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Sport, moi ? Jamais !

5 décembre 2005

sportAlors voyez-vous, ce délire du corps ferme, ce culte de la salle de gym, cette religion des abdos, je suis violemment contre.

J’ai eu, j’ai et j’aurai toujours HORREUR du sport et de l’effort physique.

Je me fous éperdument d’être molle à certains endroits, d’avoir du bide et de la cellulite.
Tout plutôt qu’aller transpirer en gigotant.

Sans compter que j’ai les fesses très rondes, et HYPER fermes (call me iron bottom), c’est le principal. Je trouve qu’il n’y a rien de plus triste chez une femme que l’absence de hanches ou de fesses. Comme dit Marion, « il faut une chute de reins ».

De ce côté-là je suis assez ravie de ce que la nature m’a donné, alors si côté face c’est moins glorieux je trouve pas ça très grave.

Bon ça m’a pas empêché de faire du sport dans ma lointaine jeunesse, bien obligée : quand j’étais minuscule je faisais de la danse, je m’en rappelle même pas tellement j’étais petite.

Au lycée la gym c’était ma terreur, j’étais supra nulle et les profs me détestaient (jamais réussi à monter à la corde par exemple, mes fesses, déjà présentes, m’empêchaient obstinément de décoller). Les trucs avec un ballon, je vous laisse hurler de rire en imaginant la scène, si j’ai réussi à jamais estropier gravement quelqu’un c’est uniquement un coup de bol.

J’ai séché les cours le plus souvent possible, et réussi à décrocher un 4 au bac (rattrapé par le latin où j’étais largement aussi nulle mais où j’avais appris toutes les traductions par cœur, j’ai plus de mémoire que de muscle). J’étais super fière, je méprisais à mort l’effort physique.

J’ai monté à cheval pendant quelques années, en même temps on a beau dire, c’est quand même le cheval qui fait le plus d’efforts. En plus j’avais la trouille, j’ai jamais été très bonne, je regrette pas d’avoir arrêté après m’être pété une épaule.

Depuis que je suis maîtresse de ma vie-mon œuvre, j’ai arrêté toute activité physique avec un soulagement intense.

Je prends TOUJOURS les escalators et les ascenseurs, on n’est pas au Moyen Age.

Si les ascenseurs du métro sont en panne à ma station (7 étages), je descends à celle d’après. Chez moi ça n’est encore jamais arrivé (sainte Rita, pas de blagues), si ça se produit j’irai dormir à la cave.

En revanche j’aime beaucoup marcher, allez comprendre ! Du coup dans le Luberon, où on passe sa vie en bagnole (le vélo par 40 degrés l’été et en plein mistral l’hiver, merci bien), j’arrive à me sentir frustrée de mouvement, comme quoi tout est possible, finalement.

Tout le monde me dit que je dormirais mieux, serais plus en forme et moins stressée si je faisais du sport (je suis pas stressée, je suis nerveuse, c’est pas du tout la même chose).

Je suis bien d’accord, j’ai toujours dit que le jour où j’aurai une piscine privée au pied de mon immeuble, je ferais mes longueurs tous les jours.

Et oui, chez moi la haine de l’effort se couple à une horreur absolue de la promiscuité.
Or le seul truc que je peux supporter, c’est nager : je n’ai pas à porter mon petit corps dodu, et les mouvements sont agréables.

Mais nager dans une rame de métro bondée, niet. Et les piscines parisiennes, c’est ça quelle que soit l’heure (l’Homme a essayé d’y aller à 7 heures du mat, c’était l’horreur, les gens sont complètement barjots).

Je suis d’accord pour être membre du Club Privé du Ritz, peu de monde dans la piscine, mais je suis pas certaine que ma banquière soit d’accord (et pis faut prendre le métro pour y aller, c’est pas cohérent).

Je vais donc me cantonner à l’exercice qui me sied le mieux, à savoir tourner une cuillère en bois dans une casserole pleine de crème fraîche, de parmesan et d’huile d’olive (si si, les trois ensemble c’est sublime avec des pâtes et des champignons), et me réjouir du rebondi de mes fesses dans mes jeans ! ;-)))

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Nuits câlines, nuits de Chine…

1 décembre 2005

chaussonsJe peux vous dire que vue ma tenue, on est très loin des évocations sulfureuses du titre…

Je suis super frileuse, j’aime avoir chaud quand je me couche.

C’est donc après une douche brûlante et cuirassée dans une véritable tenue de combat que je gagne mon lit : tee-shirt à manches longues (de préférence volé à mon mec, because plus grand et plus confort), vague pantalon mou et godaillant, chaussettes de montagne (je fous jamais les pieds à la montagne, j’ai horreur de ça, j’ai ces chaussettes juste pour dormir).

Inviolable, quoi.

Bien entendu je me réveille au milieu de la nuit, crevant de chaud. Je fais donc un strip dont personne ne profite (ça vaut peut-être mieux, je suis pas super gracieuse à 3 heures du matin), pour me retrouver en tenue d’Eve, comme en plein été.

Oui l’été je dors sans rien, y’a que comme ça que je suis confort.

J’ai bien essayé d’acheter des nuisettes de fille, c’est nul ces machins : l’été ça tient chaud, l’hiver on meurs de froid. Encore un truc inventé par des hommes. Aucun intérêt.

Je les porte finalement sur des pantalons en lin avec des mules plates, ça fait une très jolie tenue pour les soirs d’été.

J’ai aussi des chaussons (oui, moi, Hélène, snob comme un pot de chambre, j’ai des chaussons) très moches, très mémé, et très chauds, je me m’obstine à porter malgré les supplications de l’Homme pour que j’en change tellement il les trouve laids.

Il m‘en a même offerts d’autres, des Bensimon très classe en daim vieux rose, mais ils sont pas chauds, je les porte très peu.

Parce que je voudrais pas dire, mais on a plus chaud dans des chaussons de mémé que dans des bottes pointues à talons aiguilles où on case juste des mis-bas parce que les grosses chaussettes en laine rentrent pas, et en plus ça fait taire les voisins qui ont peur du bruit.

Quand j’ai emménagé avec l’Homme, j’ai même jeté mes petites charentaises bleues (unies, restons calme), ne les trouvant pas dignes de la vie de couple. J’ai acheté les machins gris à la place, mais il semble que ma notion du confort domestique soit assez éloignée des idéaux masculins en matière de féminité…

Je fais pourtant des efforts remarquables, ne traîne jamais le week-end en vieux jogging (j’en ai pas, vous n’imaginez pas que j’ai un truc de SPORT chez moi, quand même ??), ai toujours les cheveux hyper propres (si, les névroses ça compte comme des efforts).

Bon j’admets m’emballer de la poitrine aux pieds façon pareo dans une couverture polaire quand il fait très froid chez moi (un jean ça tient pas chaud par 17 degrés), on se croirait dans un sanatorium (encore la montagne, berk).

Je crains d’être perdue pour la cause de la glamouritude at home, pour moi le confort primera toujours sur le look.

Mais n’ayez crainte, si d’aventure nous dînons ensemble un jour, je prendrai sur moi, abandonnerai ma couverture polaire et mettrai des talons et un joli top Stella Mc Cartney ;-)

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