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Maquillage yeux bleus – Les yeux de margaux

3 avril 2008

Ce qui dit margaux :

« Bon, je suis une complexée du sourire doublée d’une porteuse de sourcils en friche alors comme tu vois, y’a du boulot.
J’ai les yeux bleus gris ; sur la photo ils paraissent très bleus, ils ne le sont pas autant dans la vraie vie.
J’ai la peau très claire, limite des taches de rousseur qui se voient de temps en temps ; et je suis blonde, comme mes sourcils en attestent. Mes cils aussi sont blonds, ça me désespère d’ailleurs.
margaux1.JPG

Pour le maquillage j’ai fait ce que je fais d’habitude : un trait de crayon marron estompé de l’extérieur vers l’intérieur, un peu en dessous de l’oeil dans le coin externe, et une couche de mascara dessus. Contrairement aux apparences il n’y a absolument pas de violet pour la simple raison que je n’en ai pas !

margaux2.JPG

J’ai essayé une fois l’eye-liner, ça me durcit le regard, à moins que je ne sache pas le poser.

Tâche ardue n’est ce pas?

Merci dans tous les cas »

Ce que j’en dis :

Tssss, même pas peur ;-)

Alors, ton crayon ne doit pas être tout à fait assez sec, car il bave un peu dessous, ce qui accentue le côté légèrement tombant de ton œil.

Comme je pense que malgré cela c’est une bonne idée d’avoir un peu de fard dessous pour souligner le contour de l’œil, peut-être pourrais-tu essayer la même chose, mais avec de la poudre ? Souvent ça tient mieux que le crayon, surtout dessous.

Mais bon, j’ai pris le truc à l’envers là, ça va pas du tout ;-)

Reprenons dans l’ordre :

Tes sourcils sont en effet un tout petit peu « en friche », comme tu dis, je les épilerais bien un peu comme ça :

margaux1-sourcils.jpg

Et pour qu’ils aient une jolie ligne harmonieuse, tu peux les brosser, puis les maquiller au fard beige (crayon ou poudre), de façon a combler les petits manques.

Côté maquillage je verrais bien du gris, intensité moyenne, satiné comme de la soie. Il y en a un chez Estée Lauder qui est très beau et qui tient super bien.
Je le poserais en halo sur la paupière supérieure mobile, en débordant légèrement sur la paupière fixe en amande vers l’extérieur (uhhh, je sens que c’est incompréhensible ! ;-)

Ensuite un petit trait fin (fait au pinceau avec de la poudre, si possible – mais si tu adores le crayon et que tu maîtrises, continue au crayon), sur les 2/3 externes de la paupière supérieure, et sur le ½ externe de la paupière inférieure. Bien estompé pour ne pas que ça fasse « trait de crayon », justement ;-)
Et en gris foncé pour aller avec le gris moyen.

Et du mascara gris foncé ou noir ou brun (selon ce que tu préfères), épaississant (genre Diorshow).

Tu peux faire le même genre de maquillage en brun, en taupe, en beiges satinés, en bleu ardoise (et sûrement dans plein d’autres teintes, mais ce sont celles qui me viennent tout de suite en regardant tes yeux). Dans ce cas tu accordes le trait plus sombre à la couleur du fard principal.
Je pense que tu peux privilégier les mats et les satinés, et éviter les brillants qui risquent d’éteindre tes iris ; ce serait dommage, ils ont une si jolie couleur !

A mon avis l’eye-liner n’est pas forcément ce qui met le plus tes yeux en valeur, et à moins que vraiment ça te fasse super envie tu dois pouvoir continuer sans ;-)

Tu n’as quasiment pas de cernes, à peine une touche de mauve au creux interne vers le nez, que tu peux camoufler avec un peu d’anti-cernes pour les grands jours, mais ce n’est absolument pas obligatoire au quotidien.

Qu’en penses-tu ? Les filles ?

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Il y a une semaine avait lieu la 3ème MUP parisienne

16 mars 2008

Et c’est là que, prise d’une flemme intense, j’ai décidé de ne pas faire de compte-rendu parce qu’il n’y a rien à signaler en dehors du fait que c’était un hyper bon moment (on a fini à 10 heures du soir à parler du sexisme et du rôle de la mère et de la société en buvant des coups, c’était passionnant).

Heureusement Mah-Yu a fait une super mosaïque que je vous mets ci-dessous, pof, pour vous faire une idée de l’ambiance.

Merci Mah-Yu ! ;-)

mup3.jpg

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Mascara Estée Lauder gratoche

13 mars 2008

mascara_estee_-lauder.jpgBon vu que vous êtes toutes complètement déchaînées à m’envoyer 92 mails par ½ heure depuis hier pour me signaler cette opération Estée Lauder, je mets en ligne, quitte à faire sauter la mise en page (je remettrai la boite à idées quand tout le monde aura fait le plein de mascaras ;-)

Donc vous cliquez là, vous remplissez le machin (et/ou vous l’imprimez, je sais pas, moi j’ai pas d’imprimante donc je peux pas vous dire – et de toute façon quand j’en avais une elle imprimait pas, quel merdier ces engins, je DETESTE les imprimantes !!), et vous vous ruez dans la parfumerie la plus proche avant épuisement des stocks, pof.

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Maquillage yeux marrons – Les yeux de Marina

28 février 2008

Voici ce que nous dit Marina :

« Comme je n’ai pas d’appareil numérique, j’ai fait une fouille dans mes photos de vacances pour trouver une photo qui pourrait convenir et voilà. Alors, qui dit vacances dit no maquillage, donc une photo brut de brut et pis qui dit vacances dit rigolade donc les pattes d’oie et tout et tout, mais bon …

Et pis j’ai retrouvé une photo où j’ai bien l’air ahurie, mais on voit bien les paupières (faut que j’ai l’air ahuri pour qu’on voit mes paupières, pas le choix) et le maquillage.


Et puis une autre où on voit bien que ma paupière supérieure “écrase” ma paupière inférieure (ce sont les bons termes j’espère sinon, tu vas rien comprendre).

Bon alors voilà le topo docteur…..

Un peu eurasienne sur les bords, je n’ai pas de paupières (mobiles donc) et des yeux un peu en amande qui se réduisent à deux fentes quand je rigole. J’ai des sourcils épais et en circonflexe. Je les épile en dessous mais pas dessus, je sais pas si je devrais. Je les trouve néanmoins un peu trop épais mais à chaque
fois que j’ai demandé conseil à des esthéticiennes, elles m’ont dit de pas y toucher… (mais heuuuuu !)

Le maquillage chez moi se réduit à coup de crayon noir sur l’extrémité supérieure et inférieure (en haut et en bas) extérieure et du ricil noir (cils plutôt courts et tout raides, t’as un nom de ricil, je trouve pas mon bonheur).

Le fard à yeux, j’en mets pas du tout, comme ça c’est réglé !

Voilà voilà, moi, c’est surtout l’épilation du sourcil qui me travaille… As-tu des conseils à me donner ?

Moult mercis d’avance ! »

J’en dis :

Je suis d’accord, il faut toucher aux sourcils. Je me suis demandé s’il fallait épiler au-dessus ou au-dessous, du coup j’ai fait les deux, pour voir. On ne se rend pas super bien compte parce que le résultat n’est pas net, comme d’habitude, mais malgré tout ça donne une idée générale.

Et bien je ne sais pas ce que tu en penseras, mais perso j’épilerais encore plus le dessous, pour suivre le circonflexe qui est au-dessus, et ainsi garder le caractère de ton regard tout en dégageant la paupière fixe et en agrandissant ton œil (sur cette photo je n’ai fait que l’œil gauche, et je n’ai pas réussi à me débarrasser de cette fichue ombre grise qui apparaît au gommage des sourcils).

Il y a aussi deux ou trois poils à nettoyer au milieu, notamment du côté du sourcil droit.

Vas-y doucement, poil par poil, en prenant du recul à chaque fois pour voir ce que ça donne. Si tu doute sur un poil, laisse-le et reviens-y le lendemain (je sais, ça paraît démentiel, tout ça pour des sourcils, mais c’est trop important dans un visage pour être épilé à la sauvage ;-)

Après tu les brosses, s’il manque un poil par ci par là tu mets un peu de crayon ou de poudre bruns pour unifier, et roule !

Pour le make up, je verrais bien un gris bien net, satiné et à peine irisé (il y en a un très beau chez Estée Lauder), posé sur la paupière mobile, sous les petits traits de crayon noirs que tu fait habituellement et qui me paraissent très judicieusement placés.

Ou alors carrément un crème, un peu ambiance geisha mais ne moins blanc, et dédramatisée par le crayon estompé et beaucoup de mascara noir épaississant et recourbant en haut (des idées sur le sujet les filles ? Moi sortie de 3 couches de Diorshow je suis pas d’une grande aide ;-).

Je pense que le rose du petit pot Shiseido t’irait à ravir, posé sur n’importe quel fard poudre gris ou brun. Je ferai un billet sur ce fard magique, mais Lilo, qui me l’a fait découvrir, en a déjà parlé ici (on comprend pas forcément tout du
premier coup mais ça vaut la peine de s’accrocher, ce produit facilite le maquillage à un point dingue et son rendu est particulièrement beau sur le paupières asiatiques).

Pas de fard en bas, rien, ni fard, ni crayon, ni mascara.

Tu n’as pas l’ombre d’un cerne, veinarde, et la peau manifestement lisse et uniforme…
profites-en pour jouer aux yeux ! ;)

Qu’en penses-tu ? Les girls ?

Du nouveau !

Kanarde a gentiment repris mes pitoyables essais de retouche sourcils, et a fait ça proprement, regarde, on voit bien mieux :

 

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Maquillage yeux marrons – Les yeux de Mamzelle Maupin

1 février 2008

Mamzelle Maupin nous dit :

« Enfin je t’envoie la photo de mes yeux, j’espère que tu es bien assise et que tu ne vas pas tomber en syncope devant mes sourcils à la Chain ;-)

Bon j’y travaille hein parce que c’était pire avant, je progresse, surtout depuis que je te lis.

Tu veux bien m’aider à avoir le regard qui ensorcelle ? »

J’en dis :

Oui tu as beaucoup de sourcils mais c’est très bien, au moins on peut faire ce qu’on veut, alors que s’ils ont été niqués pas une épilation sauvage, c’est foutu… ;-))

Donc hop au boulot !

Je t’ai bidouillé un truc du mieux que j’ai pu sous photoshop, ça donne une idée générale, je n’y connais vraiment rien et j’ai du mal à bien faire les sourcils (il reste notamment une ombre grise dessous que je n’arrive pas à retirer).
Perso j’aime bien, je trouve que ça te fait le regard plus doux.

Je me suis permis au passage de te mettre un peu d’anti-cernes et du fond de teint, j’ai pas pu m’empêcher, j’adore faire ça et c’est le seul truc que je fais correctement avec ce logiciel diabolique ;-)

Pour le regard qui ensorcelle une fois ces ajustements effectués, ça sera pas difficile, tu peux tout te permettre vues ta forme (parfaite) et ta couleur d’yeux.
Faut voir les couleurs que tu aimes, avant tout : bruns ? Gris ? Prune ? (oui tu as le droit ;-)) Orange ? (noooon !!!).

Moi je taperais dans les bruns (pas rouges) pour commencer, en posant le fard jusqu’à la moitié de la paupière fixe en haut (sans étirer vers la tempe) et en trait léger au ras des cils du bas (sur deux tiers de la longueur en partant de l’extérieur).

Tu peux intensifier encore plus ton regard en mettant un trait de crayon ou de poudre brun plus foncé au ras des cils supérieurs, comme de l’eye liner.

Et bien sûr du mascara noir épaississant et recourbant en haut (genre Diorshow).

Bon à part ça j’dis ça, j’dis rien, mais on a les iris exactement de la même couleur, toi et moi, donc du bleu turquoise doit t’aller super bien. Posé de la même façon que le brun, mais sans le trait plus foncé en haut.
Ou du bleu ardoise, aussi ;-) Tous les kakis pas jaunes, les vert amande, les bronzes, les noirs et les beige, tu peux y aller, tout va.

Si tu veux ouvrir encore plus ton regard tu peux mettre un tout petit coup de fard clair (genre champagne ou crème à peine irisé) au coin interne de l’œil, comme un petit V qui encadre ce coin en pointant vers le nez (me fais-je
comprendre ??).

Que t’en semble ? Et vous les filles ?

PS : on attend toujours les essais de sophie202 e de mae, faudrait songer à vous agiter sur vos pinceaux les girls !

Les essais :

« Voici les photos d’un maquillage que je me fais régulièrement (prise avant l’attaque de mes sourcils).

Nouvel essai en taupe/prune : la couleur est pas top, ça fait pas rose dans la vraie vie et puis pas paillettes non plus !

J’ai commencé à retoucher mes sourcils, est-ce que ça se voit ? »

J’en dis :

Ce bleu-gris avec le trait bleu plus intense est sublime sur toi !!! J’adore !!! Je veux les références des fards !! ;-)

Le taupe/prune est bizarre en plus de te fatiguer un peu le regard, je pense que tu peux l’écarter de ta trousse à make up sans regrets.

La dernière photo je suis pas super fan non plus, je crois que ce qui contient du rouge ou du prune/mauve n’est pas pour toi. Mais ça donne une idée de ce que fera la marron, ça va être vachement beau !

Pour les sourcils c’est déjà mieux mais tu peux continuer, tu as de la marge.

J’ai un doute atroce, tout d’un coup, tes cheveux sont de quelle couleur ??? Parce que là je vois des mèches presque rouge, qui ne vont pas du tout avec tes autres couleurs (yeux, peau, sourcils), si je peux me permettre d’être aussi intrusive ;-)

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Maquillage yeux marrons – Les yeux de Kanarde

11 janvier 2008

« Alors, voici quelque photos :

Tout d’abord mes yeux au naturel

Mon maquillage de journée du moment 

De plus près et avec une forme bizarre à cause du sourire forcé ^^ :
(Etant donné que je porte des lunettes, je peux me permettre de forcer un peu sur le maquillage pour qu’il se voie tout de même :)

Là un mix de deux choses : A gauche simplement du crayon estompé au dessus et un trait à l’intérieur de l’oeil à l’intérieur, et à droite mon essai de “smoky” à ma façon.

Voilà :)

Les photos sont prises avec la lumière dirigée directement dessus, d’où l’apparence très pailletée, qui se voit beaucoup moins à la lumière ambiante :)

Il faudrait aussi que j’investisse dans des pinceaux, là je ne me sers que d’applicateurs en mousse. C’est pas le top.

Bon, niveau questions, ayant un iris qui change du marron au vert en fonction de la luminosité, y a-t-il des couleurs que je devrais éviter ?

En été j’ai tendance à utiliser toutes sortes de couleurs, n’ayant que 15 ans je peux me permettre quelques extravagances tout en ne sombrant bien évidemment pas dans le vulgaire, cela va de soi ^^

J’ai remarqué que tu accordais une grande importance aux sourcils, qu’est-ce que ça donne de mon côté ? Je ne sais pas trop quoi en penser. Après avoir lu un des articles, j’ai remarqué que je souffrais aussi du symptôme du sourcil gauche, ce que je me suis empressée de corriger (du moins, j’ai essayé)

Des conseils à me donner ? :)

Voilà :)

Merci d’avance »

Ce que j’en dis :

Alors la première chose qui me vient, c’est que tu sais parfaitement te maquiller, tu n’as rien à apprendre ! Sans blague, tu maîtrises complètement.

Bon en revanche il faut absolument que tu laisses repousser tes sourcils. Ils sont à la fois trop fins et trop courts : il faut laisser repousser au centre jusqu’au coin interne de l’œil minimum, et en épaisseur sur l’arcade sourcilière.

Tu peux te baser sur l’épaisseur que tu as au départ, vers le nez : elle conviendra sur toute la longueur (en terminant quand même en pointe sur la tempe ;-).

Vraiment fais-le, ton regard aura bien plus de caractère (non qu’il en manque, mais il mériterait d’être mieux encadré que ça).

Côté maquillage, pas grand-chose à dire, évidemment ;-) SI ce n’est peut-être que sur les photos en 3ème position, le trait de crayon noir à l’intérieur de l’œil me semble en trop. Ca va pour un vrai smoky bien charbonneux, sinon je trouve que ça n’apporte pas grand-chose et ça accentue légèrement le côté à peine tombant de tes yeux.

Ton maquillage vu de près est magnifique, j’adore !

Question couleurs, je trouve que le gris du smoky n’est pas génial sur toi, tes yeux sont en effet un peu kaki (c’est splendide d’ailleurs) et ça les éteint, ce qui est super dommage.

Evidemment les bruns mats, satinés, dorés, chocolat, beige, ocre, tout ça sera parfait sur toi, mais il faudrait que tu essayes aussi des bronzes, des kakis, voire même carrément des verts (à placer à côté de ton iris pour voir si ça ne le « tue » pas).

Dans la mosaïque bleue, tes yeux sont magnifiques, je ne sais pas si tu aimes cette couleur mais je pense qu’il y aurait pas mal à explorer de ce côté. Pas un bleu fade hein, quelque chose de marqué (comme celui de la mosaïque), ou un bleu nuit.

Si tu veux te faire un smoky, fais-le avec une base de crayon noir et du brun ou du taupe  satiné par dessus, ça t’ira bien mieux que celui qu’on voit ici je pense.

Et en zappant éventuellement le coup de crayon à l’intérieur de l’œil.

Ah, et bien sûr va t’acheter des pinceaux ! ;-) Au moins un paupière classique pour tous les fards, et un estompeur pour le crayon que tu mets sous le smoky.

Qu’en penses-tu ? Les filles ?

PS : les photos sont splendides !!

La suite :

« J’ai fait quelques essais avec ce que j’avais sous la main.

Alors tout d’abord, le trio l’Oréal pour yeux bruns. Pas mal mais un peu terne à mon goût, non ?

Ensuite un dégradé prune sur toute la paupière, fondu avec une touche de rose clair posé sous l’arcade. Perso, j’adore !

Pour le troisième, un vert un petit peu bleuté il me semble, mais il est plus intense en vrai, je n’arrive pas à rendre bien la couleur. J’trouve ça assez sympa.

Et en dernier, un genre de smocky dans les bruns. Je trouve ça carrément plus joli que le gris, plus lumineux.

Pour les 3 derniers, j’ai ajouté un trait d’eye-liner, je suis complètement fan, je trouve que ça donne plus d’intensité au regard.

Ah oui j’oubliais, une photo de mes lunettes aussi :) Elles n’ont pas l’air droites sur la photo, c’est normal faut que je redresse mes branches ;)

Qu’en pensez-vous ? »

J’en pense :

Mais tu as maquillée tes sourcils on dirait !! Bravo, ça donne une bonne idée de ce qu’ils seront une fois repoussés, c’est bien mieux comme ça.

J’aime beaucoup la première photo avec le trio l’Oréal parce que c’est doux et naturel, pour du quotidien ça me semble pas mal. Ca te fait un regard adorable, gentil, vraiment c’est chouette ! Je vais aller me l’acheter, c’est lequel exactement ?

Le prune j’ai pas une passion délirante mais si toi tu aimes je ne voudrais pas te brider dans tes goûts ;-) (cela dit l’application est parfaite, comme toujours).

Le vert bleuté me semble un peu agressif, surtout avec le trait de liner par-dessus, ça fait un peu chanteuse de saloon ;-) Peut-être sans liner, et en en mettant un tout petit peu sous les cils du bas aussi ? En même temps je trouve que ça ne va pas super bien avec la couleur de ton iris, à vrai dire s’il fallait en éliminer un je choisirais bien celui-ci ;-) Je pense que tu devrais essayer d’aller plutôt vers des kakis, des verts un peu or, ne tirant pas du tout sur le bleu, celui-ci éteint ton iris.

Le genre de smoky dans les bruns est magnifique, j’approuve à 100% ! Mais pour le soir hein ? ;-)

Tes lunettes sont super, j’aime beaucoup ce style ! C’est vrai que ça bouffe une bonne partie du maquillage, je comprends mieux que tu « charges » un peu le truc ;-)

Et tes cheveux, c’est leur couleur naturelle ou pas ? Parce que si ce n’est pas le cas, j’aimerais bien te voir en châtain tirant sur le doré ;-)

Les filles ?

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Sauvage d’une peau, ou comment devenir plus royaliste que ma dermato, par Dorothée

12 décembre 2007

§

« Je vous préviens, je vais être longue, donc préparez-vous une infusion de thym, lavez votre visage et appliquez votre masque préféré, et insérez le CD « Kind of Blue » de Miles dans votre lecteur, sélectionnez la 5 (Flamenco Sketches), montez le son et installez-vous confortablement.

Bon en fait si vous êtes accros à Nivéa et BodyShop vous n’êtes pas obligées parce que je ne pourrai rien pour vous ;-) Mais je propose au milieu de tout ça quelques trucs qui n’ont rien à voir avec l’acné et la peau grasse (l’essentiel de mon sauvetage, quand même).

Je m’apprête à vous livrer les conclusions d’une étude menée sur quinze ans, d’une fille désespérée par sa peau qui a résisté à tous les traitements dermatologiques contre l’acné, qui a été trouée, crevassée, fissurée, défigurée par des espèces de pustules increvables. J’ai la peau la plus acnéique, grasse, sensible et réactive qui existe sur terre, donc si ça a marché sur moi, ça peut marcher sur vous. Je vous passe les détails de mes essais, mais sachez que j’ai TOUT essayé en hypermarché, pharmacie, parapharmacie, parfumerie, magasin bio et pharmacopée traditionnelle. Y compris des crèmes antirides, à 20 ans, parce que c’étaient celles qui contenaient le plus d’acides de fruits (ce qui marchait le mieux sur moi avant que je ne découvre Aderma et Esthéderm). Sans me vanter, je crois que mes connaissances sur le sujet sont absolument exhaustives…

Aujourd’hui j’ai la peau lisse et douce et un joli teint malgré mes 25 clopes par jour. Quand j’ai un bouton qui débarque, c’est tout simplement que j’ai suivi mon programme moins scrupuleusement que je ne devrais.

Voici donc mon rituel désormais :

Le matin au réveil :

o
Sous la douche, je me lave une première fois le visage avec le pain dermatologique Aderma vert à l’avoine Rhéalba, LE savon le plus doux de la planète (je ne vous refais pas le blabla, je les ai TOUS essayés, du pain d’Alep au Diadermine, du Vendôme aux gels moussants de Exfoliac ou
Zéniac…), je le laisse un peu puis je le rince à la douche (le gant de toilette ça irrite). Je renouvelle l’opération pour une peau parfaitement propre, c’est comme le shampoing, le premier passage débarrasse des saletés, le second nettoie et soigne véritablement.

o Une ou deux fois par semaine, je me fais un gommage doux, mon préféré est le Flocons Exfoliants de Kenzoki parce qu’on peut le doser, mais là vous êtes libres (interdiction d’utiliser de l’argile, et par conséquent le gommage Ducray ou le Cattier, par exemple ; effet rebond garanti). Dans ce cas je reporte le deuxième lavage de peau à après le gommage.

o Je me sèche le visage avec une serviette parfaitement propre (4,90€ les 10 chez Ikéa) en tapotant et pas en essuyant, parce que ça irrite.

o Je me brumatise le visage avec l’eau Sérozinc de La Roche Posay, qui rééquilibre. Je ne la sèche pas, je l’étale sur ma peau avec des mains propres, puis je la laisse sécher à l’air libre.

o Une fois que ma peau est sèche, je mets du sérum Advanced Night Repair d’Estée Lauder sur tout mon visage et autour de mes yeux.
Il est réparateur (pour les micro-irritations) et anti-radicalaire (il protège de la pollution et un peu des UV, à vérifier pour les UV).

o Je me tartine le visage de Crème Vitale à la gelée royale d’Esthéderm ; là encore, c’est pas obligatoire, elle fait un teint superbe et est absolument neutre pour l’acné et la peau grasse, mais chère. Un très bon produit est le Gel d’Eau Cellulaire d’Esthéderm, qui ne coûte plus que 19€ depuis la fin du brevet d’Esthéderm sur l’Eau Cellulaire, mais il peut être insuffisant en hiver, surtout qu’avec mes conseils vous n’aurez plus la peau grasse donc à voir, la Crème d’Eau Cellulaire est un peu plus riche. Le Gel et la Crème d’Eau Cellulaire sont par ailleurs d’excellents après-soleil.

o J’applique un contour des yeux depuis mes 25 ans, j’aime beaucoup l’actuel que j’utilise (Time System d’Esthéderm) mais il coûte un bras et il est un peu gras, donc pas facile d’appliquer un anticernes par-dessus. Et puis j’ai promis de parler d’acné et de peaux grasses, pas de rides des yeux, là je suis beaucoup moins spécialiste ;-)

o Puis je me maquille, ça c’est un autre rituel, vous faites comme vous voulez ;-)

o Si je suis à la bourre le matin, exceptionnellement, je remplace les différentes étapes de lavage par plusieurs passages de Lotion Micellaire d’Avène, à condition bien sûr de m’être parfaitement
démaquillée la veille, sinon pas d’impasse.

§
Le soir en me couchant :

o Démaquillage en règle avec l’huile démaquillante de Shu Uemura en insistant bien sur les cils jusqu’à avoir fait fondre tout le mascara, je n’insiste pas parce que le mode d’emploi est bien expliqué par Shu. Là encore, vous choisissez le produit que vous voulez, l’huile de Shu est juste super bien pour les yeux (contrairement à Decléor), et contrairement aux lotions démaquillantes (dont les meilleures sont par ailleurs celle au bleuet de Klorane, et celle de Vichy). J’aime le démaquillage à l’huile parce qu’il n’arrache pas mes cils déjà rares et fins, et aussi et surtout parce qu’on n’irrite pas le contour de l’œil. Après, même si vous n’avez plus de cils ni de peau autour des yeux, c’est pas ça qui vous donnera une poussée d’acné, donc vous pouvez utiliser ce que vous voulez si ça vous chante, voire jouer les rebelles et vous démaquiller à Nivéa hein ;-)

o Un jour sur deux :

§ passage sous la douche pour nettoyer une fois votre visage au pain dermato Aderma, comme le matin. Si vous voulez pas vous laver le corps une deuxième fois, c’est comme vous voulez, mais dans ce cas mettez un bavoir pour vos ablutions du visage, parce que soit vos fringues vont moisir dans le sac à linge sale (si vous êtes encore habillée), soit votre nuisette sera mouillée et c’est pas confort pour dormir, c’est vous qui voyez.

§ Vous séchez délicatement votre visage avec une serviette propre (pas celle du matin, hein, on est extrémiste ou on ne l’est pas), puis laissez votre peau sécher complètement. C’est très important parce que sinon l’étape suivante va être galère.

§ Vous étalez de l’Osmoclean Crème désincrustante douce d’Esthéderm sur votre visage, puis vous massez votre visage jusqu’à ce que la crème « résiste ». Ca y est vos pores sont désincrustés en profondeur.

§ Vous rincez avec un gant de toilette propre (seule fois autorisée) puis relavez votre visage avec Aderma comme avant.

o L’autre jour sur deux :

§ Vous lavez votre visage simplement deux fois avec votre pain d’avoine Aderma.

o
Dans tous les cas, vous séchez votre visage en tapotant avec une nouvelle serviette propre, si ça vous tire vous pouvez pschitter une eau thermale genre Evian, LRP, Avène, Uriage, Caudalie, celle qui vous plaît.
Sérozinc deux fois par jour c’est peut-être un peu beaucoup. Même de l’Eau Cellulaire d’Esthéderm. Si vous aussi vous êtes devenue accro.

o Vous appliquez le sérum à la propolis d’Esthéderm sur tout votre visage (bande de veinardes, le conditionnement vient de changer, on en a plus pour moins cher, Esthéderm est la seule marque que je connaisse qui baisse ses prix quand ses brevets expirent ou quand elle a commencé à rentabiliser sa recherche, pas comme cette autre marque qui commence par un N. et qui fait
payer plus pour moins de recherche mais bon là n’est pas le sujet n’est-ce pas et ne nous égarons pas). Vous ne trouverez pas la gamme à la propolis au Printemps ou chez Séphora hein, elle est vendue uniquement en instituts Esthéderm, la liste est sur leur site, et du coup les provinciales ne sont pas exclues ;-) (ou moins, tout du moins).

o Puis, crème à la propolis d’Esthéderm, pour parfaire son action. Quand je suis fauchée je n’utilise que le sérum, même si mon esthéticienne adorée me dit qu’on n’utilise pas de sérum sans crème ;-)

o Et dodo du sommeil du juste (vous avez le droit de faire des galipettes avant de dormir, mais essayez de pas trop transpirer du visage parce que les produits partiraient ;-).

§
En cas d’urgence parce que vous avez fait des bêtises avec votre peau : il y a aussi un masque à la propolis, mais ils sont en rupture de stock jusqu’à 2008 au moins, et quand même vous avez de quoi l’effrayer un peu votre bouton avec le sérum ;-)

§
Après avoir épilé ne serait-ce qu’un poil de mon visage :

o Je pose à cet endroit un coton imprégné de lotion anti-bactérienne (Esthéderm en fait une très bien mais vous allez croire que je suis vendue)

o Si vous voulez pas que ça repousse trop vite, vous mettez du Défépil (mais je vous laisse chercher le fabricant…) juste après l’épilation puis pendant les 4 premiers jours après l’épilation. Après ça sert à rien de continuer !(sauf si vous ne savez pas quoi faire de votre argent, dans lequel cas vous pouvez me faire un don, parce que je suis ruinée avec tous ces produits !)

Bon, pour celles qui seraient arrivées jusqu’ici ou celles qui auraient « sauté » tout mon charabia pour voir la conclusion, les deux points essentiels à retenir de tout ça :

Hygiène parfaite et absolue, mais ça va de soi donc et vous le savez déjà ;

Surtout, tout ce qui est agressif est à bannir définitivement pour ses effets rebond : huile essentielle de tea-tree, parfaite en revanche comme antifongique en bains de pied ; argile (oui c’est agressif même si ça n’en a pas l’air, ça aspire le gras mais aussi des protections essentielles aux peaux sensibles), Eau Précieuse et compagnie…. Et je pense que cette philosophie s’applique à la vie en général, on obtient plus par la douceur, même si ce n’est pas systématique, que par l’agressivité ;-)

Je précise quand même que je n’ai aucune action chez Esthéderm ni ailleurs, c’est juste le seul labo que je connaisse qui tienne toutes ses promesses, et qui baisse ses tarifs quand il le peut.

Et si vous avez été convaincues par la propolis (produit naturel dérivé du miel) et son action incroyable, sachez qu’il existe un shampooing à la propolis chez Léonor Greyl pour les cuirs chevelus irrités, à compléter par le, soin régénérescence naturelle de la même marque (à utiliser une fois par semaine, ni plus ni moins).

Merci de votre attention, je vous souhaite une peau rayonnante et resplendissante ;-) Pour la plupart des produits que j’ai cités, il existe des commentaires sur Beauté Test, j’ai vérifié mes produits un par un avant de vous en parler, les seuls absents sont les produits à la propolis d’Esthéderm qui sont des produits de soin « cabine » vendus uniquement par les esthéticiennes agréées Esthéderm, donc pas totalement grand public. Mais c’est
sans ordonnance, hein ;-)

PS : Oui je sais que tous ces produits coûtent cher (de 3€ le pain dermato à 80€ je crois pour le sérum Lauder), mais en les achetant progressivement et sans plus jamais faire d’erreurs d’achat, on s’y retrouve complètement et le résultat n’a rien à voir. Surtout en profitant de promotions ponctuelles de parapharmacies, Séphora et autres Galeries Farfouillettes ;-)
D’autant que certains produits durent hyper longtemps.

Signé : Dorothée »

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Comment j’ai rencontré le Dr Jekyll et quitté My Hyde, par joyeuseluronne

18 octobre 2007

Quand j’ai vu le texte de Jyoyeuseluronne, je me suis dit “c’est dix fois trop long, je n’ai jamais rien publié d’aussi long, ça va être galère à lire à l’écran”.

Et puis je l’ai lu, d’une traite et sans m’ennuyer une seconde, d’abord parce qu’elle écrit parfaitement et sobrement, et ensuite parce que son histoire, terrible, pourrait en effet arriver à n’importe laquelle d’entre nous. J’en suis maintenannt convaincue.

D’intérêt public, elle est de celles qui doivent absolument être partagées.

« Tout a commencé avec cette conversation, au sujet d’un individu, visiblement pas très clair dans sa tête, qui s’amusait à infliger la douche écossaise à Princesse Strudel. Les commentaires affluant, j’ai constaté avec horreur à quel point ce genre sinistre de caractère, qui relève dans le pire du pervers narcissique manipulateur, était fréquent. Plusieurs d’entre nous en avaient fait les frais.

Alors, j’ai eu envie de raconter mon histoire avec N. Envie, façon de parler : le fait de repenser à tout cela m’envahit de colère et de rancune. Mais sans doute ai-je besoin de le dire une bonne fois, de bout en bout, de l’exorciser, car ne n’ai jamais raconté cette histoire que par morceaux.

Et puis, je me dis que peut-être que certaines se reconnaîtront dans mon récit, sait-on jamais, s’il
pouvait servir ne serait-ce qu’à une seule de se sortir des griffes d’un tel personnage, j’en serais comblée.

Pour commencer, je vais répéter ce que disait très justement Hélène dans l’un de ses commentaires : ça peut arriver à tout le monde, personne n’est à l’abri. Ceux qui me connaissent
diraient plutôt de moi que j’ai du caractère, ou du moins, que je suis suffisamment affirmée, indépendante et capable d’assez de discernement pour éviter d’être prise au piège d’une quelconque manipulation. Eh bien non. Ce n’est pas le cas, puisque je m’y suis vautrée, dans le piège. Personne, vraiment personne n’est à l’abri. Et surtout pas les femmes saines et gaies,
proies privilégiées de ces « vampires affectifs » (expression fort appropriée trouvée dans le site cité en fin de cet article).

Quand j’ai rencontré N, je me disais que c’était vraiment le super-mec-qui-a-pas-de-problème. Oui, c’était exactement l’expression qui me venait à l’esprit. Beau, la quarantaine resplendissante et sensuelle, la maturité sans les poignés d’amour. Moi, j’avais 20 et quelques années. Il avait plein de potes et de copines, dont une brochette de super nanas. Un job qui en
jette. Il était cultivé, drôle. Pas frimeur pour autant, hein, oh que non, c’est justement ce qui me séduisait tant. Moi les cadres dynamiques qui se la pètent, ça a jamais été mon truc. Mais lui, il était bien au dessus de ça. Il ne se faisait pas mousser avec son job, je n’ai appris qu’indirectement et tardivement ce qu’il faisait. Il avait une petite voiture toute simple et non
un substitut phallique rutilant. Il connaissait des gens de tous milieux, il n’était pas de ceux qui tournent toujours dans le même bocal. Il ne courait pas la bombasse, alors qu’il pouvait largement se le permettre. Il savait parler des choses essentielles. Bref, ce que j’essaye de dire là, c’est qu’il n’était pas un séducteur de pacotille tout juste bon à tromper les oies blanches. Il était
éminemment sympathique, attachant, intéressant.

Quand il m’a draguée – une drague tout à la fois directe et respectueuse, sensible et flatteuse, bref, irrésistible – c’était trop beau pour être vrai. Je sortais d’une série d’amourettes décevantes, je cherchais autre chose. Le courant passait si bien entre nous, physiquement comme intellectuellement, qu’on a immédiatement engagé une relation fusionnelle. Les premiers mois, l’idylle était sans failles. Que dire de ces débuts parfaits, si ce n’est des banalités. On s’amusait, on se câlinait, on parlait. On passait notre temps libre ensemble sans jamais s’en lasser. C’était le prince charmant, c’était l’histoire d’amour tendre et intense dont je rêvais. Très vite, comme je désertais mon appartement, j’ai résilié mon bail et je me suis installée avec lui.

Difficile de décrire comment les choses se sont envenimées par la suite. Subtilement, c’est sûr. Ce qui est étrange, c’est que je revois les débuts parfaits, je revois la fin cauchemardesque, mais la transition, insidieuse, se dérobe à mon souvenir.

Des mois après, donc, la face obscure de la force, si je puis dire, avait envahi la scène. Le beau N, quand on grattait sa carapace, était un aigri. Négatif, pessimiste, détestant le monde entier, obsédé par l‘idée que chaque être humain cherchait à « lui baiser la gueule ». Ne supportant pas mon insouciance, mon amour de la vie, s’ingéniant à les anéantir. Ne supportant pas de vieillir : je découvris par hasard qu’il mentait sur son âge d’une bonne dizaine d’années (son physique le lui permettait aisément), et qu’il me cachait l’existence d’un grand fils qu’il avait eu d’une première femme (je ne connaissait que son enfant le plus jeune, de sa deuxième femme). Maniaque. Jaloux. Effroyablement pingre (y compris avec mon propre budget, même si je n’ai jamais dépendu de lui financièrement), bien que clamant le contraire. Exception curieuse mais logique à sa radinerie : sa fréquentation assidue des restaurants, élément indispensable de sa façade de super-mec sociable et bon vivant.

Quand Mr Hyde a pris le pas sur le Dr Jekyll, j’étais en permanence sur le qui vive, m’attendant à chaque moment à le voir exploser de l’une de ses colères cataclysmiques.

Ses colères, elles tombaient pour rien. Parce que j’avais laissé quelque chose traîner qui dérangeait son goût obsessionnel de l’ordre et de la propreté. Pourtant, je faisais attention.
Mais rien à faire, je passais forcément à côté d’un détail.

Elles tombaient parce que ma naïveté lui était insupportable. « La gentillesse et la connerie, c’est
très proche, hurlait-il, et toi tu es plus souvent dans la deuxième que la première ». Un jour par exemple, un inconnu dans la rue m’avait collé un bouquet dans les mains puis avait déguerpi sans me laisser le temps de dire ouf : non pas parce qu’il avait été subjugué par ma beauté, mais plutôt, visiblement, parce que son rendez-vous galant ne s’était pas pointée et qu’il avait donc décidé de refiler les fleurs à la première fille croisée – moi en l’occurrence. Hilare, je suis revenue à la maison, mon bouquet à la main, et j’ai raconté l’anecdote. Mal m’en a pris. Explosion. « Tu es vraiment trop conne, un inconnu vient le filer des fleurs, et toi, tu les prends, comme une dinde. Ça aurait été Lise (son ex, qu‘il pourrissait ou encensait selon les besoins), elle lui aurait foutu le bouquet dans la gueule, au gazier ».

Sa phrase favorite : « Avec toi, tout le monde il est beau tout le monde il est gentil. Mais un
jour, tu vas te faire baiser la gueule, tu vas rien comprendre, tu vas déguster, ma petite ».

Il ne m’a jamais frappée, mais ses mots seuls savaient me détruire à l’intérieur. Je me souviens de nuits où je suis restée recroquevillée par terre dans le salon, à étouffer dans mes sanglots. Il finissait par venir me chercher pour me ramener au lit, avec les mots virils de celui qui a justement châtié mais qui sait pardonner : « Tu comprends, des fois ma puce, tu es vraiment pas possible, tu me rends dingue, alors je me met en colère. Allez, viens ». Et moi, je revenais, et je
goûtais ces quelques instants où, pour me consoler, il était à nouveau aimant.

Quand il n’explosait pas il était distant, froid, ne m’accordait plus la moindre marque d’affection – lui si câlin avant ! – il était un bloc glacial et hargneux ; moi je m’étiolais, m’épuisais dans mon effort vain de lui plaire. Je m’accrochais par le bout des ongles aux rares moments où il
retrouvait des gestes et des mots affectueux. C’était le cas quand on faisait l’amour. Aussi, même si tout plaisir sensuel m’avait désertée, je simulais, et je chérissais sa libido vigoureuse, opportunité unique de recevoir quelques instants de tendresse.

Parfois, n’en pouvant plus, je sortais de l‘appartement. Dans le froid, dans le noir, dans la pluie
parfois, juste pour échapper à cette ambiance mortifère. Sur le coup, j’étais très remontée. Je marchais dehors, ruminant ma révolte, et je revenais à l‘appartement, bien décidée, le seuil franchi, à adopter un silence glacé à son endroit, à lui en faire baver, moi aussi. Mais j’étais déjà perdante, puisque de toute façon je revenais, rongée par l’idée qu’il s’inquiète excessivement de
mon absence. Perdante parce que malgré toute ma détermination, j’étais incapable, moi, de le faire souffrir, je ne savais que faire semblant de bouder, une pauvre bouderie qui me faisait plus de mal qu’à lui. Perdante puisque la moindre tendresse de sa part suffisait à me faire fondre à nouveau. Il savait même s’excuser, dans les cas extrêmes où il me sentait trop proche de la rupture. Comment résister à un homme qui s’excuse, qui vous prend dans ses bras, vous fait tout oublier, vous fait croire à ce que vous espérez si fort : ce n’était qu’un terrible malentendu, mais ça y est c’est fini, tout va aller bien à nouveau, maintenant.

Pourtant, quand on faisait la fête avez ses amis ou sa famille, on devait donner l’image du couple idéal – en société, il ne laissait rien paraître. Quand même, une fois de temps en temps, un sarcasme lui échappait. C’était le cas si, sur un sujet de discussion, mon opinion différait légèrement de la sienne : même pour les sujets les plus insignifiants et quelles que soient mes précautions pour exprimer humblement ma divergence, il ne le supportait pas. Au point de faire
craquer le vernis – « n’importe quoi, ça ce sont les conneries qu’on t’a appris à l‘école ! », crachait-il. L’éclat jetait un froid, on lui adressait quelques regards étonnés, mais c’était vite oublié.

A propos de ses amis, tant que j’y suis : je réalisais plus tard qu’il sélectionnait surtout de parfaits
faire valoir. Le choix des amis masculins était particulièrement subtil, il fallait éviter les mâles trop performants susceptibles de lui faire de l’ombre.
Côté face, il appréciait ses amis tels qu’ils étaient, évoquait avec humour leurs petits défauts. Côté pile, cette affection indulgente était le déguisement idéal de sa condescendance.

Je suis tombée dans cette culpabilité qui rend consentante la victime de violences, ingrédient nécessaire de l’asservissement : c’est de ma faute si ce super-mec-qui-a-pas-de-problème
pète les plombs. C’est à cause de moi qu’il est devenu si acariâtre, comment expliquer les choses autrement. Cet homme tant apprécié de ses amis, désiré par tant de femmes, je devrais profiter de ma chance et savoir le satisfaire. Je suis insupportable. Je suis nulle. Je le mets en colère par ma bêtise.

En plus, la vie l’a déjà tellement blessé. Le coup de l’écorché vif, celui qui en a bavé dans la vie, ça marche (rectification : ça marchait) du tonnerre chez une nature de Saint-Bernard comme la mienne – et c’est un grand classique du pervers manipulateur. Le pauvre chéri, me disais-je il a tellement souffert, survécu à tant de d’épreuves, c’est bien normal qu’il soit un peu tendu, et moi qui non seulement ne sait pas panser ses plaies, mais l’agace par ma stupidité.

Évidemment, ma relation avec lui m’a considérablement isolée. Je rencontrais pourtant plein de gens super via la formation que je suivais à cette époque, ils se retrouvaient fréquemment
pour s’amuser mais je n’en ai que très peu profité. J’étais trop obnubilée par cette relation, trop soucieuse d’être irréprochable, constamment disponible pour lui. J’ai quand même réussi à garder des liens privilégiés avec quelques amis que je voyais sans lui, c’était ma bouffée d’oxygène. Mes copines ne lui posaient aucun souci, il voyait d’un bon œil les innocentes activités entre filles ; par contre si je revenais de chez un copain il devenait inexplicablement sombre et méprisant. Il trouvait cependant un autre prétexte à cela, puisque son prétendu attachement à la cause des femmes, et son ego de mâle supérieur, l’empêchaient d’avouer une quelconque jalousie, pourtant bien réelle. Du coup, lâchement, je parlais sans cesse de mes « copines » mais restait coite sur les « copains ». Mes amis ont bien dû voir que je m’étais éteinte, mais personne n’en a jamais soupçonné la cause, personne n’a jamais identifié la nature réelle de notre relation (comment auraient ils pu ? J’étais moi-même aveuglée, et lui qui maintenait si parfaitement les apparences !) – et cela contribuait inévitablement à mon isolement.

J’avais mal au ventre en entendant ses clés dans la serrure alors qu’il rentrait du boulot (il revenait en général après moi), terrifiée à l’idée qu’il soit dans une mauvaise phase, et il l’était généralement. Moi qui suis d’une nature joyeuse (je n’ai pas choisi ce pseudonyme pour rien !), moi qui aimais me promener dans les rues le nez au vent et l’air béat, je marchais désormais en
regardant mes pieds et si je levais les yeux, le reflet que me renvoyaient les vitrines était celui d’une fille triste, terne, apeurée.

Je crois d’ailleurs que c’est mon reflet dans une vitrine qui un jour a provoqué le déclic. Cette
vision d’horreur a réveillé mon amour propre, mon instinct de préservation, et mon bon sens endormis. Inconsciemment d’abord, la délivrance a commencé.

Première étape, j’ai trouvé un boulot dans une autre ville. Assez loin pour que cela m’oblige à prendre un logement dans ladite ville. Notre histoire aurait très bien pu continuer malgré cela : je cherchais du travail dans une branche où il y en a peu, c’était donc; probable que je doive bouger, on en avait parlé, évoquant la possibilité qu’il me suive… Avec le recul, je sais que sans me l’avouer, j’ai sabordé les opportunités d’emploi qui m’auraient permis de rester dans la même ville que lui. Bref, je me suis retrouvée toute seule dans mon nouvel appart – chez moi,
enfin – avec pour tout ameublement mon poste à musique et mon futon. Je ne connaissais personne dans cette ville. Pourtant je me suis sentie étonnamment bien dans ce dénuement : plus de mal de ventre en entendant les clés dans la serrure, plus de terreur à l’idée d’avoir commis le moindre manquement à ses règles impossibles d’ordre, d’hygiène ou d’économie – eh ben tiens, puisque c’est comme ça je vais laisser mes chaussettes traîner : quel luxe de liberté !
Pathétique, hein ? Ce que j’étais peinarde, dans mon petit appartement, toute seule avec moi-même ! Je n’avais aucune envie qu’il me rejoigne dans ce havre de paix !

Deuxième étape, forte de cette prise de conscience, je lui ai téléphoné, et j’ai explosé, comme je ne l’avais jamais fait. Je lui ai annoncé que j’étais en train de « sérieusement questionner notre relation » – euphémisme ! Il a été surpris, déboussolé, ne sachant comment calmer cette tornade de colère et de reproches – ben quoi, les explosions, c’était lui d’habitude.

Troisième étape, je suis allée le voir le week-end suivant. Ma décision était prise. Mais je voulais
faire les choses proprement. Lui dire en face que c’était fini, pas le lui dire à distance.

Il l’a étonnamment bien pris. Avec un espèce de respect très chevaleresque qui, si mon estime pour lui n’avait pas été définitivement ruinée, aurait pu me donner l’illusion que le N. des mauvais jours n’avait jamais existé. Il m’a même aidée à transbahuter les quelques affaires restées chez lui dans ma voiture.

Pendant les six mois qui ont suivi, il a pleuré comme un enfant. Il m’appelait au milieu de la nuit.
Menaçait de se suicider. M’annonçait soudain qu’il avait décidé de venir me voir, qu’il serait là dans quelques minutes – je lui rétorquais qu’il ne me trouverait pas chez moi, et sortais en catastrophe. Après, j’ai changé de logement pour qu’il ne connaisse pas mon adresse. Le super-mec-qui-a-pas-de-problème geignait lamentablement, reniflait, suppliait, criait sa douleur, son remords aussi : « Ma petite puce je t’ai fait du mal, comment ai-je pu te faire du mal ». C’était ambivalent : il reconnaissait ses torts, globalement, mais s’appesantissait sur la souffrance que notre rupture lui infligeait, comme si la peine était plus lourde que la faute. J’ai flippé, j’ai cru qu’il allait réellement se fiche en l’air, j’ai appelé sa famille pour leur confier mon inquiétude et les supplier d‘aller vérifier qu‘il allait bien. Évidemment, j’ai culpabilisé. Mais je n’ai pas cédé.

Et puis, j’ai rencontré mon Breton. Avec qui a commencé une autre idylle, honnête et bien réelle cette fois. Elle dure toujours. Mais c’est un autre chapitre.

Ça y est, j’en ai écrit des kilomètres, moi qui étais partie sur un petit article en passant… et je n’ai même pas tout dit… mais je crois avoir donné un aperçu fidèle de ce que j’ai vécu.

J’en suis resté à la description de mon vécu, sans trop pousser vers l’analyse. Je préfère indiquer ce site, réalisé par une femme victime d’un pervers manipulateur : l’essentiel y est pour débusquer et analyser ce genre de personnages. La lecture de certains passages, comme la « leçon 16 », m’a fait l’effet d’un coup dans l’estomac, tellement était puissante l‘impression d‘y trouver une description du couple que je formais avec N., et de notre histoire. D’autres s’y reconnaîtront peut-être, malheureusement :

http://pervertus.skynetblogs.be/

Signé : Joyeuseluronne ».

Edit de Joyeuseluronne : « Ça me fend le cœur de voir ces commentaires, dont certains sont vraiment pleins d’émotions, et de ne pouvoir répondre… Je suis au boulot, je jette un coup d’œil de temps en temps mais je ne peux pas répondre au fur et à mesure. Mais le cœur y est, je suis très émue par ces réactions et par la bienveillance dont elles sont empreintes. Très émue aussi de voir qu’autant de personnes ont connu une histoire similaire ».

 

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Maquillage yeux bleus – Les yeux de Tania

21 septembre 2007

 

 

Voici ce que nous dit Tania à propos de ces photos :

« Sur la première, je sors de la douche, donc je n’ai rien du tout sur la peau, ni crème, ni rien.

Sur l’autre j’ai ce que je mets d’habitude, à savoir crème matifiante, un peu de fond de teint (et encore, ce n’est pas toujours le cas, aïe pas les étiquettes !), trait de crayon noir sur la paupière supérieure, léger trait sur le coin externe de la paupière inférieure et mascara noir. Et en général un peu de poudre libre.

J’ai des petits yeux, du coup je ne sors jamais (ou presque) sans maquillage, ça me permet de les mettre un peu en valeur, mais je ne suis pas sûre de bien le faire. Je les trouve assez tombants mais je ne sais pas comment faire pour les faire repartir vers le haut.

Je ne varie jamais les formes et les couleurs, en fait je ne sais pas me maquiller autrement, puis c’est toujours du noir, je ne fais jamais de “folie” parce que j’aurais trop peur de ressembler à un pot de peinture !

Sinon, mon gros souci, ce sont mes paupières. J’ai la paupière fixe “tombante”, ça me cache presque entièrement la paupière mobile. Du coup, je ne mets quasiment jamais de fard à paupières, d’une part il ne se voit pas ou peu,
d’autre part il ne tient pas vu que ma paupière supérieure vient dessus de suite.

Pour finir, j’ai constaté que j’avais moi aussi le syndrome du sourcil gauche plus épilé que l’autre, c’est la cata. Comment faire pour laisser repousser sans que ça fasse “crade” ?? »

Voilà ce que j’en pense :

Pour laisser repousser tes sourcils, tu es obligée de passer par une phase pas super nette, c’est comme pour les cheveux, pas le choix ;-)

Je laisserais repousser un peu le droit en longueur (moins que le gauche, mais un peu quand même). Pour le gauche laisse revenir un peu d’épaisseur, il est moins large en plus d’être moins long ;-)

Si tu as envie tu peux les maquiller légèrement pour rectifier en attendant que les poils aient repoussé, avec un crayon ou une poudre à sourcils beige foncé.

Il ne faut pas toucher à l’arc qui est super joli, juste récupérer quelques poils au centre.

Côté maquillage, ce qui me frappe c’est que tu as l’air plus jeune (et plus jolie, à mon avis) sur la photo où tu n’es pas maquillée tu tout ;-)

J’en déduis que ton maquillage te vieillis un peu, et que le coup des traits de crayon noir ne va pas très bien à ta forme d’œil et à ta paupière un peu tombante (je trouve que ça accentue plutôt le truc qu’autre chose).

J’opterais pour un fard poudre d’un joli gris fumé (ni nacré ni bleuté, plutôt tendant vers un taupe assourdi), qui mettra en valeur la couleur de tes iris, et ne changera pas radicalement la forme de ton œil comme le fait le crayon.

A poser sur toute la paupière mobile en remontant un peu sur la fixe pour ouvrir le regard, et en trait léger sous l’œil.

Avec éventuellement un trait de gris plus foncé (en poudre ou en crayon), très estompé au pinceau, au ras des cils en haut. Et du mascara brun.

Tu peux faire le même genre de chose avec des fards beige soutenu satiné ou marron chaud mordoré, je pense que ça peut valoir le coup de sortir de tes couleurs habituelles (pas tous les jours, mais de temps en temps).

Sinon tu n’as pas besoin d’anti-cernes (oui je sais, je suis obsédée par l’anti-cernes), et le reste est impec ;-)

Que t’en semble ? Et vous les filles ?

La suite :

 

Ce que j’en pense :

Bon tu as dû avoir du mal à faire la photo becôz éclairage pas facile, du coup la photo n’est pas très « lisible », mais c’est pas grave, on voit déjà pas mal de choses :

Ton regard est plus ouvert et plus doux tout en étant plus intense, c’est chouette (et bravo pour le maquillage des sourcils !).

Je pense que tu peux même passer un cran au-dessus en intensité, avec des fards un tout petit plus foncés, pour le soir par exemple.

Tu essaierais un mascara épaississant sur les cils du haut ? Ca “remonterait” encore un peu plus ton oeil, je pense.

Sinon pour un maquillage quotidien ça change de ce que tu faisais avant sans te transformer radicalement, j’aime bien ;-)

Les girls, z’en pensez quoi ?

 

Autres essais, près de 8 mois après ;-)

« J’avais envie de t’envoyer quelques photos avec un maquillage dans les tons de gris, il me semble que tu me l’avais conseillé à l’époque.

Je suis toujours autant une quiche en photo, évidemment je trouve le résultat beaucoup mieux “en vrai” que sur les clichés, mais ça te donnera une idée. Je me suis inspirée de ton maquillage vert publié il y a quelque temps pour essayer de faire quelque chose s’en approchant.
Je me suis servi de 2 couleurs d’une palette Mac. Achetée à Noël, mais je ne retrouve pas du tout les références sur le site, elles ne se font peut-être plus.

J’ai fait un halo avec le Courtley Grey (mat) sur la paupière mobile, et j’ai juste mis une touche de gris très clair, un peu irisé (mais moins qu’en photo, comme d’hab), dans le coin interne, en estompant le long du halo. Le mascara c’est Inimitable de Chanel.

Sur la photo 1 j’ai les yeux ouverts “normalement”, c’est-à-dire sans forcer.

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Sur la photo 2 j’exagère l’ouverture des yeux, pour qu’on voie ce que ça peut donner le mélange entre ces couleurs et mes iris. Qu’en penses-tu ?

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Photo 3, j’ai les yeux fermés, pour voir la pose du fard.

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Comme j’ai TOUJOURS des paupières charnues qui retombent sur mes yeux (snif !), c’est quand je cligne des yeux (ou que je fais les gros yeux !) que le fard est vraiment visible.
J’ai essayé de remonter le fard plus haut sur la paupière fixe, mais là quand je ferme les yeux j’ai vraiment l’impression que ça fait pot de peinture, trop de couleur par rapport au visage.

Maintenant je fais sûrement ça mal, parce qu’il y a quelque temps je me suis fait maquiller par une maquilleuse pro, dans les tons de marron et beige rosé, j’ai trouvé ça magnifique. Bien sûr je me suis ruée sur la palette qu’elle avait utilisée, j’aime bien le résultat mais ce n’est pas aussi beau que l’original… J’ai encore du boulot ! J’avais essayé de prendre des photos mais elles étaient minables, sans lumière naturelle, on n’y voyait rien.

Ah et j’ai aussi craqué sur le Satin Taupe de Mac, que j’aime beaucoup, en halo simple autour des yeux.

Pour finir, je continue à galérer avec mes sourcils, j’ai réussi à pas mal faire repousser le gauche, mais il reste plus étroit que le droit car les poils du “dessous” ont la fâcheuse tendance de rebiquer vers le bas (comme on peut le voir sur la photo 1, je n’avais pas remarqué sur le moment), même si je les brosse. Je devrais peut-être investir dans un gel pour sourcils, j’ai vu qu’ils en faisaient chez Mac ?

En bref, est-ce que les photos te semblent un tant soit peu lisibles et, si oui, pourras-tu me dire ce que tu penses de tout ça quand tu auras un moment ? »

J’en dis :

D’abord merci beaucoup de m’avoir envoyé ces nouvelles photos, ça me fait super plaisir que tu y aies pensé, et de voir tes nouveaux sourcils ;-))

Et moi je les trouve drôlement bien, ils ont beaucoup repoussé ! C’est joli cette épaisseur plus importante, ça accentue mieux ton regard !
Toi tu ne vois peut-être pas beaucoup de différence, mais pour moi qui ne les ai pas vus depuis plus de 8 mois, je t’assure que c’est frappant ; d’ailleurs je te colle deux photos avant / après côte-à-côte, regarde la différence ;-)

tania2.jpg

tania-4.JPG

Bon je vais t’agacer : si tu as le courage et la patience de les laisser encore repousser un tout petit au milieu, ça sera parfait ;-)

Si le fait qu’ils se décoiffent t’énerve, tu peux en effet acheter du gel pour sourcils, je n’en ai jamais utilisé mais il semble que ça soit efficace.

Le maquillage change vraiment de ce que tu faisais avant, ton regard est bien plus doux et tes yeux plus en amande, c’est très joli !
Et le mascara Inimitable rend super bien sur toi !

Alors évidemment fidèle à moi-même, je te dirais bien de forcer un peu plus sur le fard, soit en en mettant plus (mais je sais que les photos bouffent quasi la moitié de l’intensité colorée), soit en tapant carrément dans un gris plus foncé plus foncé (toujours mat, ça te va très bien) au ras des cils du haut.

La touche de gris clair au coin interne est très réussie, elle t’ouvre le regard ;-)

Les filles, qu’est-ce que vous en dites ?

 

Un petit dernier pour la route ;-)

« Je me permets de t’envoyer deux nouvelles photos, avec le maquillage brun/beige doré dont je t’ai parlé. Il est irisé, pas mat du tout, alors je ne sais pas si je dois persister avec ou pas.
C’est juste pour savoir si ça me va, oui ou non, plus ou moins bien que du gris, etc.

 

En plus des fards, la fameuse palette contient un eye-liner “solide” marron à appliquer à l’aide d’un pinceau, que j’ai mis le long de la paupière mobile (je sais pas si tu vois ce que je veux dire, mais en tout cas il est beaucoup plus facile à appliquer que les eye-liners classiques avec lesquels je n’ai jamais rien réussi d’autre que des massacres !). Et j’ai utilisé du mascara marron (Cil Définition de L’Oréal).
Par rapport au gris, j’ai essayé de remonter un peu plus haut sur la paupière.

Pourrais-tu simplement me dire ce que tu en penses ? Après je te laisse tranquille ;-)
Décidément il ne faut pas que je sois en vacances, c’est là que je me déchaîne ;-) »

tania-7.JPG

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J’en dis :

Ah c’est super joli !! Ca te va très bien, et c’est (forcément ;-) plus chaleureux que du gris, le résultat sur tes yeux est vraiment chouette ! Limite je dirais que je préfère ça au gris ;-)

C’est très bien que tu profite de te vacances pour faire des essais, il faut un peu de temps pour ça, et ne pas être obligée d’aller bosser avec un maquillage éventuellement bizarre ;-)

Moi je fais souvent mes essais le soir avant de me démaquiller, comme ça si c’est moche, ça ne le reste pas longtemps ;-)

 

 

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La déroute à Bombay*

24 août 2007

Je suis foutue : le catalogue de la Redoute vient d’arriver dans ma boite à lettres.
Je me suis jetée dessus comme la vérole sur le bas clergé, et j’ai mis des milliards de petits bouts de papier pour marquer les pages qui m’intéressent. Ben non je les corne pas, le poids du catalogue fait qu’après on retrouve plus les pages, juste au moment où se pointe une promo à – 40%, la frustration est intense.
J’ai donc repéré des tonnes de trucs, des fringues aux meubles en passant par les housses de couette (je voue un culte aux housses de couette mais c’est toujours trop cher, alors que là il y a de jolies choses – sans chevaux roses sur fonds de
coucher du soleil, je vous vois venir – pour un prix raisonnable).
Si j’achète tout ce qui me fait envie, j’en ai pour cent douze ans à rembourser ma banque.
Va falloir que je ruse, comme d’hab : laisser reposer, reprendre le catalogue de la tentation dans un mois, virer la moitié des bouts de papier, laisser reposer à nouveau, attendre les promos de rentrée et enfin passer commande. Pour découvrir à ce moment là, comme toujours, qu’il y a 12 semaines d’attente pour le plaid en fourrure dont je rêve depuis deux ans. Voire même qu’il est déjà épuisé
Ahhhh non, pas de ça cette fois, je l’achète tout de suite !

*la Redoute à Roubaix = la déroute à Bombay. Comment, vous ne connaissiez pas ce fin calembour ?

PS : naturellement, entre le moment où ce foutu catalogue est arrivé dans ma boite à lettres (donc il y a une semaine) et aujourd’hui, j’ai craqué et commandé le bidule en fausse fourrure. Pas pu me retenir ;-)

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