Il était là, tout simplement, par Gloria

2 janvier 2008

« Un samedi de décembre, je me suis préparée avec un peu plus d’attention que d’habitude.

Je partais rejoindre un homme que je connaissais depuis plus de 30 ans. Cela datait d’avant mon mariage.

Nous allions mettre un terme à notre relation.

Je savais depuis quelques jours qu’il allait commencer une nouvelle vie.

Sans moi.

Nous avons parlé de banalités, l’émotion étant trop forte.

Je n’ai pu retenir mes larmes devant lui. Il m’a embrassée.

J’avais amené un petit souvenir, afin de prolonger nos instants. Je parvins laborieusement à sortir la bouteille de vin que j’avais calée dans mon sac à main. Il fut étonné mais touché par le geste.

Voilà … mon docteur prend sa retraite et je me retrouve comme une fontaine au milieu de son cabinet !

Nous n’avions pourtant que des contacts professionnels. Il en connaissait plus sur ma vie que moi sur la sienne. Et encore…

A part quelques grossesses, une ou deux grippes, je n’ai vraiment eu qu’un gros problème de santé. J’ai réussi à lui dire, entre deux coups de Kleenex sur mon nez rougi, que j’étais consciente qu’il m’avait sauvé la vie 10 ans auparavant.
Que je ne l’avais vraiment réalisé que plusieurs mois plus tard. Il m’a répondu avec douceur qu’il se souviendrait toujours de ces heures difficiles qui constituaient un des moments importants dans sa carrière de médecin.

Nous n’étions jamais revenus dessus. Nous avions continué à gérer les bobos des filles et à canaliser mon hyper-tension.

Aujourd’hui, je réalise que cet homme, qui faisait partie de mon environnement, auquel je ne recourais qu’en dernier recours, avec qui je n’échangeais me semblait-il que peu de choses personnelles, que j’oubliais sitôt remise sur pied … que cet homme me connaît très bien, sait mes forces et mes faiblesses.

Il va me manquer.

Signé : Gloria »

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Ô toi, lectrice !

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88 commentaires

  • #1 Lyly le 2 janvier 2008 à 9 h 06 min

    Très joli texte rempli d’émotions…

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  • #2 Hélène le 2 janvier 2008 à 11 h 24 min

    Je suis désolée de venir jeter une ombre sur tout ça, mais un médecin de famille j’en ai eu un, on l’adorait tous, on allait tous le voir, toute la famille ne jurait que par lui.

    Et ben il y a eu 2 cancers qu’il n’a pas détectés (en plus c’était sa spécialité. Oui bon on a été un peu cons aussi, on aurait du arrêter d’aller le voir après le 1er…).

    Depuis je me méfie un peu des gens qui vous connaissent trop bien et ne vous écoutent plus vraiment.

    Et je me demande si je ne vais pas changer de médecin taitant, d’ailleurs, elle est trop habituée à moi, je suis pas sûre qu’elle soit aussi vigilante qu’au début.

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  • #3 Amélie le 2 janvier 2008 à 9 h 39 min

    Mon médecin approche de la sixantaine, et je me demande comment je vais réagir quand il partira à la retraite ! ce texte résonne en moi alors que finalement ce n’est mon médecin que depuis 4 ans, qu’il est loin de chez moi et de mon boulot, que je me dis régulièrement "bon quand il part à la retraite je trouve une médecin à côté" ;-)
    très joli texte en tout cas !

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  • #4 Hélène le 2 janvier 2008 à 11 h 41 min

    Oui mais le tien, Plastie, avait ce bon réflexe de s’en remettre à qqn d’autre lorsqu’il doutait. Le nôtre non. Je me demande toujours pourquoi on ne lui a pas fait un procès, il y a matière…

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  • #5 mimisunny le 2 janvier 2008 à 9 h 58 min

    Très joli texte, Gloria! J’ai connu ça aussi et … toujours pas retrouvé de médecin qui arrivait à la cheville de l’ancien… enfin si, mais homéopathe que je ne contacte pas pour tout… Mais je cherche et je garde espoir ;o)

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  • #6 elmaya le 2 janvier 2008 à 10 h 00 min

    C’est tellement vrai…

    Lorsque notre médecin de famille a pris sa retraite, il y a quelques années, je me suis sentie à la fois trahie, abandonnée, désemparée… Qu’allais-je devenir sans lui ?
    Il me connaissait depuis la petite enfance, connaissait l’histoire de la famille depuis tant d’années… Pas besoin de parler beaucoup quand ça n’allait pas, il comprenait…mais si on avait besoin de parler, il écoutait…
    Même s’il ne s’agissait que de développer les symptômes de sa (possible) grippe ! ;-)

    Et voilà qu’il nous laissait tomber…

    Certes, il avait bien mérité de prendre sa retraite…

    …mais depuis, je n’ai toujours pas trouvé de médecin traitant. J’attends encore de trouver celui qui, bien que ne me connaissant pas encore, ne m’expédiera pas en trois coups de sthétoscope au profit de ses patients habituels, et en qui je pourrai avoir suffisamment confiance pour lui confier ma santé -que dis-je, ma vie- et celles de ma famille.

    (Manque de pot, la seule fois où j’ai cru trouver la perle rare, c’était une remplaçante. Groumpf.)

    Alors, Gloria, tu as bien fait de lui offrir bouteille et petite larme ! ;-)

    PS : Quand même, j’ai éclaté de rire après les premières lignes, chipie ! lol

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  • #7 prof le 2 janvier 2008 à 10 h 04 min

    Il est beau ce message.
    J’ai eu tellement de mal à trouver mon médecin traitant que je me demande ce qui se passera s’il doit s’en aller ou partir à la retraite.
    Et j’ai le même problème avec ma gynéco.

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  • #8 Plastie & Cie le 2 janvier 2008 à 10 h 08 min

    Arffff, jolie époque que celle des médecins de famille… Tout un concept ! Cette histoire, admirablement racontée, je l’ai vécue plusieurs fois…

    En 1995, parce qu’il venait de fêter ses 70 ans et que physiquement c’était plus trop raisonnable, mon généraliste de papa a pris sa retraite… Il l’a annoncé à sa clientèle et le défilé a commencé : des cadeaux, des tonnes de cadeaux et des p’tits mots, tous plus touchants les uns que les autres… Je crois que de toute sa carrière c’est là qu’il a été le plus fiere de lui, et à juste titre…

    C’était il y a 11 ans désormais, et parfois des inconnus tiltent encore sur mon nom de famille et me demandent si je suis sa fille. S’en suivent alors de jolis souvenirs évoqués, parce que … "vous comprenez c’était NOTRE médecin de famille"…

    Ca m’émeut et me touche, comme m’ont touchés aussi tous les p’tits mots reçus l’an passé après son décès et qui disaient combien mon papa faisait, aussi, un peu partie de toutes leurs familles…

    (pfiouuuuuu c’est malin, j’ai la larme à l’oeil moi maintenant !!! lol !)

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  • #9 Hélène le 2 janvier 2008 à 12 h 09 min

    C’est sûr Plastie ça compte aussi, il a des mauvais dans toutes les professions ;-) Mais quand la vie de qqn est en jeu, tout de suite tu es moins indulgent que pour le croustillant d’une baguette ;-)

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  • #10 eleanor rigby le 2 janvier 2008 à 10 h 15 min

    Très joli texte Gloria. Quand je te lis, je pense à mon médecin. Pas l’officiel. Pas celui qui est à côté de chez moi et qui soigne mes angines et mes gastros, assez brutalement d’ailleurs. Je pense à celui qui était mon médecin quand je vivais encore chez mes parents.
    Celui qui a pris le temps de chercher, pendant de long mois, ce que pouvais bien être la maladie qui me clouai au lit des semaines, alors que ses confrères prétendaient à mes parents que je simulais. Celui qui n’a jamais mis ma parole en doute, qui prenait le temps de m’écouter. Celui qui, finalement, n’a pas trouvé la solution à mon problème mais a trouvé le bon spécialiste pour le résoudre. Celui qui a assuré, qui assure encore aujourd’hui épisodiquement, le suivi de cette maladie particulière.
    C’est lui encore, qui quelques années plus tard m’a sortie d’une grave dépression, avec l’aide d’une psychanaliste. Il m’a écouté encore. Et fait confiance aussi.
    Je continue d’aller le voir. Dès que je sens que mon soucis ne relève pas d’ une banale gastro. C’est le seul médecin en qui j’ai toute confiance (celui d’a côté de chez moi, quand je lui ai expliqué mes problèmes de santé, m’a répondu : mais ça n’existe pas cette maladie ! Et malheureusement, ce n’est pas le seul !) parce qu’en plus de pratiquer la médecine, il porte un regard humain sur les personnes blessées qui viennent le voir.
    Merci docteur !

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  • #11 Grumpy le 2 janvier 2008 à 10 h 19 min

    Comme je te comprends. J’ai dans mon carnet deux médecins à qui je dois beaucoup, un obstétricien et un homéo-hostéo, tout deux se sont complètés et m’ont réparée physiquement et psychologiquement… Je ne les connais pourtant que depuis peu d’année. Alors je comprend parfaitement la relation que tu peux avoir avec ton médecin de famille, acquise en trente années.
    Bonne chance à toi, je te souhaite de retrouver quelqu’un de bien.

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  • #12 alex le 2 janvier 2008 à 10 h 46 min

    Olala c’est très touchant Gloria ! Au fur et à mesure que je lisais le texte, j’avais peur que ça soit une peine de coeur, du coup j’ai presque été soulagé quand j’ai su que c’était ton médecin, je sais pas pourquoi !! Vraiment très beau texte ;-)

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  • #13 Poupoupinette le 2 janvier 2008 à 10 h 52 min

    Je me rends compte que je n’ai jamais eu de médecin de famille. Toute petite, déjà, dans ma petite ville, il y avait 2 généralistes. Et mes parents n’ont jamais été fidèles ni à l’un, ni à l’autre. Ils allaient chez les 2.
    Ensuite, moi, dans ma vie d’adulte, je suis restée 10 ans à un endroit. Mais j’allais dans un dispensaire. Et les toubibs de ces endroits-là sont très impersonnels, je trouve. Et puis, je n’étais pas fixée, en tant qu’adulte (célibataire et sans but).
    Maintenant que je suis enfin bien enracinée dans la vie, et que la Sécu oblige à avoir un "médecin traitant", j’en ai choisi un. Mon mari a déja consulté, moi pas (trop la santé). Il paraît que c’est un amour.
    Sinon, j’ai un dentiste, aussi, dans la même veine. Tellement gentil que je lui confesserais bien tous mes problèmes en plus de mes caries.

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  • #14 Hélène le 2 janvier 2008 à 13 h 02 min

    Sans aucun doute Poupoupinette, mais celui qui te refuse une radio des poumons pour ne pas faire trop d’actes car ce serait mal vu de la Sécu, alors que tu craches du sang et que tu fumes depuis 40 ans, j’ai de plus en plus envie de lui faire un procès…
    Surtout quand on découvre ensuite que le cancer est là depuis des années…

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  • #15 lili le 2 janvier 2008 à 11 h 10 min

    Comme je comprends!
    Mon médecin a pris sa retraite au beau milieu d’une grave maladie à moi, ce culot ;o)
    Cher homme, il a craint, à 60 ans seulement, de devenir trop vieux pour bien soigner. Ce scrupule l’honore mais ça ne me plaisait pas du tout ;o)
    J’ai mis plusieurs années avant de trouver qui le remplacerait, lui c’était une perle, bon diagnostic, humour, culture et humanité.
    Maintenant ça y est, mais l’autre connaissait plein de choses que je n’avais pas besoin de redire, les ayant dites ou vécues avec lui une bonne fois. Faut que je reparle de mes vieilles blessures, groumf.

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  • #16 Hélène le 2 janvier 2008 à 13 h 19 min

    Altaïr ça donne envie d’avoir un médecin comme le tien ! Je me dis que je devrais vraiment changer !

    Plastie aucun problème, tes commentaires n’étaient absolument pas désagréables ;-)

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  • #17 Hélène le 2 janvier 2008 à 13 h 32 min

    Pas du tout Plastie, je pensais que c’étais moi qui avait mal compris ce que tu disais ;-)) Et tu n’es pas du tout envahissante, je suis toujours ravie de te voir ;-)

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  • #18 Plastie & Cie le 2 janvier 2008 à 11 h 35 min

    Hélène tu penses pas que c’est surtout un peu comme "les cordonniers sont les plus mal chaussés" ? Je crois qu’un médecin fait juste moins attention à lui (et à ses proches) qu’à ses patients…

    Chaque fois que ma mère ou moi avons eu des trucs un peu "grâves"
    (genre où "le pronostic vital était engagé" selon son expression favorite !) il a immédiatement fait venir un confrère, car because l’affect’, il lui était difficile d’être totalement objectif.

    En renvanche, juste après sa mort j’ai eu une méningite (une "virale" qui se soigne !!!). Je suis allée chez un médecin "au pif" qui ne me connaissait et justement parce qu’il ne me connaissait pas (et ignorait donc ma grande résistance à la douleur, faisant ainsi passer mon cas pour un "gros bobo à la tête") il a eu du mal à diagnostiquer la méningite (il ne l’a fait qu’à la seconde consultation où là, dans le doute, il m’a expédiée dans les 3mn aux urgences)…

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  • #19 missdarjeeling le 2 janvier 2008 à 11 h 43 min

    Je n’ai jamais eu de "médecin de famille".

    Aujourd’hui, par éthique (je suis contre ce principe de "référent") et aussi par conviction (je suis plus tournée vers les médecines parallèles), je nh’en ai pas non plus !
    Mon médecin, c’est le tyupe en bas de mon village qui peut me faire un arrêt de travail quand vraiment, cela ne va pas du tout… sachant que l’ordonnance qui va avec je ne m’en sers pas (je me soigne moi-même).

    Mon papa avait un médecin de famille qui n’a pas détecté son cancer du côlon et même si aujourd’hui, il va bien (mon papa), cela m’a un peu "refroidie". Je comprends donc, ô combien, tes propos, Hélène !

    Sans compter que je suis sortie de longs mois avec un toubib (quand j’étais jeune et belle !) et que l’envers du "décor" n’est pas toujours des plus reluisants…

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  • #20 Plastie & Cie le 2 janvier 2008 à 11 h 47 min

    Oui enfin, p’tit bémol Hélène, s’il nous remettait à d’autres confrères c’est parce qu’on était sa femme et sa fille ! Il ne le faisait pas avec ses "vrais" patients où là il était juste "médecin" et affectivement non engagé donc totalement objectif et sur de lui !

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  • #21 Plastie & Cie le 2 janvier 2008 à 11 h 49 min

    (mais bon après reste le truc que tous les médecins sont pas forcément de "bons médecins" hein ! c’est comme dans tous les métiers d’ailleurs, à "diplôme égal" la qualité du boulot n’est pas forcément la même !!! Genre ya des boulangers qui font du bon pain et d’autres du pain dégueu, pour les toubibs c’est pareil !)

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  • #22 Hélène le 2 janvier 2008 à 13 h 50 min

    Ce qui m’épate c’est comme on peut resté attaché à qqn qui ne vous fait pas de bien : on a ici la preuve que ça marche non seulement pour les relations de couple ou d’amitié, ce qu’on savait déjà, mais aussi pour les médecins.

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  • #23 alex le 2 janvier 2008 à 11 h 54 min

    C’est quoi "l’envers du décor" Miss Darj’ !!? Ca fait flipper ce que tu dis !!!! ;-)

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  • #24 méli le 2 janvier 2008 à 11 h 54 min

    C’est un très joli texte même si j’ai un peu de mal à comprendre ton émotion…moi je vais très rarement chez le medecin (2 fois dans l’année lorsque j’ai "la gastro de la moooooort") et le seul médecin que j’aurais dû mal à quitter c’est ma gynéco…bah ouai j’arrive presque à monter sur la table les fesses à l’air avec un air naturel et détendu :-))))))

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  • #25 Violaine le 2 janvier 2008 à 12 h 06 min

    Un beau texte !
    Mon médecin est aussi quelqu’un de formidable, j’ai 19 ans et on se connait depuis plus de 10 ans ; il m’a vue grandir et a suivi mon évolution, depuis mes problèmes de petite fille mal dans sa peau à ma décision de devenir végétarienne ; c’est un type qui a la passion de la médecine, qui essaie de faire partager, de t’expliquer ce qu’il fait et pourquoi … Et un type qui passe ses vacances avec Médecins sans Frontières à encore essayer de faire toujours plus.
    Quand il partira à la retraite, je serai vraiment perdue, je crois. On prend l’habitude de son médecin, une fois qu’on a trouvé le bon, et c’est difficile de s’en défaire. J’ai déménagé des tas de fois, quand je dois aller le voir il faut que je fasse 45 km … et pourtant je n’irai pas voir le médecin qui vit à 10 km de chez moi.

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  • #26 Julie lyonnaise le 2 janvier 2008 à 12 h 21 min

    Un texte plein d’émotion c’est clair! C’est toujours difficile lorsque l’on a confiance en son médecin de le voir prendre sa retraite et surtout de devoir rebâtir une confiance en quelqu’un qu’on ne connaît pas du tout, et lui non plus sauf sur un dossier!

    Il m’arrive la même chose, mais avec mon dentiste! J’avais confiance en lui, et il ne me fallait plus 3 mois pour prendre un rdv! Il va falloir recommencer avec son remplaçant et ça ne va pas être chose simple!

    Bisous

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  • #27 Plastie & Cie le 2 janvier 2008 à 12 h 28 min

    Oui c’est sur que l’enjeu n’est pas le même !!! Dieu merci en France on peut encore CHOISIR son médecin… Le tout étant de faire le "bon" choix…

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  • #28 Babillages le 2 janvier 2008 à 12 h 45 min

    Ce texte est très beau. Et ça me fait penser d’une certaine manière à une réflexion que m’a fait ma mère : une de ses clientes est décédée et ça lui a fait un choc. Tout simplement parce qu’au delà de l’échange de banalités, il y avait bien plus que cela.
    Quoi qu’il en soit, bravo Gloria, ton billet m’a énormément touché.

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  • #29 Alice45 le 2 janvier 2008 à 12 h 50 min

    Comme je t’envie Gloria! J’aimerais avoir un médecin à regretter. Malheureusement j’avoue ne plus savoir où me tourner. Entre les arrogants, les preneurs de commande du McDo (dîtes-moi ce que vous avez et ce que vous voulez comme médocs), les infantilisants et ceux qui ne voient rien je commence à désespérer de la médecine.

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  • #30 Poupoupinette le 2 janvier 2008 à 12 h 55 min

    D’un autre côté, le cancer est une grosse masse ténébreuse qui, hormis les trucs détectables comme le sein ou le col de l’utérus, ne se laisse pas facilement visionnner. Limite, n’importe quel symptôme peut être un début de cancer. Et de toute façon, même un médecin qui enverrait un patient pour des examens complémentaires au moindre signe de doute, et bien, le cancer, même si il est présent dans le corps, ne se laisserait (l’enfoiré), pas forcément détecter.
    Je pense qu’un bon médecin est celui qui t’écoute. De façon humaine. Mais il n’est pas Dieu le père, de toute façon.
    Et pour certaines, un bon médecin, c’est celui qui t’arrête quand tu te fait porter pâle…hum ! Mais même là, maintenant, avec la Sécu qui veille, il est forcément limité, en petites feuilles "arrêtantes".

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  • #31 Plastie & Cie le 2 janvier 2008 à 13 h 11 min

    Ooooops Hélène, je m’aperçois que j’ai mal lu l’un de tes commentaires :

    j’ai lu "Et ben il a eu 2 cancers qu’il n’a pas détectés" j’avais pas vu le Y (il a et il Y a ça change toute la phrase) !!!!! Mes commentaires (totalement hors propos donc) répondaient donc au fait que je trouvais plausible qu’un médecin ne s’autodétecte pas forcément un cancer !!!

    Là effectivement ça change tout, et s’il est avéré que les dits cancers auraient pu être détectés il y a tout intérêt à porter plainte (peut-être dans l’espoir aussi que d’autres ne subissent pas la même chose…)

    Sorry :(

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  • #32 Altaïr – Cécile le 2 janvier 2008 à 13 h 11 min

    Gloria comme je te comprends…
    En juin j’ai appris le décès de MON généraliste, qui me suivait depuis 20 ans que je suis à Bordeaux.
    Il avait toujours l’oreille ouverte, le recours aux spécialistes s’il doutait, une empathie incroyable, une grande culture (hors médical) et un sens de l’humour décapant, chaque visite était un plaisir en quelque sorte. Il a été présent dans pas mal de circonstances, maladie simples, plus complexes, dépression, grossesse, besoin d’info pour soutenir des amis très malades… A l’époque où j’avais rejoins la campagne je faisait 60 km pour continuer à venir le voir plutôt que d’aller voir un autre à proximité (la seule fois où j’y suis allée j’avais une gastro d’enfer et pas du tout capable de faire le trajet)
    Bref j’avais confiance et je savais pouvoir compter sur lui. Il faisait même les visites à domicile et je me souviens qu’au cours d’une épidémie grippe que je n’avais pas réussi à éviter il était arrivé à la maison à presque 22h00 (après avoir appelé pour savoir si son passage ne dérangeait pas), il n’avait encore rien mangé et avait accepté avec plaisir de partager le pot au feu qui cuisait dans un coin (j’étais sa dernière patiente de la journée)
    En juin donc je devais subir une intervention chirurgicale qui a été annulée à la dernière minute car j’ai eu un gros coup dur, TS dans mon entourage proche, je n’étais pas malade physiquement mais avais besoin de le voir, j’appelle donc pour apprendre qu’il ne s’était pas réveillé d’une intervention chirurgicale relativement bénigne (retrait de broches sur une fracture consolidée) je te laisse deviner dans quel état je me suis retrouvée…
    J’ai mis pas mal de temps à digérer sa mort…
    Depuis j’ai du trouver un autre médecin parce que j’ai eu la bonne idée d’avoir un pépin assez important, mais je n’arrives pas à être en confiance et ne suis pas certaine de la garder comme médecin traitant, le contact n’est pas terrible…
    Moi qui justement me disait que comme mon doc étant jeune j’avais une bonne chance de faire toute sa carrière… raté, tout ça à cause de 2 "petits cons" qui l’avaient agressé pour avoir des ordonnances et lui ont pété le genou… et dire que je l’avais choisi par hasard sur l’annuaire peu de temps après mon arrivée à Bordeaux, en me fiant a son prénom, je ne voulais pas d’un très vieux médecin et avait donc évincé les Louis, Gaston, et autre Fernand ;) au profit d’un Arnaud qui avait la bonne idée de se trouver relativement près de mon appartement…

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  • #33 Laura le 2 janvier 2008 à 13 h 12 min

    Emouvant…

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  • #34 Plastie & Cie le 2 janvier 2008 à 13 h 26 min

    Non mais chuis une fille polie moi hein !!! Heureusement !!! lolllllll ! Mais juste je préférais préciser parce que le malentendu (et les commentaires que j’ai, de fait, écrits) auraient pu te paraître blessants alors qu’ils étaient juste hors propos (mais ils étaient vrais quand même hein, je renie pas le coup des cordonniers mal chaussés !!!). Bon allez cette fois j’me tais parce que pour le coup j’me sens limite envahissante aujourd’hui !

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  • #35 eleanor rigby le 2 janvier 2008 à 13 h 46 min

    Des medecin c’est comme pour toutes les professions : il y a des bons et des cons. Le médecin de famille de mes parents et grand parents etaient de la catégorie des cons. Vrai de vrai cons. Elle sait tout juste soigner un rhum (qui me direz vous se soigne tout seul !)
    Bref. Quand j’ai été malade, à 17 ans, et après l’avoir entendue me dire que je faisait le cirque alors que je ne marchait plus depuis 4 semaines, j’ai refusé de continuer à la voir. Et j’ai changé de medecin comme on change de crémerie sur les conseils de la femme de ménage de mes parents qui a toujours été une femme adorable et pleine de bon sens.Je suis allé voir son médecin à elle. Et bien depuis, ma famille entière, si attachée à l’autre idiote, a fini par faire comme moi. Depuis le jour où, ma grand mère étant pleine de plaques purulantes, et l’autre idiote ayant diagnostiqué je ne sais plus quoi à la légère, j’ai pris mon téléphone et mon cher docteur à débarqué chez ma grand mère dans l’heure ! Et l’a soigné correctement : lui .

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  • #36 Mithra le 2 janvier 2008 à 14 h 19 min

    C’est un joli texte, Gloria, et je comprends qu’on puisse s’attacher a son medecin, meme si je n’ai jamais vecu ce genre de "relation".
    En demenageant 6 fois dans les 17 dernieres annees, ca ne facilite pas l’attachement ! C’est vrai que du coup je ne vois le medecin que comme un prestataire de sante, il ne me viendrait pas a l’idee de le voir comme un ami et encore moins comme un confident. En plus j’ai la chance de ne jamais avoir eu de maladie grave ou au long cours, du coup le simple controle-pilule ca cree moins de lien, c’est sur. J’ai aussi vecu dans des pays ou on ne choisit pas son medecin, et ou on y va que quand on est limite a l’article de la mort. Du coup je ne pense meme pas a y aller quand j’ai des petits bobos !

    Je rejoins aussi Helene sur le risque d’avoir un medecin qui nous connait trop bien : je suis d’une famille qui compte pas mal de medecins, et j’ai vu plusieurs fois autour de moi des diagnostics manques plus ou moins graves, soit parce que la consultation tourne au papotage sur les vacances ou le bac du petit dernier, soit parce que tout betement on ne veut pas voir que sa mere ou sa soeur a des symptomes inquietants. Tout le monde n’a pas le recul necessaire quand il s’agit des proches, meme en etant bon medecins par ailleurs…

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  • #37 missdarjeeling le 2 janvier 2008 à 14 h 54 min

    @ alex,
    J’ai simplement été éberluée par le "laxisme" du corps médical :
    – tu t’interdis de prendre des antibios + de l’alcool, par exemple, non ? Eh bien, dans le milieu médical, sache que l’on s’en FOUT !!!

    – Tu est allergique aux chats ? C’est pas grave ! Prends un angora + des médocs contre l’allergie.

    – Un nouveau labo sort un médicament ? Si le voyage offert est intéressant, ho, on le prescrit ce nouveau médoc !

    – Pour certains vaccins nouvellement sortis, c’est la "course" : qui vaccinera le premier patient du département ???? (hépatite anciennement, papill-machin maintenant).

    Etc.
    Bref, le corps médical, j’en suis revenue (d’autant plus qu’entre temps, j’ai été victime d’une erreur médicale, non par mon ex mais par un osthéopathe hyper-réputé, alors…)

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  • #38 Kanarde le 2 janvier 2008 à 15 h 25 min

    Très joli texte, même si moi aussi j’ai pouffé après les quelques lignes, je ne m’attendais pas à ça au début ;)

    L’avis que j’ai envers les médecins est plus que mitigé. Mon médecin traitant, je le connais depuis toujours, je pense que cela me ferait bizarre qu’il arrête.
    En ce qui concerne les autres médecins, ils deviennent plus une crainte qu’autre chose. Quand plusieurs médecins incompétents d’affilée vous soutiennent mordicus que c’est de la pure comédie alors que la moindre articulation fous vait souffrir, vous empêchant d’accomplir bon nombre de tâches ou d’activités, ça fait mal. Se rendre compte que personne ne vous croit, vous prescrit des choses dont la douleur provoquée est totalement insupportable, ou vous fait avec maladresse une manipulation provoquant des graves effets secondaires, c’est à vous dégouter du corps médical.

    Comme dit plus haut, il y a des cons dans tous les métiers. Et ceux présents chez les médecins sont les plus préjudiciables car ils sont responsables de la vie des gens. Dans les cas graves, on est souvent obligés de consulter plusieurs médecins dans l’espoir d’avoir un avis de confiance.
    Il est de plus en plus difficile de trouver un médecin compétent, surtout quand il s’agit de spécialistes car la relation que l’on entretient avec eux est différente de celle d’un médecin de famille.

    Je me pose souvent la question, lequel est le plus digne de confiance ?
    Celui qui nous connait depuis longtemps ? Lui connait notre façon de vivre, nos faiblesses, mais perd peut être de son objectivité à cause de la proximité qu’il existe ?
    Celui qui ne nous connait absolument pas ? Il ne connait rien de nous mais a peut-être plus de recul ?
    Bonne question …

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  • #39 Hélène le 2 janvier 2008 à 17 h 52 min

    Restons calmes, si on commence à se raconter des histoires nazes de toubibs nazes on n’est pas sorties du bois, et c’est pas le but ;-) Imaginez la tête de Gloria quand elle va renterr et trouver tout ça ce soir ?
    Oui je sais c’est moi qui ai commencé avec mes histoirse de cancer, je me repens violemment pour ce HS !

    Catgeisha yep l’Hélène du billet en question c’est moi ;-)

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  • #40 Esme le 2 janvier 2008 à 16 h 04 min

    moi c’est pas le genraliste dont je doute mais les gynecos, j’ai plus confiance apres avoir trainé durant plus de 5 ans un probleme qui suffisait de traiter par un enlevement pur et simple de la pilule…

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  • #41 alex le 2 janvier 2008 à 16 h 06 min

    Ro lala c’est fou ce que tu dis Miss Darj !! A peine écoeurant…

    Ton histoire, Altaïr Cécile est très émouvante aussi ;-)

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  • #42 missdarjeeling le 2 janvier 2008 à 16 h 21 min

    Comme cerains l’évoquaient plus haut, je trouver révoltant qu’actuellement les médecins aient peur de faire un arrêt maladie pour une pathologie bien réelle et préfèrent prescrire des médicaments de "cheval" à leurs patients, afin qu’ils continuent de travailler.

    L’hiver dernier, j’ai eu une angine blanche. Avec fièvre, vertiges etc. Le médecin m’a arrêtée… 2 jours mais m’a prescrit de la cortisone pour que je puisse recommencer à trvailler dans la semaine !!! (médicaments qu’évidemment je n’ai pas pris, mais j’ai quand même dû aller bosser deux jorus plus tard, vaille que vaille car ce c.. n’a pas voulu me prolonger)

    Finalement, on peut se questionner sur le bien-fondé de la médecine actuelle, non ?

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  • #43 Poupoupinette le 2 janvier 2008 à 16 h 51 min

    @ missdarjeeling : Je suis écoeurée par la réaction de ton médecin. Il doit vraiment avoir la trouille d’un contrôle. Zut, quand tu as des symptômes bien réels d’angine, un médecin qui te donne des jours au compte-goutte, c’est ahurrissant de bétise. Le genre "marche ou crève", quoi. Moi, je pense qu’il a juste vu ton symptome d’angine (impossible à ne pas voir, n’est-ce-pas ?), mais il a pensé (j’imagine) que tu faisais du cinéma pour le reste. Mais je pense qu’au delà du laminage de ton toubib, c’est la sécu d’aujourd’hui qui déconne plein pot. Le malade doit mendier jour après jour (et qui c’est va devoir faire 3 remboursements au lieu d’un seul et creuser encore plus le gouffre ?). Le malade, écoeuré, finit par travailler malade (Et qui c’est qui va contaminer le restant du bureau, lequel va se ruer sur les médocs ou les toubibs ?)

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  • #44 missdarjeeling le 2 janvier 2008 à 16 h 54 min

    Poupoupinette,merci de ton soutien !
    En plus, ems arrêts maladie, je le compte sur les doigts d’une main, alors tu penses comme j’ai été dégoûtée…

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  • #45 Hélène le 2 janvier 2008 à 18 h 55 min

    Ah la banquière c’est duraille Elte, c’est vachement important ! ;-)

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  • #46 Altaïr – Cécile le 2 janvier 2008 à 17 h 08 min

    Bha il y a peu (1 mois et demi) j’ai fait un accident vasculaire cérébral, heureusement sans séquelle, accident ischémique transitoire, qu’ils appellent ça…
    J’ai passé un peu plus de 24h00 à l’hôpital et en suis ressortie sans arrêt de travail, ça ne m’a pas choqué outre mesure, nous étions samedi fin de journée il me restait dimanche pour me reposer et récupérer, mais voilà dimanche j’étais complètement HS et lundi aussi.
    Je suis donc allée voir mon nouveau généraliste, sur les conseils de l’hôpital pour notamment mettre en place le suivi des examens complémentaires et lui signaler que j’étais franchement HS, elle m’a royalement accordé jusqu’au mercredi, jour où j’avais rendez vous avec le cardiologue. Ce jour là j’étais toujours aussi épuisée, à en avoir la nausée, j’en parle donc au spécialiste qui me dit c’est normal, après ce que vous avez eu on est HS entre 3 et 5 semaines.
    OK je dois reprendre le travail demain, je fais comment ?
    Allez voir votre généraliste ça ne relève pas de la cardiologie pure donc je ne peux vous faire d’arrêt…
    Retour donc chez le généraliste qui m’a largement accordé jusqu’à la fin de la semaine, je suis retournée bosser crevée…
    Du coup je me suis ramassé la crève mais le généraliste n’a pas voulu entendre parler de repos, ça a été médocs et travail, là je viens de prendre 1 semaine de vacances mais je suis toujours aussi crevée mais on fait avec…
    De plus la généraliste malgré le courrier du neurologue vu à l’hôpital était persuadée que j’avais eu une migraine accompagnée, alors que les examens lui ont prouvé par la suite que c’était bien un AIT… Je peux vous dire que le contraste a été violent d’avec mon ancien doc qui à priori écoutait ses patients et leur faisait confiance… Et je ne suis pas du genre à réclamer un arrêt pour des broutilles, souvent c’est moi qui disait au doc, non là ça va je peux aller bosser, mais bon… Est ce une obéissance aux consignes ou une défiance face au patient ?

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  • #47 alex le 2 janvier 2008 à 17 h 16 min

    C’est écoeurant Cécile !!

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  • #48 LaCuillerEnBois le 2 janvier 2008 à 19 h 34 min

    Coucou les filles !
    Bon aujourd’hui journée chargée (depuis hier ca "déménage" sec par ici !!!) bref …

    Mais en fin de matinée, j’avais justement rendez-vous avec la remplaçante de mon toubib lâcheur ! lol
    Elle avait tout pour me crisper …
    Déjà c’est une femme et je ne suis pas copine avec le corps médical féminin (pas les infirmières hein !).
    En plus elle est plus jeune que moi.
    Et plus mince.
    Et plus jolie.
    Et plus …
    Bref c’est une femme agréable, calme, pondérée, qui était au moins autant stessée que moi ( vous vous rendez compte j’ai été sa première cliente ! mon toubib avait tenu à me donner CE rendez-vous !).
    Et cela s’est très bien passé. On va faire un bilan complet mais en plusieurs étapes, histoire de s’approvoiser et de se connaitre qu’elle a dit :-)

    Le but de mon billet n’était pas tant d’évaluer la qualité intranséquement professionnelle de mon toubib (dans la mesure ou tout s’est bien passé, il est bon n’est ce pas ..) Je suis lucide il a bien du rater des trucs aussi, ce n’est qu’un homme.

    Mais c’est quand il a pris sa retraite que j’ai vraiment réalisé qu’il était là, présent mais discret, tout le long de ma vie.
    J’ai pensé à toutes ces personnes que l’on cotoie pour diverses raisons (et pas seulement médicales) ; que nous ne "fréquentons" pas, dont nous ne connaissons rien ou presque et dont on réalise l’importance au moment ou elles nous quittent (quelque soit la raison du départ).

    A part ce gros problème de santé il y a 10 ans (et là je pourrais vous en raconter des vertes et des pas mures lol) je ne l’ai surtout consulté que pour des bobos ou pour le suivi des enfants (je ne suis pas passée par un pédiatre mais par lui).

    Maintenant, je comprends tout à fait que lorsqu’on s’est pris de plein fouet un toubib con ou incompétent, on puisse en ressortir aigri, déçu, révolté.

    Alors comme cela vous aviez cru que j’avais une vie cachée ? mdrrr

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  • #49 Hélène le 2 janvier 2008 à 19 h 34 min

    Ah qu’est-ce que j’aurais aimé le garder, mon pédiatre ! C’est le meilleur médecin que j’ai jamais eu (tous les enfants de la famille y allaient), mais à 18 ans, fini, on s’est retrouvés avec le naze qui voyait pas les cancers…

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  • #50 LaCuillerEnBois le 2 janvier 2008 à 19 h 36 min

    Oh il y a un film ou le héros consulte encore son pédiatre à 35 ans passés !

    J’ai un trou de mémoire ….

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  • #51 LaCuillerEnBois le 2 janvier 2008 à 19 h 47 min

    En sortant du cabinet, devinez sur qui je suis tombée ?
    Sur mon EX qui venait chercher du courrier perso.
    On s’est embrassé (je ne l’ai jamais tant embrassé en 30 ans !)
    J’ai pu lui donner mes impressions, tant il est vrai que la première impression importe beaucoup.
    Il m’a indiqué que lors du choix de son remplaçant, il avait énormément tenu compte du côté relationnel, de l’approche humaine. Car il savait qu’il avait tissé des liens particuliers avec ses patients.
    Pour le reste, on verra à l’usage hein …

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  • #52 LaCuillerEnBois le 2 janvier 2008 à 19 h 47 min

    Exact !!!!
    j’ai hésité entre "film" et "série" mais j’ai eu "le trou"

    mdrrr

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  • #53 Catgeisha le 2 janvier 2008 à 17 h 48 min

    Gloria, ton post est touchant…
    Oui, je comprends qu’on puisse s’y attacher, ça créé du lien, il entre dans notre intimité…

    Ah mais les filles, j’ai l’impression que vous oubliez 2 choses :

    1/ Le médecin n’est pas tout-puissant, même si avec sa blouse blanche on aurait envie de croire le contraire…
    2/ Le médecin n’est pas un électron libre, il est soumis aux diktats de la sécurité sociale et de la politique du gouvernement en cours…

    Je ne cherche pas à les défendre à tout prix, loin de là, et il est évident que certains font leur boulot avec plus ou moins de conviction…

    Je me rappelle par exemple une amie qui me parlait il y a quelques jours toute fière de son gynéco, Mr le Grand Professeur machin, avec qui il lui faut plusieurs mois avant d’obtenir un rdv.
    Rdv qui ne dure 5 min chrono maxi, et au cours duquel il lui represcrit systématiquement la même pilule.
    Le même médecin qui ne lui a jamais demandé si elle la supportait bien ou mieux si elle la prenait bien, bref si c’était le moyen de contraception le plus adapté pour elle.
    Or, ma copine m’explique qu’elle oublie régulièrement sa pilule, qu’elle flippe toujours à mort, qu’elle prend souvent la pilule du lendemain…
    Il ne lui a jamais parlé d’autres moyens de contraception ! Sa tête lorsque je lui ai dit que d’autres existaient, peut-être plus adaptés pour elle, comme l’anneau, l’implant, etc…

    Et sinon, justement, Hélène, c’est toi l’Hélène du billet de Ron d’hier ??…

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  • #54 eleanor rigby le 2 janvier 2008 à 17 h 49 min

    C’es dingue ton histoire Altaïr ! Franchement ça fout les boules. ça me fait penser à cette maman d’un de mes élèves qu’on a renvoyé chez elle 24 h après qu’elle ait accouché d’un bébé mort-né. 24 h !!! Qui s’est assuré qu’elle allait bien après un choc pareil ?
    Je suis atterée.

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  • #55 Hélène le 2 janvier 2008 à 19 h 54 min

    Bon ça s’est pas si mal passé alors, cette première fois Gloria, finalement ;-)

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  • #56 Catgeisha le 2 janvier 2008 à 17 h 58 min

    Ah…oh…((((Hélène)))) … ;-)

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  • #57 Elte le 2 janvier 2008 à 18 h 48 min

    J’ai beaucoup aimé ton texte Gloria, les relations avec les médecins, c’est très spécial. J’ai toujours peur du jour où mon dentiste prendra sa retraite, parce qu’il ne me fait jamais mal et qu’il risque de vraiment devenir envahissant et transformer ma vie quotidienne le jour où il ne travaillera plus: ce dentiste, c’est mon père hihi :-))

    Sinon c’est la journée des ruptures car aujourd’hui c’est ma banquière qui m’a laissée tomber, elle change d’agence! Ma magnifique banquière qui n’avait pas un sourire de requin mais un beau sourire qui ensoleillait mes découverts, et puis elle était tellement soignée! Je suis sûre qu’elle lisait ton blog Hélène: bien manucurée, bien fond de teintée, bien maquillée, bien coiffée, bien habillée, c’était mon modèle de féminité. Et le tout entouré d’une grâce exquise.
    Mais elle m’a quittée en m’envoyant un mail.

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  • #58 Elte le 2 janvier 2008 à 19 h 01 min

    @Hélène, rhô oui, surtout que je voulais justement négocier une autorisation de découvert plus importante, je me sentais à l’aise avec elle pour discuter de ça.
    M’enfin, changer de banquier, c’est moins problématique que de changer de médecin quand même, c’est pas les mêmes problèmes, le même impact émotionnel (quoique pour les soldes…) :-))))

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  • #59 Hélène le 2 janvier 2008 à 21 h 06 min

    chantal merci à toi, ce sont les paroles comme les tiennes qui font de ce blog ce qu’il est.

    cunégonde je pense que les bons médecins sont rares comme tout ce qui est de qualité… hélas eux ont la vie des gens entre leurs mains.

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  • #60 Altaïr – Cécile le 2 janvier 2008 à 19 h 19 min

    @ catgeisha loin de moi de fair ele procés de ce nouveau médecin, je sais pertinament qu’il n’est pas seul maître à bord, je pense simplement qu’il a un mode de prise en charge de ses patients qui ne me correspond pas, je ne vais pa remettre en doute ses compétences, je ne suis pas qualifée pour, je parlais juste de l’aspect humain du personnage…
    Faut dire que j’avais pris de "mauvaises habitudes" avec le précédent, mais je ne désespère d’arriver à en trouver un autre avec qui j’accroche bien, là en fait c’est le doc le plus proche de mon domicile que j’ai pris, comme elle est acupunteur également je m’étais dit qu’elle n’aurait peut être une conception médecine porte monnaie, en effet ça n’a pas l’air d’être son style, par contre l’empathie je crois qu’elle a un peu râté la distribution ;)

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  • #61 Hélène le 2 janvier 2008 à 21 h 25 min

    Pfiou, c’est chaud ton histoire Dorothée !

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  • #62 Violetine le 2 janvier 2008 à 19 h 28 min

    Moi aussi, mon médecin me manque, c’était mon médecin depuis ma naissance.. On s’entendait bien, je lui faisais confiance, il était très compétent, il est mort d’un cancer du poumon ; il avait la cinquantaine.. Je n’ai pas pu lui dire au revoir, j’ai toujours espéré qu’il guérirait.. Son remplaçant est pas mal, mais nos relations n’ont rien à voir..

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  • #63 Elte le 2 janvier 2008 à 19 h 39 min

    @CuillerenBois: j’adore ta description de la remplaçante :-)))) Au fond, elle est normale quoi! Et l’autre, "ce n’est qu’un homme". Hihi, je vais la ressortir celle-là quand j’aurai envie de monter mon indulgence: "t’inquiète, je comprends mon gars, après tout, t’es qu’un homme"… Wouah ;-)))

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  • #64 Pascale le 2 janvier 2008 à 19 h 41 min

    C’est pas dans un film Gloria, c’est Ross dans "Friends"!!

    ;-)

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  • #65 Altaïr – Cécile le 2 janvier 2008 à 19 h 57 min

    Bon alors Gloria bon apprivoisment mutuel alors ;)
    Tant mieux que ça se soit bien passé et qu’il ait pu trouver une remplaçante qui lui convienne

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  • #66 chantal le 2 janvier 2008 à 20 h 34 min

    Je suis très sensible au message de Gloria, et comprend bien son désarroi. Il est celui que nous ressentons tous face à la séparation, et à la mesure de l’estime que nous portons à l’autre, qu’il soit notre médecin de famille, notre patron, notre ami, toute personne bienveillante. Le renoncement à un lien jugé "précieux" est souvent source de tristesse, et aussi de crainte.
    Jolie plume, et bravo pour le suspens !

    Je suis également sensible aux messages de révolte et de colère à l’encontre des insuffisances et autres errements que certaines relatent. Cela me semble bien légitime. Certes, les médecins ne sont pas tout puissants. Mais s’ils ne sont pas soumis à une obligation de résultats, ils doivent mettre en oeuvre tous les moyens dont ils disposent pour exercer leur art.

    Car c’est bien de cela dont il s’agit de l’exercice d’un art. Le médecin n’est pas seulement un savant, mais doit être aussi capable de comprendre les gens et leurs souffrances. Aujourd’hui, la technique a pris le pas sur les sciences humaines, et la communication, en dépit d’un droit à l’information édicté par la loi.

    Notre système de santé est "malade", mais je conserve l’espoir qu’il y ait encore beaucoup de médecins comme celui de Gloria.

    Merci Hélène pour ton blog, espace de paroles.

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  • #67 Cunégonde le 2 janvier 2008 à 21 h 01 min

    Très belle Histoire Gloria, je te comprends.
    Je connais mon médecin depuis 20 ans.Je tremble de le perdre, il se dirige allègrement vers l’âge de la retraite (il n’y paraît pas) et parfois je lui pose la question.
    Il m’a sauvé la vie ou plutôt permis de vivre ou pour être exacte, Revivre.
    Il écoute, parle peu. Consciencieux (un jour une amie m’a dit que les médecins, parfois pensaient à leurs patients qui attendaient dans la salle d’attente, etc..) moi je pense au contraire que le mien et vraiment à son boulot).
    Je suis très à l’aise avec lui. Je comprends ce qu’il ne dit pas et je souhaite qu’il soit heureux car le malheur pourrait amoindrir ses diagnostics et être moins clairvoyant.
    Hélas, il n’est pas mon médecin traitant et je regrette qu’il ne puisse cumuler cette fonction, alors parfois j’abuse et j’arrive à le coincer … pour glaner quelques renseignements.
    Je reconnais que de ma part, c’est une fidélité intéressée.
    Je lui souhaite longue vie. (C’est encore intéressé).
    ps. pas encore trouvé un bon médecin traitant.

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  • #68 Dorothée le 2 janvier 2008 à 21 h 12 min

    Je comprends tellement bien…ma généraliste, c’était ma deuxième mère, ma grande soeur, ma deuxième maison, je gardais ses enfants, j’étais témoin de leur bonheur, je me réfugiais chez elle dès que ça n’allait pas à la maison, c’est avec elle que j’osais parler de sexualité, on avait prévu de partir au ski ensemble fêter ses quarante ans….c’était mon appui en tout, on s’appelait toutes less semaines…et elle a été assassinée par un taré, en avril 2001. Elle venait d’avoir une petite fille dont elle rêvait depuis des années, d’être élue conseiller municipal dans la commune, faisait le caté, avait toujours des attentions d’une incroyable délicatesse, puisqu’en tant que médecin de village, elle connaissait les tristesses et les joies de chacun ou presque….Mon monde, toutes mes valeurs se sont effondrés; si Marie pouvait être assassinée, plus rien ne tenait, plus rien ne valait rien. Du coup, quand la Sécu nous a obligés à choisir un généraliste, je n’ai pas pu, c’était comme si j’acceptais son départ…et ça, c’est absolument impossible.

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  • #69 chantal le 2 janvier 2008 à 21 h 36 min

    Dorothée, ton témoignage est dramatique. Il me rappelle la fin tragique d’un médecin généraliste, père d’un camarade de lycée, et qui a été assassiné dans son cabinet par un toxicomane en état de manque. Cet homme était trés apprécié, et estimé, et les conditions de sa disparition m’avaient beaucoup affectées. Je comprends ta tristesse et ta révolte.
    On parle peu de la violence et de l’agressivité auxquelles sont de plus en plus exposés les médecins, les infirmières, le personnel soignant. Quelques articles de la presse sur la situation des services d’urgence dans les hôpitaux en témoignent parfois.
    Autrefois, existait le respect de la blouse blanche. C’est une valeur qui est train de disparaître, si elle n’a pas déjà disparue.

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  • #70 Catgeisha le 2 janvier 2008 à 21 h 44 min

    Altaïr Cécile, je ne disais pas cela directement pour toi.
    Mais oui, ALtaïr Cécile et Chantal, je suis bien d’accord avec vous, C’est pourquoi je disais "que certains médecins faisaient leur boulot avec plus ou moins de conviction" j’aurais du rajouter "et d’empathie" !
    Une consultation doit aussi et avant tout être un espace de parole. C’est essentiel selon moi.
    Et ce n’est pas souvent le cas. Malheureusement.
    Chantal ce que tu dis est si vrai…

    J’ai moi-même la chance d’avoir un gynéco qui envisage justement la médecine différemment, loin des notions de performance si actuelles, qui laisse une place prépondérante à la parole, vraiment à l’écoute, avec qui les consultations peuvent durer plus d’une heure, avec qui les patientes abordent des choses qu’elles n’ont jamais pu aborder avec leurs autres médecins, parlent de leur féminité…
    Mais il est bien rare et donc précieux, et malheureusement pas loin de la retraite…

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  • #71 Dorothée le 2 janvier 2008 à 21 h 45 min

    Oui, et j’ai pas mal édulcoré ;-) et bcp hésité à l’écrire….
    Et bizarrement, je pense qu’elle n’était pas excellente comme médecin.
    Je suis entourée de médecins dans ma famille et partout, j’avoue que ce que j’ai lu plus haut me fait assez mal; pas très envie de développer là et je risque d’être un peu trop virulente. Sans excuser les erreurs, les loupages, bien entendu. Mais je suis contente que Catgeisha ait dit certaines choses plus haut.
    En gros, il faut bien se rendre compte que la politique de la Sécu détermine ENORMEMENT de choses, et que les médecins ne sont pas les espèces de demis-dieux omniscients qu’on pourrait rêver qu’ils soient. Et qu’ils sont bien souvent absolument débordés, d’une manière que jamais personne d’autre n’accepterait. Et que vu tous les sacrifices faits, c’est souvent extrêmement mal valorisé, n’oubliez pas qu’on a une des meilleures médecines du monde et pourtant la moins chère d’Europe….une Sécu remboursant moins bien les soucis du quotidien permettrait justement de donner un peu d’air aux médecins (un peu long à expliquer), pour se concentrer sur les choses plus graves justement.

    Ce n’est pas nouveau qu’on marche sur la tête, les médecins le disent depuis quinze ans…

    Désolée de ne pas avoir la force, ce soir, de développer un peu mieux.

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  • #72 Fran le 2 janvier 2008 à 22 h 03 min

    Ah mais ne t’excuse pas Dorothée …. Mon medecin traitant ( enfin celui que j’ai depuis presque 10 ans ) me parle de son métier à chaque visite, cette passion dévorante qui bouffe du temps sur celui qu’il ait sensé passé en famille et toute l’injustice et l’exigante qu’on leur demande sans leur en donner les moyens.

    Bref ce soir suis crevée. Ma crève ne veut pas se tirer et j’ai la flemme d’aller voir qui ce soit alors je me la traine. Vais me prendre un bon bain et me mettre sous la couette. Je commence l’année avec un moral pas terrible. Cette fichue dépression saisonnière me tuera.

    Bonne Nuit les Filles
    Bisous Bisous

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  • #73 dola le 2 janvier 2008 à 22 h 12 min

    Je regrette toujours le pédiatre qui m’ a suivi tout au long de premières années de ma vie, tout comme toi Hélène!
    J’aimerais retrouver un médecin traitant qui aurait toute ma confiance..le pédiatre de mes petits est super mais je suis trop vieille :-(( . et mon gyneco est patient disponible etc mais spécialiste.

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  • #74 Catgeisha le 2 janvier 2008 à 22 h 13 min

    Complètement Dorothée.
    Effectivement, même si cela n’excuse pas les rattages et les erreurs, (et je ne nie pas ta colère légitime Hélène…), je pense que, comme pour toutes les
    professions, tant que l’on a pas vu ‘l’envers du décor" c’est difficile de "vraiment comprendre", et je dis cela sans mépris aucun !!! De même que je ne peux "vraiment comprendre" les sacrifices du boulanger de mon quartier, et ses horaires hallucinantes !
    Et souvent les médecins et professions médicales en général sont justement les premiers à se plaindre, justement, de pas pouvoir "bien" faire leur boulot.

    Bref, y’a du boulot autant pour le système de santé, que pour les médecins, que pour nous les patients…

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  • #75 chantal le 2 janvier 2008 à 22 h 18 min

    Dorothée, je suis également proche de médecins, je suis l’épouse de l’un d’entre eux depuis 31 ans. Oui, c’est une profession difficile. Oui, les médecins ne sont pas (plus) des nantis. Oui, les médecins subissent beaucoup de pressions parce que rendus responsables (pour partie) du déficit de la Sécurité Sociale. Ils ont perdu leur aura, et doivent justifier de leurs actes, devant le patient, mais aussi de plus en plus souvent devant le juge. Quid du colloque singulier avec le malade ? En quelques décennies, nous sommes passés de la relation de confiance, à la remise en question, à la contestation des décisions et des choix. Américanisation de notre organisation !
    J’ai une admiration sans borne pour ces hommes et femmes qui oeuvrent au contact de la souffrance, la maladie, la mort, et qui pour la majorité ne comptent pas leur temps auprès des malades. On ne parle jamais du poids psychologique à porter, et de la responsabilité d’un tel métier.

    Il existe malheureusement des failles, des défaillances, et lorsque nous y sommes confrontés pour nous ou un de nos proches, cela devient inacceptable. Cette réaction est légitime.
    J’ai vécu récemment une expérience de ce type, Heureusement (ou malheureusement), parce que mon époux est médecin, la situation a été corrigée. Mais je pense toujours aux personnes qui n’ont pas ce soutien, et ressens cela comme une injustice.

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  • #76 Dorothée le 2 janvier 2008 à 22 h 26 min

    Merci d’avoir développé à ma place :-) il y a tant à dire! et moi aussi j’ai eu des symptômes (pourtant graves) pas pris au sérieux parce que d’autres éléments venaient contredire ce que je disais (sans que je le sache), ou parce que je ne m’adressais en fait pas à la bonne personne…
    Bon je ne repars pas sur le sujet, toujours pour les mêmes raisons ;-) j’ai juste tiqué sur le terme "ils ont peur d’avoir un contrôle", et qu’on sous-entende qu’ils n’ont pas de c…. me fout par terre. Pis une copine est en soins palliatifs, ça ne l’empêche pas de fumer comme une tarée, savoir ce qu’il faut faire ne suffit pas toujours à le faire et heureusement….Quant à une autre copine brillante et qui a repris des études de médecine, jamais elle sera mon médecin, elle sort des trucs aberrants (du genre sortir de la dépression c’est une question de volonté, ou encore que pour maigrir il faut manger de la salade…).

    Bonne nuit les filles!

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  • #77 Cunégonde le 2 janvier 2008 à 22 h 32 min

    D’accord avec toi Hélène, les bons médecins sont rares, j’en sais quelque chose, le pré-pré-cédent médecin traitant m’a laissé choir avec mon mari dans une salle d’attente un matin très tôt (sans témoin) ayant signalé que mon mari avait eu un malaise. l’a ausculté et m’a dit "doucement" et répété une seconde fois" que ce n’était pas la peine d’appeler le samu mais de le conduire moi-même à l’hôpital, en allant le plus lentement possible … me faisant promettre de venir lui dire ce qu’il en était .. (là, il y avait des témoins).

    S’il fallait tant de précautions … bref. Exténuée par ma nuit, je me suis exécutée. Après les examens d’usage, le médecin cardiologue m’a dit "Dites à votre médecin qu’il peut me téléphoner quand il veut). Comprenant la gravité et heureuse de son attention, je me suis précipitée au cabinet pour m’entendre dire : "certainement pas" !

    Très contrarié et presque à regret, nous avons changé de médecin.

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  • #78 Cunégonde le 2 janvier 2008 à 22 h 49 min

    Comme 55 LaCuillerEnBois, ma précédente médecin généraliste était une femme, sauf que moi, elle me plaisait beaucoup.

    Elle avait tout pour elle : attentionnée (juste comme il faut), surtout après ma déconvenue racontée ici ! ferme gentiment, ah ! oui, elle regardait dans les yeux, au contraire de l’autre machin –> toujours la tête baissée ; gentille, sans détours, et en + jolie à regarder, jeune, mince, fine, blonde, cheveux coiffée un rêve ! habillée mode, il faut le faire être de gris vêtue et être chic-simple .. et lumineuse.. et certainement bien née comme on dit.

    Et bien ! que croyez vous qu’il arriva ?
    Elle me quitta !
    Pour suivre son mari muté à PétaOuchnok !

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  • #79 LaCuillerEnBois le 3 janvier 2008 à 0 h 55 min

    Cunégonde (78)
    Je n’ai pas dit que la nouvelle toubib ne me plaisait pas :-) (ah les joies de l’écrit sur le net !)
    Il est vrai que j’ai un "mauvais vécu" avec quelques toubibs femmes et donc je vais les voir à reculons …
    Pour le reste – jolie, mince et tout… mon humour naturel étant revenu au galop je vous l’ai joué pseudo jalousie féminine … Ma façon de dire qu’elle m’a plu, en tant que "personne".
    On verra par la suite pour le côté professionnel ;-)

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  • #80 Cunégonde le 2 janvier 2008 à 23 h 04 min

    Ah ! oui pour le 77, omis de dire que mon mari a été opéré à coeur ouvert, triple pontages, donc c’était sérieux.

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  • #81 Cunégonde le 3 janvier 2008 à 8 h 09 min

    LaCuillerEnBois 80

    Merci pour la précision, ce doit être l’intellect. q’a pas suvi. Effectivement, c’état, clair. Mais …
    moi, pour allonger la sauce,
    la mienne de Toubib commençait à me mettre à l’aise et aurait fini par me crisper (je copie pas hein !) : tri : à dire, pas dire, mettre, pas mettre, genre avec Lui : Bof pour le soutif, avc Elle non pas celui là, il date. Et puis questions : mais où a t-elle dégotté ce chemisier ? A ! chouette son chouchou, etc … etc …

    Je suis pour le port de la blouse blanche. Comme mon Ex-médecin que j’ai quitté, sa cravatte … hop ! et j’te jette par dessus l’épaule avant de se pencher sur moi. A la fin, on a envie de lui rendre service et de lui dire : mets un pap.

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  • #82 Christine le 3 janvier 2008 à 9 h 14 min

    Gloria, je te comprends d’autant mieux que mon toubib de 20 ans (il était mon toubib depuis 20 ans, c’était pas son âge !) est parti à 66 ans prendre une retraite bien méritée en juin dernier, après une vie à bosser de 8h du matin à 9h du soir, en volant vraiment pas le pognon qu’il gagnait … !
    Et SA remplaçantE est une jeune vietnamienne ravissante … ses compétences, comme tu dis, on verra ….
    Et Bonne Année à toutes, au fait, il est encore temps !

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  • #83 mmarie le 3 janvier 2008 à 12 h 02 min

    Merci Gloria pour ce billet.
    Beaux et/ou terribles, vos témoignages à toutes.
    Je ne suis "pas très médecin", consulte rarement, mais je cherche celui ou celle qui me conviendrait. Pour ma fille j’ai trouvé LE pédiatre ; j’aimerais pour moi quelqu’un comme lui (hello Dola comm 73 ;-), je le lui ai dit d’ailleurs.

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  • #84 Hélène le 3 janvier 2008 à 21 h 18 min

    theodora sois la bienvenue ;-) Dis donc ça refroidit ton histoire (sans mauvais jeu de mots) !

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  • #85 theodora le 3 janvier 2008 à 20 h 38 min

    bah moi mon cher et regreté medecin est mort le jour meme ou j’alais le consulter
    depuis je vais plus chez le medecin
    d’ailleur je ne tombe meme plus malade
    et s’il m’arrive un pepin baaaah j’irai au urgence!!

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  • #86 Hélène le 4 janvier 2008 à 9 h 22 min

    La Truffe, bienvenue à toi !

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  • #87 La Truffe le 4 janvier 2008 à 9 h 10 min

    Cette histoire est si vrai…. nous qui déménageons sans arrêt n’avons pas de docteurs "à nous"… et quand une grosse tuile arrive comme cette année et bien…. on retourne vite chez celui des parents…. même à 36 ans !

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  • #88 Delphinoid le 4 janvier 2008 à 14 h 16 min

    Aaah Gloria, quel beau texte!

    Je me retrouve complètement dedans et je dois avouer que chez moi, on redoute le moment où notre médecin traitant va prendre sa retraite. Ca nous pend au nez et on ne sait pas trop vers qui on va se tourner ensuite :'(

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