point on peut se sentir ramollie du cerveau, si on reste toute la sainte journée à gazouiller avec Bibou, j’ai appellé ça ma période Barbara GOURDE (trop facile je sais :))
    Ma solution? il n’y a pas de solution je crois, rester à la maison élever bibou est un choix qui peut se révéler frustrant (cerveau ramollo par overdose de blédina) mais aller travailler quand on en a pas envie est tout aussi frustrant. Elever soi même ses enfants est un choix courageux, parce que les 9/10 ème de ceux que tu connais pensent mordicus que tu ne faous rien de ta journée, alors que c’est l’nfer (niveau timing…)
    Pour ma part, et pour conclure ce commentaire ô combien inintéressant, je te dirais qu’il y a des jobs où tu es ramollo du cerveau aussi, par exemple, moi je suis instit en maternelle (en ce moment) et ben ça attaques pas mal le cerveau :)
    résultat des courses, l’an prochain, je me mets à mi-temps pour 1) m’occupper de ma fille de 7 ans, 2) essayer de réactiver les 2/3 neurones qui me restent en profitant de ce mi-temps pour faire autre chose (quoi?? ça reste encore à définir mais je suis lancée…)

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  • #14 Fabienne le 13 mars 2007 à 9 h 51 min

    Bonne question

    J’ai fait le choix avec mes 2 garçons 4 ans et 1 an, de ne pas arrêter de travailler parce que naviguer entre Dora, Diego ou même "Mani et ses outils" ce qui permet néanmoins d’apprendre quelques mots d’espagnol ou d’anglais LoL … Me faisais un peu peur au niveau "vie sociale d’adulte". A chaque retour au bureau, je me suis sentie complètement décalée (absente plus de 6 mois rien que ça, je me sentais un peu ailleurs) mais c’est vite revenu dis toi cela aussi …

    Je te comprends très bien, en même temps je pense aussi qu’il ne s’agit que d’une impression, l’impression que le cerveau est en mode "pause", en même temps, faut pas avoir le cerveau ramollo pour organiser les journées et nuits de nos petits.

    Etre femme au foyer, ce que je ne trouve pas top non plus "manager familial" serait plus approprié, c’est un vrai métier, qui développe les capacités d’adaptation, d’organisation, faire tourner la maison, la logistique familiale c’est quelque chose …

    Il parait que les jeunes mamans seraient plus efficaces dans leur travail, fortes de leur expérience … jongler entre la pharmacie les rdv docteurs, les menus, repas, lessive repassage, sorties, courses (ne rien oublier surtout) tout en surveillant les bêtises des uns et des autres avec des nuits hachées … permet d’avoir une vraie adaptation au stress en entreprise …

    Donc ne pense pas, que ton cerveau soit devenu comme des petits pots, mais au contraire, vise ton quotidien comme une riche expérience qui ne manque pas de piment non loin de là … Et puis c’est quand même quelque chose aussi de savoir qu’on est là tout le temps pour eux …

    essaye comme te le suggère Yanjiao, de faire un bilan de compétence, ça te donnera peut être les idées plus claires.

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  • #15 Ln75 le 13 mars 2007 à 9 h 54 min

    Agathe, ce n’est pas dévalorisant même si c’est pas choisi à mon avis. C’est peut être juste plus dur à supporter…
    Sinon Julie, je pense comme Jamais le dimanche et Emmanuelle H. (entre autres) que c’est juste un cap à passer.
    J’ai 2 filles aussi 5ans 1/2, 2ans1/2 et j’ai bien eu l’impression de n’avoir qu’un neurone, peur de ne pas pouvoir reprendre le boulot… (et pourtant je ne me suis pas arrêtée à proprement parler, juste le congé mat’ suivi de beaucoup de vacances pour prolonger un peu…)
    Mère au foyer, c’est quand même un vrai boulot, ça s’apparente à chef de projet :-).
    Bon courage

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  • #16 sev le 13 mars 2007 à 10 h 07 min

    hello Agathe,
    tres agreable de te lire.
    ("vous etes une femme barbara gourde" ah ah ah)
    J’ai mis pas mal de temps a choisir entre une carriere proche de mes hobbies sportifs ou de mes etudes scientifiques.
    et puis a 30 ans passés la lumiere s’est faite : J’ai besoin de faire marcher mon cerveau !
    un besoin furieux que je n’avais pas avant.

    ca me fait beaucoup de bien de lire ce que je ressens a travers les mots d’une autre.
    et apres avoir utiliser mon cerveau je vais rentrer a la maison et chanter tchoupi a ma petite princesse ;-)

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  • #17 Soeur Anne le 13 mars 2007 à 10 h 10 min

    Pout tout dire, même en travaillant, j’ai eu l’impression d’avoir le cerveau engourdi quand mon fils était plus petit. Ma fille a 6 ans 1/2 et mon fils 4, je précise. Au bureau, je me surprenais (encore maintenant) à penser à ses problèmes digestifs, puis sociaux, puis…je crois qu’en fait, notre cerveau ne peut plus se mettre sur "pause" les concernant.
    Le bilan de compétences c’est excellent. C’est ce que je voulais conseiller, mais c’est déjà fait. En attendant, il faut que tu "ré-entraînes" ton cerveau : Lecture de journaux sérieux, voir inscription à un cours par correspondance concernant qqch qui t’intéresse (Perso, j’adorerais étudier l’histoire de l’Art…) ou université du temps libre…
    Je n’ai pas bien compris si tu souhaites retravailler ou non, mais il y a un tas d’assoc dans lesquelles s’investir : En septembre, ton fils va aller à l’école, les parents d’élèves manquent toujours de monde, et il ya des tas de choses à faire (Là, je prêche pour ma paroisse, je suis suis trésorière de mon assoc de parents d’élèves).
    Mère au foyer ne veut pas dire mère recluse à la maison. Je connais 2 mamans de famille nombreuse qui enchaînent les activités de bénévolat (En rapport avec les occupations de leurs enfants, je précise quand même) et quon ne peut certainment pas soupçonner d’inactivité.
    Et puis, il y a certainement une ludothèque et/ou une bibliothèque près de chez toi qui proposent des choses à faire avec ton petit garçon…
    Enfin, ce sont des pistes, mais dis-toi bien qu’aucune solution n’est parfaite. Moi j’ai toujours l’impression de courir et d’être débordée (Ce n’est pas qu’une impression, d’ailleurs), la cinquième, ce n’est pas la meilleure vitesse du monde, la troisème, ça doit être bien sympa, non ?

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  • #18 shalima le 13 mars 2007 à 10 h 11 min

    Julie Chou, je me retrouve pas mal dans ton discours, avec mes 3 petits korrigans de 17 mois, 4 et 7 ans. J’ai fait le choix de rester à la maison il y a maintenant 3 ans, je ne l’ai jamais regretté, même si au bout de quelques années cela commence à devenir plus pesant : manque de journées structurées, difficultés à finir ce que l’on a commencé sans être interrompue 10 000 fois, et moyens financiers limités (pour répondre à Agathe et sa solution baby-sitter à gogo et fringues de working-girl ^_^)
    Pour ma part, je privilégie les activités intellectuelles dès que ma tendre progéniture roupille, je fais participer le papa au maximum et je me saigne aux 4 veines pour faire 4h de danse par semaine (c’est ma passion). J’ai le choix de retourner au boulot, mais je tiens à continuer à gérer ma petite entreprise familiale jusqu’aux 3 ans de mon petit dernier. Je regretterai de ne pas avoir profité de ces années alors que j’en avais la possibilité, et au final, ça passe quand même incroyablement vite !
    Bon courage, et surtout reprend confiance en toi !

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  • #19 Thierry le 13 mars 2007 à 10 h 16 min

    Julie, pas de stress, compréhensible mais inutile. Pour l’avoir vécu de près, toutes les femmes je pense ont ce sentiment à un moment ou à un autre, en ayant arrêté de travailler pour élever leurs enfants (ma mère) ou pendant leur congé de maternité après la venue du bébé (ma femme). Deux beaux exemples n’est-ce pas ? Bref, la morale de l’histoire c’est que lorsqu’elles se sont remises à travailler, tout est rentré dans l’ordre. L’utilisation du cerveau pour des choses plus compliquées que le b-a-ba, c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas.

    Mais un autre vrai sujet, c’est comment retrouver du boulot après s’être arrêtée longtemps, par ces temps de disette du marché du travail ?

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  • #20 Cécile de Brest le 13 mars 2007 à 10 h 22 min

    Je me retrouve dans ce que tu dis… Une fille de 2 ans et demi et un p’tit gars de 6 mois. J’ai arrêté de travailler, quitté ma région pour suivre mon mari… Pas facile tous les jours… C’est vrai qu’il y a des avantages, mais pas seulement : je n’ai plus aucune vie sociale, si ce n’est avec les dames de la garderie où ma fille va une demi-journée par semaine.
    Ceci dit, je vois grandir mes enfants, je suis là pour les premiers pas, les premiers mots…
    Pas toujours facile, je crois que si je travaillais, je voudrais m’arrêter et finalement maintenant que je suis arrêtée, je voudrais travailler …
    ps: tu as réussi à choisir entre Pampers et Huggies ?

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  • #21 Poupoupinette le 13 mars 2007 à 10 h 23 min

    Tu étais la reine incontestée chez toi. Tu avais un pouvoir immense sur ta petite progéniture maléable comme de l’argile et absorbant tout comme une éponge….
    Tu ne peux pas savoir à quel point je t’ envie.
    Toi, un cerveau ramoli ? Mais pas du tout ! La reine de la ruche, oui. Avec l’obligation d’une organisation sans faille pour faire tourner confortablement ce petit monde.
    Tu veux quitter cet univers d’amour pour l’univers de requins qu’est le monde du travail. Ceci afin de prouver ce que tu vaut sur le marché extérieur.
    Affute tes arguments. Ca, c’est sûr, car ce monde est de moins en moins tendre. Mais tu n’es pas plus bête qu’une autre. Ne te dévalorise pas.
    FONCE, MA BELLE !

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  • #22 wamanda le 13 mars 2007 à 10 h 28 min

    Hello Julie !
    Comme toi, j’ai fait un break de trois ans. Pas immédiatement après la naissance de ma fille. Non, surtout pas ! A l’époque j’ai embauché une nounou à temps plein, de 8:00 à 20 :00, parce que je considérai que, mon boss s’étant passé de moi pendant 5 mois, il fallait rattraper ce retard et redémarrer sur les chapeaux de roue, retrouver ma ligne immédiatement (boite de mode oblige).
    Puis, petit à petit, j’ai commencé à culpabiliser et rêver d’autre chose. Trois ans plus tard, je change de boss, et le nouveau me propose un départ négocié ou une mutation. Je n’ai pas hésité une seule seconde à quitter le grand groupe de luxe qui m’employait, mon chouette poste et mon bon salaire !
    Je me suis retrouvée maman au foyer, ma fille allait à l’école donc j’avais du temps dans la journée, et je ne me suis jamais ennuyée.
    Théâtre, lecture, bénévolat aux restos du cœur, vie associative, musées en semaine donc sans la foule, gym avec les copines dans la journée, j’ai découvert de nouvelles amies, pas tartes pour deux sous… (dont ma pharmacienne ! eh oui ! qui ELLE travaille !).
    Trois ans de bonheur ont passé, je me suis ennuyée ferme pendant certains dîners où tous ne parlaient que boulot (à croire que leur vie est vide sans leur job), j’ai l’impression d’avoir inculqué de bonnes valeurs à ma fille (moi non plus je ne suis pas catho-pratiquante!) parce que j’étais là pour lui parler, lui expliquer, la raisonner et surtout lui procurer une grande sécurité affective.
    Depuis janvier je fais de l’interim, qui me procure une certaine liberté, beaucoup de nouveautés, et surtout un peu de sous… car malheureusement je suis restée panier percé ! Je ne travaille pas tout le temps et c’est parfait. J’adore aller travailler pour me changer les idées et j’apprécie les pauses pour retrouver ma fifille et mes copines !
    Je n’ai jamais eu l’impression que mon cerveau ramollissait, car je suis restée très active, je n’ai pas tout sacrifié pour ma fifille, elle sait que maman, deux soirs par semaine, s’en va à ses activités, et le comprend pleinement. Au contraire, je pense m’être enrichie, au sens moral, social, sentimental, affectif, intellectuel…
    J’avoue un seul bémol : j’ai pris 3 kilos…mais je m’en moque, alors qu’avant cela m’aurait immédiatement conduite au rayon protidiet, kot et autres billevesées !
    Alors enjoy !

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  • #23 Baboux le 13 mars 2007 à 10 h 31 min

    Julie, je n’ai pas d’enfant, je bosse toute la journée, j’ai un travail plutôt valorisant et relativement agréable, mais je peux te dire qu’il m’arrive SOUVENT d’avoir l‘impression que je deviens ramollo du cerveau. En fait, (c’est mon avis, il n’engage que moi) à moins de faire des études à vie, ou bien d’être chercheur, enseignant, créateur (tout boulot qui fait réfléchir) et donc de faire faire de la gym tous les jours à « ce muscle » (oui, Pomme, tu as raison, ça en est un, faut l’entretenir), il me semble qu’il nous arrive à tous, à un moment, d’avoir l’impression qu’on utilise peu ou plus nos capacités. J’aimerais, comme toi, avoir l’impression d’aller vers l’évolution et non la régression. Et je t’assure, ce n’est pas toujours au bureau que j’ai l’impression d’évoluer. C’est peut-être plus simplement une certaine lassitude de la vie de tous les jours ??? Sinon, en ce qui te concerne, il existe une association qui s’appelle « retravailler », ils ont des locaux dans toute la France. Ils accompagnent les femmes qui souhaitent se remettre sur le marché de l’emploi après une « coupure » due à un congé maternité ou autre. Je n’ai jamais eu à faire à eux mais j’en ai entendu du bien.

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  • #24 Agathe le 13 mars 2007 à 10 h 32 min

    Ln75, tu as raison, ce n’est dévalorisant même si ce n’est pas choisi.
    Cela dit, on peut se sentir dévalorisée plus facilement si on n’y prend pas plaisir. Je connais des filles en pleine déprime, le post-partum qui n’en finit plus…
    Et puis ça dépend aussi beaucoup de l’attitude de ton mec, le mien m’a toujours soutenue dans mon choix, valorisée, fait ressortir cette organisation que j’ai acquise très rapidement, mes investissements à l’extérieur, etc..
    Il n’a pas été question d’argent non plus, je pense que c’est important!
    Je n’ai jamais attendu de reconnaissance de la part de mes enfants ( j’irai juste vivre chez eux quand je ne serai plus autonome, ah ha ah ), mais je pense que c’est quand même un " boulot" de dingue .
    Surtout si tes nouvelles collègues se résument à tes copines de parc ( j’ai adoré le post de Caro sur ce sujet ), ce qui n’a pas été mon cas, oufff, n’empêche que j’ai une aversion pour les parcs et squares en général !

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  • #25 julie chou le 13 mars 2007 à 12 h 37 min

    @Kilis sex symbol, je comprends bien ce que tu dis, j’ai l’impression de m’entendre il y a quelques années, je suis très consciente de la chance que j’ai et ce texte ne concerne qu’une petite question dans ma vie (mes capacités intellectuelles) et ne remet pas du tout en cause le privilège d’avoir des enfants et de s’en occuper. Si tu veux des enfants je t’en souhaite plein, en bonne santé et aussi fabuleux que les miens, en attendant profites bien de tes grasses matinées et du jour présent, la vie est pleine de surprises et parfois les choses arrivent très vite…

    @Baboux : tout à fait d’accord, je crois aussi qu’on se pose beaucoup de questions, un peu trop dans mon cas j’avoue, mais quand parfois on trouve des réponses et que ça fait bouger les choses c’est drolement satifaisant !

    @Christèle : chapeau bas ! je suis admirative. Si je trouve un patron comme toi je signe !

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  • #26 lapepette le 13 mars 2007 à 10 h 43 min

    Bonjour à toutes,
    Voilà, j’ai eu trois enfants et dès la seconde je me suis mis au vert, en grande ville puis après à la campagne. Et pendnat de longues années j’ai élévé les enfants, leur consacrant mon énergie – il en fallait beaucoup- et j’ai pris un jour de relanche par semaine ou les 2 bébés allaient à la garderie. Un jour à moi, avec mes copines, nos fou-rires et même repassage au soleil avec glaces, gâteaux… Et je me suis investi à l’école, à la bibmiothèque… et pas mal de bénévolat mais toujours des calîns et de gros ras le bol parfois.
    Et aujourd’hui je travaille à nouveau, je suis en pleine forme intellectuelle, pas trop vieille après 18 ans de pose. et des souvenirs à la pelle, des goûters généreux, des parties de monopoly jusqu"au "petits mailns", rarement les Barbie, bien que ce soit 3 nanas, mais c’était pas mon trip comme image de la femme!!!!
    Alors mère au foyer mais heureuse de les avoir materné et un peu protégé dans ce monde de brutes!!!
    Allez bonne journée

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  • #27 Hélène le 13 mars 2007 à 10 h 46 min

    wamanda sois la bienvenue ;-)

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  • #28 Cely le 13 mars 2007 à 10 h 49 min

    Je comprends bien ce que tu ressens, parce que niveau cerveau ramollo, je suis un peu dans le même cas. Et pourtant je n’ai pas d’enfants.
    J’occupe depuis quelques années un poste qui, s’il me convenait très bien au début, je m’en rends compte depuis quelques temps, me bride complètement aujourd’hui. Je cherche donc à changer de boulot (et ça prend plus de temps que prévu). Au fil du temps, je me demande si je ne suis pas tellement englué dans l’immobilisme de ce poste que je n’arriverais plus à m’adapter au suivant. Si à force de se brider, mon cerveau n’aurait pas définitivement adopté cette nouvelle taille riquiqui d’exécutante qui s’accomode de son sort. Je me demande si je serais même encore capable d’avoir des idées…

    Comme quoi cette sensation de doute et de remise en question n’est pas forcément liée à ta situation de mère de famille. Je pense que nous passons toutes par là à un moment ou un autre de notre vie, surtout si on a eu l’occasion de faire un choix.
    Je crois que c’est dans la nature humaine de remettre en question ses choix et de se poser trop de questions… :o)

    Je suis certaine que tu es tout aussi capable d’assumer un "vrai" boulot que tu l’étais avant la naissance de tes enfants !

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  • #29 Clarisse le 13 mars 2007 à 10 h 53 min

    Comme je te comprends Julie Chou…
    Moi j’ai pas d’enfant, par contre je ne travaille plus depuis 8 mois et j’ai la même peur que toi…Sans avoir à réfléchir aux pbs des petits pots, j’ai la sensation que mon cerveau est ramollo, le manque de confiance est bien là…
    Parce qu’aujourd’hui la difficulté est de trouver le boulot, c’est hyper agressif en ce moment et c’est ça -je crois- qui nous démoralise… mais courage, je suis sûre que tu réussieras !

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  • #30 Clarisse le 13 mars 2007 à 10 h 54 min

    Est ce que ça ne serait un problème de filles de se poser trop de questions ?

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  • #31 Mh le 13 mars 2007 à 11 h 13 min

    Il faut que tu analyses bien tes motivations pour être blindée face à des recruteurs car effectivement, ils ne sont pas tendres du tout.

    Dans ma boîte (120.000 employés dans le monde), j’ai entendu parler d’une jeune femme qui, après son congé parental de 3 ans, est venue pour un entretien avec son RH (sa RH devrais-je dire). Celle-ci a tout fait pour la faire démissioner : après 3 ans vous n’êtes plus capable de bosser, etc. La jeune femme a tenu bon, a repris son poste avec succès.

    J’étais scandalisée à plusieurs titres….

    Donc, être bien dans ses pompes est essentiel face à un recruteur… Je ne sais pas ce que tu rechercherais comme poste mais l’intérim peut être une solution (il existe de l’intérim de cadre aussi, cela a bien changé par rapport à l’image intérim = esclavage que je pouvais avoir).

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  • #32 Fabienne le 13 mars 2007 à 11 h 16 min

    je réponds à baboux qui indique que pour faire évoluer le cerveau, il faut aussi un travail qui le fasse fonctionner … et qui ne soit pas répétitif.
    J’ai la grande chance de faire un tel travail qui se dit "d’expertise", qui nécessite sans cesse de réapprendre, de se mettre à niveau, de devoir faire une veille sur les nouveauté sur la recherche sinon ça va pas, de devoir juger lire / donne un avis / sur des documents pour lesquels parfois je ne comprends même pas la moitié … où j’ai parfois l’impression d’être encore à la fac …

    Bien que je me dise que c’est une chance car quand même oui, il y a des jours où j’aimerai travailler sans avoir à réfléchir, ne pas avoir à avancer ainsi toujours plus, apprendre encore et encore, mais faire et agir. Il y a même des matins de grande fatigue (surtout les lendemain de nuits où les 2 loustics ont été malades à heures régulières mais pas ensemble) où je voudrai ne pas bouger, mettre le cerveau en mode pause et laisser bouger mon corps …

    Je crois que l’on est jamais vraiment satisfaites …

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  • #33 Ln75 le 13 mars 2007 à 11 h 39 min

    Agathe, on est tout à fait d’accord ;-).

    Julie tu dis que c’est différent au boulot quand tu fais la même chose pendant des mois et des mois. Que c’est juste de la lassitude.
    Je pense que tu peux aussi perdre confiance en toi (et rapidement même) et que si un jour on te dit ‘Oh la, tu vas faire ça maintenant … ‘ tu peux flipper et croire que tu ne sera jamais capable de le faire.

    Donc, bien sur que d’arreter de travailler un certain temps fait que tu te sens moins sure de toi, moins sure aussi de pouvoir recommencer à te coltiner les contraintes du boulot mais en fait tu n’es pas moins capable ;-).
    Par contre si tu as le choix, je te conseille de travailler à temps partiel, histoire de garder un peu ce temps avec tes enfants.
    Dans mon travail, je ne peux pas (ou très difficilement) et j’ai vraiment l’impression de ‘rater’ certains moments …

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  • #34 Pinkglitter le 13 mars 2007 à 11 h 41 min

    Je comprends tt à fait ton ressenti!
    Pour ma part, je suis active, mais je passe mes journées dans les couches,les biberons,les drp,les jeux,les livres catonnés….pourtant je ne suis pas encore maman mais une jeune infirmière à l’hopital necker!
    J’ai parfois l’impression de regresser, ( stt qd j’acclame des bravos, chante le petit escargot "petit escargot portait sur son dos sa maisonnette…",fait manger les enfants avec "une cuillère pour maman….)
    Mais les petits bouts nous apportent tellement, c fou ce que parfois ils nous impressionnent!
    Courage à toutes les maman, être maman c un boulot à plein tps!

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  • #35 Kilis Sex Symbol le 13 mars 2007 à 11 h 52 min

    Julie, je t’envie.
    Je n’ai pas d’enfant, j’ai un travail (que d’aucuns qualifient de "bon", je dirais que je gagne ma vie, mais que concernant les vacances aux Maldives, je peux tout juste me payer le trajet jusqu’à la première marche de l’avion ;-)), j’ai des loisirs, et j’ai l’impression de ne pas faire grand chose d’utile (sauf quand je joue aux assistantes sociales, et encore).

    Toi au moins, tu peux regarder tes enfants avec fierté.

    Vraiment, je t’envie.

    Quant à tes questions existentielles, si jamais quelqu’un te dit que tu ne sers à rien, considère cette personne comme une des plus grandes imbéciles que la terre aie jamais porté, et mets lui un cierge à Sainte Rita.

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  • #36 Baboux le 13 mars 2007 à 11 h 56 min

    Oui Fabienne, je crois qu’effectivement, c’est assez féminin d’être des éternelles insatisfaites !!! Il y a des jours où je rêverais de passer mes journées, comme Julie, à raconter des histoires à des enfants ou à aller à des spectacles de marionnettes, d’autres jours où, comme toi, j’aimerais être dans une réflexion permanente…Douter de soit aussi c’est assez féminin non ??? Peut-être qu’on se pose trop de questions finalement.

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  • #37 julie chou le 13 mars 2007 à 14 h 00 min

    @ La Fée Carabine : merci pour ce sublime texte. ça m’a tellement touché, ta façon de dire les choses, tes prises de consciences, ton humour. Fée ça te va bien, fée du logie et doigts de fée aussi (pour ta plume j’entends !)

    @loop : exact, il faut trouver l’harmonie, c’est exactement ça

    @imen, funambuline : mille mercis

    @Cecilette : profites bien de ces premières semaines, cette douce fatigue, c’est magique…

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  • #38 Christèle le 13 mars 2007 à 12 h 08 min

    Julie Chou ..
    juste un mot pour te dire que le cerveau ramollo redeviendra vite tonic,
    c’est sûr !
    ton expérience "at home" te servira pour aborder ce monde "violent",
    tu vas voir les choses différement,
    l’angle de vue au travail sera bien différent que celui que tu avais avant …

    Moi j’ai 36 ans, trois enfants de 10,7 et 4 ans,
    je ne me suis jamais arrêtée plus que le congé légal.
    En revanche, au retour de congé mater du dernier,
    j’ai dis stop à l’agence de pub qui m’employait depuis 10 ans,
    pour monter ma propre agence, et redéfinir les règles, à ma convenance :
    plus de réunion tard, plus de charrette le week end …
    mais des journées denses ou les cerveaux fonctionnent à bloc !
    C’est fou comme on est productif entre 9h et 18h !!
    Je suis chez moi maxi à 18h15 … j’ai du temps pour eux …
    Oui c’est possible.

    Juste un dernier mot :
    non à la culpablisation des mamans au foyer,
    mais non également à la cuplabilisation de celles qui bossent :
    OUI nous aussi voyons nos enfants grandir,
    les premiers mots, les premiers pas, les réunions à l’école et même les sorties scolaires … oui je suis là ! je m’ens suis donné les moyens.

    Et non maman au foyer n’est pas un vrai boulot, même si c’est du boulot.
    ça c’est ma conviction profonde,
    avec un immense respect pour les choix de chacun.

    Le seul truc important Julie Chou c’est que tu ais envie de retravailler,
    le reste suivra ….

    Ah oui un dernier truc :
    les enfants supers fiers du boulot et de la vie sociale de maman …
    Je vous assure ça existe …
    La valeur travail, c’est important aussi !

    Bises à toutes
    Merci Hélène de l’espace de discussion !

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  • #39 julie chou le 13 mars 2007 à 14 h 30 min

    @sophie202 : merci, bien d’accord avec toi pour le choix, c’est un luxe tellement appréciable ! pour info j’ai fais un peu de vie associative mais pour divers raisons je pense reprendre un boulot payé…

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  • #40 Loop le 13 mars 2007 à 12 h 41 min

    Je ne poste pas souvent, mais là ce sujet m’interpelle vraiment…
    Faire le choix d’élever ses enfants c’ets super. Parfois on n’a pas le choix de devoir travailler. Parfois on a pas le choix de devoir les garder.
    C’est dur quand on doit faire un choix par défaut.
    Mais le cerveau peut être ramolli qu’on ait un boulot ou non. Pour ma part, mon boulot m’occupe intellectuellement, mais du coup je fais plein de choses manuelles pour compenser le trop plein d’activités de mes neurones.
    Finalement, le plus dur, c’est d’arriver à trouver un équilibre, une harmonie, entre intellect et Tchoupi, entre tâches ménagères et loisirs créatifs non?

    Cela étant, ma fille a 11 mois, je ne me vois pas m’arrêter maintenant, plutôt plus tard, quand elle ira à l’école, même si de toutes façons, je n’ai pas le choix de travailler ou pas en ce moment, on ne pourrait pas vivre avec le seul salaire de mon mari…Dure réalité!

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  • #41 Imen le 13 mars 2007 à 12 h 51 min

    Bonjour Julie,

    Tu es très courageuse et je t’envie. Tu as fait un choix qui te convient et je suis sûre que tes enfants t’en seront reconnaissants. J’ai passé aussi une longue période à la maison, presque 1 an et demi et j’en ai profité (avec l’aide mon mari bien-sûr) pour faire un adorable petit garçon. J’ai retrouvé du travail il y a 2 mois et crois-moi, on n’oublie rien et mieux, on s’améliore!! Maintenant, hors de question de me laisser marcher sur les pieds, je m’affirme et quand il est 17h00, je file!!! Qu’ils soient contents ou pas et je n’ai aucun scrupule, aucun, j’ai tellement hâte de voir le sourire de mon bébé quand je vais le récupérer chez la nounou, cela efface tous mes tracas de la journée. cela a été dur de laisser mon petit, il n’a pas trop compris ce qu’il lui arrivait le pauvre mais il s’est habitué, comme moi je me suis habitué à ma nouvelle vie. Surtout, ne penses pas que ton cerveau, c’est du petit pot, tu ne vas quand même pas lire du Nothomb à tes enfants :) Bon courage et gros bisous

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  • #42 La Fée Carabine le 13 mars 2007 à 12 h 55 min

    Personnellement, j’ai été élevée par une mère qui portait des épaulettes scotchées sous ses t-shirts avec des blazers que même un vendeur saint-maclou n’oserait pas porter, même sous la menace…Autant vous dire que je connais par cœur la rengaine de « Elle fait un bébé toute seule », ou celle « Femme libérée » de Cookie Dingler (les moins de vingt ans, passez directement au post suivant SVP, là vous ne pouvez décemment plus suivre….). J’ai bien-sûr été bercée trop près du Cosmo et du Elle, je pensais donc, jusqu’à il y a encore quelques mois que je devais céder au cliché que l’on attend de moi soit: être mère, femme, amante, super pro, etc…Bref, la working girl parfaite en somme – ou la femme chef d’orchestre chez Barbara Gould – t’as vu, je suis hein…
    Je disais encore il n’y a pas si longtemps que moi, les gosses, Ok mais en brochettes alors…Pas le temps, trop de taf, etc..
    J’étais plutôt dans la quête du Graal, celle de conserver The Job qui fera de moi la femme épanouie et épaulettisée que je méritais d’être…
    Et puis j’ai rencontré l’amour, qui comme tu le sais, donne toujours de jolis fruits……
    J’ai donc eu ma garriguette, car pour l’instant, la cigogne n’a consenti à ne m’en apporter qu’une…
    Et là, j’ai mis le stéréotype en route : métro, boulot, bébé…….J’ai bossé deux fois plus afin de me faire pardonner d’avoir osé avoir un enfant dans ce monde de brutes de boulot…..
    Et puis il y a quelques mois, je me suis révélée à moi-même…J’ai compris brutalement que malgré la meilleure volonté du monde, je ne deviendrais jamais – sauf sursaut improbable de l’Histoire – 1er ministre ou Président, ou quelque autre job que ce soit qui m’empêche d’être mère à 100%…
    Ca m’a permis aussi de me poser les vraies questions sur mon métier, mes attentes et mes envies, et d’accepter d’étaler au grand jour la douceur et la tendresse qui sommeillaient depuis toujours sous la carapace d’amazone libérée portant dossiers sous le bras, sac à langer entre les dents et bébé en bandoulière…
    Soyons réaliste, je suis trop vieille pour être ballerine ou pianiste (et sûrement pas assez talentueuse, mais ça je ne le saurai jamais puisque je n’ai jamais fait de danse classique), pas assez douée pour être photographe, et avouons-le, depuis que j’ai lu le Diable s’habille en Prada, j’émets certaines réserves quant à mes velléités anciennes d’écrire pour des féminins….
    J’ai donc réalisé qu’en définitive, il n’y aurait jamais d’activité plus enrichissante que de contribuer à l’épanouissement de ma petite tribu…Et ça a été pour moi une révélation : je revendique haut et fort le droit d’être utile et INDISPENSABLE en tant femme au foyer.
    J’ai ainsi sciemment et fièrement troqué mon statut banal de femme pressée contre celui très enviable de pilier de la famille.
    J’ai mis un terme sans l’once d’un regret à une carrière hypothétique et douteuse sans risquer de passer à côté des meilleures années de ma tête blonde, celles pendant lesquelles elle a le plus besoin de moi…..
    J’ai choisi de ne plus me torturer chaque soir, chaque mercredi, chaque vacances en me disant que je donnerais tout pour passer plus de temps avec ma progéniture….
    Et au-delà de ça, je crois surtout que j’ai décidé de ne plus fantasmer ma vie, mais de la vivre passionnément selon mes envies…

    J’ai donc troqué les réunionnites avec les clients contre les gastro-entérites chez la pédiatre, les sujets de fonds sont passés de « mon retro planning sera-t-il tenu » à « est ce que mon planning pour la journée est réaliste » ?
    Je suis passée de « poireau vinaigrette ou pâté en croute à la cantine » à comme tu le dis si justement « Huggies ou Pampers » …
    Et ces sujets existentiels m’en apprennent plus sur moi, chaque décision que je prends « tétine ou doudou » me met un peu plus sur le chemin de mon vrai « moi ».
    Et bien c’est – à titre perso bien sûr – le sens que je donne à l’instinct maternel, qui signifie plus exactement pour moi la force de l’engagement que je suis capable de développer et de consentir pour le bonheur et le bien-être de ma bulle, en donnant ce que j’estime être le meilleur de moi-même lorsque par exemple je tranche entre le pouce ou la tétine …
    Enfin comme il faut bien faire un peu de psychologie à deux balles, être à l’écoute de son enfant, c’est être à l’écoute de l’enfant que l’on a été, ce qui permet, selon le vécu de chacune, de remettre les choses dans les bonnes cases à l’âge adulte……
    Et je peux enfin clamer haut et fort aujourd’hui (jouez hautbois…) que je suis une femme Barbara Gould accomplie, car j’aime l’histoire, pas les histoires (est-ce que tu suis toujours là ?), c’est-à dire l’histoire que je suis en train de tisser pour et avec ma fille, et non pas les petites histoires sordides autour de la machine à café…..
    Et puis avoue que ce n’est pas désagréable d’être copine avec sa pharmacienne, ça peut toujours dépanner non ?
    Sans compter que cette expérience de femme au foyer t’oblige à devenir plus cool pour justement te battre plus tard – lorsque tu auras décidé qu’il est temps d’y retourner – dans la jungle de l’entreprise. Tu seras plus forte, plus rusée, plus philosophe aussi, car après tout en tant que mère de famille, tu deviens La référence, tu prends plus d’aplomb (crois-moi, quiconque a connu ne serait-ce qu’une fois les urgences pédiatriques un dimanche soir à 23H00 gagne beaucoup en patience et en aplomb…), manque de sommeil et donc de pêche oblige !!
    Ne pas bouder son plaisir, et garder le contact avec la planète (beauté/fashion/bouquins/cinés), sont les deux mamelles d’une femme au foyer épanouie…
    Enfin n’oublie pas, quel que soit ton choix, les vraies femmes Barbara Gould sont « des femmes qu’on n’oublie pas »……
    Nota : si tu as des idées pour la production de documentaires, je veux en être…..

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  • #43 Hélène le 13 mars 2007 à 13 h 04 min

    La Fée Carabine, sois la bienvenue !

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  • #44 funambuline le 13 mars 2007 à 13 h 18 min

    Bonjour julie chou,

    à mon humble avis, rien que ton envie de pousser ton cerveau "en 5e" prouve qu’il est encore bien là, vif, peut-être en repos parfois pour cause de saturation de page en carton de couleurs vives et de mots monosylabiques… mais bien là.
    Je connais d’autres mères (qui travaillent ou pas d’ailleurs) qui elles décident de mettre leur cerveau sur 2 vitesses… je m’explique, il ne reste plus que 2 modes de comunication: avec leur poussin ou avec d’autres adultes… où elles ne parlent que de leurs poussins et de leurs angoisses/joies de mère poule. Et même si ces personnes sont nos soeurs/meilleures amies/autres femmes très proches… si on ne vit pas les mêmes choses ou pas de manière aussi monothématique… la comunication n’est pas aisée…
    Je n’ai pas lu en détail tous les commentaires, mais j’ai cru voir un encouragement à recommencer des activités "semi-professionnelles", je pense que c’est une bonne idée, pour remettre le muscle-cerveau (dixit pomme) en marche, sans risquer les crampes et les angoisses au début… et il n’y a pas de raison… tu ne t’es pas arrêtée 10 ans non plus, ça va revenir très vite!!!

    En tous les cas, BON COURAGE!!!!
    :-)

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  • #45 Cécilette le 13 mars 2007 à 13 h 27 min

    Comme je me reconnais dans ce billet et pourtant je n’ai que 1 mois et 4 jours d’expérience en tant que maman !

    Difficile de ne limiter mes journées (et mes nuits) qu’à faire des bib, des gouzis gouzas, nettoyer des petites fesses (même s’il s’agit des plus belles fesses du monde), laver, stériliser…………. C’est difficile car après tout cela, il ne reste pas beaucoup de temps et il faut aussi penser à dormir un petit peu. Mais c’est vital, il ne faut pas s’oublier dans la maternité, c’est plus facile à dire qu’à faire, mais j’ai la chance que le papa me segonde (oui c’est moi le chef) à merveille ! J’ai tout de suite essayé de garder une vie sociale, mes petites sorties rien qu’à moi, mes petits soins… Bon, j’ai moins de temps pour tout cela mais c’est mieux que plus rien du tout ! Quant à mes lectures, il est vrai qu’actuellement ce sont : "Comment élever bébé" ; "Le sommeil du bébé" ; "Tout se joue avant l’âge de 6 ans"….. une partie de mon cerveau est peut être momentanément en "stand by" mais une autre découvre de nouveaux horizons inconnus jusqu’à lors ! C’est fatiguant, usant, éreintant mais bon dieu que c’est bon. Bon courage !

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  • #46 sophie202 le 13 mars 2007 à 13 h 46 min

    Julie c’est vraiment un choix courageux que tu as fais un choisissant de rester près de tes enfants, et c’est encore plus courageux de vouloir retrouver une activité professionelle. Si il y a bien une idée que je soutient c’est celle que la liberté en terme de condition feminine c’est de pouvoir CHOISIR…

    Je sais que ça risque de ne pas être facile, bizarement les recruteurs à partir du moment ou n’a pas passé toute ça vie dans la fosse au requins ils ont du mal… mais j’espère de tout coeur que celà vaz bien se passer, apres tout ma belle mère a bien retrouver un boulot qu’elle adore (libraire) apres plus de 20ans en tant que mère au foyer…

    Par contre as tu pensé à la vie associative? Il y a un million d’assoc, pas forcément spéciale femmes au foyer ni sauvons la misère à tout les étages qui permettent de s’investir ailleurs que dans sa bulle. perso j’ai bossé avec Ingénieur Sans Frontière, et j’ai lorgné du coté d’Amesty International.

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  • #47 marquise de Carabas le 13 mars 2007 à 14 h 39 min

    Il faut du temps pour tout…. il faut savoir être patiente et de ne pas vouloir TOUT en même temps.
    Le temps de dora et des légos passe vite…. on se retrouve à parler histoire, puis sciences, puis….gérer les doutes et les capacités de ces petits devenus grands….
    C’est là qu’on se rend compte que le temps des légos était capital et que sans nous, le présent serait différent.
    Oui, c’est ingrat…. je plie, je nettoie, je passe du temps à raz la moquette….mais qui le fera à ma place?? La nounou, la femme de ménage, etc…. mère au foyer aux cent emplois pourtant!
    Et il y a un moment aussi, où moins accaparées par les couches et les biberons, nous nous remettons à lire, faire mille choses INTERESSANTES etc…
    Le tout est d’y mettre un peu de volonté, de se fixer des objectifs et de s’y tenir. Rien ne sert ne pleurnicher sur son nombril, il faut se bouger, s’en donner les moyens!
    Du reste, je ne suis pas persuadée que d’aller travailler permette d’utiliser au mieux son cerveau, de rattraper un pseudo retard intellectuel… Encore faut-il pouvoir choisir exactement ce que l’on souhaite faire et avoir le bagage qui va avec pour faire comprendre à l’employeur qu’on est INDISPENSABLE à son entreprise.
    A contrario, les mères qui travaillent par nécéssité… rêvent peut-être de jouer aux légos aves leurs petits sans avoir l’esprit chargé de problèmes de bureau…
    Je crois qu’en fait, on ne doit jamais être vraiment content de son sort et qu’on cherche toujours des solutions à des problèmes qui n’existent pas, qu’on a l’art de tendre à une perfection humaine! lol Pourtant, il est bon de se remettre en question, de faire le point pour décider de la route à suivre…..
    Faire ce que doit…. c’est tout ce qui compte! Bon courage pour surmonter ce bluzzzzz.

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  • #48 Miffy le 13 mars 2007 à 14 h 56 min

    julie chou, je suis en plein dans cette période de doute, mon petit a juste 7 mois. Travail, pas travail, maison, autre boulot…. que de questions pour trouver enfin le juste équilibre!
    Je suis sûre que c’est surtout une histoire de profonde motivation personnelle, et que celle qui souhaite vraiment quelquechose a toutes les chances d’y parvenir.
    Et c’est grace à cette motivation que le cerveau reste stimulé, que ce soit par des jeux d’enfants ou du travail professionnel.
    Et j’en connais tant qui sont mous du cerveau à cause de leur boulot, et tant de mères de famille qui donnent l’impression d’avoir plusieurs cerveaux pour être capables de gérer leur quotidien….
    Bon courage julie chou, et bravo pour tous vos commentaires qui m’aident aussi dans mon choix personnel!

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  • #49 rsylvie le 13 mars 2007 à 15 h 01 min

    ou lala, faut de la réflexion… je vais revenir ce soir, j’aurai plus de temps

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  • #50 Clara.be le 13 mars 2007 à 15 h 05 min

    bonjour,
    je lis régulièrement le blog d’Hélène mais il est rare que j’ose/que je prenne le temps de commenter.
    j’ai été touchée par le texte de Julie. J’ai bien aimé la réflexion de "quelqu’une" qui parle de la mère au foyer comme d’une chef de projet. Moi qui ait tendance à penser que la famille est une PME…
    Je confirme que
    1) les enfants pimentent bien la vie, pour rassurer Miss Danilo (du moins les premières années, pour l’expérience que j’en ai, après je ne sais pas, mais j’ai dans l’idée que oui aussi)

    2) on peut, tout en bossant, et cela même quand on a un métier qui exige de réfléchir, se sentir ramollo du cerveau (cela dit le calme de mon bureau me permet davantage de récupérer de mes nuits hachées que le champ de bataille de ma maisonnée et avantage non négligeable, pendant qu’on est tous absents, la maison ne se dérange pas. oui bon elle prend juste la poussière) (rassurez vous je ne suis pas chirurgienne donc je ne met pas des vies en danger suite auxdites nuits en miettes) ET être copine avec toutes les pharmaciennes du quartier (regrettant seulement qu’elles ne fassent pas de gardes de nuit pour passer les voir entre 18h30 et 9h plutôt que l’inverse)

    3) on peut aussi choisir de rester au foyer ET mal le vivre, toutes les combinaisons sont possibles
    l’important étant de trouver ce dont tu as vraiment envie, ce qui te permettra de t’épanouir, et ça ce n’est pas évident dans le feu de l’action car la réflexion demande de prendre le temps de se poser, et par définition, les enfants ne vont pas s’arrêter de vivre en attendant ta décision. bon courage donc pour ménager cet espace….

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  • #51 rioms le 13 mars 2007 à 15 h 21 min

    je l’ai fait 4 ans avec une joie enorme d’etre femme au foyer !et je n’ai jamais eu cette sensation de cerveau ramollo au contraire je me suis interressée a toute sorte de chose et la preuve j’ai repris depuis une semaine et personne n’arrive a croire que j’ai arreté 4 ans ( encore les préjuges stupides ..) ! tout ca n’est qu’une question de choix et de volonté ! ( quand on le choix biensur !)

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  • #52 julie chou le 13 mars 2007 à 17 h 55 min

    @Marquise de carabas, @Clara.be, @Miffy, merci.

    @Dola, c’est rassurant tout ça, merci beaucoup

    @Romalin du Flandres libres : merci pour ton com. Je crois que je t’ai lu sur l’excellent blog d’Alinéa ? Flandres libres c’est carrément un mouvement !?

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  • #53 dola le 13 mars 2007 à 17 h 24 min

    julie chou, je crois comprendre ce que tu veux dire.
    Pour ma part, j’ai un boulot qui fait énomément appel à la mémoire. Durant mes congés maternité j’avais l’impression de ne plus me souvenir de rien, que j’étais rouillée.
    Que nenni ! tout est là le savoir , la capacité de réflexion etc.
    Quand a l’habitute de devoir réfléchir, décider, gérer des projets le cerveau est tout le temps marche et on a l’impression qu’auprès des petits on est moins stimulée. (et en fonction du job que tu avais avant tu peux éprouver une "sensation de manque")
    En réalité on l’est tout autant mais différemment . Ce qui n’empêche pas d’avoir envie de reprendre une activité bien sûr.

    Pour ma part je ne me sens pas de rester à la maison mais en même temps je refuse d’avoir un job qui empiète trop sur ma vie familiale. c’est pour ça que je ne postule pas dans des grands groupes malgré les salaires attractifs. Ce n’est pas que je manque d’ambition ou que j’ai peur de ne pas assurer (comme j’ai pu l’entendre).
    C’est tout simplement que je veux avoir du temps pour m’occuper des petits, partir pas trop tard le soir, pas déplacement intempestif à l’étranger, déplacements chez le pédiatre très bien acceptés etc,

    Je suis sûre que tu as plein de ressources et que tu as besoin de reprendre confiance en toi. tu n’es pas du tout inintéressante, la preuve est que tu fais naître par tes propos un débat passionnant :-))

    Et les enfants sont une source constante d’enseignements qui nous poussent à nous remettre en question et ça je t’assure que cela fait travailler les méninges !

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  • #54 romalin du Flandres libre le 13 mars 2007 à 17 h 43 min

    éh ben ! quel sujet !

    Je me permets de te "commenter" au nom du Flandres Libre Mouvement’ qui comme son nom l’indique appelle à la liberté (intellectuelle) de tout un chacun…
    cete inévitable question de la mère au foyer ou non draine tellement de débats dus aussi bien à des vieux stéréotypes qu’à l’évolution de la société…

    Il me sera difficilement possible de prendre position vu que je ne serai pas concerné (à moins que la science fasse que l’homme puisse porter un enfant dans les prochaines années… j’en doute) …
    Toujours est-il que les expériences que j’ai autour de moi me prouvent que l’on attend tous quelque chose de différent du rapport au travail et à nos enfants … et j’ai pu observer aussi bien des mères au foyer que des mère "travaillant" qui était pleinement épanouies … tout dépend de comment on aborde ce fait (contrainte ou non) tout dépend du soutien que l’on a autour (conjoint…) …

    En tout cas, tu m’as l’air parfaitement lucide sur ta situation et sur tes envies, et rien que ça je pense que ça donne du sens à tes envies de boulot…

    En tout cas, c’était mon premier passage ici, alle zou, dans les favoris,

    au plaisir !
    J’ai envie de dire "suis ton instinct" …

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  • #55 Dorothée le 13 mars 2007 à 18 h 25 min

    Sur le frigo d’une amie, il y a un magnet au design très 50’s représentant une femme qui dit "I had a brain before. Now I have small children"

    :-)))))))

    Dorothée, pas inquiète pour deux sous

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  • #56 PrincesseMary le 13 mars 2007 à 18 h 34 min

    Je lis ce blog chaque jour et le sujet me fait réagir aujourd’hui car le problème soulevé par Julie chou est un peu celui que je me "traîne" en ce moment…
    Comme cela déjà été dit plus haut je ne pense pas que ton cervau, Julie chou, soit particulièrement ramolli du fait de ton quotidien de maman à la maison…En tant que jeune maman, j’ai l’impression de ne jamais avoir eu autant le cerveau en ébullition que depuis la naissance de ma fille, peut-être parce que dans les choix que l’on fait pour nos enfants on a encore plus envie de ne pas se tromper que pour le reste (même si c’est peine perdue)…
    Par contre, j’arrive assez bien à imaginer qu’on puisse douter de ses capacités à reprendre un boulot après un break plus ou moin long à la maison. Et je pense aussi que c’est un problème de confiance en soi… Parce qu’on a beau réfléchir toute la journée à ce qui est le mieux pour notre famille, s’occuper "parfaitement" de nos enfants, gérer la maison, le ménage, les courses, la cuisine, s’investir dans une association en tant que bénévole, avoir une vie sociale avec des copines, du shopping, du ciné, des lectures et pour autant avoir le sentiment qu’il manque quelque chose à cette vie. Objectivement, je trouve ça super d’être maman au foyer… mais concrètement, j’ai l’impression quand même qu’on ne peut pas totalement s’en épanouir et que sans le "travail" on peut penser qu’il manque un truc à cette vie… une utilité particulière, un rythme particulier… J’aimerais sincèrement pouvoir me "contenter" du métier de maman, mais je ne peux pas m’empêcher d’avoir une pointe d’envie envers celles qui bossent… Et de la même manière, j’aimerais pouvoir me lancer à fond dans mon boulot, mais je SAIS que ce ne sera pas satisfaisant parce que j’aurais l’impression que je vole de ce temps à mes enfants… C’est peut-être très féminin" ces questions mais je trouve ça vraiment compliqué de faire un choix de ce type quand on est maman et c’est d’autant plus compliqué que je suis par contre persuadée que l’épanouissement de nos enfants passe par le nôtre et qu’une maman malheureuse à la maison ou au boulot, ce ne sera pas agréable pour ses enfants… Et je pense aussi que l’on DOIT à nos enfants d’être heureux et qu’on se doit donc de faire les bons choix!
    Je te souhaite bon courage dans ton chemin vers la re-professionalisation! Le plus difficile est sans doute de savoir se vendre et "vendre" son expérience au foyer, la valoriser et ne pas donner l’impression d’avoir passé la tête dans les couches pendant X années, parce qu’élever ses enfants c’est autre chose : c’est réfléchir à ce qui est le mieux pour eux, faire des hypothèses, tester des solutions, se remettre en cause, c’est ne jamais compter son temps, c’est lire et faire des recherches pour savoir trancher sur la fameuse question (Pampers, Huggies… ou les couches lavables??? ;o) ), c’est apprendre à résister à différentes formes de stress, c’est savoir gérer différentes tâches en même temps, c’est avoir du temps pour lire et pour créer (et pour bloguer aussi ;o))

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  • #57 soupolait le 13 mars 2007 à 18 h 43 min

    personnellement quand je me susi rendue compte que mon cerveau ne repondait qu’ aux cris de bb je me suis mise à écrire, aujourd’hui je sors mon premier livre, enfin bref je revis, mais je me souviens de l" époque a laquelle aux yeux des autres je ne faisais rien de ma vie ( evidemment les copains ne le disent pas ouvertement comme ça mais les yeux ça trompe pas) et il est vrai , avec le recul si c’etait a refaire je ne trouverai pas aussi genial que ça le fait de tout filer aux gosses, exister ça passe par le fait de se realiser et malheureusement jouer a caroline ingalls c’est devenu un peu court pour notre société et du coup pour soi, puisqu’ on raisonne en fonction d’ elle et non l’ inverse, il est important d’avoir un savoir faire bien a soi, parce que mine de rien, se reproduire c’est a la portée d’ un ver de terre, meme si on raconte avec plusieurs AAAA combien la maternité c’est geniaaaaaal, une fois toute seule devant son miroir, on cesse enfin de se mentir, ETRE c’est bien plus que ça, je ne regrette pas d’ avoir fait un gosse, mais bon, se mettre en mode veille pendant plusieurs années au détriment de son epanouissement perso…c’est un sacré sacrifice.

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  • #58 Christian le 13 mars 2007 à 19 h 01 min

    Ne te prends pas la tête à cause du cerveau.
    ton texte le démontre : il est pas ramolo
    certains crânent et se croient des intellectuels
    bien qu’il ne prouvent pas que leur tête serve, elle.

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  • #59 maryline le 13 mars 2007 à 19 h 18 min

    ma mère a passé quelques années (une bonne quinzaine sans compter mon enfance à moi) à torcher le cul de divers enfants, excuse l’expression mais c’est direct, elle était nounou, et maintenant elle est prof, elle a repris des études à 45 ans. Alors les neurones ça ne fond pas, n’aie pas peur ;)
    il suffit de chercher un domaine dans lequel on voudrait bosser et s’y investir. Ton petit va aller à l’école alors ça va te laisser plus de temps pour tout ça.
    Bon courage en tout cas.

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  • #60 julie chou le 13 mars 2007 à 21 h 58 min

    @Dorothée : ça m’a bien fait rire le magnet ! voilà ça résume tellement bien ce que je voulais dire, ni plus ni moins ! merci

    @PrincesseMary : tout pareil ! t’aurais du l’écrire à ma place ce texte, c’est exactement ce que je voulais dire…mais en mieux :-)

    @Christian : dis donc en alexandrins ! merci pour ces jolis vers…

    @Luludeziles : bravo pour le générique de Petit ours brun ! mais tu m’as mis l’air dans la tête et ça c’est vache :-)
    Pour répondre à ta question je ne suis pas obligée de retravailler mais j’en ai envie pour pas mal de raisons, j’ai peut-être du mal à me faire confiance et je suis juste super tiraillée parce-que la chose la plus importante pour moi aujourd’hui c’est evidemment le bonheur et le bien être de mes enfants. J’ai envie de trouver un bon équilibre entre mes envies et leurs besoins et un job qui me permette de rester assez dispo pour eux et mon homme.

    @tous et toutes : merci pour vos commentaires qui m’ont beaucoup touché. Je me sens moins seule face à ma petite question existentielle.merci.
    Je réalise que mon texte reflète une toute petite partie de moi, celle qui doute et qui manque de confiance en elle, néanmoins je me fie beaucoup à mon instinct et j’avance, dans une joie relativement constante…Je suis super consciente dêtre une enfant gâtée par la vie ! et j’en profites…

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  • #61 Luludeziles le 13 mars 2007 à 20 h 33 min

    M’enfin Julie, qu’est ce que c’est que ces histoires de cerveau qui se ramollit quand n’est "que" FAF (Femme Au Foyer?)???? Pffff, tu ne sais donc pas que lire l’intégrale de Petit Ours Brun (sans compter la version animée… je suis imbattable "oh tiens voilà quelqu’un, Petit Ours Brun, lalalalalal"), mater en boucle les Disneys et autres Dora/Charlotte aux Fraises and co, chercher des idées de menus équilibrés-mais-pas-trop-longs-à-faire-parceq-que-bon-ça-va-hein-pas-la-peine-de-trop-se-casser-t’façon-vont-vont-pas-aimer-ces-petits-sournois, découper, coller dessiner ("maman tu me fais une princesse avec un baguette magique et un voile?"), ne rien oublier quand on fait les courses, inventer des chansons et des histoires, déployer des trésors d’imagination pour trouver des occupations, courir chez le pédiatre, courir à l’école, revenir, repartir à la pharma, garder son self control pour ne pas hurler comme une furie quand on se retrouve devant la boîte de lait renversée par terre, mélangée aux céréales ou quand ils refusent de dormir alors qu’on ne rêve que d’une chose: s’affaler ENFIN devant la télé, ne pas s’énerver quand on répond pour la 72ème fois à la même question, etc etc etc etc, ne sais-tu donc pas que tout cela muscle ton cerveau, ton corps (cf les courses chez le doc’, etc), t’aide à développer des qualités que même pas tu savais que tu les avais (patience puissance 1000, écoute, disponibilité, talents créatifs, self control, capacité à surmonter sa fatigue pour avancer magré tout, parce qu’un gamin ne te laiss epas le choix…)?
    J’ai deux enfants de presque 5 ans et presque 2 ans, je me suis arrêtée de bosser avant même la naissance de ma fille (l’aînée des deux) et en févirer de cette année soit 5ans après mon arrêt, j’ai recommencé. Et figure toi que je n’ai eu aucun problème, alors même que le job est dans un secteur que je ne connais absolument pas, qui ne correspond pas du tout à mes études et qu’en olus, je remplace une fille qui est en congé maternité (donc j’ai eu une formation très accélérée pendant une semaine avec elle, puis elle est partie et depuis, je me débrouille). C’est juste un CDD, le temps de son congé de maternité (je ne le fais même pas pour la thune parce que ça n’est pas bien payé, j’étais curieuse de savoir si j’allais pouvoir le faire, retravailler hors de chez moi après une si longue période d’arrêt), quand la fille que je remplace reviendra je reprendrai mon job de maman.
    Mais en parallèle je prépare le concours PE (instit’) quie je n’aurai certainement pas cette année, tant pis, ça sera pour l’année prochaine, le principal est que je sais que je reprendrai un boulot à temps plein d’ici eux ans.
    Tout ça pour te dire que tu ne dois pas douter de tes capacités, tout est possible! :) T’es pas ramollo!
    D’où viennent tes doutes? Te sens-tu vraiment prête à reprendre un boulot ou fais-tu ça parce que tu y es un peu obligée (notamment pour des raisons financières)?

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  • #62 Luludeziles le 13 mars 2007 à 20 h 37 min

    Désolée pour les fautes de frappe, il est tard chez moi (23h40!!) et j’ai pas relu!

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  • #63 wamanda le 13 mars 2007 à 21 h 14 min

    juste un petit mot pour réagir au post de la Fee carabine : bravo pour ta plume. J’adhère totalement à ton propos.
    Un petit mot pour Christèle : loin de moi l’idée de fustiger les mamans qui travaillent (j’ai failli accoucher au bureau (pour de bon !)) et je suis d’acord avec le fait que les enfants ont impérativement besoin de l’image d’une maman socialement active. La valeur travail est importante, surtout dans le monde où nous vivons et j’imagine pour le futur.
    Tout est question de choix, et de bien-être.
    Bonne soirée à toutes, je vais maintenant me plonger dans un trés bon roman (les sirènes de bagdad)

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  • #64 Hélène le 13 mars 2007 à 21 h 41 min

    PrincesseMary, romalin du Flandres libre, rioms, Miffy, soyez les bienvenus ! ;-)

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  • #65 La Fée Carabine le 14 mars 2007 à 1 h 24 min

    Un grand merci à Hélène, Clara.be, Wamanda, et bien entendu à Julie Chou pour leur accueil sur ce blog.
    L’interrogation du jour soulevait le souci de la quête longue et douloureuse (ou pas remarquez…) du bonheur et du bien-être. Mais surtout n’oubliez pas, Mesdemoiselles et Mesdames le postulat selon lequel, souvent femme varie….C’est même ce qui fait tout notre charme paraît-il !!!
    Ceci explique en substance que nos envies et nos regrets, nos joies et nos angoisses, nos aspirations et nos incertitudes, ou encore nos « lâchages » et nos peurs n’aient pas les mêmes focales suivant les périodes et évènements qui surviennent sur nos chemins….
    Par ailleurs, j’adore l’idée que nous puissions vivre mille vie en une, un jour working girl et le lendemain fée clochette !!!!
    Pouvoir assumer toutes les facettes de nos personnalités complexes (si, si, ne soyons pas modestes…), pouvoir faire tout et son contraire…. c’est bien là la richesse que nous avons gagné après ces années de lutte (suffragettes, brûlez vos soutiens-gorge ….).
    Travailler et/ou materner, nous avons à présent le choix des armes et les arguments nous permettant d’accéder à ces deux statuts à la fois ou à tour de rôle…..Vraiment, que demande le peuple ?
    Spécial dédicace pour Julie Chou : me concernant (oui comme tu l’auras constaté, j’adore parler de moi…), étant tiraillée malgré tout entre des velléités professionnelles bien légitimes ma foi – oui, je prépare tout de même ma future reconversion- et refusant bien entendu de quitter ma bulle de douceur chèrement acquise, j’ai décidé de couper la poire en deux…Ainsi lorsque j’aurai décidé qu’il sera temps pour moi de me relancer dans la bagarre, j’ai le projet d’écrire des livres pour enfant (eh oui, je suis la reine du compromis, la fille pas trop chiante…).
    Et si tu as encore des doutes quant au fait qu’une femme peut faire battre des montagnes (expression chère à ma grand-mère), va faire un tour sur le site de Mathilde, son post sur les mamans entrepreneuses achèvera je l’espère de combler tes interrogations. Franchement des mamans entrepreneuses, tout un programme non ?!?

    Et bien-sûr bravo pour ce blog qui prouve que la solidarité féminine a encore de beaux jours devant elle….

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  • #66 La Fée Carabine le 14 mars 2007 à 1 h 26 min

    Ci-joint adresse du blog de Mathilde http://www.bagatelles.fr/blog/in...

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  • #67 anne le 14 mars 2007 à 13 h 29 min

    bonjour Hélène,
    j’avais tenté de vous envoyer un comm. pour votre post sur la "journée de la F… (je ne remue pas le "couteau dans la plaie" !), mais il n’a pas été publié : erreur, ou vonlonté de votre part ?? (j’espère que non, car il me semble que vous êtes sensée, "ouverte" et tolérante)
    c’est une amie (lectrice asssidue mais silencieuse) qui m’a fait "arriver" jusqu’à vous… et vos "débats" (via les comm) sont souvent passionnants et riches !!
    en tant que maman-de-4-en-congé-parental (depuis le 2è), je voulais réagir sur le "constat" qu’a fait Julie sur son "choix"…
    j’espère ne pas être mise dans une "case", car je suis catho. et "classique"(!)
    j’ai ressenti également cette "sensation" d’unitilité, de non-reconnaissance, de neuronnes "à plat", de manque de sociabilité, mais je n’ai jamais regretté mon choix d’être le témoin privilégiée des "1ers pas" dans la vie de mes loulous, qui n’ont pas fait, eux, le "choix" de naître !!! (ps : très touchée de votre post sur votre non-désir d’enfant) , mais je respecte tout à fait que l’on choisisse de travailler également…
    dans les deux cas, de toutes façons, nous n’aurons pas plus de "médaille du Mérite" pour autant… et ce fameux CHOIX nous incombera toujours, à nous les femmes (car mamans ?!) plus qu’à nos conjoints, ou à la gent masculine dans son ensemble (!!!!)
    c’est cela qui serait pour moi le moins "juste" et le moins équitable : la société ne demanderait pas à l’ homme de se poser cette question, entre le "choix" de travailler / ou rester élever les loupiots… JAMAIS !!!!
    moi je l’ "assume" bien… car mon mari partage toutes les "tâches" et est très impliqué dans la vie familiale que nous avons choisi de construire ENSEMBLE ! (j’ai encore cette chance)
    tous ces blogs sont d’autant plus de "fenêtres extérieures", riches, variées et complémentaires… ce qui fait que je peux renouer avec joie avec certaines de mes passions (écriture, lecture…)
    je compte "reprendre" mon travail après mon C.P (documentaliste)…
    bien cordialement,
    et merci d’avoir prêté attention à mon opinion !

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  • #68 le 14 mars 2007 à 14 h 01 min

    Un petit mot pour la Fée Carabine : je viens de me prendre en pleine tête ce que j’allais m’apprêter à vivre dans les prochaines années !
    Je n’ai pas encore d’enfant mais ce que tu racontes de ton expérience résonne très fortement avec ma propre histoire…
    Je vais conserver ton commentaire précieusement pour le relire le jour où j’aurai envie de caser un bébé dans mon planning chargé :-)

    Et merci à Julie chou d’avoir provoqué cette discussion :-)

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  • #69 elmaya le 14 mars 2007 à 14 h 18 min

    Je ne passe plus aussi souvent (à mon grand regret, Hélène, crois-le bien, mais tu vois je m’accroche, grâce à toi je ne pense pas "bébé" 24h par jour, mais parfois aussi "femme" et "société" ;-), ) et ça fait longtemps de que je n’avais pas laissé de comm, mais je ne pouvais pas ne pas réagir à cet article et aux multiples réactions suscitées !
    J’expérimente depuis moins de deux mois la situation décrite et ça me fait plaisir d’apprendre que
    1) je ne suis pas la seule
    2) on s’en remet très bien ! :-)

    Cela dit, je me trouve le cerveau bien moins ramolli que durant ma grossesse (la preuve : je recommence à me poser des questions ahurissantes sur des trucs pas possibles), et surtout une assurance toute nouvelle qui fait que je ne me laisse plus marcher sur les pieds… ce qui me semble des plus bénéfiques pour une future reprise de travail… Qui sait si je n’oserai pas enfin me lancer dans ce qui me plaît, ce jour-là ?

    Maintenant, dois-je d’ores et déjà apprendre le générique de Petit Ours Brun ? ;-)

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  • #70 Ln75 le 14 mars 2007 à 15 h 10 min

    Tu le connaitras bien assez tôt elmaya … pas besoin de prendre de l’avance pour ça ;-)))

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  • #71 virgulle75 le 16 mars 2007 à 10 h 18 min

    AVec ou sans bébé , femme ou homme, dans le monde du travail en France on adore te culpabiliser (ça permet de ne pas bien te payer ) : on passe de manque d’expérience à manque de diplome , puis grace aux cours du soir : de manque de diplome à trop vieux ! il ya toujours une bonne raison ! pour nous les femmes avoir des enfants est déjà un frein à l’embauche ( juste après être une femme ) , le congé mat’, l’enfant malade : tout cela est inadmissible pour l’employeur qui cherche l’esclave idéal ! non vraiment employé ce n’est pas ou travail pour moi … l’idée de baisser encore plus l’échine ou bien de partir pour laisser la place aux jeunes ( moins chers … ) non vraiment ce n’est pas une question de cerveau : c’est une question de monde du travail … en ce moment il ne me fait pas envie ! vive mon job libéral qui me permet de poser des horaires compatibles avec une vie familiale et qui me garantie un travail où je suis rémunérée à la compétence et au résultat : pas aux nombres d’heures de présence et au copinage :p

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  • #72 Hélène le 16 mars 2007 à 10 h 34 min

    Ah la la virgulle75, qu’est-ce que je suis d’accord avec toi ! Le salariat, j’espère bien ne plus jamais y retourner !

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  • #73 dola le 16 mars 2007 à 15 h 36 min

    Qu’on ne puisse pas s’épanouir dans le salariat c’est quelque chose que je conçoit aisément.
    Mais je déplore qu’on généralise surtout pour ne voir que le côté négatif et râler . je crois que c’est vraiment une attitude très française (je précise que je suis française mais lucide sur mes compatriotes :-)).
    Alors par esprit de contradiction permettez que je vous parle d’une expérience.
    Je suis salariée dans la même entreprise depuis bientôt 5 ans. Quand je suis arrivée j’avais le même salaire que mon collègue masculin . 9 mois plus tard j’annonçais ma grossesse. elle a été accueillie avec le sourire.
    J’ai été augmentée à mon retour de congé maternité et puis tous les ans et y compris après mon deuxième congé maternité.
    Si les enfants sont malades on s’arrange avec mon mari et si c’est moi qui doit m’absenter et bien je m’en vais et puis c’est tout. Je ne fais pas des heures pour faire des heures, si c’est calme je sors plus tôt ou je flâne au marionnaud d’à côté à la pause déjeuner sinon et bien je reste un peu plus longtemps mais de toutes les façons pas après 17 h45 parce que j’ai une vie et des enfants.
    Je ne suis pas esclave de mon patron.
    Ce n’est pas pour autant bisousnours land mais il y a une vraie réflexion humaine dans la façon de traiter les gens.

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  • #74 Hélène le 16 mars 2007 à 19 h 03 min

    Ouh la en effet, je me considère ni plus ni moins une esclave que les autres dola ;-) A vrai dire à partir du moment où on est obligé de bosser pour manger, c’est une forme d’escalavge, quelle que soit la forme que ça prend (oui j’ai toujours eu un problème avec le travail, j’ai horreur de ça ;-)).

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  • #75 Enid le 16 mars 2007 à 17 h 09 min

    Bonjour julie chou ! je me permets d’intervenir dans la conversation, même si beaucoup de choses ont été déjà dites…
    Je suis femme au foyer depuis un certain temps, et j’ai toujours profité des siestes des petits pour lire, me former, faire plein de choses que je rêvais de faire lorsque je travaillais à l’extérieur. Je n’ai jamais eu l’impression que mon cerveau se ramollissait, au contraire !
    Toutes les questions que tu te poses sont légitimes, et tu ne t’en rends peut-être pas compte, mais beaucoup de femmes au foyer se les posent aussi ! C’est pourquoi nous nous regroupons dans des associations ou sur un forum (le lien est sur mon pseudo) pour discuter de beaucoup de choses (retravailler ou pas, loisirs, éducation etc…) Cela fait beaucoup de bien et nous éclaire dans nos choix.
    Si cela te dit d’y faire un tour, et de partager ton expérience…
    L’important est de trouver son équilibre : notre "statut" de femme au foyer n’est pas forcément figé, on peut le faire évoluer, il existe un grand nombre de solutions !
    Bonne continuation !

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  • #76 Hélène le 16 mars 2007 à 17 h 16 min

    Enid sois la bienvenue !

    dola je ne sais pas si ton commentaire s’adresse particulièrement à moi ;-), mais pour avoir été salariée pendant 8 ans (4 entreprises différentes), et avoir trouvé ça odieux, je crois parler en connaissance de cause ;-) Cela dit je connais des gens qui ont du bol et sont tombés dans des boites géniales, ça existe, en effet.

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  • #77 dola le 16 mars 2007 à 18 h 58 min

    En fait non Hélène, parce que j’ai parlé avec toi et ton discours était plutôt "le salariat ne me convient pas, je n’arrive pas à m’y épanouir" , que "je suis libre et vous vous êtes des esclaves" que je trouve un peu condescendant et donc ça m’agace :-)).

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  • #78 dola le 16 mars 2007 à 19 h 44 min

    Hélène, tu t’entendrais bien avec mon mari !

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  • #79 Alix le 16 mars 2007 à 23 h 48 min

    Bonjour à toutes,
    Cet article et la discussion qui suit sont passionnants ! J’ai tout lu et médité parce que c’est un sujet qui me travaille beaucoup… En effet j’ai 23 ans et en juin j’ai obtenu un diplôme de libraire, fait par alternance donc j’ai eu tout le temps de m’intégrer à la librairie et d’y avoir de grosses responsabilités… Et en juillet je me suis mariée et en même temps on a mis un bébé en route. Enfin il s’est mis en route tout seul. Et en septembre, émigration au Canada pour le travail de mon "mari" (wha j’me la pète). Me sachant enceinte et ne voulant pas payer un visa de travail… j’ai entamé une vie de femme au foyer, dans un nouveau pays en plus, mais ça n’entre pas en ligne de compte.
    Et là je me suis mise à réfléchir à fond à fond ! Ma maman était au foyer, avec 9 enfants, mes soeurs le sont aussi, et ça ne les dérange pas on dirait. Mais l’une a EU LE TEMPS DE TRAVAILLER avant les bébés et l’autre travaille plus ou moins dans l’exploitation agricole de son mari… de plus ma belle soeur 24 ans 2 enfants vient de retrouver un travail et elle n’a pas le bac (mariée à 19 ans, sans). Bref ! J’ai l’impression de m’être arrêtée en plein ENVOL, d’avoir été descendue juste au début de ma grimpette… Je n’ai pas eu le temps de vraiment bâtir quelque chose, de me dépasser, même si mon stage a été très très prenant et que je m’y suis investie plus que les heures légales, je n’ai pas pû me mesurer avec moi-même… et j’en suis définitivement frustrée.
    Mais par ailleurs, je ne conçois pas de confier l’éducation de mes enfants à d’autres. Si bébé il y a, c’est à la maison que je serai. Trouver un travail alors qu’il y a un bébé chez moi, ou justement chez quelqu’un d’autre, c’est inconcevable pour moi. Tout comme est inconcevable le fait que je ne vive pas une fois pour toute l’expérience professionnelle que j’aurai voulu.
    Tout ça pour dire que quoi qu’elle fasse, la femme est DÉCHIRÉE. C’est pas qu’on se pose trop de questions, je crois pas, mais c’est notre statut qui veut ça. Nous sommes toujours le cul entre deux chaises. Pourtant a priori pourquoi séparer la "mère au foyer" de "l’activité intellectuelle" ? Aucune raison ! Former des êtres humains c’est vachement intellectuel, non ? Répondre à des questions d’ados, ré-expliquer l’histoire de France, leur donner une ouverture intellectuelle et un répondant philosophique histoire qu’ils sachent pourquoi faire tel ou tel choix de vie… ce n’est pas avoir le cerveau ramollo !
    Et pourtant, on y croit dur comme fer qu’on est sotte quand on bosse pas. Et moi je suis sure qu’il me manquera quelque chose. Que je choisisse de rester à la maison on de travailler, il y aura un manque insoluble des deux côtés ! Et je crois que c’est pareil pour toutes les femmes…
    Enfin, en attendant, je suis sensée accoucher dimanche et j’espère que quand les 5 ou 6 loupiots que nous avons en projet seront écoliers, je ne serai pas trop vieille et rabougrie, pour reprendre le travail ! Et là, je me poserai les mêmes questions que toi Julie… est-ce que j’ai encore le niveau ? Mon beau diplôme tout neuf ne m’aura pas servi, j’aurai décroché du monde de la librairie (qui va vite, très vite ! enfin, voilà un défit de FAF, rester à la page pour "entretenir" mon cerveau… aurai-je le temps ?), bref, je veux LES 2, comme beaucoup… c’est bien ça la source de notre insatisfaction perpétuelle…

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  • #80 Hélène le 17 mars 2007 à 11 h 21 min

    Je comprends que ça ne soit pas facile Alix, il y a une grande injustice à demander aux femmes de choisir, alors qu’on devrait pouvoir aménager leur vie de façon à ce que toutes les facettes en soient respectées.

    En tout cas tu es la bienvenue !

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  • #81 virgulle75 le 19 mars 2007 à 8 h 27 min

    dola je suis vraiment sincèrement désolée que tu ais trouvé mon ton condescendant . Ce n’est pas du tout mon but et en aucun cas je ne parlais de toi ni de ton expérience personnelle du salariat. Je parlais de l’expérience des gens que je connais : aucune d’elles n’a été augmenté à son retour de congé mat’ .
    Je parlais d’une ambiance générale du travail qui se détériore en France d’une façon alarmante, où les gens passent autant de temps à bosser qu’à remplir des fiches minute par minute de justification qu’ils bossent … quand un service de recherche automobile a 3 suicides en 4 mois et que la direction est obligée de communiquer dans la presse : ce n’est pas sur le mode, les français ne sont jamais content, nos employers sont des raleurs … IL y a un vrai malaise et nous les femmes ont est en première ligne : heureusement pas dans toutes sociétés Dola .

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