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le mouton enchant%C3%A9

Vous êtes habillées comment aujourd’hui ?

19 octobre 2010

Moi j’ai une combi de ski blanc crème,
des moonboots en peau retournée et fourrée,
une chapka en lapin,
des gants doublés de mouton
et une cape en cachemire beige chiné.

Je suis parée pour sortir acheter du pain.

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Les gagnantes du concours Eucérin

2 juillet 2010

(non la photo ne représente pas les gagnantes)

Comme d’hab j’ai triché pour les résultats, ce qui n’est que justice vu que de toute façon tout le monde a pompé sur tout le monde ;-))

Voici les 10 gagnantes, avec le n° de leur comm’ :

Fanchette (48)

L’Alex (51)

Isaversailles (74) (la première à avoir tout bien trouvé ! Yiha et bravo !)

Françoise92 (85)

CarineBdx (87)

Koschka (88)

nataska (105)

kila (134)

florette (143)

Coralip (145)

Je vous signale quand même que personne n’a écrit Kilkonnan correctement, ce qui me chagrine beaucoup mais vous avez gagné quand même ;-)

Alors donc, les bêtes sur la photo, et leur provenance :

Trossachs, Higland Cow achetée au magasin de souvenir de l’embarcadère pour l’île d’Inchcolm, près d’Edimbourg

– sur sa tête, Seabird, bébé phoque porte-clés acheté à North Berwick, pas bien loin d’Edimbourg non plus

Edouard, mouton parisien (acheté chez Muji il y a des années)

Emma, marmotte qui yodle, achetée en Savoie

Kilkonnan, mouton de l’île d’Arran, toujours en Ecosse (celle avec un seul r est en Irlande)

Alcatraz, bélier acheté au col des Aravis (en Savoie)

Stitch, mon chéri, acheté au Disney Store des Champs (yeurk)

Indooroopilly, koala porte-clés rapporté d’Australie par une amie (à ma demande pressante ;-)

Alejandro, bébé phoque gris acheté en même temps que Trossachs (ainsi qu’une seconde vache pour faire un cadeau, j’étais là à pousser des cris hystérique dans la boutique, à 40 balais, bonjour la cinglée) (et qui doit son nom à la chanson de Lady Gaga, que j’adore et que j’ai entendue en boîte le soir même ;-)

Allez les gagnantes, un petit mail avec votre adresse à transmettre au service de presse Eucérin qui va vous envoyer tout ça !

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TERMINASPORT : le retour !, par Breizh’

24 juin 2009

« Bon, disons le clairement : depuis que j’ai repris mes études (mais qu’est-ce qui m’a pris) tout en bossant à temps plein, ma vie, nutritive entre autre, s’était passablement désorganisée…
Résultat : + 8 kg en 7 mois… J’étais devenue beaucoup plus doudou que Breizh’ , ouuh !!! (y’a que les initiées qui peuvent la saisir celle-là !!).

Je grognassait, je me maudissait et je me —– mais rien n’y faisait pour me motiver à changer mon alimentation. Faut pas se voiler la face : un boulot pas très évident en ce moment, plus le temps d’aller courir le dimanche, des cours à potasser jusqu’à pas d’heure, des examens à préparer et pas de mec (ou de truc vivant à deux jambes qui te serre dans ses bras de temps en temps / s’inquiète pour toi / t’a préparé le dîner / sur qui tu passes tes nerfs / qui te cajole / qui t’envoie au 7ème ciel / qui est LA, tout simplement ; j’avoue, je suis aussi fleur bleue parfois et j’ai beau être féministe et indépendante, la solitude parfois…bref). Oui je sais j’arrête de me trouver des excuses…

Mon réconfort dans ce cas ??? Au choix :

– des cookies home made (Une trentaine que tu apportes au bureau à la réunion) que tu as fait pour tes collègues « mais tu te couperais cinq bras plutôt que de leur avouer qu’il y en a encore autant chez toi et que ça va te faire deux jours » ;

– des muffins industriels de chez Netto que tu manges par deux ou quatre « mais toujours en nombre pair parce qu’en nombre impair y’en a un qui se sent seul dans ton estomac » ;

– du saucisson/pain/beurre/cornichon avec du vin rouge « mais je comprends pas pourquoi ils font leurs saucissons de plus en plus petits de nos jours »;

– les plats tous préparés de chez mon mari (oui, je suis mariée à Piccard, et alors ??!!! : le dîner est toujours prêt, y’a plus qu’à réchauffer et il ne vous fait pas la conversation qui irrite après une dure journée de boulot…oui, je sais ce que je dis là est l’antithèse de ce que j’ai écrit 10 lignes plus haut…) « mais qui ne se mangent que par deux parce que franchement, ils font des portions pour bébés en bas âge »,

– et pour finir, je ne vous raconte pas mes dimanche après-midi à cuisiner pour un régiment « oui mais ça me vide la tête et puis t’façon je congèle comme ça c’est pratique quand je rentre le soir », sauf que je cuisine rarement des carottes vapeurs en pleins frimas (cette année au choix : poulet au lait de coco, curry et coriandre fraîche, piquillos de morue au coulis de poivron rouge, soupe de pois cassés à la saucisse de Morteau, ragoût de mouton à ma façon,…), parce que cuisiner me détend (d’autres choses me détendent mais pour ça il faut un truc vivant à deux jambes etc…).

Bon, je vais passer à la version courte, je ne suis pas là pour vous faire un texte sur mes habitudes alimentaires, non boulimiques je précise, juste compulsives…

Tout le monde me dit que « non, t’es grande ça se voit pas », croyez moi c’est ce qu’il y a de pire : je me sentais grosse, moche, mal, et le chœur des vierges vous sort une ineptie pareille, paradoxalement, c’est pire…
UNE seule personne m’a regardée, avec toute l’affection qui est la sienne, et m’a dit « oui, tu t’es empâtée » : MERCI ma Tata d’amour (je l’adore à un point que vous n’imaginez pas, et pour d’autres raisons, je vous en parlerais peut-être un jour) !!!!!

Sur ce, hasard du calendrier, je pars en thalasso pendant une semaine et là-bas il y a une salle de sport…
Je suis fâchée avec les salles de sport depuis plus d’une décennie (le sport, c’est le mal)… Abonnements pris mais jamais mis les pieds (que celle à qui ça n’est jamais arrivé lève la main…), profs de cours d’Adbos-torture-Fessiers ou de Low-Impact-qui-m’en-veut-à-ce-point-Aerobic pire que des Marine Sergeants et qui m’ont dégoûtée à vie de ce genre de pratique.
Mais dans cette salle de sport, il y avait une adorable prof qui m’a gentiment expliqué le fonctionnement des appareils et tout ça, qui ne m’a pas culpabilisée d’être adipeuse et molle et qui m’a encouragée dans ma démarche…J’y suis allée TOUS les jours durant mon séjour et j’y ai pris PLAISIR !!!!!

A mon retour, forte de mon expérience positive, je me suis inscrite dans une salle de sport et fait incroyable : j’y vais !!!!! Je rentabilise mon abonnement dis donc… Point de cours, juste du cardio et de la muscu.
Aujourd’hui, j’y vais deux fois semaine à l’heure du dej’ (c’est à côté du boulot), 1h15 de cardio et parfois un peu de muscu… Et ça me plait toujours! Et par effet boomerang, j’ai repris mon footing du dimanche…

Depuis : j’évacue mon stress donc je me sens mieux ; je suis moins « pile électrique » donc je dors mieux ; je n’ai pas décompensé à une semaine des examens pour cause de fatigue nerveuse (comme en janvier dernier), j’ai passé mon examen presque sans stress,  je commence à doucement affiner ma silhouette (et c’est pas mal non plus), j’ai une pêche d’enfer, je suis plus agréable à vivre, parole de collègues et j’ai retrouvé une clarté d’esprit que la fatigue/le stress m’avaient fait perdre…

J’ai retrouvé des habitudes alimentaires plus équilibrées tout en pouvant continuer à grignoter du saucisson « tient c’est rigolo, les saucissons ont retrouvé leur taille normale… », des douceurs, des bons petits plats (je vais attaquer mon cycle « j’apprends à cuisiner indien ») et sans me priver. Je ne fais pas de régime, je prends soin de moi, c’est tout.
Bon, je ne fais pas d’angélisme : je n’ai pas basculé dans le monde des bisounours parce que je fréquente une salle de sport. Je me sens juste mieux et plus détendue, tout simplement!
Non, sérieusement… je ne suis plus si sûre que ça que le sport ce soit le mal ;-)

Signé : Breizh’ »

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Spartiates ET confort

18 juin 2009

spartiates-argent

Les enfants, l’heure est solennelle, j’ai enfin trouvé spartiate à mon pied.
Ehhhh oui, en bon mouton qui se respecte, je voulais des spartiates argentées comme les copines (avec huit ans de retard sur la fashion, j’en suis douloureusement consciente mais j’assume car on ne peut être sur tous les fronts ;-).

Jusqu’ici, TOUTES celles que j’avais essayé (y compris celles à what mille maravedis) étaient trop étroites pour mes pieds de hobbit (© Milie). Non je n’ai pas de poils sur les pieds, ils sont juste larges ;-)
Genre il aurait fallu que je prenne du 42 pour que la largeur convienne (je chausse du 39).

Et puis la semaine dernière, entre deux rendez-vous je croise une boutique Texto ; je me dis « si Violette a des boots Texto, ça peut pas être si pire », et j’entre.

Là m’attendaient les spartiates qui font du 39 en longueur et du 42 en largeur, que même celles faites sur mesure à Noirmoumoute (capitale de la hype) sont pas aussi adaptées.

Naturellement, je pensais qu’elles allaient instantanément me niquer les pieds jusqu’au sang, comme toute godasse cheap qui se respecte.
Et ben même pas, elles sont confort à crever, je les quitte plus. Aucun frottement, rien, pas un endroit qui fait mal, j’ai jamais vu ça !

Tout ça pour 19,90 €.

Je crois que je vais aller les acheter dans toutes les couleurs.

PS : sinon les soldes c’est mercredi prochain (le 24), n’achetez rien de cher jusque là ;-)

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Une chaussure à son pied…, par Kip

11 mars 2009

« Je ne me ruine pas en chaussures; ce qui ne veut pas dire que je ne les aime pas. J’admire souvent la délicatesse d’une boucle, la fantaisie d’un modèle, la ligne vertigineuse d’un talon, ou une jambe  qu’un escarpin a joliment galbée. Oui, mais je suis une fille pragmatique, qui ne roule pas sur l’or, qui aime marcher vite et qui sait à quel point un talon trop haut peut gâcher une journée, surtout si la dite journée doit être un tant soit peu occupée à rester debout -souvent mon cas, de par mon métier.

Par conséquent, j’ai relativement peu de chaussures mais je les choisis avec soin. Une paire de bottes très jolies et sans prétention, qui ont coûté un peu cher, mais qui vont avec tout. Et qui en plus sont confortables. Une paire de Stan Smith un peu stylées mais pas trop. Des escarpins ramenés de New-York, mignons comme tout et parfaits avec un jean. Voilà le côté raisonnable.

D’adorables escarpins rayés rouge et blanc, ouverts au bout, très Grace Kelly- mais qui m’ensanglantent les pieds au bout de deux heures; des stilettos ultra-glamour, bronze, orange et fushia, trouvés dans une petite boutique en Afrique – mais qui se sont révélés un peu trop grands une fois rentrée en France; des salomés qui me font le pied fin et délicat – mais dont la cambrure me laisse le dos en piteux état… voilà pour le côté pas raisonnable, en tout cas une partie, celui des chaussures dont on sait très bien qu’elles vont faire mal, voire faire souffrir le martyre, mais qu’on ne peut s’empêcher de porter pour les quelques heures de grâce qu’elles apportent.

Mais la semaine dernière j’ai trouvé les chaussures parfaites. Parfaites pour moi en tout cas. Cela faisait plusieurs mois que je cherchais, sans trouver de modèle suffisamment joli, original et abordable pour me décider. Le talon est ni trop haut ni trop bas; elles sont élégantes sans être trop habillées; elles sont à la mode sans me transformer en mouton fashion; elles me font une cheville toute fine; elles vont avec tout y compris mes robes (autre grand sujet de réflexion vestimentaire sur le mode ‘est-ce vraiment raisonnable’, soit dit en passant)… bref, elles sont parfaites, et je suis bien contente de m’être donnée un peu la peine de les chercher.

J’ai lu ou entendu je ne sais plus où que la relation qu’une femme entretenait avec les chaussures était en général révélatrice de sa relation aux hommes. Je ne me suis jamais vraiment penchée sur la question, mais il se trouve que dans mon cas cette allégation est assez juste.

Avec les hommes, depuis un grand amour qui m’a laissée morte de chagrin, j’oscille un peu entre le pragmatisme et la stupidité. Je suis sortie avec un certain nombre de mecs, certains très beaux, certains très séducteurs, avec toujours l’intime conviction que je n’avais rien à faire avec eux – mais je le faisais quand même; parfois ça m’a fait souffrir; d’autres fois, ça m’a juste asséché un peu plus le cœur et persuadée que l’amour fou ne se rencontre qu’une fois, si on a la chance de le connaître, et que ma fois à moi était passée.

Et puis, au bout de quelques années, j’ai rencontré l’homme avec qui je vis aujourd’hui; en fille terre-à-terre et de mon époque, je l’ai rencontré par Internet; rien de très romantique mais le romantisme, ça me gonfle. Je suis bien avec lui; notre relation est simple et solide.  Elle n’est pas partie d’un coup de foudre, mais plus d’un « jour après jour » qui s’est transformé en « chaque jour ». C’est lui qui m’a offert mes jolies bottes noires.
J’étais assez sceptique au début, j’ai eu des doutes. Parfois des rêves de mon ex sont venus me hanter. Mais au fil du temps je me suis rendue compte qu’une relation amoureuse n’avait pas à être nécessairement pleine de sang et de larmes pour être belle et avoir de la valeur. Et je le pense toujours.
Seulement voilà…
Vous voyez la suite venir gros comme une maison, n’est-ce pas? Et vous avez raison.

La suite, elle est aussi simple et en même temps aussi compliquée que trouver les chaussures parfaites.

Il y a quatre mois je suis arrivée sur un nouveau lieu de travail.  Parmi mes nouveaux collègues, je croise le regard d’un jeune homme souriant.
Nous avons à travailler ensemble et dès notre première conversation il m’informe qu’il n’est là que quelques mois car il part rejoindre sa compagne à l’étranger. Ok, j’ai pris note. Mais j’ai remarqué en même temps la couleur de ses yeux, et je sais pertinemment que quelque chose est né dès ce moment là, même s’il m’a fallu un certain temps pour l’admettre et même si je ne pourrais pas honnêtement parler de coup de foudre.
Simplement, quelques mois plus tard, juste avant son départ, j’ai bien dû admettre que son départ m’attristait beaucoup plus que le départ d’un simple collègue, et m’avouer que je recherchais sa compagnie beaucoup trop systématiquement pour qu’il n’y ait pas un peu plus qu’une proximité amicale. Un soir, j’ai donc voulu lui dire, juste, qu’il allait me manquer; que je garderais en mémoire comme des souvenirs précieux les moments passés avec lui. Que c’était des moments juste bien. Qu’il me plaisait beaucoup, et que la vie me semblait un peu douce amère, un peu ironique de l’avoir mis sur mon chemin  juste un peu trop tard, peut-être.
Sauf que le temps que je me lance, c’est lui qui a pris la parole; pour me dire qu’il était amoureux de moi. Éperdument amoureux, en fait. Et de tout ce qu’il m’a dit, je n’ai pas envie de parler ici, car cela m’appartient. Et aussi parce que cela me fait trop mal encore. Je sais juste que c’était les plus belles choses qu’on m’ait jamais dites, dans le genre « ce que j’ai toujours attendu qu’on me dise »; elles me sont allées droit au cœur; et je suis rentrée bouleversée et abasourdie chez moi.
Mais il m’a dit aussi qu’il allait partir. Que sa compagne ne méritait pas ça, qu’elle était merveilleuse, adorable, qu’il l’aimait elle aussi, qu’il était terriblement malheureux de partir mais qu’il ne pouvait pas lui faire ça.
Et il est parti.
Le lien avec les chaussures, me direz vous? Ben, les parfaites qui semblaient faites pour moi, je les avais trouvées deux ou trois jours avant…

Et maintenant, il y a trois voix qui se disputent en moi.
La première est la plus raisonnable. Elle me dit que j’ai un mec adorable, avec qui je suis bien, et que l’autre, loin des yeux, ne pourra que m’éloigner de son cœur. Qu’entre un beau parleur et un beau-qui-est-là, il n’y a pas photo, et que je serais stupide de rejeter la personne qui m’apporte douceur et sérénité…  sauf que. Je ne sais pas.

La deuxième est la plus sage; elle me dit que cet amour qui n’a pas eu lieu, quoiqu’il en soit, est un cadeau: après tout cet épisode, même s’il m’a bouleversée, m’a montré que mon cœur pouvait encore être touché au plus profond: je ne pensais pas que c’était possible… Elle me dit que si je respecte un tant soit peu l’homme avec qui je vis, et si je me respecte un peu, je ne peux pas continuer avec lui si ce que j’éprouve pour lui n’est pas un amour évident; que l’amour est une chose trop belle pour tricher avec; elle me parle de solitude et de tristesse, mais aussi de projets à finir et de choses à faire…toute seule, donc… sauf que. Je ne sais pas.

Mais tout derrière, tout au fond, il y a une troisième voix, celle de la toute petite fille qui croyait aux contes de fée et qui aime les jolis souliers à talons hauts même s’ils font mal; et celle là a beaucoup beaucoup de chagrin, et elle se fiche pour l’instant de ce qui est juste et de ce qui ne l’est pas, de qui mérite ceci et qui mérite cela. Elle lui en veut terriblement d’être parti, de lui avoir broyé le cœur pour une histoire qui n’a même pas eu lieu, de lui avoir dit, même, tout ce qu’il lui a dit: est-ce qu’on dit à une fille qu’on l’aime à la folie si c’est pour partir tout de suite? Est-ce qu’on a le droit de provoquer impunément un séisme dans la vie de quelqu’un, et de refuser d’admettre que cela aura des conséquences? Elle est folle de rage, cette fillette, de ce dénouement; et c’est elle parfois qui fait taire les deux autres, et qui fait couler de grosses larmes sur mes joues.

Quelque chose me dit qu’il va être difficile de la consoler. Même avec des nouvelles chaussures.

Signé : Kip »

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Je suis un mouton comblé

14 juin 2008

robe-longue.jpgUne ou deux fois par an, je me transforme en mouton et je décide qu’il me FAUT absolument un truc que tout le monde a.
Donc cet été, une robe longue (oui bon, ne pinaillons pas sur les degrés, peut-être que pendant 2 ou 3 jours, d’ici le mois de septembre, on pourra arrêter de porter des bottes).

Ca fait deux mois que je cherche comme une malade absolument partout, soit la matière est immonde (espèce de synthétique atroce qui donne envie de pleurer) soit les motifs sont à chier (je suis désolée, il n’y a pas d’autre mot pour ces hideuses fleurettes gnan-gnan), soit ça coûte 160 € chez Zara (on marche sur la tête ma parole, clamez-vous, les espagnols !).

Je suis donc un tout petit peu transportée de oije d’avoir enfin trouvé mon Graal, tout bêtement chez Gap. Certes, 70 € pour du coton, les amerloques aussi marchent sur la tête, mais au moins j’ai MA robe longue de l’été.

Je suis un mouton heureux (et encouragée par ce premier succès, je vais aller en acheter plein d’autres, aha !!).

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Trop dur d’être rétrognathe !

29 octobre 2007

Ah ben rétrognathe c’est le contraire de prognathe, ça veut dire que la mâchoire inférieure recule, au lieu d’avancer.
Ca fait le menton rentré quoi. Et un profil de mouton. Me demandez pas pourquoi vu que justement un mouton c’est plutôt prognathe.
Enfin sur moi ça fait ça, le prenez pas personnel, comme disent les québécois dans les bouquins de Vargas.
Je trouve ça méga disgracieux, et je remarque que les très grandes beautés ne sont jamais rétrognathes (comme quoi je ne suis pas obsédée QUE par les sourcils).
A la limite elles ne sont ni l’un ni l’autre, mais elles ont pas le menton rentré (et le front bas et l’œil fuyant, yâââârk !!).
Hélas je crois pas que ça s’opère, ou alors doit falloir faire ça vachement tôt, genre limite avant même d’avoir des dents, pour moi c’est foutu… (s’il y a des orthodontistes dans la salle je veux bien leur avis sur cette épineuse
question).
A chaque fois que je me vois de profil sur une photo je suis horrifiée par cet air de mouton, mais que faire ? Si j’avance la mâchoire inférieure j’ai l’air d’un maori en plein haka, c’est moyen glamour (et ça donne un peu l’air con).
Je crois que je demanderais bien ça à la fée, le jour où elle passera par ici (après la peau caramel, évidemment, et une somptueuse chevelure noire)…

Edit de 12h13 : personne ne comprenant mon fantasme de mâchoire sublime et légèrement prognathe, je vous mets deux photos de la divine Keira, qui est mon modèle mâchoiresque :

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Fourrure polonaise

26 février 2006

chapkaJ’ai du bol, depuis que j’aime plus voyager je me suis fait plein de copines qui adorent ça.
Elles vont dans les endroits les plus improbables (la Pologne, par exemple. Ben si c’est improbable, comme destination de vacances), et elles me rapportent des tas de trucs utiles et ravissants.

Après le pashmina chinois de Cris, voici la chapka polonaise de Delphinoid.

J’en ai cherché dans tout Paris cet hiver, sans succès (ou alors des machins en vison à 400 € au Bon Marché, elle est bien bonne).

Quand il faisait moins de zéro j’aurais bien voulu une petite chapka bien chaude pour mettre mes oreille à l’abri du vent glacé. Le bonnet voyez c’est pas du tout mon style (ah vous aviez deviné ?), même sur les autres je trouve ça abominable (c’est tolérable au ski, et encore, on doit pouvoir skier en chapka j’imagine, je vois pas où est la contre-indication).

Pour moi c’est chapka ou rien.

Du coup ça a été rien (c’est toujours le risque, dans le tout ou rien), et j’ai failli perdre mes oreilles une douzaine de fois.

Grâce au ciel, à Delphine et aux polonais, le froid peut revenir, je suis parée.

Ma chapka vient d’un marché pas pour les touristes, et elle est en véritable peau de bête certifiée. D’après Delphine c’est du lapin, moi je pencherais plutôt pour du mouton, en même temps allez savoir à quoi ressemble un lapin polonais…

C’est génial de se coller ça sur le crâne (en dehors du fait qu’on n’entend plus rien, évidemment), un délice de douceur chaude et moelleuse.

Le problème c’est qu’il s’est bêtement mis à faire beaucoup moins froid, si je sors avec ça sur la tête je vais crever de chaud. C’est mal organisé, je suis scandalisée. J’envisage de partir en week-end dans le Doubs (région la plus froide France, paraît-il) rien que pour pouvoir étrenner cette petite chose douillette avant l’hiver prochain !

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Un bon achat

25 février 2006

chicEvidemment c’est Esme qui m’a prêté ce petit bouquin de la collection Paris est à nous (vous savez, ceux qui font « où trouver des bonnes bouteilles à Paris », ou « les meilleurs brunches de la capitale », que des trucs indispensables).

Toujours une longueur d’avance, cette charmante enfant ! Alors les non-parisiennes ne seront pas contentes, je m’essscuse bien les filles, j’ai pas la version France entière.

Ce petit bouquin est assez bien foutu. Toute les adresses ne sont pas forcément celles du siècle, loin s’en faut (moi perso le Mouton à cinq pattes je peux pas), mais il y a de bons tuyaux.

Ils signalent notamment la pharmacie indiquée par Mithra, au coin de la rue du Four et de la rue Bonaparte (très bon quartier, de surcroît), qui est 20 à 30% moins chère que toutes les autres pour les produits Avène, Roc, etc…

Moi je dis, s’ils connaissent la pharmacie de Mithra, qui est quand même une fille ultra pointue, ces gens-là ne peuvent pas être tout à fait mauvais.

Il y a de bonnes idées de soins du corps et du visage pas chers, évidemment les adresses de tous les stocks de la capitale (le Zadig & Voltaire me tente bien, d’autant qu’il est pas rue d’Alésia comme les autres, un peu sinistres, mais dans la Marais, quand même plus glam’), les coordonnées des centres de training des grands coiffeurs et des meilleurs dépôts-ventes de Paris…

Ca peut servir, un petit guide de ce genre. Pas que je cours particulièrement après la bonne affaire, je m’en fiche un peu, je suis assez flemme et j’aime pas fouiller, mais si on me propose un pull Zadig à 20 €, je dis pas non ;-)

Et pis pour 5,70 € au prix Fnac hein, c’est pas le genre d’achat qu’on regrette.

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Mon sublime pull gris

13 février 2006

pullCa fait au moins quatre ans que j’ai pas porté de gris, ça méritait un billet.

Ce pull ravissant vient de chez Gap, où on le trouve pour la modique somme de 44 € (oui modique, d’habitude le truc en coton à 60 € ça leur fait pas peur).

Vu que c’est du mérinos italien, je trouve pas ça ruineux (j’ai pas la moindre idée de ce que peut bien être du mérinos italien – un mouton qui mange des pizzas ?? – mais ils ont l’air tellement fiers que ça doit être un truc classe). Et vu qu’il est sublime, je vais aller l’acheter dans toutes les couleurs pour fêter le radoucissement de la température !

Il y a un rose pâle chiné hyper joli qui me fait de l’œil, et un beige très clair qui sera parfait sur un Petit Bateau blanc.

Et puis, bonheur, il ne gratte pas. Alors que c’est de la laine (certes nourrie à la pizza, mais de la laine quand même). Oui c’est vrai, à cette heure-ci je bois pas.

La couleur du mien est d’une délicatesse exquise, une gris perle lumineux à peine chiné et qui donne même pas mauvaise mine.

Bon il est pas hyper chaud mais c’est un truc de demi-saison hein, faut savoir ce qu’on veut.

J’ai même l’impression qu’il peluche pas dites donc, ça me change du cachemire !

Puisque vous êtes là je vous signale aussi qu’ils font maintenant des chaussures chez Gap, dont de jolies ballerines pointues qui coûtent 44 €. Y’en a des noir, argent, et pis des couleurs que j’ai pas retenues parce que c’était moche (genre vert clair, comment peut-on porter des chaussures vert clair ??). Il semble qu’en dehors des fêtes on puisse désormais sans déchoir porter des chaussures argentées, je vais peut-être m’y mettre.

Ils ont aussi des espèces de mocassins immondes à petits talons que j’ai à peine regardé, et de très jolies ballerines en daim noir ou marron, découpées au milieu (me fais-je comprendre ?) avec une fleur en daim au bout. Oui bon OK c’est pas clair, faites donc un saut au Gap le plus proche pour les voir en chair et en os, et pis ça vous donnera l’occasion d’acheter du mérinos pizzophile, même.

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