J’ai des K Jacques. Et voilà. C’est la folaïe. Je fais partie de la hype mondiale (à ceci près que la hype mondiale n’a pas de pieds de porc, mais personne n’est parfait).
En fait je les ai pas vraiment, mais je sais où elles sont cachées : l’autre jour j’avais à faire dans le Marais (j’adore cette expression, c’est méga ringue), j’en ai profité pour opérer un repérage K Jacques, j’étais à deux pas j’allais pas laisser passer une occase pareille.
La boutique est microscopique et dans un renfoncement, je l’ai loupée deux fois avant de la voir. Une fois dedans, j’ai failli tout acheter (enfin vu le prix de la paire de tongs il vaut mieux être capable de faire un choix, mais ne soyons rabat-oije).
J’ai essayé le modèle que je convoitais, en cuir naturel. Je suis au regret de reconnaître que ça fait méchamment des pieds de curé. Ca va pas être possible.
Dieu merci (c’est le cas de le dire) ils ont plein d’autres modèles et couleurs, dont un bronze sublime qui déchire sa race, sur des tongs splendides.
L’Homme ayant proposé de me les offrir pour mon nanniv, il aurait été de bon ton que je revienne les chercher avec lui, plutôt que de juste lui demander un chèque en rentrant avec mon butin comme une femme maigre et entretenue du 8ème arrondissement.
Mais j’ai eu trop peur que d’ici là ils aient plus ma taille, ou plus de bronze, ou quoi que ce soit d’affreux. Je les ai donc prises, et suis rentrée la bouche en coeur avec mon paquet.
L’Homme les a cachées jusqu’au jour J, mais je sais où elles sont, je vais pouvoir aller les admirer de temps en temps (la photo a été prise avant qu’il rentre, des fois que le procédé lui déplaise).
PS : je vous signale à cette occasion un autre site de sandales, à tomber par terre et faites à Florence, un peu du même acabit que K Jacques et portées par les stars californiennes depuis les années 60. Je suis pas certaine de pouvoir résister, j’aime autant vous le dire.