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sur mon lavabo #

Le parfum, par Klochette

23 juin 2010

o-toi-lectrice

“C’était un samedi, au mois de juillet.
Le soleil avait passé la journée à faire cuire la ville, qui dégageait sur la fin de l’après-midi une odeur de sable, et de pneu surchauffé.
Le ciel commençait enfin à s’assombrir, et l’orage des soirs d’été s’annonçait.
Moi je marchais, à l’heure étouffante, en m’appliquant à ne pas penser, ou plutôt à ne penser qu’à des choses sans importance.
Cette robe était jolie, mais trop claire ; j’avais une lessive à étendre ; et le grand brun croisé il y a quelques minutes à côté de la fontaine était très beau.
Les fins de journée les plus réussies sont celles où l’oisiveté tient lieu de loi. Parce que rien n’est prévu, tout devient possible.
Une rencontre, une invitation à dîner, l’achat d’un nouveau bouquin  juste avant la fermeture de la librairie.  Et les premières pages, à la terrasse d’un café.
Un coca light, s’il vous plait ; avec une paille, des glaçons, et une rondelle de citron. Sourire du garçon, et le temps continue de s’enfuir.
C’était un jour comme ça. C’était le Café de la Place. C’était un coca light, et un recueil de nouvelles, Maupassant, « le verrou et autres contes grivois ».

L’ambiance a changé d’un coup, au moment où l’odeur d’écorce d’orange amère est venue me tirer des lignes imprimées où je m’abîmais. Une silhouette passée très vite, passée très près. Une ombre, pas même entrevue, mais une certitude, c’était toi.
Cinq euros balancés sur la table, gardez la monnaie. Maupassant remballé, la table qui valse, la mémé assise à côté qui braille.
Pardon madame, mais c’est une urgence.
Je me suis mise à courir, en cherchant dans l’air les atomes d’orange. Une rue en courant, virage à gauche sur les pavés disjoints.
On dirait une carte postale, de Corse ou de Toscane. Le soleil est là, entre les deux rangées d’immeubles, et les nuages gris essaient de le gommer.
A contre jour, je te vois remonter la rue, et je te suis.

J’ai ralenti la course, je marche presque tranquillement.
Je t’observe, je te hume.
Les effluves d’agrume  fouillent ma mémoire.
Je me souviens de toi, et de nos nuits à deux, et des matins au lit.
Je me rappelle les ballades dans Paris, les virées à moto, les départs imprévus.
Et puis ton parfum, ce parfum ensoleillé, qui faisait de ta peau une gourmandise.
Il y avait, au creux de ton épaule, une odeur de fleur d’anis, et moi, je m’en imprégnais, quand je t’embrassais là.

Je me rappelle comme j’aimais me précipiter dans la salle de bain dès que tu en sortais. Tu t’aspergeais de parfum, et quand tu posais la bouteille carrée, ça faisait un grand clac. Tu disais  que le verre du flacon contre l’émail du lavabo faisait le bruit d’un baiser, et tu sortais très vite.
Moi je prenais alors une douche à l’orange, qui avait l’odeur de ton odeur. A contre jour, je te vois remonter la rue, et je te suis.

Je me rappelle ton rire bruyant et tes yeux verts, tes cheveux bouclés et ta peau curieusement abricot. Je me souviens que tu m’expliquais des choses, et que tu n’écoutais rien.
Les journées étaient belles, et les nuits plus encore, quand elles sentaient le parfum pour homme.
J’aimais ton parfum, et je t’aimais toi.
A contre jour, je te vois remonter la rue, et je te suis.
Tu ne m’a pas vue, mais on dirait que tu fuis.

Je me souviens des matins où tu partais. A Londres, à Moscou, à Berlin, c’était le lundi. Quand tu n’étais pas là, c’est moi qui m’aspergeais dans la salle de bain, c’est moi qui m’inondais de ton odeur. J’attendais que tu reviennes pour te rendre ton parfum. Tu retrouvais tes arômes, je les goûtais chaque fois, pour que tu sois à nouveau mien.
Je me souviens du soir où tu n’es pas rentré, c’était un vendredi. Je me suis mise à attendre. Je me suis aspergée, tous les matins dans la salle de bain, de ton parfum à l’orange, et j’ai vidé le flacon.
Je me rappelle des journées vides, des nuits chargées seulement de l’odeur de la solitude. Je me souviens des gouttes salées qui tombaient de mes yeux.
A contre jour, je te vois remonter la rue, et je te suis.
Tu ne m’as pas vue, mais on dirait que tu t’enfuis.

Le soleil est bas maintenant, moribond déjà, et l’air se charge en électricité, le sol vomit sa chaleur.
Ton image est brouillée par les éthers urbains, mais je te sens, et je te suis.
Je me souviens de ton absence, de la souffrance animale, qui m’a rendue sauvage.
Alors la rage monte en moi, comme le magma dans les cratères volcaniques avant  l’éruption.
A contre jour, je vois que tu atteins le bout de la rue, et je te suis.

Je me remets à courir.
A contre jour, je vois que tu tournes, au bout de la rue, et je te poursuis.
Je me souviens que tu es parti sans dire au revoir, et que tu m’as blessée à mort.
J’ai envie de te hurler des mots, en pleine rue, alors je te poursuis.
Enfin je te rattrape, enfin je peux t’atteindre. Tu te retournes d’un coup et je me cogne à ton épaule.
Ton parfum m’envahit, je lève les yeux vers ton visage.
Et l’inconnu me demande : « tout va bien mademoiselle, vous ne vous êtes pas fait mal ? ». Et moi je dis non, à cet homme. Cet homme que je ne connais pas, qui porte ton parfum.

Signé : Klochette”

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Vous vous démaquillez dans le lavabo ou sous la douche ?

8 avril 2010

Non parce que j’avais une copine qui se brossait les dents sous la douche, donc je me dis : ça se trouve, y’en a des qui font la même chose pour se démaquiller ; genre d’une pierre trois coups.

Moi je me démaquille au-dessus du lavabo, et non je me fous absolument pas de l’eau partout vu que je me jette pas des grandes palanquées de flotte dans la figure, je fais ça soigneusement avec un gant de toilette (voir ici). Tout ça est donc hautement maîtrisé (de toute façon j’ai pas le choix, si une seule goutte d’eau me coule dans la manche je fais une crise de nerfs comme un vampire arrosé d’eau bénite).

Voilàààà, c’était le billet fascinant du jour.

PS : je sais, la photo n’a aucun intérêt ; mais il en fallait bien une et puis maintenant vous saurez que, lorsque j’évoque ma  “salle de bains naine”, ça n’est pas un vain mot ;-)

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Avène, Eucérin

28 décembre 2009

ma peau carbure 18

Baume émollient Trixéra Avène (génial pour le corps quand il fait froid)

Gel nettoyant émollient Trixéra Avène (sur le bord de mon lavabo, pour me laver les mains sans les niquer ; bien, mais pas autant que l’Huile Lavante pour les mains d’Eucérin, qui est juste le MEILLEUR PRODUIT DU MONDE pour qui se lave les mains 40 fois par jour)

Huile de douche PH5 Eucérin (très agréable, anti-desséchante sans pour autant être huileuse, en réalité)

Cold Cream Avène (pour mes coudes)

Crème pour les mains PH5 Eucérin (pas mal du tout, super pour les gens qui n’aiment pas quand ça reste gras après avoir crémé leurs mains).

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Maquillage yeux bleus – Les yeux de Broutilles

7 décembre 2007

Voici ce que nous dit Broutilles :

« Je sais, on me le dit souvent, mes yeux sont…. très bleus… Le problème, c’est que je les trouve petits, et qu’avec l’âge (cf. les rides tout autour !!!), ça ne s’arrange pas ! Dites, ça vous fait pareil à vous, les quadra ou presque,
les yeux qui disparaissent ???

En plus, oui, j’ai des cernes, mais pas bleus, juste marqués, qui font un creux, quoi. Je ne sais pas comment les planquer.

Les sourcils, je ne leur fais rien du tout, j’ai peur de déraper… La seule fois où je l’ai fait faire par une esthéticienne (cet été), berk ! J’ai eu beau lui dire d’arrêter, je suis sortie de là en me sentant toute nue !!! Le but était “d’ouvrir” mon oeil pour l’agrandir, je n’ai pas été convaincue.

Je me maquille toujours de la même façon, en forçant plus ou moins sur le crayon et le fard, brun (voir photo) ou prune. Je mets d’abord mon crayon noir au ras des cils en haut et en bas, puis je l’étale avec mon pinceau, enfin mascara noir et hop…

Et c’est bizarre, on dirait que je mets du mascara sur les cils du bas et pourtant non, je ne le fais jamais, sinon on dirait que je viens de pleurer…

Le truc, c’est que si je mets un trait plus marqué et/ou plus large et plus de fard, j’ai un regard de killeuse qui peut mettre mal à l’aise (moi, ça me dérange quand je surprends mon regard dans le miroir !!!) et mes yeux ont l’air d’autant plus petits je trouve.

Si vous pouviez m’aider à avoir des yeux de manga sans qu’ils vous fassent mal à l’estomac… »

Voilà ce que j’en pense :

Tes yeux sont hallucinants et magnifiques, des yeux de loup !! Waow !!! Je suis hyper impressionnée !

Pfff, ça va être dur de te donner des conseils, tu sais exactement ce qui te va et tu te maquilles super bien ;-) Essayons néanmoins de trouver quelques trucs qui tiennent debout à te suggérer ;-)

Alors déjà on peut faire quelque chose pour les sourcils : je trouve aussi que ton regard pourrait être ouvert par une épilation du dessous.
Je t’ai bidouillé un truc sous photoshop, regarde, ça ne change pas radicalement mais ça fait un peu plus net non ?

Bon cela dit, leur ligne est impec, donc si ça te stresse, n’y touche pas, ça vaut toujours mieux que de tout fiche en l’air ;-)

Pour le maquillage, la seule solution pour arriver à imaginer quelque chose de nouveau est de regarder uniquement ta photo pas maquillée sinon on est complètement perturbée par le résultat hypnotique que tu obtiens d’habitude ;-)

Pourquoi n’essaierais-tu pas, au lieu de définir de façon précise le contour de l’œil, de poser un fard taupe à peine satiné en halo, en remontant un peu sur la paupière fixe pour tirer le regard vers le haut ? Avec une pointe de fard
clair au milieu de la paupière fixe, juste sous le sourcil.
Et un fin trait de fard taupe hyper léger sous l’oeil, fait avec le pinceau utilisé pour la paupière supérieure et sans reprendre de couleur dans le boîtier.

Sinon je me demande si le fameux fard bleu ardoise qui n’existe pas ne pourrait pas être une jolie solution pour mettre en valeur tes iris sans te donner un « regard de killeuse », comme tu dis ;-)
Posé de la même façon que le taupe, et avec la touche claire aussi (sauf si ça te gonfle d’acheter un fard clair, c’est un petit détail en plus, ça ne changera pas rigoureusement le résultat ;-).

Avec juste du mascara noir en haut, et surtout pas de trait noir au ras des cils, ni en haut ni en bas, pour ne pas durcir le regard et faire de contraste trop violent avec tes iris.
Si tu tiens à garder le trait de crayon, fais-le plutôt en gris foncé ou en brun, c’est plus doux.

Pour les cernes en creux je sèche, je ne vois pas comment leur redonner du relief, en quelques sorte.

Pfiou, pas facile… Qu’est-ce que tu en penses ? Et vous les filles ?

La suite !

Broutilles :

« Merci à toutes pour votre aide. Cela dit, je dois ajouter que grâce à vous, toutes les femmes de ma famille à qui je comptais offrir un diamant à Noël se verront avec un saucisson dans leur paquet : je me suis ruinée en maquillage !!!

J’ai commencé par m’acheter un crayon gris (Couleur Caramel) pour remplacer mon noir habituel. Vous aviez raison : avec ça, le bleu de mes yeux est moins “violent” ou glacial ! C’est le crayon que j’ai utilisé pour toutes les photos.

Sinon, il est très difficile de trouver des fards sans paillette, l’effet arbre de Noël ayant apparemment déteint sur les palettes des maquilleurs… Et je n’aime pas les paillettes… c’est ce que je me suis vue expliquer à la vendeuse, déguisée elle-même en sapin de Noël si j’en crois le magnifique nuage de paillettes qu’elle s’était collé autour de chaque oeil la pauvrette…

En plus, apparemment, je ne suis pas douée pour repérer les couleurs dans les présentoirs des parfumeries : ce que j’ai pris pour un gris s’est avéré être un bleu ciel (pas de photo, je déteste) et ce que je pensais être un taupe
s’est révélé être un gris (Lancôme G30, voir photo). Pour ma défense, je dirais que le “taupe” est un concept modesque qui n’a d’égal que le “bleu canard” des années 80 en ce qui concerne sa perception somme toute très personnelle…

Et comme je pensais à ce moment-là ne pas être équipée du gris qui m’avait été conseillé par plusieurs d’entre vous, j’ai aussi acheté un gris-gris, une palette Gemay qui gratte la paupière quand on l’applique et qui se compose d’un gris clair et d’un gris foncé. 18 ans que je ne m’étais pas maquillée en bicolore !

Là ou je suis contente, c’est que je crois sans me vanter avoir trouvé le St-Graal de ce blog : LE BLEU ARDOISE !!! Il s’agit du “Faded Denim, n°105” de chez Clinique (voir photo). Qu’en pensez-vous ? C’est pas bleu ardoise ça ?

Pour finir, la photo qui tue : un bleu très bleu de chez Couleur Caramel, infernal à appliquer tant il est volatile, j’en avais jusque sur les joues ! Hélène, tu peux utiliser la photo pour ton jeu “yeux bleus”… C’est le seul maquillage pour lequel j’ai utilisé mon crayon noir, pour faire un truc plus ludique que beauty.

Ah, et aussi : mes sourcils ! Qu’en dites-vous ? Je crois bien que vous aviez raison en parlant d’ “élagage” du sourcil : quand j’ai vu le nombre de poils tombés dans le lavabo, j’ai pris peur !!! »

J’en dis :

Ah c’est fou la différence que ça fait, sans crayon noir !! Ca te fait le regard bien plus doux, c’est génial !

J’aime particulièrement les photos 2 et 3, je crois que ce sont mes préférées, tes yeux sont magnifiques et particulièrement bien mis en valeur dessus !

Et je confirme, le Faded denim Clinique est ce qui se rapproche le plus du bleu ardoise dans l’état actuel du marché ;-)

Je me demande si tu ne devrais pas réessayer un vrai taupe, je suis sûre que ça t’irait super bien. Pour ne pas te gourer une fois devant le présentoir, tu as le Satin taupe chez MAc, qui en plus d’être facile à trouver, coûte 15 € au lieu de beaucoup plus chez Lancôme ;-) Tu nous ferais un essai ? ;-)

Pour les sourcils c’est chouette parce qu’on n’a pas du tout l’impression que tu en as retiré beaucoup, et ça t’ouvre le regard juste comme il en avait besoin. C’est vraiment joli.
Juste sur le sourcil droit (dans la vie, pas sur la photo ;-), tu as une petite « pointe » sur le dessous, près de l’oeil : tu dois pouvoir enlever deux ou trois poils pour avoir une ligne inférieure plus souple.

Que t’en semble ? Les filles ? Elle est belle notre Broutilles hein !

La suite de la suite :

Broutilles :

« Je viens de refaire des essais avec le fard Bobbi Brown n°6 Stone, puis le duo Dior n° 545. Ben, je crois que je vais adopter les deux ! »


J’en dis…

…que le taupe te va super bien, surtout quand il est clair comme ça, il met ton regard en valeur sans le
fatiguer, et ça swingue un peu plus que du gris.

Je crois que ma préférence va au Bobbi Brown, même si je suppose que le Dior est 10 fois plus agréable à travailler et tiens beaucoup mieux ?

J’en dis aussi que tu avais raison, à propos de la frange : quand j’ai vu ces deux photos côte à côte, il m’a sauté aux yeux que tu étais plus belle avec que sans, ça fait un écrin à ton regard ;-)

Les filles ? ;-)

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Pourquoi les tubes sans clapet ??

30 avril 2007

J'aimerais qu'on m'explique une chose, simple en plus : pourquoi certains tubes de cosmétiques ont des clapets, et d'autres des bouchons qui se vissent ?
Parce que c'est un peu l'avenir de la femme, le clapet : qui n'a jamais couru à quatre pattes après un bouchon vicieux roulé sous un placard ? Qui n'a jamais fait tomber malencontreusement un mini-bouchon de crème pour les yeux dans le trou du lavabo ? Hein ? Qui ?
Je pose donc la question : quel vice pousse les fabricants de cosmétoches, qui devraient pourtant nous bichonner comme des bêtes vus les sous qu'on leur rapporte, à fabriquer encore, en 2007, des tubes sans clapet ??
Cette question m'assaille furieusement à chaque fois que j'essaye de reboucher un tube à l'ancienne mode : ça marche jamais du premier coup, ça se visse de traviole, le bouchon saute et roule sous le lavabo, c'est très rare d'y échapper.
Si on me donne une bonne raison je suis prête à abandonner la lutte pro-clapet, mais il me faudra des arguments drôlement étudiés, le sujet est grave.

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Ma coiffeuse vient chez moi, j’me la pète !, par Nathouille

25 avril 2007

« Bon, la dernière fois je vous ai montré la part intellectuelle de ma personnalité. Je suis une lectrice patentée, j'aime le silence de la nuit et patati et patata… Passons maintenant aux trucs VRAIMENT importants, de ceux véhiculent nos vraies valeurs à nous les girls, ceux qui font l'essence d'une fâââme… (Comment ça, j'en fais trop ??)
Voilà.
J'ai écumé tous les salons de coiffure de mon quartier. J'ai laissé toutes les shampouineuses du secteur s'essayer à des massages et des soins sur mon pauvre cuir chevelu (Vous êtes instit vous, vous savez ce que c'est que les débutants !!)
Je suis, le plus souvent, ressortie du salon de coiffure avec sur la tête, quelque chose ressemblant au croisement de Pocahontas et de Rika Zaraï (si si c'est possible !!), j'ai pesté contre les additions indécentes, les coupes ratées, les couleurs tellement discrètes qu'invisibles, et… en rentrant je me suis roulée par terre en me rappelant que :
-1 Mon Prince allait hurler en découvrant et ma tête, et la facture
-2 Qu'il allait falloir payer la baby-sitter de Little Monster en plus ce désastre…

Et puis j'ai rencontré Kathy.

Qui est à la base la copine d'une copine.

Et qui est aussi coiffeuse à domicile.

La première fois qu'elle est venue, Kathy n'a pas coupé mes cheveux. Non, on est juste resté une heure à PARLER de mes cheveux, de ce que je désirais en matière de coupe, de couleur, de mèches… J'ai feuilleté des catalogues de modèles, j'ai tripoté des méchiers. C'était top.

Puis elle est revenue, avec son énorme valise, et sous le bras, son lavabo portatif (bon vous savez le truc là…), et elle m'a fait le grand jeu : couleur, mèches, coupe et brushing. C'était génial, on a pris le thé pendant que ma couleur prenait, elle m'a fait une coupe nickel, moderne, et facile à entretenir. Elle a pris son temps, elle ne m'a pas cramé avec la douche, elle m'a fait un long massage délicieux, et le brushing était tout lisse comme j'aime (vade retro Rika Zaraï !)
Et on a papoté, et découvert qu'on avait plein de choses en commun.
J'ai trouvé une coiffeuse, et j'ai gagné une copine.
Mais la facture ? Me direz vous … C'est méga cher une coiffeuse à domicile ! Et ben pas tant que ça. Ce n'est pas moins cher que chez le coiffeur, c'est plutôt du même topo. Mais pensez donc au service les filles ! Vous êtes chez vous et vous vous laissez papouiller, vous n'avez pas à attendre deux plombes chez le coiffeur en compagnie du dernier Voilou les Potinous , ni à reprendre la voiture en sortant. Vous êtes chez vous vous dis-je !
Et en prime, pour les détentrices de naines de moins de 8 ans, comme moi, pas de baby-sitteuse à payer, et pas non plus de gamine à traîner chez le coiffeur (Mamaaannnn, j'm'ennuuuiiiiiieeee, quand est-ce qu'on reennntre ? etc…)
Bon, ça dépend bien sûr de sur qui vous tombez… En ce qui me concerne, ça a été génial, et je continue à succomber sans un remord à ce confort.

Signé : Nathouille ».

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