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Rincer à l’eau

5 février 2008

J’ai eu DEUX fois cette semaine, avec deux personnes différentes, la même conversation MAJEURE autour du rinçage à l’eau (du visage, pas des intestins de poissons ; allo ?? on est sur « mon blog de fille », pas sur « pêche à la mouche et vermisseaux »).
J’y vois un signe du ciel me criant que le monde ne sait pas mais que le monde doit savoir, et vous rapporte, pour votre édification personnelle et le sauvetage de votre visage, cette conversation historique :

Ma copine / ma sœur (songe à la douceur… ah oui pardon, l’atelier poésie c’est pas ici) :
– j’ai horreur de rincer à l’eau, je m’en fous partout et ça rince pas bien.
moi :
– comment se fait-ce ? (de rat, comme dirait ma mère qui est super distinguée) Tu t’y prends comment ?
– ben je mets de l’eau sur ma figure, c’te question.
– j’entends bien, mais tu la mets avec quoi ?
– ben avec mes mains ? What else ?
– aha ! Evidemment dans ce cas ça rince pas parce que la peau des mains c’est lisse donc ça agrippe pas le démaquillant, et en plus tu t’en fous partout c’est normal, moi aussi si je fais ça je suis obligée de me désapper
entièrement avant parce que ça splatche jusque sur mes pieds.
– ben oui mais tu fais comment ?
– avec un gant de toilette tiens !
– mais c’est pas nid à microbes ?
(à cet instant je dois avouer qu’un sourire victorieux se dessine sur mes lèvres)
– j’en change tous les jours. J’ai des tas de gants de toilette. Un gant de toilette ça coûte pas cher, j’en achète plein. Une seule utilisation et au sale. De temps en temps je les lave à 90°, et roule !
– han, pas bête !!

Et voilà.
Majeure je vous dis.

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Les Branques* de ma vie, par Fanchette

4 juillet 2007

« Branque mot de l’argot pour âne ; nul ; raté, minable ; imbécile, niais ; fou ; client (de la prostituée) – commentaire de Fanchette : heu sur ce dernier point, c’est tout de même exagéré !

Dr Intello / Mr Disco-night

L’option éjection automatique vient de s’activer pour le dernier Branque en date. L’affaire est encore douloureuse, quand je le vois j’ai des envies de meurtres. Le dernier modèle en date est donc un Dr Jekyll et
Mr Hyde, version Dr Intello / Mr Disco-night. Discret mais non moins
remarquable le jour, il turbine des neurones dans un environnement louable et une noble tâche. En dehors des heures ouvrables, cet honorable intellectuel se transforme en zombie de la nuit. Vous me direz, c’est au petit matin que je l’ai croisé, je ne vais pas me plaindre ? Hé ben si (sinon, comme dirait Hélène, c’est pas drôle). Chef de bande des déjantés du soir, ce délicieux noceur est entouré d’une cour qui n’aspire qu’à décrocher un de ses regards…
Évidemment, il a fallut que le regard en question tombe sur moi, innocente proie parachutée dans un univers parallèle : ça veut dire que voui j’étais là, mais (presque) par hasard ! Ok il était 5 h du mat, le hasard avait assez duré.

L’amant de bureau
Pour le Branque précédent, j’avais bafoué la règle de base No Zob in Job. J’ai donc été punie. Il faut dire que le modèle cumulait les tares, j’ai donc été doublement punie. Plus ou moins marié (oui c’est possible, c’était une sorte d’intermittent du mariage), l’amant de bureau avait un côté très pratique : on se voyait tous les jours et comme les mœurs de la boîte étaient particulièrement libérées, on menait allègrement une double vie. Enfin,
à lui la double vie, à moi la demi-vie ! Seize fois je l’ai quitté, quinze fois j’y suis revenue : la loose.

Robinson l’artiste romantique
Pour faire bisquer l’amant de bureau, je me suis laissée séduire par un artiste. Pour tester la résistance d’un homme qui trompe sa femme, regardez-le se faire souffler sa maîtresse sous ses yeux : un grand moment d’émotion. Évidemment, l’artiste maudit est romantique : il vous kidnappe et vous emmène dans une île déserte (ou quasi). D’où vous n’avez qu’une idée au bout de quelques heures : fuir pour rejoindre l’amant de bureau, que vous
culpabilisez d’avoir laissé tomber. Lui se console dans les bras de sa femme, mais ça, votre cerveau de jeune maîtresse ne l’intégrera jamais, n’essayez même pas… Vous avez juste oublié que pour déserter une île déserte il faut 1/ nager longtemps ; 2/ avoir prévu un bateau de secours. Vous devez donc patienter deux longues journées (et deux longues nuits, rappelez-vous c’est un romantique) que la navette vienne vous libérez. Depuis, vous êtes championne de planche à voile, question d’autonomie.

Le hot-branque on line
L’histoire précédente est à peine plus crédible : j’ai dégoté un Branque en ligne, même pas sur Meetic, on ne peux donc pas dire que je l’avais cherché !
– En pleine panique, après 20 mn d’attente au son d’une musique crispante : “Allooooo, tout a disparu de mon écran, j’ai rien touché m’sieur, j’vous juuuure, aidez-moi !”
– Voix sensuelle de Mister-dépannage-Pécé : “Voulez-vous m’épouser ?” Parce que dans hot-line, y’a hot ! Je vous livre la version résumée, car il nous a quand même fallut de longues heures de conversations surtaxées et de mails torrides (zappes ma pram et dézippes ton disque dur !) pour arriver à cette situation. Hot-branque a rapidement succombé au virus “I love you” : j’ai déconnecté. Maintenant je m’épile avant d’appeler le service dépannage de chez Darty, on n’est nulle part à l’abri d’une rencontre incongrue.

À force d’expériences (encore n’est-ce là qu’un résumé des cas les moins pathologiques), j’ai compris que le Branque ne se transformerait jamais en Homme de ma vie encore moins en Crapaud charmant, malgré mes baisers
langoureux. J’ai donc pris une grande décision : dorénavant, j’évite les Branques. Mais le problème avec les Branques, c’est qu’au début, z’ont pas l’air branque ! Les filles, je vous en conjure aidez-moi : filez moi vos plans anti-Branques…

Signé : Fanchette ».

Edit : Fanchette doit s’absenter toute la journée pour le boulot, et ne pourra donc vous répondre que tard ce soir ou demain matin, ne lui en veuillez pas ;-)

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Best Of 2006

31 décembre 2006

A l’instar (comme disait le regretté Desproges) des magazines féminins, je me la raconte ma race et vous propose, pof, une sélection de ce qui a marqué, niveau girlitude bloguesque, mon année 2006.


Janvier :
découverte de la tondeuse bikini, des étiquettes qui grattent et de Sayid.

Février :
première soirée Facholand et troc, déception face aux capacités hydratantes de l’huile d’Argan.

Mars :
découverte des K Jacques et de l’anti-cernes Mac.

Avril :
débats sur la contraception, la solitude (choisie ou subie) et le déodorant.

Mai :
grand moment de rigolade autour des sièges de toilettes, premiers masques à la Biafine, rêve érotique raté.

Juin :
coup de foudre pour Zidane et Irshad Manji, débat sur les régimes et découverte de la crème Nok.

Juillet :
abdication devant la canicule et achat de Birkenstock, débat sur le non désir de maternité (ou l’inverse), délire zidanesque.

Août :
bonne rigolade autour de la couleur du PQ
, joyeux partage à propos de Nicole de Buron, lamentations devant la laideur des meubles de bureau.

Septembre :
débat autour des réactions maternelles face à l’homosexualité des filles, réclamation de diamants et découverte des hot pants.

Octobre :
emballement pour le maquillage Armani, grand débat autour de la drague de rue et sortie de La souris dans le potage.

Novembre :
découverte de Malika Oufkir, début des interviews mère-fille-blog, leçons de maquillage et premier papier dans Cosmo.

Décembre :
droit de vote féminin, échange mondial d’agendas, sortie de La chambre d’Albert Camus et localisation des facholandiennes dans le monde.

Ne ricanez pas, ce sont douze mois de la vie d’une femme que vous avez sous les yeux ! ;-)

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WHAT is your favorite colour ?

17 décembre 2005

couleursVous avez vu Monthy Python Sacré Graal ? Vous vous souvenez de cette espèce d’ermite qui pose des colles aux Chevaliers, que s’il foirent leur coup ils sont balancés dans un précipice ? A un moment il pose brusquement cette question de sa voix éraillée, ça m’a toujours fait hurler de rire.

Oui bon bref, revenons à nos poneys.

La première chose que je remarque chez quelqu’un, ce sont ses couleurs, c’est super important pour moi, ça accroche immédiatement mon œil.

Je ne remarque pas la couleur que chez les gens d’ailleurs, elle m’appelle partout : elle me frappe en architecture (mauvaise pioche avec Paris tout gris) et évidemment en déco, elle claque dans les tissus, chatoie dans les cheveux et les épidermes, ruisselle dans le soyeux d’un cuir ou les reflets d’un sautoir.

Mes couleurs préférées sont à merveille représentées par cette ravissante pochette, Petite Mendigote of course. Je viens de l’acheter, avouez qu’avec une texte pareil je pouvais pas la laisser dans la boutique.

J’ai une passion délirante pour le beige-marron-taupe-vieux rose-écru-blanc. Et le jean. Je porte que ça, quasi. Du kaki de temps en temps, surtout l’été (j’adooore les treillis).

Quand j’entre dans une boutique, je me dirige vers les rayons en fonction des couleurs (c’est du bol, c’est comme ça que c’est rangé). En fonction des prix aussi (toujours le plus cher ou le pas soldé), mais c’est un autre débat, reviens à ton sujet ma fille.

Donc le rayon noir j’y vais jamais. Ou alors quand j’ai usé mon col roulé noir au bout de 42 ans, vu comme je le porte souvent. C’est pas que je trouve pas ça joli, le noir. C’est que je trouve ça trop facile, et pas intéressant.

J’en porte seulement les jours où je sais pas quoi mettre. J’ai mis au point une tenue spéciale, qui m’évite de mettre à sac mon armoire pendant 4 heures sans résultat. Dans ce cas je refuse de me prendre le chou, je saute dans mon pantalon de smoking et mon col roulé noirs, j’enfile mes converse blanches, et roule (oui bon pas au mois de juillet, mais là on est en hiver, je fais dans le truc de saison voyez).

Alors que les couleurs de terre, le chocolat (et oui, on y arrive finalement !), l’écru, le blanc, je trouve ça sublime.

Quant au vieux rose ça me rend hystérique tellement j’aime ça. Je suis capable d’acheter un truc vieux rose juste parce que c’est vieux rose (genre une tente alors que j’aime que les 5*, ou une combinaison de ski alors que l’hiver je vais à la plage en Inde).

Comme j’achète que ces couleurs là, TOUT va ensemble dans ma garde-robe. Si tout était noir aussi, vous allez me dire. Yep, mais ce serait moins amusant.

Quand on me dit que 60% des français préfèrent le bleu, ça me fait doucement rigoler : vous en voyez beaucoup des gens habillés en bleu dans le métro, à part les flics ?

Bon OK depuis deux saisons le turquoise des années 80 est à la mode, mais peu de gens en portent finalement (moi j’ai juste un string et une étole turquoise, les deux ensemble avec juste des Converse kaki, c’est du meilleur effet).

Pour les pantalons, sortie du jean je vois rien que me mette en transe. En plus le jean ça va avec TOUTES les couleurs. Et plus encore avec le beige-marron-vieux rose-écru-blanc-kaki. Sublime, rien à dire.

Ah au fait, j’essaye de ne jamais avoir plus de deux couleurs dans ma tenue. Au-delà je trouve ça pas harmonieux. Bon après, certains jours je compte le jean comme une couleur, et certains jours je manque d’idées donc je le compte pas ;-)

Et j’harmonise pas mon maquillage à mes vêtements, non plus, on n’est pas en 1954.

Il y a des couleurs que je porte jamais parce que je trouve ça atroce (ça n’engage que moi, allez pas vous vexer si vous avez peint toute votre maison de campagne dans cette teinte) : le prune me fout un cafard à crever, le vert pas kaki, le rouge foncé, le bordeaux et le bleu marine me font penser aux habitants de Montfort l’Amaury (des cathos coincés de la vallée de Chevreuse). Le bleu nuit ne me semble tolérable que couplé à du noir chez un créateur japonais ou belge. Le violet c’est bon on n’est plus en 1982, et le mauve j’en portais quand j’étais étudiante en droit, j’ai eu ma dose merci. Le jaune me donne envie de hurler d’horreur quel qu’il soit, et le gris je trouve ça OK en cachemire, et chiné only.

Ben oui, Facholand, ici aussi… ;-)

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