Les chroniques de Patricia : Nan, mais t’as quel âge ?

19 décembre 2019

« J’ai 43 ans. Selon les statistiques, je suis à peu près à la moitié de ma vie. Je ne suis ni jeune ni vieille. Je n’ai pas de cheveux blancs, je tiens ça de mon père et pas trop de rides, je tiens ça de ma mère. Souvent on m’appelle « mademoiselle » dans la rue et les gens s’étonnent quand je leur dis que ma fille aînée a 14 ans. On me dit que je ne fais pas mon âge.

Mais ça voudrait dire quoi, en 2019, « faire » son âge ? On ne peut plus se fier aux vêtements : ma mère, ma fille et moi-même sommes habillées pareil. On ne peut plus faire confiance aux traits physiques non plus : une bonne hygiène de vie et quelques trucs et astuces estompent assez naturellement les signes visibles de l’âge. Les comportements des uns et des autres brouillent aussi les pistes : mes ados me hurlent de baisser le son pour pouvoir se concentrer sur leurs études pour sauver le monde, qui à cause de nous court à sa perte, et mon père fait du Roller Blade à Miami.

Les choses ont commencé à changer à la génération de nos parents. Quand ma mère avait mon âge elle portait un tailleur avec épaulettes et un brushing, ce qui, avouons-le n’a jamais rajeuni personne, et ses parents étaient sagement rangés dans le salon en train de faire des mots croisés. Puis soudain et à toute vitesse, les progrès de la médecine et l’évolution des sociétés ont faussé tous nos repères. À tel point qu’être vieux est maintenant une insulte,  le regard plein de haine que m’a lancé la dame à laquelle j’ai proposé mon siège dans le métro ce matin en est la preuve.  La conséquence, c’est un effet domino : non seulement nos vieux veulent rester jeunes, mais les moins vieux (nous) refusent de grandir ! On a carrément inventé un mot : « l’adulescence » pour évoquer le floutage des générations. Même la SNCF a rallongé la durée de la Carte Jeune jusqu’à 30 ans. C’est dire !

On est donc tous jeunes et plus personne n’est vieux. Et si personne n’est vieux, personne ne meurt. Je caricature à mort évidemment, mais je ne vous apprends rien en écrivant que la crainte ancestrale de la vieillesse, c’est la peur de la mort. Et quelle est la réaction classique face à la peur de l’inéluctable ? La négation. NON NON NON. Ce que je ne vois pas n’existe pas. Voilà.

Rassurez-vous, c’est pas nouveau. L’homme a toujours voulu être immortel. Pour l’instant c’est raté. Je vous rappelle qu’Isaac Newton, celui qui a découvert la gravité sous son pommier, est mort empoisonné en goûtant un élixir d’immortalité qu’il avait lui-même concocté. Mais l’homme, qui se croit plus malin que les autres, s’acharne. Aujourd’hui de gros labos pharmaceutiques développent des substances de rajeunissement. Non seulement on ne vieillira plus, mais on rajeunira. La vie éternelle, d’accord mais jeune et ferme et si possible avec une retraite à taux plein. Et nous, on s’en réjouit à l’avance, sans même se demander si, vraiment, c’est une bonne idée. Au train où vont les choses, plus on vit, plus on bosse et c’est pas à 65 ans qu’on va pouvoir faire du Roller Blade à Miami. De toute façon Miami, c’est cuit.  Avec le réchauffement climatique, il y fera beaucoup trop chaud.

En attendant de pouvoir vivre sans jamais mourir, on s’évertue donc à vivre sans jamais vieillir. Et je ne parle pas de chirurgie. On se conforte dans une bulle cotonneuse bien douillette de jeunisme, à base de remakes de films vus mille fois (une nouvelle version des « Charlie’s Angels » est sur le point d’envahir nos écrans et j’ai vu des affiches pour « Starmania » dans le métro). On fait chanter les morts (Johnny et plus récemment Leonard Cohen) et on rajeunit les vieux (Al Pacino et De Niro dans de dernier Scorsese). Résultat, on tombe de la lune quand les anciens disparaissent : « Quoi ?? Aznavour est mort ? » « Quoi ?? Jean Rochefort ? » Pareil. Je vous rappelle que ces deux grands hommes étaient presque centenaires.

À force de nier la mort, on oublie notre condition de mortel. En résulte une angoisse qui remplit les cabinets de psy. Faites-moi confiance, je sais de quoi je parle. Le pire c’est que non seulement on refuse de vieillir, mais en plus on aspire les jeunes dans notre vortex pour éviter de leur laisser la place. Soit on les laisse végéter dans leur condition de bébé en les infantilisant (si mon bébé ne grandit pas, je ne vieillis pas) soit on se met à leur niveau, on les traite comme des égaux et on leur demande beaucoup trop leur avis (si je le transforme en adulte, je m’identifie à lui, donc moi aussi j’ai 17 ans, et je ne vieillis pas).   Le problème c’est que les jeunes, pour grandir, ont besoin de limites pour essayer de les dépasser; la construction d’un petit être passe par la rébellion et la contestation. En se mettant à leur niveau, on leur coupe l’herbe sous le pied et on ne leur fait pas du bien.

Mais comment accepter l’idée que la mort est une éventualité quand on a des enfants à élever ou des entreprises à faire tourner ? Alors on court tête baissée en essayant de surtout ne pas bouger, comme des hamsters. Seuls les premiers cheveux blancs, les os qui craquent et la vue qui baisse nous rappellent que chaque jour qui passe est un jour de moins.

Apparemment, et ce n’est pas moi qui le dit, on profite mieux du temps quand on a intégré qu’un jour il s’arrêtera. Les philosophes s’accordent pour affirmer que seule la lucidité de notre condition de mortel nous permet d’être heureuxde vivre pleinement. Et ça on le comprend en mûrissant. C’est comme ça. Être vieux, c’est devenir sage, comprendre qu’on n’est pas immortel et alors vivre chaque instant comme si c’était le dernier sans se soucier de ce que les autres peuvent bien penser. Notez qu’il n’y a pas que des vieux sages, il y a aussi de jeunes sages (ceux qui ont compris plus tôt que les autres) par opposition aux jeunes cons qui sont mignons  et aux vieux cons pour lesquels on ne peut rien.

Au lieu de chercher à tout prix à rester jeune, on devrait peut-être essayer de devenir vieux avant? Imaginez la couv’ du ELLE : « les 10 gestes pour devenir vieux plus vite ».

Sérieusement, si vieillir c’était juste accepter de laisser la place aux suivants ?

J’ai 43 ans, je suis ni jeune ni vieille, je vieillis tous les jours (comme nous tous). Je me suis acheté des lunettes pour voir de près et j’essaye d’aider mes petits à se construire en leur imposant des limites (je commence par leur dire non sans forcément leur expliquer pourquoi). Peut être que je me laisserai les cheveux blancs, peut être que je me ferai retendre la peau du cou, je ne sais pas. J’essaye de « faire mon âge » en tentant, tant bien que mal, d’intégrer que notre passage sur terre n’est pas éternel, et qu’il est indispensable de profiter de chaque instant, tout en faisant croire à mes enfants que je suis invincible. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais c’est épuisant. Si vous me laissez la place dans le métro, je la prends, merci. »

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41 commentaires

  • #1 cinzia piat le 19 décembre 2019 à 11 h 01 min

    Comme c’est vrai, Patricia! Oui, la mort est le grand tabou de notre époque. On doit vivre pour toujours (ça aussi, c’est pas très rassurant…). Et la médecine essaye de nous rallonger la vie. Ou mieux, elle allonge la vieillesse, et c’est pas exactement la même chose. Moi, vivre jusqu’à 100 ans pleine de douleurs, assise sur un fauteuil roulant avec l’esprit d’une courgette, ça ne me parait pas une prospective alléchante. J’ai 65 ans, donc je suis bien plus avant que toi. Un fils de 30 ans qui continue d’étudier le chinois et le japonais, et qui jusqu’à maintenant a trouvé comme job seulement le serveur dans un restaurant japonais à Milan (on est italiens et on est sur Rome). Maintenant il va retourner de la Chine et il devra chercher un emploi un peu plus lié à ses études. Tu sais quand j’ai commencé vraiment à vieillir? Quand il est parti pour le Japon, il avait 24 ans. J’ai vécu très mal le “syndrome du nid vide” comme on dit. ET maintenant l’idée de pouvoir devenir une mémé me déstabilise. C’est pas le physique, avec tous les maux de l’âge, le problème c’es le mental. Enfin, on verra. Jusqu’à quand je pourrai continuer à rire aux larmes avec mes amies, désirer de poser une ombre à paupières métallisée et un rouge “rouge” tout va bien. On verra ce qui va arriver…
    Je lis toujours tes “chroniques” que je trouve drôles et sérieuses en même temps, et je les aimes beaucoup. Je ne m’excuse plus pour mon français car Hélène me dit toujours qu’il va bien. Et je t’envoye de l’Italie tous mes voeux pour un joyeux Noel e pour une nouvelle année sereine et amusante.

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  • #2 kiki le 19 décembre 2019 à 11 h 09 min

    génial, merci Patricia, encore un chouette article ! Je ne comprends jamais pourquoi les gens s’indignent ou s’étonnent lorsqu’un vieux meurt….
    Je me dis “ben quoi, il était vieux, c’est normal de mourir, non, quand on est vieux ?”

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  • #3 Hélène le 19 décembre 2019 à 11 h 10 min

    cinzia piat : comme je dis toujours, si mon italien était aussi bon que ton français, je serais drôlement fière ;-)

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  • #4 Calou le 19 décembre 2019 à 11 h 15 min

    Epatant ! Comment ça, un adjectif de vieux ? ! Merci Hélène.

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  • #5 Chris le 19 décembre 2019 à 11 h 20 min

    Intéressant cet article. D’autant plus intéressant qu’en ce moment, le gouvernement veut changer une loi qui est comme les vieux d’avant, désuète, mais là, tout à coup, on n’a plus envie de se regarder dans le miroir et se dire que oui…. repousser l’âge de la retraite c’est vivre avec son temps.
    Faire du surf en Floride à passé 70 ans c’est cool mais permettre à nos enfants d’envisager de pourvoir le faire sans devoir s’endetter pour payer les retraités de 5o ans ….. c’est encore plus cool !!!!!!

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  • #6 Catherine le 19 décembre 2019 à 11 h 40 min

    Texte si juste et très bien écrit sur le déni de vieillesse, donc le déni ( fou) de sa propre finitude . Effectivement cela remplit aussi nos cabinets mais certaines personnes sont dans une telle fuite en avant qu elles ne se poseront ( pauseront ? )
    jamais pour envisager de faire face à l ultime interrogation …

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  • #7 Patricia le 19 décembre 2019 à 12 h 23 min

    cinzia piat : Merci pour tous ces mots si bien écrits. Ton français est parfait. Vieillir n’est pas chose facile. Et s’accepter telle qu’on est non plus. Il n’y a qu’à voir les milliers de livres sur le sujet. Et pourtant c’est apparemment le secret du bonheur. C’est une autre grande question que je me pose : nous avons apparemment la recette d’une vie heureuse – s’accepter – , pourquoi est-ce si difficile ?

    kiki : on est d’accord !

    Calou : Quelle tarte je suis ! je n’ai même pas pensé à aborder le sujet du langage comme signe distinctif de générations. et pourtant, il y en a des choses à dire !

    Chris : hélas, ils ne sont pas nombreux à penser aux générations futures comme tu le fais.

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  • #8 Hélène le 19 décembre 2019 à 12 h 29 min

    Calou : ;-))

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  • #9 Irena le 19 décembre 2019 à 13 h 11 min

    Merci !
    Pour moi, l’âge c’est un chiffre sur un document officiel. Je ne sens pas du tout dans ma tête les 69 ans qui s’affichent sur ma carte d’identité.
    “69, année érotique” ? hihihi
    Certaines personnes de mon entourage pensent déjà à organiser mon anniversaire de l’année prochaine, à mes 70 ans… Ben quoi ? Cela ne fera qu’un jour de plus que la veille, non ?
    Maintenant, si l’année prochaine Sephora au lieu de m’envoyer une carte cadeau de 30 € pour mon anniversaire veut m’envoyer une carte de 70 €, je prends. Ou une réduction de 70 % sur toute ma commande, je prends aussi.
    J’aimerais cependant arrêter de recevoir des mails pour, en vrac, une convention Obsèques, comment léguer mon patrimoine à telle association plutôt qu’à telle autre, transformer ma baignoire en douche sécurisée, installer un monte escalier, une réduction sur les protections pour les fuites urinaires, le gel miracle pour fixer mon dentier, le dernier modèle de déambulateur ou d’appareil auditif… liste non exhaustive.

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  • #10 AGATHE le 19 décembre 2019 à 16 h 11 min

    Quel article ! La mort fait partie de la vie c’est inévitable alors autant emprunter le chemin qui s’offre à nous… Doucement et sereinement :)

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  • #11 Fran le 19 décembre 2019 à 16 h 43 min

    L’âge… entre l’officiel, celui qu’on fait, celui qu’on nous donne, celui qui dérange,
    je finis par m’en foutre royalement…
    sauf quand même quand une femme d’une trentaine d’années dans les vestiaires de ma balnéothérapie me lance “cette semaine je suis avec les vieilles”.
    Ah bon les vieilles… je vais te montrer ce qu’une vieille de 57 ans sait faire dans un bassin… car elle, peu dynamique ne savait pas nager.
    Du coup j’ai fait beaucoup plus de longueurs qu’à l’habitude et après de retour chez moi… oui j’ai ressenti des douleurs d’une femme qui commence à vieillir. ;-))

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  • #12 CarolineQ le 19 décembre 2019 à 19 h 38 min

    Je ne commente pas souvent sur ce blog, bien que je suive Helene quotidiennement, mais cette fois-ci je n’ai pas pu m’en empêcher : je tenais à remercier Patricia chaleureusement pour cette chronique d’une justesse et d’une vérité frappante et j’espère que mon commentaire (et les autres) la pousseront à en écrire d’autres. Merci beaucoup pour ce rayon de soleil dans ces jours si gris, tant aux infos qu’à la météo.

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  • #13 MarieP le 19 décembre 2019 à 20 h 08 min

    Et bien moi, vieillir me terrifie… j’ai 52 ans et demi. Et passer 50 ans a ete un cauchemar pour moi. Le seul signe de l age que je tolère sont mes cheveux très courts qui grissonnent petit a petit… le reste me désole et me fait beaucoup souffrir moralement. On m’a encore dit hier ( une collègue femme !!) que j’étais jolie ( bon pas comme “comme un cheveu sur la soupe ” mais au cours d’une conversation justement au sujet de l’image de soi) . Je ne suis pas moche donc mais j’ai énormément de mal avec mon image, mon visage notamment qui fatalement est plus marqué. Je n’ai ni mari ni compagnon, je vis seule actuellement avec mon fils et ce depuis plusieurs années. Mais je sais que ce rapport délicat à mon image serait un frein , EST meme un frein à une éventuelle nouvelle relation amoureuse….

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  • #14 Hélène le 19 décembre 2019 à 20 h 43 min

    MarieP : enfin une réaction viscérale (et selon moi honnête) sur l’âge et le vieillissement.
    Je pense que tous les gens qui disent s’en foutre de vieillir, se mentent à eux-mêmes.
    C’est humainement impossible de s’en foutre de se dégrader physiquement et mentalement et d’aller vers la mort (à moins peut-être d’être un moine bouddhiste, ce que personne n’est ici à ma connaissance ;-).

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  • #15 Belette le 19 décembre 2019 à 21 h 52 min

    Chronique intéressante. Personnellement, j’ai 41 ans mais je ne me suis jamais sentie aussi bien dans ma tête et dans mon corps, je ne retournerai pas en arrière mais éventuellement, je resterai bien quelques années là!!! Mais après, je sais que fatalement se sentir diminuer est un passage terrible pour tout le monde, que cela arrive à 60, 70, 80, 90 ans ou plus. Dire le contraire ne serait pas honnête.

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  • #16 Irena le 19 décembre 2019 à 21 h 53 min

    Hélène : Je me suis peut-être mal exprimée : je ne me fous pas du tout de vieillir mais je me fous de l’âge. Je suis fière de dire mon âge,
    fière d’avoir réussi à être arrivée jusque là en relativement bon état point de vue santé.
    Vieillir me fait très peur, la crainte de perdre mon autonomie me fait faire régulièrement des cauchemars.

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  • #17 Kamo le 19 décembre 2019 à 22 h 06 min

    Merci pour ce bel article si intéressant.

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  • #18 Snorkette le 20 décembre 2019 à 2 h 33 min

    Les interventions de lectrices se raréfient mais se bonifient… C’est l’âge qui veut ça ;-)

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  • #19 Diane le 20 décembre 2019 à 3 h 42 min

    Magnifique

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  • #20 patricia le 20 décembre 2019 à 10 h 44 min

    Chères, chères lectrices d’Hélène. Merci pour vos commentaires si honnêtes et touchants. Je suis enchantée de partager mes élucubrations avec vous. J’ai l’impression que tous ensemble, on avance mieux.

    Irena : Je suis contre le marketing ciblé dans toutes ses formes. Pourquoi vouloir nous coller des étiquettes en permanence ?

    Fran : J’ai repris la danse classique il y a 7 ans et je me suis souvent retrouvée dans des cours avec de très jeunes femmes. Les premières fois je repartais complètement déprimée et petit à petit j’ai appris à accepter que les années (et les grossesses) m’empêchaient de me coller la jambe derrière l’oreille mais pas de m’éclater.

    CarolineQ : merci pour ces mots doux. tiens, juste maintenant, en écrivant, j’aperçois un morceau de ciel bleu.

    MarieP :Je reprends le commentaire que j’ai fait plus haut. Pourquoi est-ce si dur de vieillir alors que c’est inévitable ? question qui n’est qu’une petite partie de LA question : pourquoi a-t-on si peur de mourir alors que dès qu’on naît il n’y a qu’une chose certaine, c’est qu’on va mourir à la fin ?

    Belette : moi aussi je resterais bien quelques années par ici.

    Kamo : Diane : merci !

    Snorkette : les lectrices d’Hélène sont la “crème de la crème” de la bloggo.

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  • #21 Fran le 20 décembre 2019 à 10 h 56 min

    Hélène :
    Je ne suis pas d’accord avec toi Hélène… moi j’affirme et le redit.
    Je me fous royalement de mon âge.
    Lorsque je m’exprime c’est honnêtement si non je ne vois pas l’interêt.
    Humainement on peut se dégrader dès le jeune âge sans penser où même prendre conscience de la vieillerie.
    Et très personnellement la mort ne me fait pas peur.
    Peut-être parce que j’ai accompagné mes parents vers la mort dès mon plus jeune âge, et autre.
    Et non je ne suis pas bouddhiste ;-))))

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  • #22 DATCHA le 20 décembre 2019 à 11 h 00 min

    Chacun vieillit comme il veut et surtout comme il peut. Ce qui est très pénible, ce sont ces injonctions à faire comme si : comme si à 60 ans, on avait la même pêche qu’à 30, ben non pas forcément, les mêmes envies, les mêmes capacités cognitives (bonjour les changements de logiciels tous les 6 mois au boulot…), et cette tyrannie de l’apparence : t’as vu comme elle fait jeune… Oui mais elle ne l’est pas, alors quoi…. Chacun fait comme il veut mais qu’on foute la paix à celle qui ont décidé de lâcher l’affaire et qui l’assument.

    Bien sûr que c’est angoissant la perte d’autonomie, la mémoire qui fout le camp avec l’audition etc… Il y a des moyens pour arranger ça bien sûr, mais on ne fait que gagner du temps et se leurrer jusqu’à l’inexorable fin. Alors autant travailler sur son rapport à la mort, et en effet, moins on la tient à distance et plus on l’apprivoise, mieux on est dans la vie. Croyez en celle qui a fait de l’aide aux malades chez “Aides” au temps du pic de la pandémie du Sida, dans les années 90.

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  • #23 Cibi le 20 décembre 2019 à 12 h 23 min

    Bonjour,
    Je le dis en toute honnêteté : pourquoi avoir peur de vieillir ? Cela prouve juste que l’on a vécu. J’espère beaucoup vieillir ( et dans le meilleur état de santé possible …) pour avoir beaucoup vécu.
    Ce qui me fait peur, c’est l’injonction au jeunisme . Car c’est cette injonction qui permet à la société de ne pas adapter ses structures ( de travail, d’accueil, de mobilité, de soin…) et de faire comme si les vieux étaient coupables de ne pas avoir su rester jeunes.

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  • #24 Claudine le 20 décembre 2019 à 12 h 53 min

    Encore une très belle chronique :-)

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  • #25 Hélène le 20 décembre 2019 à 17 h 40 min

    Irena : ah oui je comprends, je n’ai aucun problème avec mon âge actuel non plus, c’est la dégradation à venir qui ne me fait pas du tout rigoler.

    Snorkette : ;-))

    Fran : comme dit si bien Irena, le problème ce n’est pas notre âge actuel, c’est le vieillissement à venir et donc la dégradation qui s’annonce. Et ça, personne ne peut s’en foutre.

    DATCHA : “qu’on foute la paix à celles qui ont décidé de lâcher l’affaire et qui l’assument” : bien vu ;-)

    Cibi : ce que tu dis est très intéressant.

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  • #26 MarieP le 20 décembre 2019 à 20 h 35 min

    patricia : ai je dit que j’avais peur de mourir ? Non. Je n’ai pas peur de mourir pour la bonne et simple raison que je ne me suis jamais posé la question. Je n’ai pas peur de mourir j’ai peur de vieillir (ok vieillir mène à a la mort inéluctablement…) . J’ai peur de vieillir, d’être ridée, plissée , décrépie, molle.
    Et qu’on ne me dise pas, car je ne le croirai pas, que les rides sont l heureux signe des épreuves de la vie, que l’on a bien vecu, etc… je n y croirai pas. Y a t il une dame âgée qui n’a jamais regretté son visage de jeune fille, lisse, frais même au réveil ?? Non ou alors c’est un mensonge. Comment peut on etre heureux , satisfait de voir son visage se faner? Qui est heureux de voir se faner le joli bouquet que l’on aurait acheté ??
    Je ne dis pas que je ne veux pas vieillir, tout le monde vieillit on n’y peut rien. Je dis juste que le temps qui passe m est douloureux. Parce que le manque de confiance en moi en prend un coup avec le temps qui passe. Et que non, non et non , personne honnêtement n’est heureux de vieillir !!!!!
    Je sais ce qui cloche chez moi , au fond, c’est que depuis toujours, pour moi pour etre aimée ( d amour avec un homme je veux dire, oui ce qui me concerne ben j aime les hommes… , je ne parle pas de l amour inconditionnel que peuvent par exemple me porter mes enfants ) , pour être aimée d amour, et désirée charnellement , il faut etre belle, et surtout avoir un beau corps. Or j’ai toujours eu un pb avec mon image corporelle, bien plus encore qu’avec mon visage. Je ne comprends pas et je n’ai jamais compris que mon corps puisse etre désiré. Le comble c’est que j ai rencontré mon 1er mari au pire moment de ma vie, au moment où j’ai fait le poids le plus haut de ma vie (60 kg pour 1,60m. Oui c’est pas l’obésité, oui je le sais !!! ) mais moi je me haissais, et à lui je lui ai plu comme ça. Sauf que moi, ben je ne m’ aimais pas et son amour ne m’a pas empêchée alors que je venais de le rencontrer, et que je sentais qu’on allait faire un bout de chemin ensemble (10 ans de vie commune, 2 merveilleuses petites filles) , de faire 2 TS pour me détacher de ce corps que je détestais. “Mais comment cet homme peut il m’aimer ??”.
    J’ai souffert longtemps dans ma vie , j’ai ete anorexique, boulimique, j’ai eu un peu de répit à la 40aine, avec mon 3eme enfant qui m’a “completee” en tant que maman (j avais besoin de ce 3eme enfant au fond de moi, et étant donné les évènements graves qui sont survenus dans notre vie familiale avec son père, mon second mari, cet enfant mon 3eme, m est ESSENTIEL aujourd’hui. Mes filles aussi bien sûr mais elles sont grandes ce n’est pas pareil, mon fils et moi sommes soudés très très très très fort par les événements de la vie.
    Bref, 40aine, répit de ma dismorphophobie on peut le dire ainsi. Et puis vlan, le choc un jour on a 50 ans, on a le cheveu qui gridonne, la paupière qui froisse, . Alors quand déjà on doute de soi, c’est le coup de grâce…. mes filles me disent qu’elles voudraient etre “belle comme toi maman a ton âge” , mon garçon me dit sans cesse ” tu es belle maman ” mais je ne les crois pas… les miroirs sont mes pires ennemis…
    Bref peur de vieillir n’est pas forcément peur de mourir.

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  • #27 Hélène le 20 décembre 2019 à 20 h 50 min

    MarieP : je me retrouve pas mal dans ce que tu dis, même si mon parcours de vie est très différent.
    Moi non plus je ne pense globalement pas à la mort, en revanche la décrépitude me semble assez épouvantable et je n’arrive vraiment pas à comprendre les gens qui vivent ça bien (si vraiment ils le vivent si bien que ça, ce dont je doute ; mais l’avouer leur semble sans doute une faiblesse – ce que je trouve dommage, il n’y a pas de honte à admettre qu’on préfèrerait rester frais, ferme et plein d’énergie – donc à mon avis beaucoup essayent de donner le change).
    J’ai une seule amie qui a pile le même âge que moi (toutes les autres sont plus jeunes, par un hasard de la vie et de mon métier), et elle dit volontiers qu’elle n’est pas du tout contente de ce qui arrive à son corps et à son visage, et son honnêteté et sa franchise me font du bien.
    Quelque part il est “interdit” de dire qu’on refuse de vieillir, on “doit” le vivre bien : “la vieillesse, même pas peur” ! Ben si, peur. Excusez-moi mais si, peur, si on n’est pas complètement aveugle ou inconscient.
    Le Général de Gaulle a dit “la vieillesse est un naufrage” ; on peut ne pas accepter de voir les choses en noir à ce point, mais c’est être dans le déni que de les voir complètement en blanc.

    Evidemment qu’avancer en âge comporte beaucoup de bénéfices mentaux, psychologiques, intellectuels. Mais physiquement, absolument pas. Et les gens qui s’en foutent réellement de leur physique, c’est très rare (le moine bouddhiste, peut-être)…

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  • #28 MarieP le 20 décembre 2019 à 20 h 55 min

    Petite précision si besoin… je ne veux ni etre plus belle qu’une autre, ni bombasse, ni sexy. Je voudrais juste etre bien et un jour etre en paix avec mon moi physique (mon moi intellectuel me convient tres bien, merci !!! Je m aime bien😉 ).

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  • #29 Brune le 20 décembre 2019 à 21 h 26 min

    Je trouve toujours dommage d’opposer vieux et jeunes, il y a de la place pour tout le monde. Je me souviens lorsque j’étais jeune j’étais membre d’un religieux ( mouvement des cadres chrétiens), je faisais partie d’une équipe de jeunes professionnels, mais lorsqu’on rencontrait les gens plus âgés, ils étaient très agressifs vis à vis de nous parceque nous étions entre jeunes. Tous ces gens avaient forcément été jeunes, je n’ai pas compris leur agressivité, pas tous d’ailleurs et plutôt les hommes. Maintenant que je ne suis plus jeune, je déteste aussi entendre qu’il faut laisser la place aux jeunes. Non ! Tant que nous sommes vivants nous avons notre place autant les vieux que les jeunes. Je déteste vieillir, on ne peut pas le refuser car c’est inéluctable, mais voir son corps se dégrader, ses muscles fondre, son visage se flétrir, sa peau s’assécher et perdre son élasticité, ses capacités physiques s’amoindrir, se voir vieille dans le regard des autres ou même disparaitre, se voir catégoriser hors course alors que j’ai des tas d’envies, pour beaucoup les mêmes que celles des jeunes je trouve cela très difficile à vivre. Je veux continuer à faire du sport à courir, à suivre la mode, à développer ma carrière professionnelle, je pense à déménager pour une plus belle maison…Alors oui, il y a des bons côtés, fini le harcèlement de rue, on a quand même appris deux ou trois trucs par rapport au temps de sa jeunesse mais le vieillissement n’est pas drôle du tout.

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  • #30 MarieP le 20 décembre 2019 à 21 h 47 min

    Hélène : merci Hélène, je suis heureuse d avoir trouvé un léger point commun avec vous / toi !
    Je suis ce “blog de fille” alors que je ne me maquille JAMAIS !! Mais j aime passer ici, et te lire.

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  • #31 Yakadi le 21 décembre 2019 à 7 h 33 min

    Bonjour,
    Moi non plus je n’aime pas vieillir et c’est avec frayeur que de temps en temps je crois voir le reflet de mon père dans ma salle de bains (en fait c’est moi)
    J’ai perdu mon amie d’enfance il y a 20 ans, j’en avais 39. De temps en temps je lui parle : bon ben tu as évité cet affaissement, ce naufrage…. et j’ai l’impression qu’elle me répond. Je ne dirai pas quoi parce que ça me donne envie de pleurer.
    Je rame au boulot et m’accroche aux branches, mon équipe de jeunes me soutient et je dois en faire des tonnes pour ne pas me sentir comme un boulet.
    En fait, ce qu’on nous disait de l’expérience autrefois ne vaut rien. Je trouve les jeunes beaucoup plus adaptés et idiot de nous garder au boulot.
    Et pourtant, j’ai tellement gagné en avançant en âge que j’en éprouve du soulagement : j’assume mieux mes désirs, mes envies et je me fiche de ce que les autres peuvent en penser.
    Pardon pour ce déversement désordonné, je pourrais encore m’exprimer des lignes et des lignes mais la team Hélène et Patricia ont exprimé si bien tant de choses !!
    Des bises.

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  • #32 Hélène le 21 décembre 2019 à 10 h 39 min

    Brune : merci pour ton commentaire et ta sincérité.

    MarieP : merci à toi !

    Yakadi : c’est vrai que n’étant pas salariée, je ne vis pas ce regard des jeunes sur les plus âgés en entreprise (très bon film là-dessus d’ailleurs sur Netflix : Le nouveau stagiaire, avec Anne Hataway et Robert de Niro).
    Et j’ai beaucoup de chance car dans mon métier justement, les plus jeunes ont du respect et de l’admiration pour moi parce qu’en quelque sorte, j’ai ouvert la voie. C’est cool, je m’en sors bien ;-)

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  • #33 cinzia piat le 21 décembre 2019 à 14 h 36 min

    Merci Hélène, merci Patricia, vous êtes trop gentilles!

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  • #34 Yakadi le 21 décembre 2019 à 23 h 13 min

    Hélène :
    Haha je viens de voir le film, excellent De Niro.
    Les jeunes avec qui je bosse sont aussi très sympas, et quand j’exprime mon sentiment d’obsolescence ils trouvent toujours les mots qui me rassurent et me sont reconnaissants de les protéger des aigreurs des autres vieilles dames de la compta.

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  • #35 MP le 22 décembre 2019 à 6 h 56 min

    Ecoutez la chanson de Catherine Ringer https://www.youtube.com/watch?v=KrQ0CkZENIQ

    Magnifique!!!!Sénior? j’adore!

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  • #36 patricia le 22 décembre 2019 à 11 h 47 min

    DATCHA et Cibi : Peut-etre que les choses changent tout doucement. De plus en plus de femmes assument leurs cheveux blancs et certaines en font même un cheval de bataille pour dire stop aux diktats du jeunisme. Espérons que ce mouvement prenne de l’ampleur pour qu’on puisse tous faire ce qu’on a envie de faire, avec nos cheveux (entre autres) !

    Claudine : merci beaucoup !

    Brune : je me souviens avoir été traumatisée par le commentaire reçu par une de mes collègues plus agées quand j’ai commencé à bosser il y a 20 ans. Elle était (et elle l’est sans doute encore) magnifique, pulpeuse et super sexy. En passant près d’un chantier, un des ouvriers l’avait sifflée et avait lâché un “elle a de beaux restes !”. quand elle m’a raconté j’ai entendu “beaux” elle n’avait entendu que “restes”.

    Yakadi : je pense que vous avez tout bien résumé : vieillir c’est se moquer de ce que les autres peuvent bien penser. Mon beau père a demandé pour ses 80 ans une guitare électrique. Certains pourraient penser que c’est un acte de jeunisme, alors que c’est juste un désir d’ajouter une corde à son arc : jouer du métal à plein volume.
    Rock On’ !!!!

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  • #37 Agnès le 22 décembre 2019 à 16 h 13 min

    Super article et fil de commentaires très intéressant!

    Je me sens personnellement parfois bloquée entre ces deux “dictatures”:
    – D’un côté je suis agacée par l’injonction à paraître belle, fraiche, jeune, happy face and so on (genre j’ai aussi le droit d’avoir la tête de mes humeurs et d’être belle à la manière de mes 42 presque 43 ans, nanmaiho!!!) ,
    – De l’autre, je n’aime pas non plus qu’on m’impose des discours tels que “aime toi telle que tu es, il faut que tu t’acceptes, ne touche pas à ton visage nia nia nia” Certes ça part d’un bon sentiment…mais c’est aussi ma liberté de vouloir “me ressembler en mieux” et ça passe aussi par lutter contre l’âge quand il fait des trucs pas sympas sur mon visage genre l’ovale qui se casse la figure et te fait une mine de meuf qui a l’air de faire la gueule. Je ne me sens pas enfermée dans un diktat de beauté, dans un désir maladif de paraitre plus jeune quand je pense au mini lifting pour dans 2 ou 3 ans (je voudrais d’ailleurs avant, mais étant raisonnable, je me fie à des avis pro, comme celui de ton docteur Botox Hélène, qui me conseillent d’attendre ce laps de temps).
    Pour finir sur une touche d’humour; suis bien aise que la SNCF ait revu à 30 ans la date à partir de laquelle on est vieux à leurs yeux. Cela me rappelle ce charmant courrier reçu dans la foulée de mes 26 ans (cf photo….) ;-)

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  • #38 Hélène le 22 décembre 2019 à 19 h 54 min

    Agnès : je suis aussi agacée par le très puissant diktat “il faut s’accepter”. Très agacée.
    Et si on n’a pas envie d’accepter des trucs qui ne nous plaisent pas, bon sang ? Qu’est-ce que ça peut faire qu’on les modifie ?
    Ce diktat ressemble bien à un truc que diraient des gens ayant autant de mal que les autres avec les imperfections physiques ou le passage du temps, mais qui pour diverses raisons ne s’autorisent à toucher à rien, et supportent mal que les autres, eux, s’autorisent à le faire…

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  • #39 Laurence le 23 décembre 2019 à 18 h 55 min

    Sujet super intéressant et tellement vaste…
    Personnellement oui, j’accepte mal de vieillir, de voir les marques du temps sur mon visage et ça fait déjà 10 ans que je pense au lifting ( j’ai 47 ans) et je n’ai pas honte de le dire et quand je l’aurai fait, je ne m’en cacherai pas si le sujet vient dans la conversation.
    Je déteste le politiquement correct et la tendance de fond du “il faut s’accepter, c’est comme ça, on y peut rien!” ben si justement, on y peut quelque chose si on veut et si ça nous tracasse trop et que ça devient une réelle souffrance.
    Vieillir ok pas le choix mais le plus gracieusement possible, ça on peut agir dessus.Ce qui passe aussi beaucoup par une certaine philosophie de vie: rester le plus possible dans le mouvement, au contact des autres, curieux et passionné par quelque chose ou plusieurs choses, dans la mesure du possible…

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  • #40 Caro Lys le 28 décembre 2019 à 18 h 36 min

    Même âge que toi, et une grande de 17 ans, je vois de quoi tu parles.
    J’ai longtemps travaillé en gériatrie, et nous oublions que ces personnes ont dansé, aimé, eut plein d’espoirs etc…
    J’ai quelques cheveux blancs. J’ai caché 6 mois, et ce n’est pas moi. Vieillir, c’est accepter que je ne serai jamais ballerine même en travaillant très dur ( la volonté ne fait pas tout hein), bref, des trucs idiots je peux en écrire plein. C’est renoncer à certaines choses. Pour faire d’autres choses certainement.
    Mais vieillir est aussi une chance d’apprendre à devenir une personne pleine de sagesse.
    Vieillir est avant tout une chance tout court…
    Belle soirée.

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  • #41 Caro Lys le 28 décembre 2019 à 18 h 45 min

    patricia :
    Tiens ! HS mais ça alors, j’ai commencé la danse classique il y a 9 ans ! C’est rare d’oser à l’âge adulte, et pas facile d’être la seule, et d’ignorer les petits ricanements 😉

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