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huile d%C3%A9maquillante

Un miracle ?

4 janvier 2007

Les girls il m’arrive un truc un peu miraculeux : vous vous souvenez de ma bataille anti-peau qui tire de l’hiver dernier, et que j’avais tout essayé et que rien ne marchait ?
J’ai même fini cette année par acheter, en désespoir de cause, un humidificateur d’air.
Je m’en suis bien entendu servi trois fois (ça fait rien sur la peau), il moisit maintenant dans un coin de ma chambre. Et ben ça y est, j’ai le produit miracle. J’hallucine ma race à un point que vous imaginez pas.
Ma toubib m’a conseillé de prendre de l’huile de bourrache en gélules la dernière fois que je me suis amèrement plainte dans ses jupons que j’avais la peau comme du carton.
Evidemment j’y croyais pas, persuadée que c’était encore une pompe à fric quelconque. Mais décidée à aller jusqu’au bout dans ma quête anti-carton, j’en ai acheté. Ca fait un mois que j’en prends, ma peau NE TIRE PAS. Je n’en crois pas mes sensations, pourtant la différence est indéniable. J’ai même parfois le front un peu gras le soir (mmm, ragoûtant hein ? ;-)), ce qui ne m’arrive normalement qu’en pleine canicule. Et ben là pof, il fait moins quarante-sept et j’ai pas les joues sèches, je suis sidérée.
Alors évidemment ça marche pas en cinq minutes, il faut en prendre trois fois par jour hyper régulièrement, et pendant au moins un mois pour voir un résultat.
J’ai acheté mon bocal 20 € pour deux mois de traitement, je trouve que c’est pas cher payé pour ne plus souffrir des joues !
J’ai bien l’intention d’en prendre jusqu’au mois de mars, et ensuite j’enchaînerai sur un truc anti-âge tiens, je suis convaincue par ces gélules ;-)

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Best Of 2006

31 décembre 2006

A l’instar (comme disait le regretté Desproges) des magazines féminins, je me la raconte ma race et vous propose, pof, une sélection de ce qui a marqué, niveau girlitude bloguesque, mon année 2006.


Janvier :
découverte de la tondeuse bikini, des étiquettes qui grattent et de Sayid.

Février :
première soirée Facholand et troc, déception face aux capacités hydratantes de l’huile d’Argan.

Mars :
découverte des K Jacques et de l’anti-cernes Mac.

Avril :
débats sur la contraception, la solitude (choisie ou subie) et le déodorant.

Mai :
grand moment de rigolade autour des sièges de toilettes, premiers masques à la Biafine, rêve érotique raté.

Juin :
coup de foudre pour Zidane et Irshad Manji, débat sur les régimes et découverte de la crème Nok.

Juillet :
abdication devant la canicule et achat de Birkenstock, débat sur le non désir de maternité (ou l’inverse), délire zidanesque.

Août :
bonne rigolade autour de la couleur du PQ
, joyeux partage à propos de Nicole de Buron, lamentations devant la laideur des meubles de bureau.

Septembre :
débat autour des réactions maternelles face à l’homosexualité des filles, réclamation de diamants et découverte des hot pants.

Octobre :
emballement pour le maquillage Armani, grand débat autour de la drague de rue et sortie de La souris dans le potage.

Novembre :
découverte de Malika Oufkir, début des interviews mère-fille-blog, leçons de maquillage et premier papier dans Cosmo.

Décembre :
droit de vote féminin, échange mondial d’agendas, sortie de La chambre d’Albert Camus et localisation des facholandiennes dans le monde.

Ne ricanez pas, ce sont douze mois de la vie d’une femme que vous avez sous les yeux ! ;-)

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Leçons de maquillage, parteu tri, les yeux (pour de vrai)

1 décembre 2006

Bon. Là les filles ça se corse.

Parce qu’il n’y a pas un maquillage des yeux, mais douze mille. En fonction de centaines de facteurs tels que situation, activités, goût, style, look, âge, type de peau, etc…
Autant pour le teint il n’y a pas 36 façons de sublimer, autant le maquillage des yeux est une expression de la personnalité et des goûts.
La seule chose incontournable à mon avis, c’est le mascara. En dehors de ça, tout est possible.
Comme ça vous fait une belle jambe et que vous voulez quand même du concret et des trucs précis à faire ou pas, voici quelques bases, applicables une fois de plus majoritairement sur peaux blanches (je m’excuse, les mini-Beyonce, je vais essayer de m’améliorer sur les peaux foncées, promis !) :

Interdiction absolue de mettre juste du khôl (de couleur, histoire d’aggraver votre cas) à l’intérieur de la paupière inférieure, sans rien d’autre. C’est horriblement has been (et ça ne met pas l’œil en valeur). Si vous en êtes encore là, vous êtes bonnes pour les mines de sels de bain, au minimum.

Plus la peau est marquée, moins il faut charger le maquillage. C’est pas une raison pour vous maquiller comme une voiture volée à 16 ans pour profiter de vos paupières élastiques.

Bien sûr on a le droit de s’amuser avec son maquillage, voire même de s’enlaidir si on a vraiment envie d’embêter sa mère, mais au final on a toujours intérêt à en faire un peu moins qu’un peu plus, à mon sens.

Bien entendu terminez toujours par le mascara, après tous les autres fards.

Allez-y mollo sur les cils du bas, sinon ça va vous faire des yeux de poupée ou vous vieillir.

Posez votre brosse à mascara à la racine des cils du bas, très légèrement et rapidement, ça suffit à les maquiller juste un peu. En cas de surcharge enlèvez l’excédent avec vos doigts, en pinçant doucement mes cils et en tirant dessus très légèrementt (pfff, impossible à expliquer, il faudrait une vidéo…).

Evitez, quoi qu’en disent les maquilleurs (toujours hyper branchés et vivant dans un autre monde que le nôtre), les fards à paupière rose, rouge ou orangé, sur peau blanche ça donne un peu l’impression qu’on a la myxomatose, je trouve le résultat terrifiant.

Ne croyez pas ceux (en général pas maquilleurs pour un sou) qui affirment que la couleur du maquillage doit aller avec celle des yeux. N’importe quoi. Si vous avez les yeux bleus et que ça vous fait plaisir de porter du vert pétard, ne vous privez pas.

Certaines couleurs de fards mettent mieux en valeur certaines couleurs d’iris, évidemment, mais de là à dire que le violet est interdit aux yeux marron (au hasard), ça me semble un peu simpliste.

La couleur des fards doit aller avec le teint (certains bruns seront terreux sur les unes, pas sur les autres, à couleur d’iris équivalente), les cheveux, l’humeur du jour, le circonstances… et même les vêtements, si on a envie (bien que je préfère toujours un peu de décalage, et que le « tout bien assorti des pieds à la tête » et son côté super appliqué, je sois pas super fan ;-))

D’une manière générale les couleurs claires illuminent et rafraîchissent le regard, les foncées intensifient et
« dramatisent » (et creusent).

Qu’est-ce que je fais ? Je continue ?? C’est déjà hyper long non ?

Bon, OK, je continue, allez chercher du collyre anti-écran ;-)

Voici les étapes d’un maquillage « classique » (le smoky eye de compèt’ fera l’objet d’un post spécial sinon on n’est pas couchées), du plus léger au plus intense, sachant que vous pouvez vous arrêter après chaque étape dès la première, et passer directement à la case mascara, selon votre envie du moment :

– poudrez bien la paupière supérieure avec votre poudre habituelle (ça fait tenir le reste)

– mettez un fard clair sous le sourcil, sur toute la paupière fixe (la partie qui ne cligne pas, donc).

Si vous avez très mauvaise mine, ajoutez-en un peu dans le coin interne de l’œil, presque sur l’arête du nez, ça réveille le regard.

– posez au pinceau à paupières (un petit machin plat) un fard plus foncé sur la paupière mobile, genre du ras des cils à la moitié de la paupière en hauteur, du coin externe à presque le coin interne en longueur.

Mettez-en aussi au ras des cils inférieurs, toujours sans aller complètement jusqu’au coin interne.

Estompez au pinceau pour dégrader la couleur en halo. Mettez-en un peu plus dans le pli externe (supérieur), si vous avez envie. Estompez encore. Résistez à l’envie d’étirer en pointe vers la tempe ;-)

– faites un trait de crayon sombre (noir, taupe, gris foncé, marron…) sur la paupière supérieure, au ras des cils et sans aller complètement jusqu’au coin interne (sans tirer un immense trait sur la tempe non plus ;-)).

Estompez-le ou pas, selon votre envie et la régularité du trait. Si vous voulez un vrai trait d’eye liner bien net, c’est le moment. Je trouve que ça durcit le visage (et en plus c’est chiant à faire), mais chacun sa vie ;-)

– pour intensifier encore plus, vous pouvez passer un coup de crayon à l’intérieur de la paupière, au ras des cils, en haut et en bas (oui comme le khôl de couleur incriminé ci-dessus, mais vous voyez tout ce qu’on a fait avant ? et puis le turquoise est toujours proscrit hein ;-)). Bien sûr ça va couler un peu, ça fait partie du truc, ne le faites que si vous êtes décontractée à l’idée d’avoir l’œil un peu rock.

– terminez par le mascara, donc : une ou deux couches minimum sur les cils du haut en fonction de votre pilosité à cet endroit, très peu sur ceux du bas. Pour éviter les paquets en haut, posez- la brosse à la racine, et étirez-la le long des cils en ziguzaguant légèrement.

Attendez que ça sèche avant de posez une autre couche.

Retirer les paquets après séchage, avec un petit peigne spécial, ou vos doigts (perso je préfère les doigts).

Si vous voulez mettre un coup de recourbe-cils, faites-le pendant que le mascara est humide, il séchera avec la bonne forme.

Si vous faites tout ça avec des fards assez intenses, sans avoir peur de mettre du fard en bas et en travaillant bien le halo, vous arrivez malgré tout à un œil smoky.
Il y a d’autres façons de le réaliser, mais ça marche aussi comme ça.

– coiffez vos sourcils si vous ne l’avez pas fait avant. S’ils sont clairsemés ou que la forme ne vous satisfait pas complètement, ajoutez quelques poils factices avec un crayon à sourcils (jamais noir), et estompez à la brosse.

– n’hésitez pas à passer vos doigts sur toute la paupière supérieure et sous les yeux, pour fondre un peu plus les fards et retirer l’excédent éventuel.

Et pour enlever tout ça (oui quand vous rentrerez à quatre heures du matin complètement pétée, interdiction de vous coucher sans vous démaquiller, sinon vous aurez les yeux pochés) ? De l’huile, c’est le plus efficace. Avec les doigts, une fois de plus ;-) Rincez doucement à l’eau ou à la lotion.

Ca va ou je recommence autrement ? ;-)

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Cheveux et couleurs, l’aventure à domicile

9 août 2006

couleursJe sais pas vous mais moi j’ai des cheveux blancs. Depuis l’âge de 33 ans précisément. Au début je les arrachais (la première qui obscurantise qu’il en repousse dix par racine sera pendue par les pieds au-dessus d’une mine de sels de bain), mais rapidement c’est devenu trop de boulot.

J’ai dû me résoudre à me « teindre les cheveux », comme on disait avant de vouloir avoir l’air branchée, ou à « faire un couleur », en langue du 21ème siècle. Même pas pour le plaisir dites donc, juste pour masquer. Parce qu’autant vous le dire tout de suite, les fils blancs perdus dans une chevelure brune ou châtain, je trouve ça abominable. Un ensemble poivre et sel régulier c’est magnifique, mais des grands fils blancs non. Ca fait négligé. Et plus les cheveux sont longs, plus ça fait négligé.

Tant que les miens étaient longs, je faisais faire ça par Eric, mon coiffeur bien-aimé. Evidemment ça me coûtait un peu de sous, ça se patinait à toute allure, on voyait les racines au bout de deux semaines, la plaie…
Depuis qu’ils font trois centimètres c’est le pied intégral, je peux faire ça moi-même avec une boite de supermarket à 10 €, qui miraculeusement et après des années de galère, donne une couleur normale.
Ca n’a pas toujours été le cas, oulah non. Si vous saviez ce par quoi je suis passée (la même chose que vous, probablement), je suis une grande traumatisée du cheveu coloré.

Alléchée par l’appât du gain et les fameuses boîtes pas chères de la World Company, je ne compte plus le nombre de fois où je me suis retrouvée carotte au lieu de châtain (une fois mes cheveux sont même devenus rose foncé, avec une boite de châtain ça va de soi).

Par une obscure fantaisie de la génétique (ou d’un maître vaudou, allez savoir), tout, absolument TOUT, tourne au roux sur moi. Or cette couleur est une des plus disgracieuses qu’on puisse me coller sur la tête (le blond est pire, mais de peu) : j’ai une tête de brune, des
sourcils noirs, il faut que je sois brune, c’est pourtant simple.
A chaque essai j’ai passé la soirée à pleurer ou à tempêter dans ma salle de bain naine, pour me précipiter ventre à terre chez le coiffeur dès le lendemain.
Mégoter n’est donc économique à aucun point de vue, en fin de compte : ni psychologique, ni financier.

En même temps croire que payer le prix fort assure un résultat satisfaisant est une lourde erreur : dans le salon d’une célèbre chaîne chic et chère, la coloriste hyper pro avec vingt ans de maison a réussi à me teindre en quasi orange, sans comprendre comment c’était possible,
et en finissant courageusement par m’accuser à demi-mots de prendre des médicaments capables de faire tourner les couleurs (lesquels ? le mystère est resté entier). Avouez qu’il fallait y penser ;-)

Et je vous raconte pas mes expériences de jeunesse avec un balayage à mèches trop claires ou trop larges, qui me ravissait littéralement et n’était pas chic du tout.

Quand je serai vieille je laisserai mes cheveux tout blancs, comme M dans les derniers James Bond. Une coupe très courte sur cheveux blancs, ça a une allure folle.

Et vous, vous faites votre couleur vous-même ou vous allez chez le coiffeur vous faire teindre les cheveux ? ;-)

PS spécial été (et après je vous abandonne quelques jours) : si vous avez les cheveux colorés, permanentés ou méchés, n’oubliez pas de mettre de l’huile dessus avant de vous mettre au soleil ou de vous baigner. Ca évite à la couleur de virer moche, et aux longueurs de tourner à la paille (huile de palme, prodigieuse, monoï… c’est pas les produits qui manquent, vous pouvez même opter pour une autre texture si vous êtes pas portées sur l’huile, moi j’adore mais je voudrais forcer personne).

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Ca pue mais c’est bon

22 juillet 2006

weledaComme le claquos quoi. Cette crème sent un peu trop le produit à chiottes à mon goût, mais je veux bien croire que la bio-itude exige certains sacrifices.

Voui parce que Weleda c’est bio. Notez qu’en soi je m’en fous un peu, je suis une très mauvaise citoyenne de la terre et me contente de mettre les bouteilles de San Pellegrino dans une poubelle à part. Ce qui bien entendu ne m’empêche pas de fustiger violemment les automobilistes et les constructeurs de centrales nucléaires.

Mais revenons à nos poneys bios, enfin quoi, non mais.

L’autre jour je suis allée à la pharmacie de Mithra, vu que je déjeunais avec Mithra ça s’imposait (au lieu d’aller à une avant première de Pirates des Caraïbes 2 suivie d’une conférence de presse avec Johnny Depp et Orlando Bloom en personnes et en sublimité surtout Johnny Depp, véridique, je vous mets au défi après ça de venir me traiter de fille superficielle).

J’ai évidemment menacé de complètement péter les boulons et acheter la moitié de la pharmacie, ambiance « puisque je suis là je vais faire des réserves ». Comme si une guerre atomique allait me priver de crème Avène, c’est la version moderne des provisions de sucre et d’huile.

J’ai réussi à n’acheter que deux ou trois trucs hors liste (oui j’y vais avec une liste, tous les garde-fous sont bons dans ce lieu de perdition), ce qui relève de l’exploit surhumain. Et puis d’abord une affaire ça se refuse pas, et si au final je ressors avec neuf produits au lieu de deux, c’est pour faire des économies.

Oui j’en viens au fait, vous énervez pas. J’ai acheté cette crème Weleda à la Rose Musquée parce que je voulais une crème de nuit nouvelle et que j’avais jamais essayé Weleda et que sur la boite y’a marqué « peaux exigeantes ». L’argument massue. Ma peau et plus qu’exigeante, comme moi elle boit 6 litres d’eau par jour et tiraille TOUJOURS. Même en ce moment.

Et ben vous le croirez si vous voulez, mais avec ma rose musquée qui sent les cabinets j’ai la peau méga confort pour dormir, et là je dis : merci les produits bio. Je jure que désormais je jetterai aussi les bouteilles de pinard dans la poubelle spéciale.

Et pis je vais retourner à la pharmacie de Mithra sans Jonnhy Depp, voir si je pourrais pas dégotter d’autres trucs de cette marque qui fait de si jolies tubes roses, c’est irrésistible et tellement photogénique.

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Si on peut même plus se fier aux apparences…

3 juillet 2006

sephoraJe ne suis pas une grande fan de Sephora, c’est pas nouveau. J’y vais pourtant régulièrement parce que c’est un peu moins cher que le Printemps, et encore un peu moins les jours de réducs carte de fidélité.

L’autre jour je me suis faite eue par le marketing de caisse : il y a plein de petits machins rigolos à moins de 10 € près des caisses, et hop on achète ça sans même s’en rendre compte. On dépense 92 € au lieu de 17, si ça c’est pas de l’efficacité marketeuse moi je suis serbo-croate.

Depuis un certain temps ils font des produits de leur marque à eux, qu’ils ont en toute simplicité appelée Sephora Professionnel, pof. C’est pas l’image que j’en avais spontanément, mais je peux me tromper car je suis pleine de préjugés. Quand c’est pas cher il y a toujours une raison, me suis-je dit au début en toisant tout ça de haut.

Mais ma curiosité insatiable pour les nouveautés cosmétiques l’a emporté sur ma condescendance, et j’ai acheté un tube de démaquillant crème unique, c’est moins dangereux qu’une crème de nuit sérum pour les yeux anti-âge pour peau sensible, quelque part. Et à 6,90 € le tube de 100 ml, comparé à mon huile Shu Uemura c’est pas le bout du monde, si vraiment c’était naze je risquais pas de perdre trop d’argent de ma banquière.

Le conditionnement est adapté à mes allées et venues luberonesques (petit, facile à caser, inrenversable dans la trousse de toilette), et l’utilisation simple comme il faut (application avec les mains, rinçage à la flotte, pas besoin de lotion ni de coton, du tout en un comme j’aime).

Bien pratique pour voyager, en somme (hi hi, c’est la première fois de ma vie que j’écris « en somme », j’ai l’impression d’être en 1950 ;-)).

Contre toute attente c’est très bien : ça sent juste la crème (genre Biafine, un truc net et propre), ça démaquille et ça pique pas les yeux. La notice est nulle, il y a marqué : massez votre visage du bout des doigts. Ils parlent pas des yeux. Je suis désolée, si un truc fait les yeux normalement c’est écrit sur la boite, sinon ça veut dire que vous allez chopper la myxomatose à peine vous aurez regardé le produit.

Bref, n’écoutant que mon courage et toute dévouée à la cause facholandienne, je m’en suis foutu plein les yeux et ils ont même pas pleuré.

Il semble donc qu’on puisse acheter des trucs de cette marque sans craindre l’abomination allergique et eczémateuse, je suis presque déçue. Si on ne peut même plus valider ses préjugés par l’expérience, cette dictature bat de l’aile ;-)

PS : je sais, je poste hyper tard alors que je suis là depuis les aurores blêmes, mais je tenais à lire tous les commentaires et à faire le ménage avant tout, parce qu’une fois que tout le monde est connecté c’est foutu, j’ai plus accès à rien jusqu’à minuit ;-)

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Masque improvisé

16 mai 2006

biafineLes filles je viens de découvrir un truc cosmétique super : j’avais plus de masque hydratant, et ma pauvre petite peau souffrait et tirait tant qu’elle pouvait (oui, malgré le fait que l’hiver soit terminé, I am cursed). Après avoir hésité ente le masque à l’huile d’olive, les tranches de concombre et le cataplasme de yaourt au miel (quand je suis désemparée je me tourne vers mon frigo, pas vous ?), je me suis décidé pour une application de Biafine.

Après tout c’est ce qu’on met aux brûlés et aux-coups-de soleillés pour réparer la peau, ça peut pas faire de mal.

J’ai toujours de la Biafine dans ma pharmacie, cette invention géniale ! Ca m’a sauvé de la pelade après bronzette intensive bien des fois.

Donc petit gommage doux, et hop, une couche épaisse de crème sur le visage et le cou (éviter le contour des yeux).

La sensation est extrêmement agréable, à la fois fraîche et réconfortante. Un vrai baume pour mon épiderme assoiffé.

J’ai laissé ça jusqu’à ce que ça soit absorbé par la peau, soit quinze bonnes minutes, et retiré le reste avec de la lotion.

Ma peau est toute rebondie et hydratée, ça lui a visiblement fait du bien. Je suis ravie d’avoir découvert ça, je recommencerai (et vu le prix du tube de Biafine, ça me ruinera pas, pour une fois) !

Edit de presque dix heures du soir : à la suite de vos commentaires riches en infos précieuses, il apparaît que :

Il ne faut pas mettre de Biafine avant de s’exposer au soleil, sinon on brûle.

Pour hydrater les pieds c’est super, mais le beurre de karité est top aussi (mais pas que, génial aussi pour les grandes sécheresses du visage).

La vaseline répare les mains abîmées comme personne, en revanche on est pas encore certaines de son inocuité sous les yeux ;-)

La crème pour bébés Mytosil est loin de faire l’unanimité, en revanche la Derexyl a l’air de plaire pas mal pour ses vertus adoucissantes et hydratants, et peut servir de crème de jour (alors que la Biafine, non).

Il faut changer de crème régulièrement, sinon la peau s’habitue et ça n’a plus d’effet sur elle.

Contre les coups de soleil le yaourt semble très efficace, à appliquer de la même façon que la Biafine, en couche épaisse, et en recommençant jusqu’à ce que la peau ne l’absorbe plus.

La vaseline est super efficace contre les verrues, mais comme le processus est un peu crade je vous laisse aller le découvrir au commentaire n°92 ;-))
Et voilou ;-)

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Fille indigne

2 mai 2006

aqua-copie.jpgComment ?? Tu as un blog depuis plus de six mois et tu n’as pas encore fait de billet à propos du site de ta mère ? Roooooh ! Môvaise fille !

Calmez-vous, je voulais pas faire de népotisme, non plus.

Or donc ma mère est peintre, et pas en bâtiment.

Elle a commencé par la gravure, l’illustration, le dessin, et s’est rapidement mise à l’aquarelle, il y a une bonne trentaine d’années. Mais le temps ne suffit pas à expliquer son talent : elle m’a un jour montré un dessin réalisé quand elle avait cinq ans, la majorité des gens (moi la première) ne seront jamais capables de faire à moitié aussi bien.

Ses dons d’aquarelliste sont salués et reconnus, notamment par ses confrères, c’est une technique particulièrement difficile qu’elle maîtrise parfaitement et à laquelle elle apporte sa créativité douce et gaie.

Elle s’est mise à l’huile je ne sais plus quand, et fait des toiles magnifiques, tout en couleurs éclatantes et en transparences inattendues.

Sa peinture est joyeuse et vivante, poétique et forte. Grâce à elle mon œil a été éduqué à la beauté et à la qualité visuelle très tôt, le sens du beau – et de la couleur – est maintenant fondamental pour moi.

Par ailleurs je trouve souvent assez moche ce que font les autres peintres, à une école pareille on devient vite très exigeante ;-)

PS : l’aquarelle de la photo est ma préférée entre toutes. Et ben elle a été vendue. Dur.

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Femmes du monde, le voyage entre copines

16 avril 2006

indeJ’aime beaucoup l’idée fondatrice de ce tour operator : permettre aux filles de voyager entre elles et de découvrir les femmes du monde dans leur intimité. Parce qu’avec des hommes il est plus difficile d’aller à la rencontre des femmes dans certains pays, et parce que ça fait du bien de se retrouver entre filles pour visiter, se balader, faire du shopping, un hammam…

Femmes du monde propose des voyages en Amérique centrale, Europe, Afrique et Asie du sud est, avec soins du corps traditionnels et petits hébergements de charme pour les adeptes du confort, randonnée et nuits à la belle étoile ou sous la tente pour les baroudeuses.

Evidemment c’est pas donné-donné, mais les destinations sont bien choisies et les services semblent de qualité, ça fait vraiment envie. Raaahh, partir à Essaouira avec des copines et se faire masser à l’huile d’argan en rentrant de la plage ou des souks, quel pied !

L’auteur de la photo est l’Homme ;-)

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Argan, le retour du fils de la suite (copyright Lili)

20 février 2006

arganEhhh oui les filles, toujours d’une logique implacable dans la gestion de mon immense fortune, j’en ai racheté !

J’aime l’idée de me mettre de l’huile d’argan sur la figure, c’est le dernier truc à la mode, je vois pas pourquoi je serais privée de cette hypitude sous prétexte que ça pue et que ça me file des allergies. Non mais.

Et puis j’ai découvert grâce à Anne Cé pourquoi mon huile (refilée à Mouniou entre-temps) sentait aussi mauvais.

Je ne saurai vous engager trop vivement à lire l’article en entier, c’est très instructif (et assez dégueu, j’ai envoyé le lien à Mouniou, elle a balancé son flacon à la poubelle illico).
Si vous avez la flemme de le lire, vous serez fouettées, mais je vais quand même vous résumer le truc grosso modo parce que je suis hyper gentille : l’huile d’argan est faite à partir des amandes qui se trouvent à l’intérieur du noyau du fruit de l’arganier, dans une coque (comme dans les abricots, par exemple). Cette coque est très dure, et très galère à casser. Les chèvres aiment beaucoup les fruits de l’arganier, qu’elles gobent tout ronds, et … hum… elles se débarrassent ensuite des noyaux par les voies naturelles. Après le passage dans leur intestin, la coque du noyau est plus facile à casser.

Les femmes qui font l’huile récoltent des fruits « propres », mais aussi des noyaux passés par les chèvres, et mélangent les deux dans des proportions plus ou moins heureuses.

C’est ça qui donne l’odeur, tout simplement : ça sent le caca de chèvre (et non le chameau faisandé, on était loin de la réalité, les filles).

Sympatoche non ? Enfin c’est du caca bio, on peut se réconforter avec ça, mais ça donne pas hyper envie de se le coller sur le visage pour autant, et je ne peux reprocher à Mouniou de s’être débarrassée de ce truc puant.

Truc que j’avais payé 31 €, je vous le rappelle, vendu sous la marque des Bains du Marais. Du coup j’ai moins envie d’essayer leur hammam, je trouve ça moyen classe de vendre des produits faisandés…

Mais revenons à nos poneys.

Comme j’étais frustrée dans ma hypitude et qu’ils avaient reçu des stocks chez Nature et Découvertes, je m’en suis acheté un flacon pour moitié moins cher, et qui ne sent que la noisette grillée comme il se doit (je précise que Marion a un flacon des Bains incriminés qui ne sent rien de suspect, je suis tombée sur la mauvaise chèvre, si j’ose dire).

L’huile est d’une belle couleur claire, alors que l’autre était un peu brunâtre, berk !

Et ma peau a l’air de supporter ça sans allergie, ce qui me permet de me prendre pour une top model tous les soirs dans ma salle de bain naine, quand je m’en oins délicatement. Je mets même pas de crème après, tellement je trouve ça le comble de la hype de n’avoir que ça comme soin visage le soir !

Et pis c’est antiradicalaire, donc je vieillirai jamais, c’est un bon argument.

Bon vu qu’il fait maintenant 10 degrés au lieu de – 72 comme il y a deux semaines, je peux pas vous dire ce que ça donne sur l’hydratation, mais ça me fait plaisir, et finalement c’est souvent ce qui compte le plus, dans l’utilisation d’un produit ;-)

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