– Finalement ça ne fait pas une différence démente de mettre de l’huile sur se cheveux pour les protéger : cette fois j’ai essayé sans, pour voir ce qui allait se passer (mon dévouement à la cause girlie n’a pas de limites), franchement ça change pas grand chose. Bon à la base j’ai les cheveux ni secs ni frisés, ça joue, malgré tout j’ai pas trouvé qu’ils étaient plus abîmés que d’habitude. Et pourtant deux semaines avec minimum deux bains par jour, en mer et en piscine, donc a priori pas des trucs qui arrangent les cheveux.
Je me demande si ça n’est pas encore des blagues qu’on nous raconte pour nous faire acheter des produits qui servent à rien…
– Le café grec est abominable : j’en ai pris un pour frimer le premier jour, j’ai cru cracher sur la table et l’ai discrètement vidé dans un pot de géraniums.
Ils ont très bien survécu, ce devaient être des géraniums grecs.
Le vin rouge grec est à l’avenant, atroce, un vrai vinaigre. Même les vins bulgare ou hongrois que j’ai bu en Russie étaient moins dégueu. Ou alors je suis mal tombée ? A ce point ça m’étonne, quand même. Dieu merci les blancs sont délicieux, et de toutes façons il fait trop chaud pour boire du rouge.
– On trouve le Elle français à Sifnos. Quand je l’ai découvert je me suis jetée dessus comme la vérole sur le bas clergé breton. Je dois néanmoins avouer que j’ai eu un peu de mal à me plonger dedans (pour la première fois de ma vie), toute cette superficialité parisienne semble bien vaine vue d’une île grecque.
Et j’ai même pas eu envie d’acheter celui de cette semaine en rentrant, dingue non ? Je crains que ça ne soit le foudroyant et tristement célèbre syndrome du souvlaki !
– Impossible de mettre la main sur un resto proposant du tarama ! Jamais, nulle part, pas même à Athènes ! L’hallu, et la déception cuisante, parce que j’ai une passion démentielle pour le tarama. Me suis consolée en en achetant des tas de barquettes à la supérette du coin ;-) Comme partout sur la planète, les supermarchés sont une source inépuisable de plaisirs et de découvertes : pois géants à la sauce tomate, sésame sous toute ses formes, olives sublimes, j’aurais bien bourré ma valise de conserves ! (sauf que j’avais pas la place, becôz les tongs, et qu’en plus après c’est l’Homme qui la porte et il râle).
Quant au poisson c’est pas pour faire ma maie mais c’est même pas la peine d’y penser, il y genre un truc et demi à la carte, pour trois millions de dollars. Quand je pense qu’il y a 15 ans je me bourrais pour peanuts de brochettes d’espadon sur le port de Patmos, ça me ferait marrer si ça n’était pas si déprimant de ne plus trouver de produits de la mer dans un pays aussi bourré de côtes.