Besoin ou envie des autres ?

12 février 2007

Je vais faire dans l’auto-analyse aujourd’hui, les filles. Bon cela dit ça n’est qu’un prétexte pour vous donner la parole, comme d’hab.
Je m’autorise à partager ce sujet avec vous même si ça fait un peu genre « je m’allonge et je vous raconte ma vie » ;-)
Voilà : Je ne supporte pas qu’on ait besoin de moi.
Je tiens beaucoup à ce qu’on me fréquente par goût, par envie, pas par nécessité (quelle qu’en soit la raison, la solitude ou le mal-être étant les motifs principaux qui poussent vers les autres sans vrai choix).
Je trouve l’idée envahissante, or je déteste être envahie.
Si je sens un état de demande, de besoin, de manque affectif chez l’autre, je me barre en courant. Sentir que l’autre est dans l’avidité (de quoi que ce soit) par rapport à moi, je trouve ça super désagréable.
Je n’apprécie les relations humaines que légères à vivre et dénuées du sentiment d’obligation.
Ce qui n’exclue pas l’attachement très fort et la profondeur dans l’échange, évidemment.
Lorsque j’évoque ce sujet on me dit souvent qu’il est normal d’avoir besoin des autres (l’être humain n’étant pas fait pour vivre seul, sans blague) ou encore que je devrais m’en sentir valorisée.
Alors pas du tout : je ne trouve absolument pas valorisant qu’on se tourne vers moi parce qu’on n’a personne d’autre sous la main (ou autre raison de ce genre), au contraire. Roue de secours, psy ou assistante sociale, c’est moyen mon truc.
Mon truc c’est compagne (pour mon homme), et amie (pour mes amies) : deux situations où l’aide, la solidarité et l’écoute existent, mais parce que c’est choisi de part et d’autre, pas subi.

101 commentaires Laisser un commentaire
Psycho (de comptoir ?)

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101 commentaires

  • #1 oliviachanteuse le 12 février 2007 à 9 h 16 min

    Assez d’accord avec toi Hélène,quand tu es ami(e) avec une personne ce n’est pas parce que tu as besoin d’elle ou de lui mais tout simplement parce que tu l’apprécies tel qu’il ou elle est,c’est un échange.Je ne supporte pas non plus d’être envahie et que l’on m’appelle seulement lorsque l’on a besoin de moi!
    Après plusieurs années de "bonne poire" la leçon est apprise…enfin presque…mais certaines personnes sont assez spécialistes du fait hélas…
    Se rendre service et se dépanner entre amis ok;mais pas toujours à sens unique
    Je déteste être envahissante alors j’aimerais que les autres en fassent de même…Compliqué la psycho de comptoir…

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  • #2 oliviachanteuse le 12 février 2007 à 9 h 17 min

    Eeeeeehhhhh je suis prem’s!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!Trop fort pour un lundi!!!:pppp

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  • #3 pomme le 12 février 2007 à 9 h 19 min

    Tout pareil… je ne supporte pas l’idée qu’on "dépende" de moi, ou que je puisse influer sur le comportement des autres, ou d’avoir de l’emprise sur eux. Chacun a besoin de sa propre sphère, et je trouve que tout le monde ne sait pas préserver cet espace.
    Les relations les plus tendres et les plus fécondes sont forcément celles où l’on ne se sent aucune obligation. Même si ce n’est pas toujours facile à respecter, et même si on excuse forcément les personnes les plus chères à nos yeux de ne pas toujours savoir le faire.

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  • #4 Lilo le 12 février 2007 à 9 h 25 min

    Amen!
    ;-)

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  • #5 mariaba le 12 février 2007 à 9 h 35 min

    Oh la la, sujet sensible!
    Je déteste aussi ces dépendances malsaines, et de plus en plus. On ne peut pas avoir un homme et des amis juste pour le meilleur, et écouter ses proches fait partie de la vie, quand, comme tu dis, ce n’est pas subi. Etrangement, depuis que j’ai choisi de garder mes plaintes et mes bizzareries pour mon psy, et que je vais beaucoup mieux, je ne supporte plus les épanchements dégoulinants, et je fuis les "copines" envahissantes perpétuellement au bord d’une séparation/chomâge/crise de nerf incapables de gérer leur vie comme des grandes. Et non, je n’ai pas perdu mes bonnes copines avec ce mode de vie là, au contraire!

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  • #6 lilipouch le 12 février 2007 à 9 h 36 min

    il y a une difference entre avoir besoin de l’autre" parce que il y a personne d’autre "et besoin de l’autre parce que l’autre est unique?

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  • #7 kila le 12 février 2007 à 9 h 41 min

    Et bien il est des situations où on n’a pas forcément envie et pourtant l’autre nous est si cher qu’on se sentirait un monstre de ne pas lui venir en aide.

    J’estime que si ma/mon ami à besoin de moi, je sais que ce ne sera pas un caprice, mais vraiment parce qu’elle n’a pas le choix et donc je serai là, même si je n’ai pas forcément le temps/l’envie.

    Cela m’est arrivé plusieurs fois. Les cas était à chaque fois bien justifiés.

    Garde d’1 enfant, soutien et présence régulière lors d’une grave dépression, accessoirement prêt de voiture….

    Je tiens à ce que mon entourage proche sache que je suis là pour lui.

    Par contre jamais ça ne me pèse de le faire. C’est juste que souvent je dois revoir mon organisation ou sur le coup je me dis : "rôô je serais bien restée chez moi".

    J’ai des amis qui de toutes façon n’exagèrent pas, et ne font pas appel à moi pour un oui pour un non. C’est même moi qui parfois leur dit après coup : "mais pourquoi t’as pas appelé??"
    Si je sens qu’une personne est trop envahissante, et ça aussi ça m’est arrivé chez des gens qui n’était pas des amis mais en grande détresse morale, là effectivement je m’enfuis en courant.

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  • #8 Hélène le 12 février 2007 à 9 h 46 min

    Je pense que je me suis – une fois de plus – horriblement mal exprimée, heureusement que tu es passée par là, kila, pour dire ce que je ressens en réalité ;-)

    Ce que je ne supporte pas, c’est que les autres aient besoin de moi parce qu’ils n’ont personne d’autre sous la main, ou parce qu’ils sont mal dans leur peau. L’amie qui a le blues, évidemment je l’écoute (sans me forcer).

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  • #9 Docteur Claire le 12 février 2007 à 9 h 53 min

    Besoin / envie des autres, don de soi, vaste programme

    Parfois c’est comme si on se laissait délester de quelque chose et là soit c’est bien vécu, soit non.

    Je crois que ca dépend de la personne qui est dans le "besoin affectif", soit tu a une raisonnance en toi avec cette personne, soit tu ne l’as pas …

    Cela dépend aussi de l’enjeu. Comme dit Kila, il faut savoir rendre service aux amis.

    Encore une fois, tout est dans la nuance … Il faut savoir évaluer les personnes et les situations. Quand il y a abus, c’est STOP !

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  • #10 Lilo le 12 février 2007 à 9 h 53 min

    Oui bon, je n’arrive décidement pas à faire court.
    C’est plus fort que moi, il faut que je m’épanche.

    Il va sans dire que je suis entièrement d’accord avec moi, et que d’essayer de vivre par cette conviction n’a jamais vraiment facilité mon rapport aux autres (qui est déjà pas super simple).
    Mais j’en suis arrivée à me dire que c’est en quelque sorte une réaction à la façon dont JE fonctionne et pense. Je déteste avoir besoin de quelqu’un. L’idée de n’avoir un lien avec quelqu’un que par intéret (qu’il soit matériel, genre il peut m’aider à accrocher mes rideaux, à avoir une promotion, ou affectif, je me sens seule faut que je vois quelqu’un que j’apprécie au fond pas tant que ça, mais il est là), c’est quelque chose que je déteste.
    Je déteste l’hypocrisie d’une telle relation, et surtout l’image que ça me renvoit de moi et de l’autre. Donc forcément, je déteste être dans la position inverse, à savoir quelqu’un en face de moi qui veut me voir parce qu’elle a besoin de moi.
    Je déteste la dépendance émotionnelle, à long terme elle ne peut être que néfaste pour les deux parties, parce qu’au fond, devant soi, on n’a pas la "vraie" personne, mais la personne "en demande", qui nous fait fuir, alors qu’en temps normal, peut être qu’on l’apprécierai, cette personne. Je trouve ça dommage.
    Pour moi il n’y a pas plus grande preuve "d’affection" que quelqu’un de "libre", qui choisit de rester.

    Après, c’est difficile de poser la limite.
    je sais que mes amis, famille, amants se sont toujours plaints que je ne montre pas assez mon attachement, que je ne dis pas ce que je ressents pour eux, que je n’appelle jamais, mais c’est parce que, d’une je suis comme ça, quand je suis sûre de ma relation avec quelqu’un, je n’ai pas besoin de la voir ou de l’appeler toutes les 5 minutes, je peux apprécier notre "séparation" sans angoisse (même quand je suis pas vraiment sûre en fait maintenant que j’y réfléchis). Et de deux, parce que comme je n’aime pas que l’on de "harcèle" et que quand on m’appelle ou qu’on essaye de trop me voir, je fuis. Je me freine donc de faire la même chose aux autres (logique).
    Mais parfois il y a des gens que tu rencontres, et que tu as envie de voir si non tout le temps, au moins souvent (et pas par besoin, non juste parce que parmis toutes les âmes que tu croises tous les jours, celle ci te semble belle et mérite que tu fasses des efforts de t’ouvrir aux autres, un exploit en ce qui me concerne), avec qui tu as vraiment envie de voir si tu peux créer quelque chose, mais c’est toujours un peu délicat dans ces situations, parce que tu ne sais pas si c’est réciproque, et puis là, si tu succombes à ton envie de voir la personne souvent, l’envie peut vite être perçue en face comme un besoin.
    Et là c’est foutu.
    Soit la personne est réellement intéressante et, en bref, comme moi (dans le sens on pourrait s’entendre, pas dans le sens "je suis intéressante"), et elle fuit.
    Soit c’est quelqu’un qui se sent valorisée et qui aime qu’on ai besoin d’elle, et là, ça posera une relation bancale et qui sera néfaste pour tout le monde avant de se terminer dans la douleur (pessimiste moi? naan!).

    Enfin bref, là je sens que je me suis une fois de plus égarée, donc je vais arrêter et résumer:
    Je suis bien d’accord avec toi. ;-)

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  • #11 lilipouch le 12 février 2007 à 9 h 59 min

    donc t’as un comportement des plus normals, tu es là pour tes amies et les gens qui te sont chères
    quand j’etais à l’école,à la rentrée dans un nouvel endroit, j’avais la facheuse habitude de me faire aborder tout le temps par la fille pas aimée de la classe, ou qui avait pas confiance en elle, parce que j’avais une bonne tête de gentille (au départ… au final je supporte plus toutes ces personnes qui font les sangsues, qui bouffent ta bonne humeur, , ta "positivité", ton energie) ,
    avec un peu de recul de ces années, je ne sympathise plus avec la premiere personne qui me parle quand j’arrive dans un lieu nouveau, j’attend de voir …

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  • #12 Niyma le 12 février 2007 à 9 h 59 min

    Bonjour les filles,

    Alors merci Kila, d’avoir exprimé ce avec quoi je suis tout à fait d’accord, car il y a en effet une grande différence entre le "besoin légitime" que l’on va combler avec plaisir, et la dépendance affective de certains qui ont du mal à s’assumer.
    Hélène, je suis heureuse de voir qu’en fait tu n’es pas une phobique de l’attachement, et que si un jour tes copines ont besoin de toi, tu seras là (et que tu l’as déjà été, celà tombe sous le sens)…

    Et sinon les filles, qu’en est-il du besoin d’aimer? ou d’être aimé? ouh, ça devient profond là, non?

    La bise!

    PS: Fais gaffe quand même Hélène, il se pourrait qu’un jour, on aie réellement "besoin" de ton blog. Surtout les lundi matins au bureau!

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  • #13 leontine le 12 février 2007 à 10 h 03 min

    Sujet bien sérieux pour un lundi matin mais je suis au quotidien à fond dedans. A l’inverse de toi Hélène, ça ne me dérange pas que l’on ait besoin de moi. J’aime rendre service, aider si je peux. Mais, je finis par me dire que l’on m’aborde uniquement par nécessité, pas pour moi et là ça ne va plus. Sans entrer trop dans le détail, je suis très souvent sollicitée de par mes activités. Quand les demandes sont directes, au moins c’est clair. Mais parfois, des gens utilisent des moyens détournés. J’avais eu l’occasion de rencontrer un monsieur deux ou trois fois dans le cadre de ces activités et avait apprécié nos échanges. Pas de demande, pour une fois. Ce monsieur m’invite à diner, chez lui, avec mon époux. Super, me dis-je, je ne suis pas contre de nouveaux amis. Le diner se passe bien, épouse sympa. Ca n’a pas loupé, à la fin du diner : Au fait, vous ne pourriez pas …. Au fil du temps, j’en arrive à être méfiante. Est-ce ma compagnie qui est recherchée ou a t’il (ou a t’elle) besoin de quelque chose. Je n’aime pas répondre au téléphone à la maison pour la même raison. Parce que évidemment, les moments de vie privée n’arrêtent pas certains. Mes seuls amis sont ceux que je cotoie depuis longtemps, qui peuvent m’envahir si besoin est parce que je sais, sans aucun doute, qu’ils sont désintéressés. Mais, je reste quand même "bonne poire". J’adore et je déteste à la fois. Allez comprendre !

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  • #14 Hélène le 12 février 2007 à 10 h 04 min

    Hi hi Niyma, ça me va, besoin de mon blog ou besoin de moi, ce n’est pas du tout la même chose ;-)

    C’est ça lilipouch, ce que je ne supporte pas, la dépendance affective ! Quelle horreur !

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  • #15 julie le 12 février 2007 à 10 h 26 min

    J’ai souvent voulu avoir "l’amie parfaite" et j’ai vite compris que la perfection n’étant pas humaine j’aurais du mal à trouver. Je voulais moi même être une "amie parfaite" (trop d’orgueil sans doute) et puis j’ai renoncé à cette idée absurde pour pouvoir apprécier mes amies comme elles sont, pour ce qu’elles sont et être moi-même avec elles.
    Je crois qu’à partir du moment ou on a du dissernement on peut donner et recevoir sans attendre trop des autres ou se sentir "utilisé"… je ne sais pas pour vous mais moi j’ai dû bosser un moment pour comprendre et pour appaiser tout ça !

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  • #16 Fyfe le 12 février 2007 à 10 h 33 min

    Voilà un sujet qui m’interpelle ;-)
    J’ai longtemps été THE bonne poire… Se mettre au service des autres, c’est un peu s’oublier soi-même, et ça m’a fait du bien dans une période de ma vie où sans doute, je n’avais pas vraiment envie d’avoir à faire avec moi-même ! Et je me sentais valorisée par ce "besoin" qu’avaient les autres de moi.
    Evidemment, ce "besoin" n’était en fait pas du tout valorisant, et je n’étais qu’une oreille ou une épaule pour des narcissiques égocentrés…

    Petit à petit, je tends vers la ‘sagesse’ que tu décris, et j’essaye de ne plus m’effacer devant les faux et fausses ami(e)s…

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  • #17 missdarjeeling le 12 février 2007 à 10 h 41 min

    TOUT PAREIL !!!

    Question :
    Notre persistance à fuir les gens qui cherchent à créer une dépendance est-elle liée à notre non-désir de maternité ?
    Pour ma part je préonds "oui" sans hésiter !

    En vieillissant (euh, comme je n’ai "que" 35 ans, on va dire, en allant vers la maturité), j’aspire de plus en plus à la SIMPLICITE, la PURETE. J’ai envie de paix et de sérenité. Forcément, je désire aussi que les rapports humains soient à l’avenant

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  • #18 Kilis Sex Symbol le 12 février 2007 à 10 h 41 min

    Bon, dans le fond, je suis ok avec la Dictateure, mais je vais chipoter à la marge, comme toujours.

    C’est quoi "avoir besoin" d’un ami?

    Je discutais avec une connaissance qui aurait voulu être plus (suiveeeeez tss tss) il y a quelques mois, et il me disait que si je ne ressentais pas le besoin d’être entourée, c’est parce que je suis autosuffisante.

    Or, mes amis me classent plutot dans le cas que décrit Lilo :
    "Mais parfois il y a des gens que tu rencontres, et que tu as envie de voir si non tout le temps, au moins souvent, avec qui tu as vraiment envie de voir si tu peux créer quelque chose, mais c’est toujours un peu délicat dans ces situations, parce que tu ne sais pas si c’est réciproque, et puis là, si tu succombes à ton envie de voir la personne souvent, l’envie peut vite être perçue en face comme un besoin."

    (en fait, il suffit d’attendre un peu, ça se tasse tout seul, l’attrait de la nouveauté sans doute).

    Moi je dis, c’est drolement difficile de distinguer les sangsues des empressés. A part sur le long terme, et il faut déjà arriver jusque là…

    Je ne pense pas que quelqu’un aie vraiment eu besoin de moi un jour. J’ai rendu service, j’ai écouté, j’ai séché des larmes, mais d’autres l’auraient probablement mieux fait que moi. Une seule chose est sure : mes vrais amis préféraient que ce soit moi. Tout simplement.

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  • #19 Milky le 12 février 2007 à 10 h 43 min

    Dans cette situation, ce que je ne supporte pas n’est pas l’idée qu’on ait "besoin " de moi, c’est la compagnie d’une personne mal dans ses baskets. (et c’est encore plus répulsif quand je constate ça chez un garçon)
    C’est pas exactement la loi du plus fort (je ne suis évidemment pas entourée que de gens extrêmement équilibrés et bien dans leur peau, dieu merci !) mais je ne saurais pas expliquer pourquoi certains mal-êtres me sont absolument insupportables alors que je m’accommode fort bien de certains autres…

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  • #20 Joelle le 12 février 2007 à 10 h 47 min

    Oh la sujet délicat s’il en est un.

    J’avoue rester totalement perplexe. Effectivement il n’est pas valorisant que quelqu’un se tourne vers moi parce qu’il n’a personne d’autre……de mieux.

    Parce que quelqu’un qui se tourne vers moi parce qu’il n’a personne d’autre….je ne suis pas sûre de l’envoyer bouler en fait.
    Mais probable aussi que des situations de solitude personnelles qu’il m’est arrivée de traverser me font être plus faible sur ce point.

    Et puis il y a aussi des gens maladroits, ou qui ne demandent de l’aide que rarement et du coup quand ils le font leurs geste est souvent mal interprété.

    Bref, j’ai du mal je l’avoueâ être aussi catégorique que toi sur ce point.

    Je me dis souvent que ne réserver son soutien qu’à ceux qui te sont proches c’est aussi un moyen de ne pas mieux connaitre les gens. Car au final ce sont bien souvent les situations de difficultés et d’entre-aide qui contribuent (sans en être le seul ciment) à la force des liens.

    C’est assez confus dans mon esprit je dois dire.

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  • #21 Julia le 12 février 2007 à 10 h 48 min

    Je pense à peu près la même chose.

    Comme beaucoup, j’ai longtemps été la bonne poire de service, parce que j’ai une tête de "Candy". Tous les gens blessés venaient vers moi et je les réconfortais…

    Mais cela aspirait toute mon énergie donc j’ai fait le ménage.

    Résultat, c’est moi qui vais vers mes amis lorsque je vois qu’ils sont en souffrance ou qu’ils ont besoin d’aide.

    Quant à moi, si ça ne va pas, je me terre dans mon coin en attendant que cela aille mieux !

    Il n’empêche qu’avec mon travail, beaucoup de personnes que je connais à peine viennent vers mois, souvent de façon déguisée, pour me demander un "petit" service.
    Là, je dois avouer que j’ai pas encore réussi à trouver la parade, surtout lorsqu’ils viennent de la part de ma famille…

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  • #22 Elo le 12 février 2007 à 11 h 01 min

    Moi je me suis trouvée piègée dans une relation que je pensais être de l’amitié mais ou en réalité mon amie avait plus "besoin" de moi qu’envie de partager quelque chose. D’ailleurs il n’y avait pas de partage dans cet amitié.
    C’est vrai que depuis ça m’a un peu calmée sur l’amitié inconditionelle où l’on oublie un peu sa pomme.
    Et c’est vrai que quelqu’un qui n’a vraiment que besoin de moi me fait fuir.

    Peut être que des fois on trouve celà flateur que quelqu’un ai besoin de vous.

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  • #23 Mamzelle Maupin le 12 février 2007 à 11 h 04 min

    C’est rudement sérieux en ce début de semaine !

    Et bien moi quand il s’agit de mes amies j’adore qu’elles se tournent vers moi, je me dis qu’elles me font confiance et c’est important. Mais je sais que ce n’est pas que dans un sens et que moi aussi je peux compter sur elles.

    Après les mangeurs de temps, les bouffeurs d’énergie, les pollueurs de zenattitude, les envoyeurs d’ondes négatives, ceux là j’ai appris à les bi-passer. Plus envie de me faire bouffer par des exploiteurs qui pensent que comme je suis, parfois, une brave fille ont peu vider son sac. Je ne suis pas psy !

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  • #24 le 12 février 2007 à 11 h 05 min

    Le plus beau compliment que je pouvais faire à mon homme, c’était de lui dire que je n’avais pas besoin de lui.
    Parce que ça voulait dire que chaque soir pendant nos 4 années, quand je passais le pas de la porte, c’était par choix, par désir, par envie, par plaisir, et non pas par nécessité (financière ou affective)

    Bon, il a eu un peu de mal à comprendre au départ, et je ne suis pas très sûre d’avoir bien réussi à transmettre le concept complètement, je me demande si ça rassure l’autre de savoir qu’on est dépendant, d’une manière ou d’une autre ?

    Et tout comme Lilo, quand je me sens bien dans ma relation avec l’autre, je n’éprouve pas le besoin d’appeler en permanence, de se voir très régulièrement. J’aime son idée de "séparation sans angoisse". Mais c’est vrai que ça passe pour du désintérêt, et ça m’ennuie beaucoup…
    Bon, je vais aller farfouiller dans mes adresses mails et mon répertoire de téléphone histoire de me rattraper :-)

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  • #25 frédérique-etc le 12 février 2007 à 11 h 13 min

    Moi aussi, je suis d’accord avec toi sur ce sujet, Hélène.
    J’aime avoir des amis(es), j’aime organiser des soirées où on se rassemble et où on rigole, bref, j’aime voir du monde ! Mais j’ai aussi (et de plus en plus !) besoin d’être seule !
    Par exemple, je décide de me faire une virée shopping – seule -, j’ai le malheur de dire ça à une amie, et hop ! elle s’invite ! zut alors ! ce n’est pas ça dont j’avais envie !
    Je sais, c’est pas très grave, amis ça me gâche un peu mon moment !
    Globalement, on peut dire que j’aime choisir les moments que je passe avec eux, que je suis quand même disponible au cazou, que je suis aussi une bonne oreille.
    Tellement bonne oreille que l’autre jour, un ancien collègue de boulot-ami, que je n’ai pas vu depuis un bon moment m’a téléphoné pour me dire que depuis deux ans il avait une double vie … super d’être au courant alors que j’aime beaucoup sa femme …
    C’est bien d’avoir quelqu’un sur qui on peut compter, mais j’aime aussi qu’on garde une certaine réserve !
    Donc … l’amitié c’est très important pour moi, j’ai des amis(es) que je vois depuis très longtemps, mais en revanche, je suis prête à tout quitter : on part s’installer début mars dans une région où l’on ne connait personne et ça ne nous fait pas peur !

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  • #26 Vendredi13 le 12 février 2007 à 11 h 15 min

    moi aussi je vis assez mal qu’on vienne vers moi par obligation. J’aime les relations simples et denuees d’interet !

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  • #27 daenaria le 12 février 2007 à 11 h 16 min

    En y réfléchissant cette situation de dépendance ne m’est jamais arrivée. J’ai très peu de véritables amies, elles sont libres et je le suis aussi, chacun nos vies, pas de jugement, juste des conseils. J’entends par là que je n’ai pas besoin de les voir tout le temps ni même d’avoir de leurs nouvelles tous les mois, il m’est arrivé de ne pas avoir de nouvelle de l’une d’entre elle pendant un an et de la retrouver comme si nous nous étions quittées la veille. L’essentiel est que nous nous voyions quand nous en avons envie, avec toujours le même plaisir partagé. Bien sûr nous savons que nous pouvons toujours compter les unes sur les autres, appeler en cas de problème. Cela c’est vérifié, nous sommes là les unes pour les autres. Je n’aurais pas aimé ni être dépendante, ni qu’elles le soient. Dans ce cas ce n’est de toute manière pas une amitié!

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  • #28 Hélène le 12 février 2007 à 11 h 20 min

    Je crois que l’essentiel est cerné : c’est la dépendence des autres vis à vis de nous qui est insupportable.

    Par ailleurs je ne pense pas avoir sous-entendu que je n’étais pas là pour mes amies en cas de coup dur, est-ce que vraiment j’écris à ce point comme un cochon ? ;-) Non sans blague, c’est hallucinant à quel point j’ai l’impression de ne pas réussir à me faire comprendre avec ce billet ;-)

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  • #29 Baboux le 12 février 2007 à 11 h 22 min

    Kila a bien résumé avec ses mots la conception que j’ai de l’amitié. Etre là pour les gens qu’on aime, c’est important, voire primordial. Mais, je comprends bien ce que tu veux dire. D’une façon générale, je ne supporte pas non plus d’avoir l’impression d’être vampirisée par les autres. J’aime bien que les rapports soient « relativement » égaux, que tout le monde se trouve dans une situation de plaisir et non de besoin.

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  • #30 kila le 12 février 2007 à 11 h 24 min

    un billet interressant sur le sujet : Aller à la date du 14 novembre
    cherryplum.canalblog.com/…

    Hélène tu t’es très bien exprimée.

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  • #31 dola le 12 février 2007 à 11 h 25 min

    J’avais une ancienne collègue-copine qui était ultra envahissante avec moi et surtout hyper exclusive. Elle ne supportait pas les confidences fictives ou réelles que je pouvais faire à d’autres qu’elle. Elle ne comprenait pas non plus que je puisse ne pas être disponible pour l’écouter (parce que des invités à la maison ou un gnome à sortir du bain).
    J’avais le sentiment de manquer d’air. Surtout avec des remarques du style « j’ai essayé de t’appeler hier c’était occupé, tu étais encore au téléphone avec un tel, de quoi vous parliez… »
    En revanche je trouve normal d’avoir besoin de ceux qu’on aime et vice-versa, au sens ou le fait de voir un ami et de discuter avec lui apporte un réel plaisir. Je dirais plutôt que j’ai un besoin d’échange mais je suis rétive à toute forme de dépendance surtout quand elle à sens unique.

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  • #32 soof le 12 février 2007 à 11 h 33 min

    loool
    j’adore ce post !!
    je comprend tout à fait
    en même temps on peut avoir besoin de toi parsqu’on te connais et qu’on à appris à t’apprécier maintenant le mot "besoin" est peut etre un peu fort…
    c’est vrai qu’au fond on a besoin de personne, mais bon quand y’a vraiment "personne" on se demande à quoi on sert …
    maintenant ce genre de pot de colle sont plutot des cas soc’ qui s’accroche parsque t’es gentille et que tu lui à proposé une fois de venir a la cantine avec toi
    looooool et aprés quand tu l’envoie chier tu te sent trooop mal et tu culpabilises …
    du vécu ca se vois ?
    décidément il faut rester de marbre ^^

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  • #33 Galla le 12 février 2007 à 11 h 34 min

    Bigre !! c’est du lourd pour un lundi matin !
    Tout le problème ne serait-il pas de savoir dire "NON" ? Depuis que je commence à savoir le dire, ma vie est bien plus facile et mes amitiés, bien plus sincères !

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  • #34 Jamais le dimanche le 12 février 2007 à 11 h 39 min

    Les gens dépendants ont une attitude commune : se faire prendre en charge par plus fort qu’eux (ou jugés tels par eux). Les gens qui sont "couteux" en énergie, je les appelle des "TROUS NOIRS" : Ils vous pompent en continu votre énergie et ne vous restituent rien. Il ne s’agit plus d’un échange, mais d’une vidange à sens unique ! Dans ce cas, deux solutions : 1° la fuite, 2° si on est bien dans ses pompes ce jour-là, la "parole vraie" qui indique clairement à l’autre qu’on ne joue pas au jeu de "j’endosse tes problèmes et je te dis merci". Je reconnais qu’objectiver la situation au point d’être capable de dire son fait à une personne en état de besoin affectif, ça va pas de soi, et faut être soi-même bien dans ses pompes et assez patient…ce qu’il arrive qu’on soit, mais pas toujours !!
    Ben, ‘toutes façons, chacun, ici-bas, doit porter son paquetage et faire son chemin…S’entraider, oui, porter un autre que soi, NON ! C’est déjà pas tjrs évident de se sup-porter soi-m’aime (sic) ! Et on ne peut certainement pas être soi-m’aime (re-sic) si on est encombré des autres. Mmmm ?

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  • #35 Hélène le 12 février 2007 à 11 h 39 min

    Bien d’accord, Jamais le dimanche ;-)

    Pas de problème de ce côté Galla, je pense que ça a dû être le premier mot que j’ai prononcé à un an (et depuis je n’ai pas arrêté) ;-))

    Soof, dola, ce que vous décrivez, ce sont des toxiques. Le bouquin de Pomme vous plaira (j’en parle demain) ;-)

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  • #36 dola le 12 février 2007 à 11 h 46 min

    Vivement demain alors :-)).

    Moi aussi je sais dire stop quand la relation est malsaine. La fille dont je parle était comme tu dis dans ton post " en manque affectif’ et c"était très pesant. Elle l’est probalement toujours mais j’ai coupé les ponts sans regrets alors je n’en sais rien.

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  • #37 zaza le 12 février 2007 à 11 h 56 min

    ma chere helene tu lis dans mes pensées !
    la dépendance beurk! courage fuyons… par contre pour les vraies amies elles m’ont donné le surnom de Ménie Grégoire ! c’est dire si je suis toujours là pour elles (et réciproquement)
    bonne journée à toutes

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  • #38 Emmanuelle H le 12 février 2007 à 11 h 57 min

    alors moi, je comprends assez bien ce que tu exprimes, car je le ressentais très fortement avec les hommes avant mon mariage….
    en général, ce sont aux femmes que l’on reproche de s’accrocher ; moi je ne supportais pas la dépendance manifestée par certains hommes, qui dès le deuxième soir, me parlaient quasiment de vie à deux, de vacances ensemble et de bébé….je me sentais davantage "épouse-génitrice" que petite amie ! et donc je me carapatais…..
    Avec les amis, tout est question de nuance : les amis nous sont essentiels, en tout cas, ils me donnent de l’énergie, j’adore tout ce que l’on peut s’apporter et en cas de coup dur, je sais qu’ils sont là et réciproquement.
    de même, on peut se dépanner le cas échéant.
    mais la dépendance affective synonyme d’invasion est pénible, car on n’est plus fréquenté pour ce qu’on est, mais pour un tas de mauvaises raisons, parfois malsaines (projection, vie par procuration, parfois envie et jalousie….)
    et les amis pique-assiette….ce ne sont pas des amis !!

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  • #39 Poupoupinette le 12 février 2007 à 11 h 58 min

    C’est pas évident, tout ça. On va vers les autres toujours pour satisfaire un besoin purement égoïste, quand on y réfléchit bien. C’est pour soi-même qu’on va vers l’autre. Pour être plus heureux soi-même. Pas pour que les autres vers qui on va soient plus heureux. On pense toujours d’abord à soi, et c’est normal.
    Mais là ou c’est biaisé, et il faut alors fuir en courant, c’est celle qui te fréquente juste parce que tu peux lui avoir des places gratuites à Disneyland (un exemple vécu autour de moi), ou celle qui fait le tour de toutes ses relations pour sortir au restau (en boite, aux Puces), parce qu’elle ne supporte tout bonnement pas de rester seule chez elle avec son chat (Vécu par moi. Un jour, la fille en question, devant mon refus, a éclaté en sanglots "Personne ne veut sortir avec moi ce soir, c’est dégueulasse, bou-ouh !"…Et là, tu as le sentiment désagréable d’être une tortionnaire si tu persistes dans ton refus, et que tu es la dernière roue du char, car elle a appelé toutes ses autres relations AVANT de t’appeler toi).
    A noter, je ne supporte pas non plus devoir me mettre bien et copiner avec quelqu’un parce que cette personne-là, j’ai besoin d’elle, bon sang, alors que si elle n’avait pas eu l’avantage dont je pourrais tirer profit, je l’aurais tout bonnement ignorée.

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  • #40 Jamais le dimanche le 12 février 2007 à 11 h 59 min

    On peut très bien avoir été dependant(e) et…ne plus l’être pasqu’on a réalisé que ce n’était pas une situation normale, seulement une étape de grandissement.
    Peut-être que grandir, c’est apprendre justement à ne plus être dépendant des autres et à simplement reconnaître le besoin, de temps à autre de leur présence, pour partager vraiment quelque chose…

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  • #41 Coraline le 12 février 2007 à 12 h 25 min

    Oulàlà ce que je suis d’accord avec toi, et tu t’exprimes très bien Hélène, je te rassure…
    Je pense être une amie très disponible pour les gens que j’aime. Les amis sont là et répondent présents. Mais pas que. N’être appelée que quand la personne (pseudo-ami) n’a besoin de moi, je ne supporte pas. Surtout si il/elle répond aux abonnés absents quand c’est moi qui appelle. Les appels / soirées / sorties désintéressés sont les meilleurs !
    Et j’ai appris à dire « non » si je n’ai pas envie de sortir, à ne pas prendre un appel si j’ai envie d’être tranquille. Se forcer n’a toujours fait que me frustrer au final, et c’est normal de se faire passer avant les autres non ?
    Je le dis d’autant mieux que j’ai vécu une amitié à sens unique quasiment toute mon adolescence. Ce n’était pas un cas de détresse affective mais plutôt un besoin vital de faire-valoir. La fois où j’ai osé dire ce que je pensais, en faisant passer mes envies avant les siennes, elle m’a traitée d’égoïste. Un comble vu toutes les choses que j’ai pu faire pour elle pendant des années et des années (à noter que quelques mois avant, elle m’avait piqué mon petit copain à qui je tenais beaucoup, tout ça pour le faire ensuite atrocement souffrir).
    Depuis, je fuis les empêcheurs de profiter en rond. Tout en restant aussi disponible et serviable avec mes vrais amis.
    L’amitié, comme l’amour, se nourrit de réciprocité. Ca me fait penser à une chanson de Bénabar « tu peux compter sur moi » qui est une superbe description de ces amis qui ne savent pas donner.

    J’ai aussi, et surtout, mon indépendance farouche. Je n’aime pas avoir besoin des autres, j’aime avoir envie de passer du temps avec eux. Non pas que je ne demande jamais d’aide si j’ai besoin. Mais je ne supporte pas de supplier ou quémander des choses. Que ce soit du temps, de l’argent, un service…
    Quand je ne vais pas bien, j’en parle bien entendu avec mes amis les plus proches (ne serait-ce parce qu’ils me connaissent et le devinent) mais je ne m’accroche pas à eux comme à une bouée. Quand je commence à trop broyer du noir, j’essaie de faire bonne figure, quand je suis en société, ou alors, je m’éloigne un peu. J’en profite pour me retrouver moi-même. Je pense que les amis méritent de bénéficier des bons moments. Partager quelques mauvais, mais ça devient malsain quand les conversations commencent à tourner uniquement vers ce qui ne va pas, quand une personne qui va bien ressort déprimée d’une soirée avec une ‘amie’, ou quand seulement un des deux s’exprime au détriment de l’autre (et pourtant Dieu sait que je suis bavarde).
    Pour en revenir aux relations amoureuses, je suis célibataire depuis quelques années. Certains me disent que je suis trop difficile. Mais je n’ai pas besoin d’un homme dans ma vie pour vivre, je me considère comme une célibattante plus que comme une – bientôt – future catherinette déprimée. Et donc, je romprai ce célibat quand j’aurai trouvé l’homme qui me donnera ENVIE d’être avec lui (et aucun autre) et non seulement sous la pression de la société ou parce que j’ai des carences de tendresse et d’affection…

    Effectivement ce sujet est sérieux pour un lundi, mais franchement, Hélène, je te remercie de créer des discussions aussi intéressantes !

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  • #42 organpipecactus le 12 février 2007 à 12 h 40 min

    Tu n’avais pas déjà développé un sujet dans ce sens ????…

    mais je suis à 200% d’accord avec toi…je ne supporte pas qu’on ait besoin de moi (attention : uniquement dans la vie privée), au boulot, c’est différent, je suis cadre et manager et ça fait entièrement partie de la fonction. On me trouve fort sympathique, avenante, disponible et professionnelle (je sais, ça peu paraitre pédant mais c’est pourtant vrai)
    Dans la "vraie vie" de tous les jours, le simple fait qu’une personne extérieure à ma famille TRES proche (ça se résume à mari & enfants) me demande quelque chose me contrarie. je n’ai envie d’être dispo pour personne, je veux la paix, le téléphone est sur répondeur, quand on sonne, je crisse avant même de savoir qui arrive…est- ce de l’insociabilité (ça se dit ?) ou simplement que j’en accumule tellement au boulot, que j’aspire à la paix la plus totale une fois rapatriée dans mon nid ?

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  • #43 fafolle le 12 février 2007 à 12 h 42 min

    Merci pour ce post Hélène qui exprime tout ce que je pense !
    Après avoir été "la bonne copine -bien poire " j’ai pris une première résolution : être "caméléon" et me comporter avec les gens comme ils se comportaitent avec moi. Mauvais plan particulièrement avec les sangsues qui en demandaient de plus en plus ; par contre, quand j’ai eu de mauvais et douloureux moments à passer, je n’intéressais plus personne, on me fuyait presque et je ne me voyais pas les supplier . Alors maintenant j’ai appris à dire Non et c’est à mon tour de fuir les "pompeurs" et de vivre sereinement.

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  • #44 Nathouille le 12 février 2007 à 12 h 49 min

    Bon, bon, bon… alors, moi, j’ai été les deux… pendant les 23/24 premières années de ma vie, j’ai été dans un état de dépendance affective dingue, je voulais que tout le monde m’aime, je ne supportais pas le conflit, j’étais une vraie glue, pire, une vraie sangsue (beuark) résultat, fort compréhensible sauf par moi à l’époque: pas trop d’amis, et même plutôt l’inverse, et pour les hommes: que des loosers, des handicapés de la vie et j’en passe…
    Puis je suis tombée malade, mais vraiment malade hein? le truc qui t’envoie à l’hosto pour un bon bout de tempas, et que tu te demande si tu vas sauver ta peau un jour.
    et là j’ai vu: que la vie est trop courte pour se faire c… avec des gens crampon (ie comme moi à l’époque), et surtout que mes petits soucis de Calimero n’avaient aucune importance compte tenu de la gravité de la situation.
    Alors depuis,(et je m’en suis sortie, merci!) je suis devenue le contraire exact de ce que j’étais. j’aime les relations saines (attention je n’ai pas dis superficielles)
    je n’ai plus besoin de personne pour vivre, et je suis atteinte gravement de Cépasgraphotite aigue… personne ne me manque jamais, et je suis devenue méga indépendante, je peux vivre seule, je peux partir en vacances seule.(en fait, je crois que je deviens de plus en plus sauvage ).. je dis souvent que la seule personne sans qui je ne pourrais pas vivre, c’est ma fille.
    Tout ça sans aigreur, j’ai à présent des amis/ies (pas beaucoup mais ça suffit) pour lesquels/lles je suis là, avec plaisir en plus, et aussi une famille.
    Il a fallu une méga baffe de la vie pour que je comprenne ça…
    désolée d’avoir été aussi longue, mais tu voulais partager ce post n’est il pas Hélène :-))

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  • #45 Mouniou le 12 février 2007 à 12 h 54 min

    Sujet trés dans l’air du temps.

    Je suis bien daccord avec Emmanuelle H et Poupoupinette.
    Il sagirait aussi de définir le "besoin" qui peut prendre d’autres formes et être insidieux.
    Car on a des démarches pas toujours conscientes et explicites pour SE satisfaire.

    J’aime bien l’idée "d’interdépendance" des êtres humains. Mais le terme inclus "dépendance" qui fait fuire à l’heure actuelle. Autonomie et surtout épanouissement personnel sont les maitres mots.(Et en dérive l’égoïsme, et aussi des difficultés : car l’épanouissement personnel, quasi obligatoire, c’est pas de la tarte).
    Ce n’est pas le vrai sens de ce billet.
    J’aime bien, donc cette "interdépendance" parce que c’est ça, l’HUMAIN.

    Pourtant Dieu sait si je suis indépendante.

    J’aurais surement d’autres choses à dire, j’y reviendrais peut-être, car là, je n’ai plus le temps.

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  • #46 Lilo le 12 février 2007 à 12 h 58 min

    Peut être que ce n’est pas que tu n’arrives pas à te faire comprendre dans tes billets (avais tout parfaitement senti que tu parlais de ceux qui n’étaient pas tes amis proches mais uniquement des amitiés par "intéret", qu’il soit matériel ou affectif), mais tout simplement que les commentaires élargissent le débat plus loins que la sphère du billet. Parce que même si on l’a compris et qu’on est ou non d’accord, il déclenche une réflexion plus globale.
    C’est plutôt une bonne chose plus qu’une incompréhension non (ou alors je me plante totalement)?

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  • #47 Hélène le 12 février 2007 à 13 h 00 min

    Merci de me rassurer Lilo, l’écrit n’est pas toujours évident, et c’est important pour moi d’être précise dans ce que je raconte ;-)

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  • #48 funambuline le 12 février 2007 à 13 h 01 min

    Comme Joëlle (je crois), ce post me laisse perplexe.
    Depuis que ma soeur est mère et épouse, je vois cette petite famille se construire dans le besoin mutuel les uns des autres, et c’est plutôt beau. (je suis peut-être complétement hors sujet là?)

    Par contre, ce qui me fait peut à moi, ce n’est pas tellement qu’on dépende de moi, c’est plutôt de dépendre de quelqu’un, de quelque manière que ce soit, économique, pratique, sentimentale… Et je fais en fonction de ne jamais arriver dans ces situations. Par contre, j’ai l’impression que cette indépendance fait peur à certains hommes… Mais peut-être suis-je encore hors sujet?

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  • #49 funambuline le 12 février 2007 à 13 h 02 min

    ce qui me fait "PEUR", vous aviez rectifié de vous même!

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  • #50 Stecha le 12 février 2007 à 13 h 12 min

    En même temps je veux aider mes amis quand ils ont des problèmes, ou quand ilssont en dépression grave. De là à supporter tous les boulets de la terre, il y a une marge bien sûr, mais c’est important je pense d’être là pour ses amis, et qu’ils soient là aussi en cas de problème grave. Une année j’ai dû supporter un boulet épouvantable, j’avoue que ça m’a formée à la patience et à l’écoute lol.

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  • #51 Soeur Anne le 12 février 2007 à 13 h 13 min

    Encore une ancienne "bonne poire" au parloir. Et ce n’est pas évident de changer, quand on a sans arrêt l’impression de DEVOIR s’occuper des autres. (Ego à dégonfler : Je ne suis pas la déesse universelle qui sauve le monde)
    En revanche, je ne supporte pas que l’on me "colle"…d’où une fuite en avant non maîtrisée devant les personnalités dites "toxiques".
    Ca n’a rien à voir avec la dépendance que l’on vit avec ses enfants. Parce que justement le lien de parentalité fait qu’il s’agit d’une inter-dépendance.
    Je ne vois rien d’anormal à vouloir être aimée pour soi-même, Hélène :-)

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  • #52 Brume le 12 février 2007 à 13 h 16 min

    je n’avais jamais pensé à mon attitude vis à vis des autres en ces termes, mais je me découvre en te lisant! c’est exactement ce que je ressens moi aussi! et c’est souvent perçu par les gens qui m’entourent comme de l’égoïsme…

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  • #53 La Cuiller En Bois le 12 février 2007 à 13 h 17 min

    Je n’ai pas tout lu (juste une poignée de commentaires du début) car je vais partir.

    Je comprends ce que tu veux dire (ou je crois comprendre, commençant à te connaitre un peu ..).
    Tu n’as pas tort en soi.

    Mais, la copine de classe de ma fille lui a demandé son aide parce qu’elle n’avait personne d’autre vers qui se tourner et qu’il fallait une majeure. Elles n’étaient pas amies. Ne le sont pas devenues non plus.

    Maintenant je crois que tout est question de circonstances, de dosage …
    Se préserver oui. Ne pas bouger … je n’en suis pas si persuadée.

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  • #54 Lylou le 12 février 2007 à 13 h 32 min

    Oh Hélène, j’ai besoin de toiaaaaaaa !
    Bon, avec le temps, j’ai appris à secouer les bras pour que les gens me lâchent un peu.
    J’étais la mère Thérésa de tout le monde. Il a fallu qu’il m’arrive un coup dur pour que je comprenne et que je change.Maintenant je ne décroche pas le téléphone si je ne vois pas le numéro ou le nom. Na !
    J’ai appris à penser un peu un moi, et je ne "perds" mon temps à voir que les gens qui apprécient mes visites tout simplement parqu’elles aiment voir ma boubouille. Voilà.

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  • #55 Hélène le 12 février 2007 à 13 h 39 min

    Pour une fois et exceptionnellement, tu ne m’as pas comprise Gloria ;-) Mais c’est pas grave hein, je vais pas te harceler pour autant ;-))

    Je continue à penser que je me suis mal exprimée, cela dit, vues les réactions ;-) Ai-je vraiment sous-entendu qu’il fallait laisser crever les autres al gueule ouverte ? Je me fais peur à moi-même les enfants ! ;-)

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  • #56 yanjiao le 12 février 2007 à 13 h 43 min

    Dans le fond, je comprends ce que tu veux dire et je pense que je suis plutôt d’accord.

    Mais pour autant, je ne suis pas sûre de ne pas, moi même, être – au moins un peu – dépendante des gens que j’aime. Je pense, par exemple, que je suis dépendante affectivement de mon Zhom. Et réciproquement, bien sûr.

    Mais là où ça devient intéressant, il me semble, c’est quand tu prends conscience de ces liens et que tu cherches un équilibre entre l’autonomie et l’affection, entre le temps passé ensemble, et le temps gardé pour soi…

    Ceci dit, il m’est arrivé que des relations amoureuses capotent, uniquement pour ces questions de dépendance à l’autre : quand un homme attend trop de moi, ça ne peut pas marcher, parce que personne n’est capable de tout apporter à l’autre, de prendre en charge ses besoins, ses angoisses, etc… et que lorsqu’on se laisse aller dans ce genre de relation (ça peut arriver à tout le monde!), on s’oublie soi-même pour essayer de combler les attentes de l’autre, et on finit par être malheureuse tout en devant consoler quelqu’un d’autre qui n’écoute que lui…

    Un vaste sujet, qui fait apparement echo à chacune d’entre nous, de manière personnelle…

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  • #57 La Cuiller En Bois le 12 février 2007 à 13 h 44 min

    Je peux aussi comprendre de travers tu sais ! Je ne suis pas infaillible (quoique ! mdrrr)
    Mais je n’ai pas lu les autres commentaires qui auraient surement du m’éclairer.
    Je les lirais à mon retour car là, je suis VRAIMENT en retard.

    Mais je n’ai jamais pensé que tu pouvais laisser crever quelqu’un la gueule ouverte !
    Si tel était le cas … mais que fais-je ici ?

    ;-)

    A +

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  • #58 Coraline le 12 février 2007 à 13 h 45 min

    En lisant le commentaire de Nathouille (très forte…), je me suis rappellée que moi aussi, plus jeune j’était beaucoup plus dépendante des autres.
    Le déclencheur du changement n’a pas été un problème de santé mais une rupture. Et j’ai refusé de me retrouver à dépendre ainsi des autres. Je voulais vivre pour moi, profiter et ne pas regretter.
    Depuis, je sors seule, cinéma, théâtre, faire les magasins, aller au resto, mais aussi partir en vacances. Car je ne me vois pas quémander à mes amis ou autres connaissances. Si j’ai envie de faire quelque chose, je le fais. Et quand j’ai envie de voir mes amis, ou l’opportunité de sortir / partir avec eux, je le fais avec grand plaisir…. J’en profite certainement d’autant plus que je sais que ce n’est pas une obligation !! Que si je le fais avec eux, c’est par plaisir et non par besoin…

    Pour avoir une attitude saine avec les autres, il faut déjà se sentir bien seule avec soi-même. Car comme je l’ai lu (je crois dans un de tes anciens billets Hélène), soi-même est la seule personne avec qui on passe toute sa vie !!!!

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  • #59 Fanchette le 12 février 2007 à 13 h 47 min

    Perplexe aussi.
    Et pourquoi donc certaines (je parle pour moi là, mais c’est plus facile quand c’est la copine d’une copine non ?) tombent toujours amoureuse de mecs pas dispo (en l’occurence généralement mariés pour mon petit cas perso) ? C’est pratique ça, hein ? : pas question de devenir dépendant dans ce genre de relation. LA protection absolue contre la dépendance
    Comme dans l’exemple cité par Funambuline, je crois que la dépendance ça a du bon quand ça laisse de la place à l’indépendance.
    C’était la minute psy…

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  • #60 Agathe le 12 février 2007 à 13 h 48 min

    Besoin, envie des autres, ça me laisse perplexe ce post. Je préfère être parfois "bonne poire" plutôt que méfiante et passer à côté de belles choses. Je pense qu’on n’est jamais trop bon, si on sait ne pas se laisser manipuler.
    Mais éclaire-moi juste sur un point, lorsque tu as fait ton appel aux dons pour ton blog, c’était un besoin ou une envie d’argent ?

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  • #61 Jade le 12 février 2007 à 13 h 49 min

    Pour le coup je suis exactement comme toi.. je déteste savoir que j’ai de l’influence sur quelqu’un. Si on a besoin de moi, quelque part il faut que je fasse attention et je peux faire mal. Or ce sont des responsabilités dont je ne veux absolument pas.

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  • #62 yanjiao le 12 février 2007 à 13 h 51 min

    Juste pour rebondir rapidement sur le commentaire d’Agathe :
    personnellement, le fait de ne pas être "dépendante" dans mes relations amicales, ou de ne pas sentir que les gens dépendent de moi, me permet de donner (du temps, de l’affection, de l’argent si besoin) de manière plus libre, plus légère, moins culpabilisante etc…

    je file! moi z"aussi je suis en retard
    biz

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  • #63 Galla le 12 février 2007 à 14 h 23 min

    @ Agathe : Bonne poire de service pendant près de 30 ans, je peux t’assurer que je n’ai jamais eu droit à de "belles choses" dans ce genre de relations Par contre, depuis que j’ai fait une croix sur ma vocation de "Mère Thérésa à deux balles", mes relations sont saines et équilibrées.

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  • #64 kikouni le 12 février 2007 à 15 h 00 min

    eh ben….. tout cela me laisse rêveuse………….

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  • #65 zaza le 12 février 2007 à 15 h 37 min

    Je te rassure ma chere helene, je n’ai eu aucun probleme de comprehension sur ton billet, il m’a paru très clair…

    Rien a voir avec le sujet mais j’ai mis ce matin un nouveau petit haut : y a une etiquette qui gratte sa race ! j’en peux plus et j’ai beau la couper les petit bouts qui restent grattent aussi les sal..ds !!!! La vie est dure les filles ! ce soir atelier couture chez zaza, je fais la chasse aux étiquettes …

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  • #66 Fabienne le 12 février 2007 à 15 h 43 min

    C’est une très beau billet, plein de vérités, je crois que cela me dérangerait aussi que les gens aient "besoin" de moi au sens de bonne poire qui se laisse avoir (et pourtant ça m’est arrivé) …
    Pourtant, moi dans l’intime dans l’amour c’est ce qui m’émeut ce besoin … je ne suis pas comme certaines ici qui revendiquent ce non besoin, je suis indépendante, mais ultra dépendante à l’affect. En amour par exemple, j’aime cette idée de besoin de l’autre mais en gardant son individualité et sa liberté. J’ai besoin de toi, comme ma moitié d’âme arrachée que j’ai retrouvée auprès de toi, mais alors que tu es là, que ce besoin est comblé, je suis libre et je te sais aussi libre. Et cette liberté se vit sans dépendance bouffeuse de vie d’individualité et d’espace … Je ne supporte pas qu’on m’envahisse l’espace j’aime ma liberté. Pourtant j’aime que l’homme que j’aime ait besoin de moi et que j’aie besoin de lui …

    Ce concept de dépendance et de besoin s’exclut des enfants bien sûr. car mes mamours mes petits mes poussins mes tout doux, ont besoin de moi et là je me donne sans compter. Mère poule et fusionnelle je suis avec mes petits bébés et je resterai, là dessus je suis même animale bien sûr en les laissant grandir et s’envoler quand même.

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  • #67 patatafrita le 12 février 2007 à 15 h 51 min

    oumpf, ça va faire mal, ton billet de demain, alors, je suis plus que concernée par les toxiques, ou plutôt je l’étais…

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  • #68 Clarisse le 12 février 2007 à 16 h 14 min

    Hélène tu ne t’es pas mal exprimée du tout…
    La diversité (de nous toutes) résident dans la façon de penser…c’est plutôt çà l’explication, non ?!

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  • #69 starlite le 12 février 2007 à 16 h 19 min

    Helène, je partage exactement ta vision de l’amitié. Trahisons et déceptions amicales m’ont fait cheminer dans ce sens là. Le besoin c’est déjà la dépendance. Aujourd’hui, j’ai pris du recul dans mes rapports amicaux, j’ai posé des limites et me laisse plus submerger au nom de la sacro-sainte amitié. Ce n’est pas parce qu’on est amis qu’on doit tout accepter. La fréquence non plus n’est pas un critère en matière d”amité. Le secret est ailleurs …

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  • #70 henriette le 12 février 2007 à 17 h 19 min

    Bonsoir à toutes !
    J’ai lu presque tout ce commentaire et j’y ai trouvé un tas de bonnes idées et un tas de topos réels qui l’on voit un peu partout en causant avec les gens. J’ai un peu honte, je n’ai rien à ajouter, sauf qui vous êtes (toutes !) vraiment géniales. Chez nous en Italie on n’a pas des forums pareils, on parle seulement de crèmes de jour et de nuit, des maris qui trompent et des femmes qui trompent à leur tour… bref, le vide plus total !
    Hélène, ton site est super, j’ai lu quelques autres commentaires, c’est bon de savoir qu’il y aient des filles comme toi et les copines du Facholand.
    Je demande pardon, ma intervention est hors thème, mais j’avais envie de vous dire que je vous aime et je vous remercie pour votre précieuse compagnie. Et maintenant je me tais pour toujours… (mais je vais continuer à lire tous vos blogs !!!)
    Gros bisous.
    P.S.: Je n’ai pas besoin d’aide, je fréquente ce blog seulement parce que ça me fait plaisir et parce que vous êtes très très sympas!!!

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  • #71 henriette le 12 février 2007 à 17 h 26 min

    Hep, je me suis trompée!!! Je voulais dire que je vous aime BIEN! En rital: vi voglio bene!
    Tchao…

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  • #72 joyeuseluronne le 12 février 2007 à 17 h 33 min

    En loyale sujette, je suis tout à fait d’accord M’dame la dicateur, je vais juste lancer un petit appel à la pitié pour les "cas soc du collège/lycée", ceux qui recherchent une tête gentille au milieu de toute cette hostilité. J’ai vu quelques remarques assez lapidaires dans plusieurs posts à ce sujet, et je comprend bien que ca a pu être lourd de jouer les assistantes sociales pour les concernées mais… ben j’y ai été, moi du côté des cas soc, à me faire pourrir la vie par mes congénères, dans un petit lycée de province à la mentalité étriquée, et je peux vous dire que je les cherchais, justement, les bouilles un-peu-moins-hostiles, celles qui vous aboieront pas dessus ou ne vous ricanerons pas au nez. Les seules qu’on ose approcher en espérant, bien naturellement, ces quelques échanges amicaux qui manquent tant dans une vie d’ado isolé(e). Ce n’est pas par utilitarisme, juste par besoin naturel et normal de ne pas passer son temps seule, d’avoir des amis qui vous apprécient telle que vous êtes, et ne vous disqualifient pas d’avance parce que vous avez le malheur d’être un peu différente.
    Voilà je sors du sujet de départ et je surréagis un peu, mais ces quelques remarques ont fait remonter à ma mémoire toute cette période difficile où, oui, j’avais l’impression de me retrouver à "mendier" de l’amitié.
    Je précise que les choses se sont arrangées par la suite, mais du coup je n’ai jamais oublié cette période de ma vie et, sans me la jouer SPA pour autant, j’ai juste fait attention à ne jamais hurler avec les loups, et à accorder une attention non pas commisérative (surtout pas) mais bienviellante (dans le sens : tiens allons voir ce que cette personne peut avoir d’intéressant) à ceux qui sont exclus.

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  • #73 kila le 12 février 2007 à 18 h 10 min

    ho! Joyeuseluronne, si j’avais été dans le même collège que toi probablement qu’on aurait été copine de misère.

    Je faisais aussi partie de celles dont on se moquait. Tout était prétexte (fringue, dent en désordre, poids au dessus de la moyenne etc…)

    Et bien effectivement comme toi, j’ai toujours tendance à aller vers les exclus, et j’ai horreur quand toute une bande s’acharne sur une personne.
    Systématiquement, limite par principe, je prends sa défense ou tout du moins je ne dis rien qui l’enfonce et je tente d’amener les autres à du recul et de la compassion.

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  • #74 joyeuseluronne le 12 février 2007 à 18 h 46 min

    Kila : tout pareil :-)))
    Cop’s !

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  • #75 del4yo le 12 février 2007 à 18 h 57 min

    Salut! Moi ce que je vois dans tous ca c’est un gros probleme de fond : en France on n’eleve pas les enfants pour qu’ils aient un minimum confiance en eux. J’ai decouvert ca avec mes grands eleves aux beaux arts, qui souvent etaient en demande terrible d’attention au point que cela les perturbait dans leur demarche artistique. Non non je ne m’egare pas du tout, je suis dans le sujet: si on a appris a s’apprecier un peu (sans aller jusqu’a la grosse tete hein), on a des relations beaucoup plus claires avec les autres, au lieu de reclamer en permanence une attention jamais rassasiee. C’est super malsain et je comprends bien que tu fuies ceux qui agissent comme cela, Helene.

    La solution? Faites des compliments a vos enfants, a vos amis, a vos eleves!! Allez-y! Pas seulement des critiques. Des vrais compliments bien merites et pas creux.

    Et en passant, un gros merci, Helene, pour ton blog souriant et bien dans sa peau!

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  • #76 Emmanuelle H. le 12 février 2007 à 19 h 18 min

    rien à voir avec la choucroute…ou plutôt si !!! tout à voir avec…..19h20: heure du dîner…depuis ton billet de vendredi, j’ai une pensée émue pour toi le soir et t’imagine devant tes crudités !!!!
    allez courage……

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  • #77 Hélène le 12 février 2007 à 19 h 47 min

    Ah ah, je viens de m’envoyer un paquet de chips avec du vin rouge Emmanuelle, ne t’en fais pas, je suis pas du genre influençable sur ce sujet ;-))

    joyeuseluronne j’étais aussi dans le même lycée que kila et toi ;-) L’adolescence, période honnie…

    henriette merci beaucoup pour ton enthousiasme !

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  • #78 gé junior le 12 février 2007 à 20 h 04 min

    Je crois que je vois ce que tu veux dire,et je trouve ça plutôt normal. (et puis je connais bien,ça,à mon age,ces temps si je suis entourée de toutes parts d’une bande de depressifs (ou plutôt "ex" depressifs"),qui aprés avoir rembarré amis,familles et d’autres,car la "solitude est devenue un besoin",viennent me voir,moi,car je suis assez gentille pour ne pas les envoyer balader.Enfin,au début)

    (galla:hihi j’adore la façon dont tu le dis)

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  • #79 sandra le 12 février 2007 à 20 h 12 min

    salut hélène,
    je comprends ce que tu veux dire mais je suis un peu perplexe. il y a une différence effectivemment entre dépendre de qq un et avoir besoin de qqun. Je suis contente que les autres aient besoin de moi, tout comme j ai besoin d’eux. Il faut savoir s’abandonner à l’autre parfois… ce n’est ni honteux ni abusif juste une preuve de confiance. et puis on est de grandes filles on sait reconnaitre qd il y a abus.

    j’ai une copine qui ne veut pas avoir de rapport de fric avec moi. elle a peur que je depende d’elle. je lui ai demandé une fois (!) une vingtaine d’euros pour me sortir d’un plan galere et c’était tres compliqué pour elle. la générosité c’est déjà de proposer avant qu’on demande et aussi de donner, prêter sans poser de question. on peut etre généreux parce qu’on le decide mais c est encore plus beau qd on l a pas décidé…et qu’on le fait qd meme, pas pour se donner bonne conscience mais bien pour AIDER l’autre.
    hélène : abandonne toi à l’autre !!!

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  • #80 Camille le 12 février 2007 à 22 h 16 min

    C’est du lourd, dis donc… je commence à peine mes vacances, et vlan, un sujet mega reflexioniste!
    mais c’est interessant. tres même.
    je suis plutot du même avis que beaucoup : je deteste compter sur les autres, et donc, je deteste qu’on vienne vers moi en cas de besoin uniquement. pas les amis, evidemment, c’est entendu, je crois, par toutes, que les amis, c’est sacré, et que c’est pas pour rien que c’est des amis.
    ça m’a fait penser à une pub, qui passait il y a quelque stemps, pour els legumes bonduelle : une gamine parlait de sa copine dont la maman faisait ces fameux legumes bonduelle. et la pub finissait par "même qu’emilie, c’est pas pour rien que c’est ma cpoine". ça resume aps mal, je toruve!
    rien de plus emm*** que quelqu’un qui me contacte avec un "salut, par hasard, t’aurais pas 5euros/cinq minutes de tesmp à consacrer à mes etats d’ames parce que je suis seul et que y’a plus eprosnne d’autre".
    mais, par exemple, en ce moment, j’ai une amie, ma meilleure amie pendant longtemps, qui est malade, du ocup, je ne sais aps comment réagir : j’ai envie d’être la pour elle, mais je ne veux pas qu’elle le rpenne pour de la pitié. et comme elle est comme moi ,elle aura tendance a prendre ça pour de la pitié,p uisque, quand les amis vont pas bien, on est la pour eux, mais quand c’est moi qui vait pas bien, en général, je me renferme, et je veux pas embeter les autres. alors que, finalement, l’maitié, c’est ça, aussi. accepter de l’aide, quelque fois. et d’aider, aussi.

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  • #81 Delphinoid le 12 février 2007 à 22 h 49 min

    Encore un article très intéressant et les commentaires le sont tout autant.

    Le rapport à l’autre est toujours complexe et ce qui fait une amitié tient à des choses tellement ténues. Je pense que l’amitié, quelque part, c’est un peu comme l’amour, ce n’est pas un grand sentiment noble qui vous traverse, c’est plus une somme de micro-événements, de petites choses qui vont faire que progressivement, quelque chose de fort se construit entre des personnes. Bien sûr, on peut avoir des coups de foudre en amitié, j’en ai eu quelques uns :)) J’ai eu de la chance, je n’ai jamais eu à m’apercevoir que je m’étais trompée (enfin pour le moment gloups!).

    Bien sûr qu’il existe des gens qui ont tendance à rester dans le superficiel et à se servir des autres comme d’une béquille mais je ne sais pas, je pense qu’inconsciemment, je dois me carapater aussi parce que je n’en compte pas dans mon entourage :)) Mes parents par contre pfff, ils ont eu affaire à certains spécimens. Je pense que c’est peut-être ce qui m’a permis de les repérer ;o)

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  • #82 parpayoun le 12 février 2007 à 22 h 50 min

    Avant j’étais d’une grande dépendance affective vis à vis des gens que j’aime, d’où une douleur permanente en moi : un manque, et un boulet à trainer pour les autres.
    J’ai fait une thérapie…j’ai réussi à mettre fin à ma relation fusionnelle avec ma mère, et donc avec les autres.
    Aujourd’hui, j’ai des amis que j’ai depuis le lycée (j’ai 31 ans), et ma richesse c’est justement de me dire, qu’on a beau être éclaté aux quatres coins du monde, mes amis seront toujours là, ils sont mes racines…et je peux justement partir "à la conquête de nouvelles expériences", je suis forte de mes amitiés immuables, et du coup chacun grandit de son côté et on se retrouve avec des tas de choses à partager, à écouter, et on sait que même à l’autre bout du monde, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, on est là…sans pour autant ressentir une quelconque dépendance psychologique, les uns vis à vis des autres…
    Voili voilou.

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  • #83 mo le 12 février 2007 à 23 h 37 min

    Il me semble que dans certain cas on peut avoir besoin des autres et de leur compagnie, besoin plus qu’envie,sans que ça n’engendre ni une dépendance ni une exploitation… pour avoir vécu un peu à l’étranger et notamment dans un pays pas très sympathique ni très ouvert, c’est quand même très agréable de retrouver des compatriotes du mpême âge ou presque, qui ont quelques intérêts communs, ce qui permet de ne pas aaller au ciné ou se balader seul, par exemple. On peut aimer la solitude, certes, mais être seul tout le temps c’est vraiment, vraiment pesant!!! Au fil du temps, on rencontre plus de gens – et on sort du cercle des compatriotes, youpi!- et ces "amitiés de circonstances" s”arrêtent, mais parfois ça permet aussi de rencontrer des gens qu’on n’aurait jamais vus autrement, et ça peut même déboucher sur de beaux liens! et si ça s’arrête, personne ne se sent floué ou utilisé, puisque c’est réciproque, et plus agréable que de s’ignorer pour ne pas s’utiliser… mais bon, c’est vrai que c’est un cas particulier… j’ai de bons souvenirs de ces "besoins et utilisations" réciproques; sans doute cependant parce que sans être dit c’était quand même très clair pour tout le monde…

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  • #84 eh ma chere le 13 février 2007 à 0 h 03 min

    c’est bizarre !!!!!!!!!! je prends qq minutes pour me détendre apres avoir finalisé l’ordre du jour de ma réunion d’équipe de demain et ……………. en lisant ton billet et tous les commentaires, je me demande si je vais me coucher de bonne heure moi !!!!
    tu me connais, je suis un modele d’independance mais je ne refuse pas de contribuer d’une maniere ou d’une autre si dans ma vie parallele de coach je peux faire qq chose, et puis comme disait qq "cadre et manager" je suis disponible pour mon équipe, c’est en effet mon boulot…
    indépendante mais disponible ! mais ça me rappelle de fichus souvenirs d’une époque où sans faire gaffe je m’étais laissée envahir par une sorte de glue dont je n’avais pas immédiatement perçu les effets pot de colle !
    Allo le matin pour savoir ce que je mettais, allo une heure apres pour savoir ce que l’on faisait… une petite visite pour le dej, un programme pour le we et aussi des activités ensemble bien sur !!!
    Du harcèlement ni plus ni moins !!!
    Lorsque j’ai pris mes distances "au bord de l’asphixie" je me suis rendue compte que je n’allais pas spécialement bien à cette époque et que j’avais été plus ou moins consentante dans ce processus !
    Inutile de dire que la "rupture" fut terrible, je me suis faite haïr autant que j’avais été porté au firmament de la meilleure amie du monde !!!
    Aujourd’hui, c’est juste une histoire ancienne ……..

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  • #85 Hélène le 13 février 2007 à 9 h 21 min

    "Indépendante mais disponible", j’aime bien la formule, eh ma chere ;-)

    Parpayoum sois la bienvenue !

    Camille c’est très beau, et très vrai, ce que tu dis : l’amitié c’est savoir accepter de l’aide, aussi.

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  • #86 Ak le 13 février 2007 à 10 h 45 min

    je lis tous les jours ton blog mais visiblement mon commentaire etait trop toxique? trop gentil trop gnagnan?

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  • #87 kikouni le 13 février 2007 à 11 h 08 min

    oui, je me demandais où était passé le (très judicieux) commentaire de Ak…..

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  • #88 Hélène le 13 février 2007 à 12 h 36 min

    Je ne me souviens pas avoir effacé de commentaire d’Ak, de quoi s’agissait-il ?

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  • #89 Chericherie le 13 février 2007 à 14 h 09 min

    C’est étrange comme ta vision pourrait paraitre égoiste, en gros, tu ne lie connaissance qu’avec des gens qui sont bien dans leur peau, sinon tu les fuie.
    C’est pas un peu de la ségrégation (plein le dos de ce mot qu’on utilise à toutes les sauces, je sais) mentale?
    Ceci – dit , je ne peut m’empêcher de penser que bon nombre de personnes qui sont bien dans leur peau ont eu un moment de déprime, où on veut voir personne= réaction saine, on veut retrouver son Moi. Les complexés, ceux qui ne vivent qu’à travers les autres, sont eux toujours en demande, surtout en déprime, parcequ’ils assument à travers nous ce qui les complexe (pourtant être bien dans sa peau ce n’est pas contagieux!!) et qu’ils ne veulent surtout pas voir leur Moi!!.
    D’ailleurs, dès que nous allons moins bien, ils se cassent!! On ne leur renvoie pas l’image qui les équilibre.
    Alors oui, je suis d’accord, en ce sens que les complexés sont un nid d’embrouilles!!
    VOUS EN AVEZ DEJA UN DANS LES PATTES?
    Ne pas les rendre dépendants: MONTREZ LEUR VOS FAIBLESSES!! Si, si, vous en avez bien, cherchez…
    Le cri d’alarme: "mais pourtant tu as tout pour toi, tu n’as pas le droit de…"= maxi boulet qui vous fétichise, fuyez DARE DARE!!!!!!
    PS. Heureuse de mettre mon 1er commentaire dans ton blog!

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  • #90 Hélène le 13 février 2007 à 14 h 38 min

    C’est pas ton premier commentaire, Cheriecherie, tu es intervenue à propos des baumes pour les lèvres ;-)

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  • #91 Ak le 13 février 2007 à 17 h 56 min

    je trouvais ton billet et la foultitude de commentaires qui suivaient assez égoistes.
    on pourrait etre d’accord avec le fond du probleme (ne pas se laisser intoxiquer) mais su rla forme désolée ca me choque de voir ça de manière aussi extrème.
    d’ailleurs même si je ne suis pas d’accord avec ton billet original ce qui m’a le plus choquée c’est la marée de fausses gentilles qui se sont trouvé une excuse "toute trouvée" pour enfin assumer leur egoisme genre j’ai pas envie de rendre service aux gens, vraiment eu l’impression de voir l’humanité dans ce qu’elle a de plus "egoï-centrique" et ça… beurk!
    Ak qui vit quand même pas au pays des bisounours…

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  • #92 Hélène le 13 février 2007 à 18 h 58 min

    En effet, ce commentaire ne me dit rien, tu as bien fait de le remettre Ak : je ne suis bien sûr pas d’accord avec toi, parce que l’égoïsme, c’est très sain (et nécessaire pour vivre en paix avec soi-même et les autres), mais c’est un autre sujet ;-)

    Surtout, si tu es tellement horrifiée par ce que tu lis ici, ne te fais pas violence en te forçant à continuer, ce serait dommage ;-))

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  • #93 Chericherie le 14 février 2007 à 21 h 15 min

    Je trouve ça très courageux moi d’avoir mis à jour ton côté pas mère Thérésa, rien que pour ça.. bravo
    C’est vrai pour le baume pour les lèvres, mais je savais pas alors que ça marcherai!!

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  • #94 sio le 15 février 2007 à 16 h 51 min

    Je comprends bien ce que tu veux dire…
    Moi, j’ai toujours du mal à dire non, et pourtant, c’est vrai que quand on est là que pour rendre service …sans qu’il y ait la dimension de l’amitié derrière, c’est pas toujours génial de jouer les mères thérésa….
    En fait , on aime être là pour les amis, voire se rendre utile dans tout autre domaine charitable, ce qui est pénible, ce sont les sangsues, qui s’accrochent à toi, et certains s’en font une spécialité.
    Ne sachant pas dire non, j’en ai connues pas mal (des sangsues)…

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  • #95 Hélène le 15 février 2007 à 16 h 55 min

    Yep on se comprend, sio ;-)

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  • #96 drey le 16 mars 2007 à 23 h 55 min

    oui, moi aussi je suis choquée, mais je ne sais pas quoi penser, il me semble que l’on ne parle pas toutes de la même chose.
    s’entourer de gens qui vous ressemblent, qui vont bien et qui sont valorisants c’est facile. pourquoi ce refus de l’inconnu, de ce qui est différent ? les petites filles mises de côté à l’école étaient-elles donc si désagréables à fréquenter ? toutes toxiques ? ou juste un peu moins bien fringuées ? un peu plus grosses ? pourquoi les autres vous snoberaient-elles parce que vous êtes un peu proche de celle mise de côté ? l’engrenage qui pousse à exclure : la peur d’être exclu soi-même. j’ai été exclue, souvent, et j’ai eu la faiblesse d’exclure moi aussi, parfois, mais avec le temps et le recul, je me rends compte que je découvre des richesses et des forces chez des personnes que j’aurais fuies de peur d’être mise à l’écart.

    je crois que nous mettons trop l’accent sur l’amusement, le fun, et que nous n’acceptons de ce fait que d’entretenir un certain type de relation. entre l’amitié inconditionnelle et le dédain, il n’y a rien. d’accord, on n’a pas envie d’être amis de certaines personnes, c’est normal, mais pourquoi les ignorer ? fréquenter, cotoyer, reconnaître, faire une place aux autres, et si c’était possible, voire épanouissant ? il n’y a pas longtemps, les femmes visitaient les malades et personnes délaissées de leur paroisse, par charité, pour aider, pour soulager, parce qu’à vivre seul, on devient fou, cela, il ne faut jamais l’oublier ! juste pour que l’autre sache qu’il fait partie de l’humanité, même s’il a moins de chance.
    et si l’autre demande trop, pas comme il faut, il faut lui dire ! ne serait-ce que pour l’aider ! fuir l’autre sans explication l’enferme et l’enfonçe !
    pour ma part, des gens qui n’auraient pas répondu à mes sos, je les aurais envoyer valdinguer avec joie, (quoi que si la personne se rend compte du mal qu’elle a fait, qu’il y a un désir sincère de renouer et partir sur de nouvelles bases), mais de là à m’endurçir et à fermer ma porte, ce serait une défaite je crois. ne pas se laisser avoir par la vie !

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  • #97 Nadine le 15 avril 2007 à 19 h 31 min

    Que penser d’une "amie" qui vous dis je t’aime, je t’adore ma grande soeur et "I miss you" à longueur de temps, qui est hyper sensible lorsque vous lui dites que cela ne vous plait pas ou que vous n’etes pas d’accord et qui essaie de vous ressembler comme une soeur jumelle ? qui, lorsque vous l’a faite sortir par la porte car elle est trop envahissante rentre par la fenetre avec des sourires et des étoiles plein les yeux en vous répétant encore tu me manques, je ne peux plus me passer de toi etc…?
    moi je n’en peux plus!! merci de me répondre

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  • #98 Hélène le 15 avril 2007 à 19 h 35 min

    Elle a pas l’air complètement bien dans ses pompes ta copine, Nadine, un peu de distance ne serait sans doute pas mal, mais c’est pas facile si elle s’accroche comme ça… Tu as quel âge ? Tu la fréquentes dans quel contexte (école, fac, boulot…) ?

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  • #99 Alpha le 30 juin 2008 à 10 h 43 min

    Je fais un petit tour des anciens billets… et une fois de plus, c’est un délice de te lire. J’aurais pu écrire la même chose en dix fois plus long et trois fois moins clair ;)
    Bref, tout ça pour dire que je ressens exactement la même chose. Les relations intéressées ne sont pas… intéressantes pour moi. Et j’ai du mal à comprendre les gens qui pensent toujours pouvoir tirer profit des autres d’une manière ou d’une autre. Je suis partisante du dicton : “attends peu d’autrui mais beaucoup de toi-même”. On savoure mieux ce qu’on nous offre ainsi ;)

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  • #100 Hélène le 30 juin 2008 à 11 h 44 min

    Merci Alpha, de faire ressortir ces billets qui me sont chers, des archives ;-)

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  • #101 Laureen et son Coquelicot le 13 juin 2013 à 11 h 12 min

    « attends peu d’autrui mais beaucoup de toi-même » Alpha, j’adooore ce dicton !
    Et Hélène, sache que c’est super sympa de retomber sur ce genre d’article d’il y a qqs années ;-))

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